L'Histoire Mona déesse hawaiienne auto-proclamée. Ancienne sirène, d’après ses dires, ayant pris sa retraite au moment de renaître en tant que sublime nymphe aux cheveux noirs de jais qu’elle aime balancer dans la gueule du peuple pour se faire complimenter sur l’odeur de monoï qui s’en dégage. Nana c’est un esprit libre dans un corps qu'elle a un peu retapé. elle vous le niera en force, tissu de mensonges cachant des séances mensuelles et de l’acuponcture tous les semestres. Fille de miss Honolulu 1979 et d’un banquier investisseur dans la lingerie, son œil d’aigle suspectant les tromperies de son père avec toute la communauté gay du milieu de la mode, elle a décidé de suivre ce dernier dans sa ville d’origine, Séoul, pour l’implantation de son business. Sa mère, ménopausée et toute ridée, a préféré rester cramer sous le soleil d’Honolulu en profitant de la thune de son gay de mari. C’est effectivement plus facile de fermer les yeux à distance.

L’enfance hawaiienne fut une période dont elle garde encore de précieux souvenirs, une communion avec la nature et les petits bg bronzés, ô souffrance que de ne trouver que des blancs becs à Séoul. Les journées à déambuler en trikini se terminèrent dès la fin de son lycée, rejoignant une université prestigieuse et son père par la même occasion. « L’occasion de renouer avec tes origines » mon cul, Mona s’en serait bien passé. Elle a pleuré toutes les larmes de son corps, restant une semaine dans une baignoire avec pour seule ambition de la remplir de s’y noyer pour faire culpabiliser ses parents au max, ce qui n’a pas fonctionné. Rentrée à reculons en cursus design, elle a cru mourir jusqu’à se dire qu'elle pourrait toujours devenir célèbre pour se trouver un passe-temps dans la vie. Mona c'est la fille qui se traîne sa réputation de fille facile qu’elle affectionne et revend à coup de shoots en micro-bikinis publiés sur son Instagram. Elle était pas bonne pour le le design, ça abîmait trop ses doigts de tenir une aiguille, alors elle a décidé qu'elle se débrouillerait mieux en s'habillant. Mona c'est la nana dont tout le monde a vaguement entendu parler sans raison apparente. Elle tchip, crache sur les moches et claque des doigts lorsque vous avez usé de votre temps imparti pour vous prononcer. Il y a une règle : 10 secondes pour les bofs, 30 pour les cutes, 0 pour les gros.  Qui plus est elle est busy, Mona, elle essaie de calmer le jeu avec ses boys car elle a trop peur de choper une MST et ne supporte plus de s’approcher de trop prêt de gros thons une fois pétée. Pas difficile de toute façon, depuis qu'elle est arrivée à Busan elle crache sur tout le monde: que des pouilleux. Mais bon, du coup elle brille deux fois plus.