KWON MAENA

Elle croit aux esprits depuis qu'elle est petite. Vous aurez beau lui démontrer par des données scientifiques ou tout ce que vous voulez que ça n'existe pas, elle ne croit que ce qu'elle voit. Et elle en a vu. Elle vous l'assure. Il faut dire que c'est imprégné dans sa culture. ☾ Jeune, elle n'avait de cesse de voler, ne se faisant prendre que très rarement. Pour tout dire c'est arrivé une fois mais elle a été sauvée, de justesse. Elle était le singe de la communauté. Celle qui se déplaçait rapidement et discrètement. Elle ne le fait plus, sauf peut-être pour une orange, si elle en voit sur son passage. ☾ Elle n'a jamais été scolarisée, apprenant tout de chez elle. C'est donc la première fois qu'elle met les pieds dans le milieu scolaire. Autant dire que les premiers jours étaient très perturbants pour la jeune femme, mais elle s'est rapidement adaptée au contexte. ☾ Elle fait de la boxe, ça lui permet d’extérioriser toutes les mauvaises ondes qui l'entourent. ☾ Elle a une cicatrice à la hanche, lors d'une chute de trapèze qui a failli lui coûter la vie. Une semaine après son hospitalisation elle a retourné sur son trapèze, sans crainte. ☾ Elle est la seule vierge de sa communauté. Autant dire que beaucoup de jeunes garçons ont essayé de la séduire, sans grand succès. ☾ Elle est passionnée par le feu. Elle peut passer des heures à regarder les flammes qui dansent sous ses yeux. ☾ Elle a déjà été arrêtée lors d'une manifestation pour désordre sur la voie publique. Elle est restée quelques heures en garde-à-vue et autant dire que cela ne l'a en aucun cas empêché de continuer à revendiquer des choses, bien au contraire, cela n'a fait qu'amplifier son envie de lever le poing. ☾ Elle a tendance à mépriser les riches. Les riches imbus de leur personne, les riches qui balancent leur argent sans aucune considération pour les autres. Les riches.  ☾ Elle a un collier en forme d'étoile qu'elle cache souvent sous ses vêtements. Elle y tient énormément, puisque c'est le seul souvenir de son premier amour.

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le caractèreImpulsive ; obstinée ; passionnée ; indépendante ; têtue ; fougueuse ; ambitieuse ; fuyante ; rêveuse ; méfiante ; émotive ; gourmande ; fidèle ; franche ; sauvage ; rancunière ; indécise ; observatrice . . .

Elle est l’oiseau qui vole de ses propres ailes, qui avance à pas feutrés, construisant son nid, semant ses graines. Et qu’importe le temps, qu’importe le moment, l’oiseau vole, jusqu’au firmament et bien plus loin encore. Avide de liberté il n’écoute personne, pas même lui, devenant presque dangereux, pour lui, et pour les autres. Parfois il sort son bec, se défend, pique, fait mal. Mais il disparaît aussi vite. Il fait juste entendre sa voix, il se fait juste connaître. Juste assez pour laisser sa trace. Rien de plus. Rien de moins.
Elle respire l'air de l'indépendance, rejetant le voile de l'intolérance. Elle poursuit ses rêves, avec une grande détermination. Libérée et fière d'être à la page, elle dirige tout d'une main de fer, et croit en des lendemains bien meilleurs. Elle veut la liberté et l'égalité.
Maena est comme la fumée. Tout le monde la voit mais elle est insaisissable. Parfois elle brûle et parfois elle subjugue, par sa grâce. Elle s’enflamme et s’en va. Encore. Elle est éphémère. Et c’est mieux ainsi. Elle préfère fuir que faire face, du moins face aux autres. Car elle est méfiante. Un peu trop.
Elle est comme Wendy dans Peter-pan, elle rêve d’un monde meilleur, elle rêve de le reconstruire, de ses propres mains. Mais elle sait aussi la réalité du terrain. Elle sait qu’elle ne fait que rêve et que tout n’est qu’illusion. Mais elle essaye. Du mieux qu’elle peut. Parce que c’est en essayant que ça avance, pas à pas.
Elle est rancunière. Très rancunière. Pourtant par sa sensibilité elle parvient parfois à pardonner. Mais pas toujours et trop peu souvent. Ce qui la rend parfois très protectrice envers ses proches. Personne ne peut la faire souffrir et encore moins faire souffrir ses proches. Sinon elle mord. Comme une lionne. Une lionne qui défend son territoire et sa progéniture.
Maena est un peu comme le ciel. Parfois calme, parfois bruyant, parfois clair, parfois obscur. Elle est autant la tempête que le calme. Elle n’est pas lunatique, elle a juste du tempérament.
Elle n’a pas peur de l’échec. De tomber. Parce qu’elle sait qu’elle peut se relever. Elle se sait forte. C’est une femme forte.

En bref  son prénom résume qui elle est : "Maena est active et dynamique. Elle a beaucoup de projets et de grandes idées. Elle se distingue par son grand sens de la justice et méprise toute forme d’iniquité. Maena a de grandes aspirations humanitaires qui la font adhérer à des groupes ou des associations à but social ou idéologique. Maena se distingue par une forte personnalité prenant facilement l’ascendant sur autrui. Un brin autoritaire, elle est capable de faire valoir ses droits et ses idées par tous les moyens. Maena a de nombreux et de grands projets. Elle possède une grande intuition qui lui est utile dans ses nombreuses entreprises. Néanmoins, le plus impressionnant chez elle reste son esprit logique. Maena est courageuse, énergique et passionnée. Elle aime l’action qui lui permet de canaliser sa grande nervosité. Elle est aussi stimulée par la difficulté. Ainsi, Maena aime les défis et ne ménage pas ses efforts pour les relever. Maena se distingue par sa foi inébranlable en la justice. Elle réagit violemment devant toute iniquité. Maena porte aussi un grand intérêt à la race humaine. Elle prône un idéal humanitaire qui la pousse à s’intéresser à autrui et à s’engager dans des missions à vocation communautaire ou idéologique. Féministe, Maena entre souvent en compétition avec les hommes pour soutenir la cause des femmes. Sur le plan sentimental, elle recherche la perfection et peut être difficile. Elle risque de passer à côté du bonheur sans le voir à cause de son intransigeance."

l'histoire



Le ciel s’ombre s’illumine soudainement, devenant étincelant, apportant enchantement et fantaisie.  Les cœurs s’émerveillent alors face à ce spectacle de joie, léger et radieux. La musique vient s’allier à ce ciel étoilé. Tout le monde s’anime, danse. Et les rires éclatent. Et les cœurs s’apaisent. Puis c’est la fin. Le calme. Le noir. Un dernier au revoir. Et tout le monde repart. Tout est éphémère ici, rien ne dure. Sauf les souvenirs, eux restent, et la magie aussi. La magie de ce court moment, gravée dans les esprits, pour quelques jours encore. La petite fille, cachée encore sous les estrades, tenant fermement sa poupée de chiffon, ses pupilles encore éblouies par ce spectacle inédit, s’avance, doucement, prudemment, touchant le sol de ses petits pieds, promettant de le fouler à l’avenir, et ce, pour la vie. C’est décidé, plus tard, elle aussi elle éblouira. Elle aussi sera l’actrice de ce spectacle étincelant. C’est promis.

Les projecteurs s’allument et elle, elle s’avance, sans crainte. La salle fait silence. Chacun retient son souffle et tous les regards se figent. Chacun ressent la peur que donne le vertige. Quelques cris retentissent quand enfin elle s’élance devant les spectateurs, tel un projectile. Elle se met alors à voler, frôlant l’air du bout de ses pieds. Elle flotte sur une musique de velours, accrochée à la lune, en équilibre. L’oiseau, sans aile et presque libre, de ses mouvements sensuels, capture les cœurs, séduisant et éblouissant la salle. Pendue dans le vide, attachée à la vie, elle danse dans les airs, jongle avec les mots, fait des cabrioles au-dessus de la piste, se libère de tout. Et puis . . . elle tombe. L’oiseau atterrit, retourne sur la terre. Et les rêves s’arrêtent. Elle salue la salle qui applaudit, respirant enfin, le cœur plus léger. Elle est trapéziste.

L’oiseau partiellement libéré se sent alors enchaîné. Enchaîné par sa famille, par ses pairs. Par cet environnement qui devient étouffant. Elle, elle aspire à d’autres choses, désireuse de voir d’autres contrés. De découvrir le vrai monde, cessant de toujours vivre aux crochets du cirque, de ne respirer que pour eux. Alors doucement, elle s’en va. Prend sa valise pour étudier. Etudier le cirque, le trapèze, parce que ça reste sa vie. Sa passion. Mais elle est juste loin d’eux. De la pression. De cette prison. Elle apprend alors à vivre avec les autres, certes difficilement, mais elle apprend. L’adaptation se fait. Et elle prend part à des manifestations. Elle fait entendre sa voix.  Elle est là pour faire entendre sa voix. Une voix qui résonne, et qui se fracasse contre les vagues de l’océan. Elle est la tempête. Une tempête qui fait frissonner. Qui saccage les branches et fait fuir les passants.