havana oh na-na

La havane,
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Tu sais plus comment c’est venu. Une conversation sans doute. Ou un truc lancé en l’air. Un truc que des gens normaux ne prendraient pas au sérieux, mais un truc que vous avez tous les deux décidé de prendre au pied de la lettre. Poussés par un besoin de changer d’air. Un besoin d’avancer, de laisser le passé derrière vous et d’écrire un nouveau chapitre de vos vies. Elle pour les raisons qui sont les siennes. Le départ de Sen, ses fiançailles envoyées aux oubliettes et l’accident. Toi dans une certaine mesure pour ça et aussi pour toute autre chose. Parce que pour la première fois depuis des années t’as l’impression d’étouffer à Busan. Parce que tu crains de croiser Max au bras de celui qu’elle aime. Parce que t’as mal pour une histoire qui n’aura même pas vu le jour. Parce que t’es face à l’impossible avec un grand I et que ça te rend dingue. Toi à qui rien ne résiste habituellement.  Alors t’as décidé de mettre les voiles. Ivy va bien. Andy écrit et n’a pas besoin de toi. Rien ne te retient ici. Et tout te pousse à partir avec elle. Elle qui arrive à te redonner le sourire et à te faire oublier. Elle qui a besoin de toi même si elle ne le dit jamais vraiment à haute voix. Tout comme tu as besoin d’elle sans le dire. C’est comme votre petite promesse silencieuse : être toujours là l’un pour l’autre.

Alors vous avez mis les voiles. Vous vous êtes promis un tour d’Europe et puis pourquoi pas un tour du monde. Parce que t’as vu les choses plus loin pour votre première destination. Et tu t’es amusé a garder le secret alors qu’elle t’as questionné des heures durant dans l’espoir de mettre un nom sur la ville qui pourrait vous accueillir en premier. Seulement t’as tenu et même dans l’avion elle n’avait aucune idée de l’endroit où elle allait poser les pieds. Merci le jet de papa et l’équipage silencieux qui a joué le jeu.  Tu as choisi La Havane. Tu te souviens vaguement y être passé y’a quelques années et les couleurs de la ville ton marqué. C’est presque apparu comme une évidence. Tu sais pas bien pourquoi. Peut-être parce que vous avez passé des heures devant un telenovelas et que t’as soudainement eu envie de te mettre à parler espagnol. Ou alors parce que tu voulais du soleil et une joie de vivre communicative. Quoi qu’il en soit c’est là que vous avez posé vos valises. Et c’est dans ces rues aux murs colorés que vous vous promenez sous un soleil qui ferait pâlir de jalousie ceux et celles qui sont sous la neige de Busan. «  Tu crois qu’on pourrait croiser Yésica  la diablesse ? » que tu lâches au détour d’une rue avant de tomber sur un petit restaurant sympathique avec une vue sur des danseurs de salsa. «  Ça te dit qu’on se pose là ? »

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c'est tellement agréable de poser les pieds au sol et mettre un pied devant l'autre. comme ce soleil qui embrasse ma peau après avoir passé un hiver rude. c'est comme un rêve comme une illusion de marcher dans ces rues. c'est vrai j'ai beaucoup voyagé avec l'agence mais je ne suis jamais venue ici. donc je regarde autour de moi, faisans bras dessus bras dessous avec chuck et ris doucement avant d'ajouter  «  franchement j'espère pas » j'ajoute «  parce que si c'est pour finir dans un de ses ranch et dormir dans une cage à poule- ou pire ! finir en taule alors non merci » et me voilà partie « elle va me voler tous mes chanel édition limité avant de faire en sorte que je ne reparte jamais. et toi elle te gardera probablement parce que j'ai pas vu beaucoup de coréens ici et mon pauvre, ce sera le début de la misère pour toi  »[/b] j'ai trop d'imagination pour cette vie et avant même d'avoir terminé mon monologue nous nous retrouvons devant ce restaurant. je hoche doucement la tête et retire mon bras marchant faisant attention au moindre de mes pas. « buenas » je lance avec un doux sourire avant de m'installer. la musique est bonne ici comme partout où on a mit les pieds jusqu'à maintenant. je n'arrive pas à croire que nous sommes ici. mais surtout je n'arrive pas à croire que j'ai accepté de mettre les pieds dans ce jet sans savoir où j'allais. je regarde autour de moi et enlève ma paire de lunettes croisant le regard de chuck un sourire plein de malice se dessinant sur mes lèvres « tu penses qu'ils vendent des cigares dans le coin ? » oui assez imprévisible. j'ai presque arrêté de fumer mais les habitudes reviennent si vite. on arrive bien assez vite prendre notre commande et comme à mon habitude quand il a les yeux distraits je viens mine de rien picorer dans son assiette quand la commande arrive enfin. parce que vous devez comprendre qu'il ne me laissera pas autrement. je fais mine de suivre le rythme de la musique quand il repose les yeux sur moi et à force de faire semblant on m'invite à danser. je secoue la main en signe de douce protestation mais c'est que le danseur insiste et je me lève alors attrapant sa main qui me tire doucement marchant avec précaution. je jette un regard par dessus mon épaule, chuck doit probablement se moquer de moi mais il est un peu trop loin maintenant pour que je puisse voir son sourire moqueur. tant pis. docilement je suis les pas du danseur avant de m'y accoutumer et rire doucement quand il me fait tournoyer. je désigne chuck de mon pauvre espagnol car je n'ai pas envie d'être seule et une fois qu'il semble plus ou moins s'en sortir ils me laissent aller danser avec avec lui. je lui marche sur les pieds une ou deux fois avant de m'ajuster à son rythme. « désolée » je dis dans un faible rire et quand la musique s'arrête me voilà soulagée de revenir à ma place, saluant les danseurs, m'accrochant au bras de chuck murmurant d'un ton amusé « mon dieu, j'ai la tête qui tourne » mais dans un bon sens s'il y a déjà eu une bon sens à cette phrase    

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 C’est étrange, mais depuis que vous avez mis les pieds ici tout semble tellement simple. Comme si vous aviez laissé derrière vous tous les problèmes et que vous ne vous concentriez maintenant plus que sur ce que certaines personnes pourraient qualifier de futile, mais ce qui te semble alors être le secret du bonheur.  Tu ris. Tu savais qu’il ne fallait rien de plus que l’évocation de la diablesse pour qu’elle se lance dans tout un film que tu rejoins sans aucun mal «  Non, mais qu’est-ce que tu crois la diablesse elle a pas besoin de toi pour se trouver un sac Chanel édition limitée. Elle va t’enlever et te refaire la poitrine et puis après ça sera fini t’auras beau pleurer tout ça tu vas nous faire un Catalina Bis » T’es sans doute parti encore plus loin qu’elle sur ce coup-là «  Et moi bah j’finirais dans une cage à poules quand elle aura volé tout l’argent de mon père et que j’aurais pas réussi à séduire sa fille » quel triste destiné vous vous inventez là. Tu secoues la tête. Vaut mieux profiter de ce qui se profile devant vos yeux que de continuer à imaginer vos vies made in telenovelas.  Tu salut le serveur qui vous indique une table de libre et ton estomac cri déjà famine «  J’ai une de ses envies de guacamole » Oh oui tu t’imagines déjà tremper une tortilla ou quoi que ce soit d’autre dans cette petite sauce verte bien sympathique. T’en aurais presque des étoiles plein les yeux, mais son histoire de cigare te ramène à la réalité. Tu prends une mine surprise «  mon dieu tu te transformes en Yésica »  tu marques une pause avant d’ajouter «  S’il vous plaît ne me tuer pas avant qu’un plat de guacamole soit arrivé » puis finalement reprenant ton sérieux tu réponds à la question «  Évidemment après tout c’est bien la spécialité du pays non ? »  Tu te demandes bien si les cigares sont véritablement meilleurs à La Havane. Puis tu te demandes aussi si c’est bon pour elle. Mais est-ce vraiment l’heure de se priver ? On a qu’une vie et si elle veut fumer un cigare alors elle en fumera un. Seulement avant de fumer ou même de manger il semblerait qu’il faille passer par la case danse. Au début ça te fait bien rire. Parce qu’elle se fait emporter par un type qui l’a fait tourner puis finalement tu te dis qu’il est peut-être un peu trop proche d’elle. Seulement t’as pas le temps de faire le moindre commentaire que tu es à ton tour emporter par la foule. Une main t’attrape te montres quelques pas et s’il faisait nuit noire on pourrait presque croire que t’es un enfant du pays. Finalement c’est aux bras d’Ash que tu te retrouves et tu demandes bien quelle allure vous pouvez bien avoir parce que c’est bien la première salsa que tu essaies de danser. «  C’est moi qui devrais l’être j’ai l’impression d’avoir deux pieds gauches » finalement vous rejoignez votre table et quand elle dit avoir la tête qui tourne tu t’empresses de l’installer et de lui donner un verre d’eau «  Ca va ?? » que tu lances soudainement inquiet. Même à des milliers de kilomètres de chez vous tu ne peux pas t’empêcher de t’inquiéter. Vous avez beau avoir eu l’avale des médecins c’est plus fort que toi. «  Tiens mange du guacamole » que tu dis en lui tendant une chips qui en est recouverte.  

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il n'a pas tort. je rapproche mon sac près de moi me contentant de hausser les épaules tant il est difficile de lui donner raison. « qu'est-ce qu'elle est naïve catalina elle n'a pas entendu ses parents lui dire de ne pas manger la nourriture ou boire la bouteille d'eau d'une inconnue ? » je soupire « je l'aurais étranglé bien avant tout ça » je secoue doucement la tête ajoutant « et puis de toutes façons daniella est folle de hernan dario, tu peux déjà laisser tomber » cette série nous avait enrobé le cerveau de guacamole. un faible sourire vient se loger sur mes lèvres quand il évoque son envie de guacamole. mon manager n'a jamais vraiment réussi à nous attraper. c'était perdu d'avance quand on a parlé voyage. j'ai suivi les séances de rééducation sagement. j'ai tout bien fait jusqu'à avoir l'autorisation de partir. l'agence le sait. l'agence le sait très bien d'ailleurs. et ils m'attendront le temps qu'il faudra. nous nous retrouvons à danser avant de revenir à notre table, moi le regard rivé au sol malgré des applaudissements par-ci par-là. je hoche doucement la tête une fois assise et me contente de boire silencieusement le verre d'eau. je me penche pour attraper la tortilla entre mes lèvres et lâche d'un ton dramatique « me voilà guérie » et quelques secondes plus tard un peu plus sérieuse « mon dieu c'est super bon enfaite » et je me sers toute seule, plus éprise par son plat que le mien l'espace de quelques secondes. c'était prévisible. l'herbe est toujours plus verte à côté. je soupire et sirote ma pina colada après avoir terminé mon plat « chuck » je commence en essuyant mes lèvres à l'aide de la serviette avant de désigner de l'index le taxi ouvert « ça te dis d'aller à la plage ? » je regarde le taxi inclinant doucement la tête sur le côté. « je me demande comment ils font pour monter à cinq dedans » je lâche d'un ton amusé. je repose mon attention sur lui et souris quand les glaces arrivent. « tu vas regretter de ne pas avoir prit fruit de la passion » je goûte et une grimace symbolisant l'état de plénitude se glisse sur mon visage avant que je ne me mette à rire doucement et lui dire avec mon léger accent tout en tendant ma glace « here peasant, mais ne manges pas tout sinon je te tues » tant de gentillesse. je regarde autour de moi tout en finissant ma glace. l'ambiance qui émane de cette ville me réchauffe le coeur d'une façon que je ne pourrais pas expliquer. tout le monde est souriant et c'est si coloré nous avons déjà pris une centaine de photos probablement. une fois ma glace finie je me me tiens moins droite lançant dans un soupir amusé « food coma » ce qui voulait dire "bien mangé". j'étais persuadée que dans cette robe même si je prenais 30 kilos rien ne se verrait. et à force de ne plus passer tant de temps avec les mannequins et avoir passé tant de temps avec lui je ne m'en souciais plus. < « let's go-go »>

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Tu ris à sa remarque. C’est vrai que ce personnage est l’être le plus naïf qui n’est jamais été inventé. T’es même persuadé qu’un tel être humain ne peut pas exister. «  Comprend là c’est qu’elle ne connaît rien à la vie la pauvre. Imagine si t’avais pas pu dépasser une ligne jaune pendant des années » Tu te mets à rire en imaginent à quoi Ash aurait bien pu ressembler si elle avait eu une telle enfance. Dieu merci elle a était épargnée. Tu hoches la tête en signe acquiescement «  J’avoue toi tu te laisses pas faire » Puis à nouveau le rire te gagne. Décidément Cuba te réussit. «  Merde moi qui comptais faire d’elle la femme de ma vie, quel dommage » Vraiment vous auriez pu vivre une si belle histoire. Enfin toi tu doutes du fais que tu puisses vivre un truc pareil. Le visage de Max t’apparaît l’espace de quelque seconde puis tu secoues la tête. Hors de question de gâcher la bonne humeur générale en pensant à tout ça. Ici toutes tes pensées se tourneront vers le guacamole, vers le soleil qui brille, vers la danse bref vers la bonne humeur.  D’ailleurs tu la retrouves vite alors que le guacamole arrive à table. T’en aurais presque oublié ce qui te tracassait quelques minutes plus tôt. Ou alors c’est la danse et le tournis qui va avec qui t’ont fait absolument tout oublier. «  Hallelujah » que tu lances dans un entrain démesuré alors qu’elle dit être guérie. «  C’est le met le plus raffiné de la planète » ça aussi c’est à peine exagéré. Ça rendrait fou de rage les plus grands cuisiniers du monde.  Ou alors c’est seulement toi que ça rend un peu dingue. D’ailleurs tu rapproches ton assiette bénite de toi avant qu’elle finisse par tout dévorer. T’as l’estomac bien rempli et les lèvres bien trempées dans ton petit rhum de l’île. T’es si bien que tu resterais bien là pendant quelques heures mais madame veut aller à la plage et ses désirs sont des ordres.  «  Oui bien sûr si tu veux » T’observes silencieusement la scène qu’elle décrit alors que d’énormes glaces arrivent jusqu’à vous.  Tu la regardes vanter les louanges de la glace passion et comme un petit gamin tu sors ta langue pour venir lécher sa glace alors qu’elle-même était en train de le faire. Tu savoures le sorbet, au passage aussi délicieux qu’elle le disait, mais tu te surprends à être aussi tout perturbé par vos deux visages qui n’ont jamais été aussi proches. «  Fallait pas me tenter » que tu lâches avant de t’éloigner et de te concentrer sur ta glace à la mangue.  Puis finalement elle finit d’elle-même par te tendre la glace et comme dans un échange tu lui donnes la tienne. «  Ça me semble être un bon deal non ? »  C’est fou comme vous parvenez toujours à un compromis qui convient à tout le monde. Puis une fois tout ça terminé c’est comme si vous aviez atteint une sorte de nirvana ouais clairement vous pouvez plus rien avalez «  Je te jure Ash j’crois que je vais rouler jusqu’à la plage » finalement tu te lèves avec tout autant d’entrain qu’elle et tu règles le repas au gentil monsieur avant d’attraper son bras que tu passes autour du tien «  Vamos a la playa »  Vous décidez de marcher. En pensant que ça vous aidera à digérer. En plus vous pouvez visiter la ville et découvrir ses petites ruelles cachées. Vous n’arrêtez pas de vous arrêter pour prendre des photos «  J’pense que j’pourrais vraiment être heureux dans ce genre d’endroit » Ouais la vie à l’air tellement plus simple ici. Loin du tumulte coréen. Les gens prennent le temps et savourent la moindre petite chose. Tu comprends soudainement pourquoi ton père n’a cesser de voyager toute sa vie. Finalement l’océan pointe le bout de son nez «  J’espère que tu as pris ton maillot de bain parce que quoiqu’il arrive je vais te jeter dans l’eau ! » Tu ris avant de te mettre à la porter et de courir tel un fou. Les gens vous regardent et au lieu de s’offusquer ils rient avec vous.  

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 « y-... je t'avais dit de ne pas..- » je récupère ma glace avec probablement une moue contrariée et goûte alors la sienne avant de procéder tout naturellement à l'échange. je hoche doucement la tête, c'est vrai celle à la mangue est pas mal aussi. et comme toute bonne chose prend fin, nous finissons par nous lever. je ris doucement tout en lui dessinant l'itinéraire qu'il ferait sur cette pente et comme tout est beau ici on se retrouve à s'arrêter toutes les deux minutes pour des photos. donc un long chemin avant de pouvoir apercevoir la plage.  « c'est tellement différent il faut dire... » je répond d'un ton distrait ajoutant « cette façon chaleureuse qu'ils ont de parler même si on ne se connaissais pas la minute d'avant » ça me rappelle presque l'italie. et alors je perd dans des pensées l'espace d'un instant, des souvenirs et des souvenirs qui me réchauffent le coeur. et nous nous retrouvons alors à la plage. et je sens mon corps être soulevé par les mains de chuck ce qui m'arrache un cri de stupeur suivi d'éclats de rire où des mots essayent de se loger « chuck ! poses moi je t'en supplies p...- chuck ! » et quand il me pose c'est ma maladresse qui me rattrape et moi qui tombe sur les fesses. je pose une main sur mon visage me marrant en silence et me noyant dans mon propre embarras quand il me tend sa main et que la vil personne que je suis l'attire dans une même destinée aussi tragique de la mienne par un croche pied. un bruit d'éclaboussure. chuck qui tombe à l'eau. pas dramatiquement trempée, je me lève et tente de fuir d'un pas pressé à défaut de pouvoir courir pour le moment. je tourne la tête vers lui et le préviens d'un ton amusé  « tu ferais mieux de ne pas t'approcher de moi » je continue ma marche pressée au bord de l'eau sentant le danger se rapprocher et lance d'un ton presque désespéré « tu... non ! » et quand je sens ses vêtements mouillés entrer en contact avec ma robe qui avait plutôt bien survécu je lâche dans un faible rire m'arrêtant finalement me fuir « oh non, mais quel salaud...  » un rire un peu plus franc s'échappe de mes lèvres et je le repousse. pour regarder les dégâts qui se sont accumulés sur ma robe et lui encore pire. j'éclate de rire « non mais vraiment.. »   >

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Tellement différent. T’acquiesces dans un sourire. Nul doute qu’ici rien ne ressemble à votre vie de là-bas. Ça te fais penser à quelque chose que ton père ne cesse jamais de te dire : c’est ce qui en on le moins qui sont bien souvent les plus heureux. Aujourd’hui t’as enfin l’impression de comprendre. Le secret du bonheur réside peut-être dans le fait de se contenter de ce qu’on a.  «  C’est pas à Busan qu’un truc comme ça pourrait nous arriver » non. Parce que là-bas on ne dit pas bonjour aux personnes qu’on ne connaît pas et on prend encore moins le temps de sourire à des inconnus. Peut-être qu’il serait temps de changer ça. Enfin tu doutes pouvoir être habilité à changer ça après tout t’es pas vraiment monsieur sourire. Ce n’est pas non plus à Busan que tu pourrais te mettre à la porter au beau milieu de la rue. Vous riez aux éclats alors que l’eau se profile à l’horizon. Finalement après cette course folle c’est elle qui tombe les fesses dans le sable. Ce qui déclenche une hilarité encore plus forte chez toi. T’as l’impression d’être un gosse et ça te fait un bien fou. Finalement, en véritable gentleman, tu lui tends la main pour l’aider à se relever, mais elle se la joue malicieuse et t’emportes avec elle. Cette fois tu tombes dans l’eau et tu finis même par te prendre une jolie vague «  Alors ça Byeol Ash tu vas me le payer » tu la poursuis comme le ferait un enfant dans une cour de récréation. Puis finalement tu t’amuses à lui lancer de l’eau et à la serrer contre toi. Rapidement elle se retrouve presque tout aussi mouillée que toi. «  Haha on rigole moins maintenant ! » Elle est trempée sauf que contrairement à toi ses vêtements donnent dans la transparence. Ce n’est pas que le spectacle te déplaît, c’est même plutôt agréable à regarder et pourtant tu détournes vite les yeux histoire de ne pas passer pour le gros pervers de service. Puis parce que quelques hommes passent par là, tu te délestes de ton tee-shirt tout trempé que tu te mets à essorer avant de lui tendre. «  Tiens mets ça ». Elle te regarde avec surprise «  Mets-le j’te dis t’as tout les papys du coin qui sont en train de mater ton soutif »  Et faudrait quand même pas que leurs femmes s’énervent.
 

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quand il me prend dans ses bras et que je sens ma robe devenir instantanément humide je feint un air dégoûté dans ma voix malgré ces quelques rires qui me trahissent et lance alors « ah... dégages han chuck »[/b] et je ne comprend ensuite pas du tout la scène qui se produit sous mes yeux mais je siffle m'apprêtant à lancer une phrase digne de... eh bien digne de chuck justement mais il me dit de mettre son t-shirt. et je crois que l'expression peu enchantée et perdue sur mon visage en dit suffisamment car il insiste avec des arguments qui ne vont pas en ma faveur du tout. je soupire et marmonne dans ma barbe imaginaire « qui se soucie de la mode de toutes façon... si on porte des t-shirt sur des robes miu miu à quoi ça sert » pourtant je m'execute quand même et une fois que j'ai le t-shirt sur moi je secoue la tête  « ah non, on va prendre des maillots et de de quoi se changer, regardes moi je ressemble à... je ressemble à rien » dramatiquement vrai. il fallait voir l'état de ma robe avec ce tshirt. j'attrape mes sandales dans mes mains et demande d'une voix un peu plus douce « parcontre, tu me rendrais service si... parce que j'aime pas avoir du sable qui colle sur mes pieds » c'est fou j'ai essayé de le demander de la façon la plus gentille possible mais j'ai l'impression que sur ce coup il va me regarder et se marrer et marcher sans moi. « ah tiens regardes, il y a une petite boutique juste à côté  »  >

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« Dis moi tu veux retourner à l'eau ou quoi ? » réplique dans un sourire alors qu'elle te lance un dégage han chuck. C'est drôle comme entendre ça te donne encore plus envie d'être joueur. Seulement voilà quand tes yeux se posent - malgré toi on le jure - sur sa poitrine l'envie de continuer à barboter s'envole.  T'enlèves ton tee-shirt que tu lui tends en la suppliant presque de bien vouloir le mettre.  Puis tu te mets à rire en prenant un grand air de dramaturge « On s'en fiche de la mode mademoiselle couvrez ce sein que je ne saurais voir ». T'espères bien qu'elle ne connaît pas la suite parce que comme dans la pièce de théâtre ça aurait  presque créé chez toi des pensées coupables. « Puis en tant que super top model tu sais bien que même un sac poubelle pourrait t'aller ».  Ca t'en es intimement persuadé t'es presque sûre qu'en utilisant Ash il parviendrait à vendre des robes de sac plastique.  Finalement elle  te propose de s'arrêter faire un saut dans une petite boutique de plage et tu hoches la tête en signe d'accord.  Tu ne serais pas contre des vêtements moins mouillés toi aussi. Puis arrive ce moment où implicitement elle te demande de la porter. Tu lui jettes un regard « Vraiment ? »  Tu te mets à rire alors qu'elle appuie ton propos en te montrant que la petite boutique n'est vraiment pas loin. «  Ok »  Elle veut qu'on la porte très bien, mais qu'elle ne se mette pas à imaginer un beau porté digne d'une princesse. Non, toi tu lui proposes un voyage un peu plus sportif. Tu l'attrapes sur ton dos tel un sac et tu l'entends se plaindre ce qui provoque ton hilarité.  « Bah quoi ? Je croyais que tu voulais que je te porte »  
 

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 je secoue doucement la tête les yeux clos m'accoutumant de la froideur de ses vêtements humides et ris doucement murmurant pour moi-même « c'est pas possible... » je prend son t-shirt dans ma main non sans vérifier ce que cet imbécile raconte et je ne vois que la couleur rose poudrée de mes sous vêtements ressortir et fronce légèrement les sourcils confuse avant de relever les yeux vers lui sans un mot. je me retrouve à enfiler le t-shirt non sans légèrement râler et hocher la tête « un sac poubelle  » je répète tentant d'avoir l'air pleine de conviction mais échouant terriblement. parcontre et c'est là qu'il est important d'écouter, il ne part pas comme je l'avais imaginé. je relève les yeux vers lui, ma paire de chaussures dans la main quand un léger sursaut de surprise vient secouer mes épaules. soupirant silencieuse, je commence d'un ton probablement boudeur « non...- c'était pas ce que je voulais dire » et pourtant je ne dis plus rien jusqu'à toucher la terre ferme « mais vraiment quel gentleman » non je plaisante, il fallait que je fasse un commentaire sarcastique. et un fois arrivée je m'impatiente de descendre pour entrer dans la boutique à ses côtés. je salue d'un signe de tête la vendeuse et ne peut m'empêcher de relever qu'elle ne fait même pas attention à moi et devine assez rapidement pourquoi. non c'est à lui qu'on aurait du mettre un t-shirt. j'attrape son bras le pressant un peu sans raison et une fois derrière le rayon des t-shirt je l'abandonne à son propre sort pour chercher un maillot. mon regard s'éprend d'un coup de foudre pour ce maillot deux pièces taille haute. je prend le bleu encre et prend un sac et une serviette avant de choisir une robe noire à rayure rouges. et je passe ensuite cinq bonnes minutes avant de trouver de la crème solaire puis file me changer avant d'aller payer. je m'excuse de l'eau que j'ai laissé derrière moi proposant d'aider à nettoyer mais elle refuse me disant que tout va bien. et au bout de trente minutes si ce n'est plus nous ressortons. j'ai mis le t-shirt de chuck par dessus le maillot deux pièces et j'ai rangé la nouvelle robe dans mon sac, prête à faire sécher mes vêtements « c'est fou, y a pas beaucoup de monde... » malgré cette remarque, je souris, bien contente que ce ne sot pas bondé. je trouve une place près de la plage un peu isolé et enlève son t-shirt avant de me tartiner de crème solaire. je remarche la légère marque qui en était une grande au niveau de ma côte. elle ressemble à une demie lune. et puis j'aide monsieur han parce que je suis tout de même bien gentille au fond. j'écris un "idiot" dans son dos avant de l'effacer et après avoir attendu une dizaine de minutes je me dirige dans l'eau. elle n'est pas froide alors je continue à avancer et regarde autour de moi. qu'est-ce que c'est beau.  >