la grosse annonce : Si tu veux tout savoir sur les dernières actualités clique ici ! ♥
Le Deal du moment :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à ...
Voir le deal

Aller à la page : 1, 2  Suivant
Byun Max
Byun Max
♡ Junhophile ♡
https://magic-unicorn.forumactif.com/t676-byun-max-moonlight-dens
More informations ?
Sujet: Oh, and I rush to the start ★ Chuck     21.08.18 18:38
♪ " But tell me you love me
Come back and haunt me "


Oh, and I rush to the start @han chuck

Ça fait mal. La douleur est telle qu’elle peine à marcher correctement, à trouver le chemin pour rentrer chez elle. Elle n’y arrive pas. Cela fait bien une heure à présent qu’elle s’est retrouvée seule au beau milieu de ce skate park, Max n’y arrive pas. Comment se faire à l’idée ? Comment accepter ? Une fois de plus, il partait. Il s’en allait loin d’elle. Et cette fois-ci, c’était de sa faute. Parce qu’elle ne pouvait pas répondre à ses sentiments, parce qu’elle appartenait à présent à un autre. Elle était heureuse, Max. Très heureuse. Enfin épanouie, enfin femme. Elle pensait avoir trouvé le bonheur qu’elle méritait. Mais maintenant que Chuck s’en allait, tout était noir. Tout était triste. Froid. L’impression que plus rien n’a d’importance, que plus rien ne compte s’il n’est plus là. C’est comme une révélation. Une vérité qu’elle a voulu ignorer durant trop de temps : sans Han Chuck auprès d’elle, sans Han Chuck dans sa vie… Max ne pourrait jamais être heureuse. Son cœur semble enfin prêt à lui révéler ce qu’elle n’a jamais osé affirmer pendant des années. Ce même cœur qui n’en peut plus de se taire. On n’oublie pas un amour fort comme ça, aussi innocent et pur a-t-il été. On n’oublie pas des sentiments qu’on a éprouvés aussi longtemps, aussi fortement pour un seul et unique être. Et alors que la pluie tombe sans relâche sur Busan et qu’elle erre comme un fantôme dans les ruelles en pleine nuit, Max n’est plus que l’ombre d’elle-même.

Impossible de savoir depuis combien de temps elle marche. Pour elle, les secondes ont des allures d’éprouvantes éternités. Malgré le mauvais temps, les gens sont dehors et font la fête devant les bars. Et sans prévenir, devant elle, elle voit ces deux gosses en train de chahuter et rire sous la pluie. Un jeune garçon et une toute petite fille, qui réclame les bras de son ainé adorablement. Cette scène la ramène fatalement à tout ce qu’elle a vécu avec lui. Tout ce qui les définis. Que sont-ils, dans le fond, s’ils ne sont pas ensemble ? Comment fera-t-il ? Comment fera-t-elle ? Observant avec un regard baigné de larmes le garçon prendre sa cadette dans ses bras, Max sent son cœur se serrer. Sans réfléchir, ses pas s'activent. Sans réfléchir, elle monte dans le premier taxi disponible et demande à aller de toute urgence à l’aéroport. Il n’y a pas de logique, absolument rien de raisonnable. Mais c'est un cri sincère qui vient du plus profond de son cœur. Elle ne peut pas. Elle ne peut pas le laisser partir. Si Chuck s’en va pour de bon, elle allait en mourir. Définitivement.

On peut entendre ses pas résonner dans le hall d’entrée. Complètement trempée, ne prêtant pas attention à certains regards posés sur elle, Max tente de lire au mieux les panneaux d’affichage signalant les prochains vols à venir. Elle ne sait même pas où il compte aller… Il ne lui a rien dit. Terrifiée à l’idée de le rater, la brunette se met à courir, à le chercher désespérément. Les minutes défilent de façon éprouvante jusqu’à ce qu’enfin, son regard finisse par le retrouver. De dos, sur le point d’aller en salle d’embarquement. Son cœur se gonfle d’un furieux sentiment à la vue de cette silhouette qu’elle ne veut plus jamais perdre de vue une seule seconde. Et alors qu’elle le voit sur le point de donner son billet à l’hôtesse, la byun s’empresse d’accourir jusqu’à lui, énergiquement. « NON ! » S’exclame sa jolie voix, cassée par l’essoufflement et l’émotion. L’encerclant de ses bras frêles et tremblants, elle se presse tout contre son dos et le serre avec une force remplie de tendresse et de peur. « …J’peux pas...! » Tente-t-elle d’expliquer, nerveusement « J’peux pas, j’peux pas… » Ses petits doigts s’agrippent à sa veste. « J’peux pas te laisser partir Chuck… J’y arrive pas » Inévitablement, les larmes se remettent à rouler sur ses joues. « …Je t’aime. Je t’aime comme une dingue… J'te demande pardon. Je suis désolée... S’il te plait, pars pas... Moi je... je peux pas vivre sans toi...! » Implore une Max dont la voix cristalline se brise ; désespérément amoureuse de l’homme qu’elle enlace férocement contre son petit corps trempé et tremblant de froid.  




Revenir en haut Aller en bas
Han Chuck
Han Chuck
✨ Admin de l'espace ✨
https://magic-unicorn.forumactif.com/t62-han-chuck-apres-moi-le-d
More informations ?
Sujet: Re: Oh, and I rush to the start ★ Chuck     06.09.18 15:11
♪ " But tell me you love me
Come back and haunt me "


Oh, and I rush to the start @byun max

Tu pensais être préparé. Après tout l’issue était déjà connue avant même que tu n’est à révéler quoi que ce soit. Tu savais bien que tu finirais par avoir mal. Et pourtant, alors que Busan brille derrière la vitre du taxi tu ne peux t’empêcher d’avoir envie de hurler. Hurler toute la peine que t’inspire la discussion que quelques heures plus tôt tu as menée avec elle. Tu as presque envie de faire demi-tour alors que se profile au loin l’aéroport. Envie, mais pas le droit. C’est en tout cas ce dont tu essaies de te persuader alors qu’une énième chanson d’amour est diffusée à la radio. Ça t’arrache une grimace d’agacement que tu n’essaies même pas de dissimuler alors que le regard du chauffeur de taxi se pose sur toi. L’amour, ça n’a rien à voir avec la pop édulcoré qu’on fait chanter à tout ces groupes.  Mais lui semble sembler le contraire alors qu’il monte le son.  À quoi va bien pouvoir ressembler ta vie aujourd’hui ? Tu le sais. Oui tu sais mieux que personnes que tu ne peux pas vivre sans elle et pourtant c’est ce que tu t’apprêtes pourtant à essayer de faire. Tu trouves ça complètement con et la colère que tu t’étais promis de ne plus laisser exploser ne cesse pourtant de vouloir se faire entendre. Tu restes cependant silencieux, réalisant que ça ne changerait de toute façon rien. Tu ne peux rien y faire. Elle ne peut rien y faire non plus. Elle en aime un autre. Ainsi soit-il. Peut-être qu’avec le temps tu auras moins mal. Oui, après tout on dit bien que le temps finit par guérir tous les maux…

Le taxi s’arrête et tu règles la course. Il te souhaite bon voyage et tu tentes de composer avec un sourire de façade et un merci. Bon voyage. Malheureusement non. Alors que tu traînes derrière toi le peux d’affaires que tu as décidé d’emporter tu te demandes ce que tu fais là. Où est donc passée ta ténacité légendaire ? Elle ne veut peut être pas de toi maintenant, mais qui sait peut être que demain, dans 1 mois ou dans 3 ans. Peut-être que tu finiras par être le bon. Celui qui sera faire battre son cœur à la chamade. Celui qui la fera sourire sans rien dire. Celui qui lui donnera envie d’aller décrocher la lune. Puis tu secoues la tête avec des si on pourrait refaire le monde, seulement ta vérité à toi et bien moins plaisante. Alors tu décides d’avancer sans regarder derrière toi. Pas parce que tu en as vraiment envie, mais parce que tu as le sentiment que c’est alors ce qui a de mieux à faire. Tu erres pourtant sans vraiment savoir où aller. Ash s’est proposé de partir avec toi. Elle aussi traverse une période compliquée et a besoin de changer d’air. Seulement voilà elle ne peut pas partir avant une semaine et toi ne te sens pas le courage d’attendre. Busan te semble être devenue irrespirable. Chaque lieu semble te ramener un peu plus à la distance qui malgré vous, s’installe peu à peu entre Max et toi. Et pourtant, ironiquement, chacune des destinations qui s’offrent à toi te semble ne pas parvenir à te convaincre. T’en viens même à avoir le sentiment de n’avoir ta place nulle part si elle n’est pas avec toi. Touché dans le cœur, c’est donc la vérité : tu n’as nulle part où aller. Tu ne te sens chez toi que lorsque tu es dans ses bras. Des bras qui semblent pourtant désormais hors de portée. Alors tu t’en remets à ce qui semble être le choix le plus évident : Londres. La ville de ton adolescence. Une ville où elle n’a jamais mis les pieds. Une ville où rien ne devrait te renvoyer à elle.

Billets achetés et décollage prévu dans un peu moins d’une heure. L’heure la plus longue de ton existence. Des milliers de questions défilent dans ta tête alors que tu attends que s’affiche la porte d’embarquement. Partir ? Rester ?  Abandonner ou continuer d’espérer ? Les convictions que tu pensais être parvenu à forger s’effritent peu à peu et tu restes immobile alors qu’on annonce que l’embarquement va commencer. Tu te répètes sans cesse que tu n’as pas le droit de faire ça. Que tu lui as promis d’essayer d’être heureux et promis de respecter son bonheur à elle ! Alors tu te reprends et finis par te lever avec l’étrange sentiment que tu fais sans doute la plus grosse erreur de ta vie. Tu sais déjà que jamais tu ne pourras retrouver ça avec quelqu’un d’autre. Un pas, puis deux et le cœur  lourd. Puis cette voix que tu pourrais reconnaître entre mille te ramène à la vie. Tu tournes la tête pour la chercher du regard avant de croiser sa silhouette. Elle court vers toi et tu abandonnes ta valise pour la rejoindre. Ses bras viennent t’entourer et tu n’oses pourtant la toucher. Les yeux remplis de larme elle t’implore de ne pas partir. Elle t’avoue ne pas être capable de te laisser t’envoler et ton cœur s’emballe. Puis alors qu’elle s’accroche un peu plus à toi et que ses yeux se remplissent de larme, elle te dit ces mots que tu n’espérais plus entendre. Tu t’autorises alors à venir chasser les larmes qui roulent le long de ses joues sans pourtant être tout à fait certaines de comprendre ce qui se passe. Quelques heures plus tôt, elle t’avouait en aimer un autre et ne plus pouvoir imaginer sa vie sans lui. «  Tu es sûre que c'est bien moi ? » Tu n’as pas envie d’en douter. Tu as envie de te jeter dans ses bras et de lui voler ses lèvres, mais tu veux t’assurer que c’est bien ce dont elle a envie elle aussi. Parce qu’une fois qu’elle sera tienne il n’y aura plus de machine arrière et tu ne laisseras plus rien ni personne l’éloigner de toi.




Revenir en haut Aller en bas
Byun Max
Byun Max
♡ Junhophile ♡
https://magic-unicorn.forumactif.com/t676-byun-max-moonlight-dens
More informations ?
Sujet: Re: Oh, and I rush to the start ★ Chuck     07.09.18 1:39
♪ " But tell me you love me
Come back and haunt me "


Oh, and I rush to the start @han chuck

C’était de la folie. De la folie pure et dure. Et pourtant, cette folie apparaissait comme la plus belle et plus inévitable des évidences. Cet homme, elle l’avait dans la peau depuis le jour où il était apparu devant ses yeux. Dès les premières secondes, elle l’avait aimé. Aimé comme jamais elle n’en aimerait un autre. Ce n’était pas seulement le coup de cœur qu’une petite fille pouvait éprouver pour un charmant p'tit gars un peu plus vieux qu'elle. C’était bien plus que ça. Ça avait toujours été plus que ça. Pour lui, elle aurait tout fait. Pour lui, elle se serait damnée afin de gagner son cœur et le chérir le restant de ses jours. Alors qu’elle n’était encore qu’une enfant, Max l’avait souhaité. A chaque fois qu'elle avait eu la possibilité de faire un vœu, c’était vers lui que ses plus belles promesses et ses rêves les plus fous s'étaient tournés, inévitablement. Combien de fois, elle avait regardé le ciel en pensant à lui ? Combien de fois avait-elle ri aux éclats à ses cotés ? Combien de fois avait-elle pleuré lorsqu’il était parti si brusquement, aussi loin d’elle et pendant autant de temps ? Il n’avait pas idée de l’ampleur de ses sentiments à son égard.... Elle-même avait peiné à le réaliser, à oser en prendre conscience. Parce que ça lui avait toujours foutu une trouille monstre. Parce que la différence d'âge à l'époque faisait qu'il était déjà si grand comparé à elle. Lorsqu’elle avait cru n'être rien de plus qu’une simple petite sœur à ses yeux, Max avait tout fait pour enfermer ce qu’elle ressentait au plus profond de son être. Comme un coffre qu’on scellait à regret, qu’on se forçait à soigneusement cacher quelque part afin qu’il ne soit pas découvert. Pas pour oublier mais plus pour éviter. Éviter de causer des ennuis, de perdre le mieux qu’on puisse avoir.

Seulement voilà, ce coffre, Chuck l’avait finalement retrouvé. Il l’avait récupéré sans prévenir puis ouvert, tout en lui montrant à son tour son propre trésor. Celui qu'il gardait en lui pour elle. Un trésor à peine réel, même encore maintenant. Jamais de sa vie, Max aurait osé imaginer que le grand Han Chuck, prince de ses rêves, puisse un jour tomber pour elle. Jamais de sa vie, elle n’aurait espéré autant, alors qu’il lui donnait déjà pourtant tellement de choses à travers cette merveilleuse amitié qu’ils partageaient depuis toujours. Mais aussi fou que cela puisse paraître, ce même Han Chuck était tombé amoureux d’elle. Il était tombé amoureux de la femme qu’elle était devenue, de celle qu’elle avait toujours voulu être à ses cotés, dès le début. Celle qu’elle avait toujours voulu lui montrer, alors même qu’il ne la remarquait pas. Comment rester de marbre, avec un tel retournement de situation ? Comment penser le laisser partir, alors que tous ses sentiments refaisaient inévitablement surface ? C’était comme un volcan. Un volcan qui se réveille. Un volcan prêt à brûler pour des milliards d’années, jusqu’à ce que la terre disparaisse pour se mélanger aux étoiles.

Elle ne peut pas faire autrement que se jeter dans ses bras. Pas faire autrement que le supplier de rester auprès d'elle. « J'peux pas… » Cette phrase franchit la barrière de ses lèvres tremblantes un nombre incalculable de fois. Non elle ne peut pas. Elle ne peut pas le laisser partir. Elle ne peut pas le laisser s’éloigner d’elle. Tout comme lui, elle a l’impression que le laisser s'envoler loin serait la pire des erreurs. Qu’elle s’en mordrait les doigts, qu’elle le regretterait toute sa vie. Son cœur tambourine dans sa poitrine tandis qu’elle pleure à chaude larmes, avec cette fragilité enfantine qu’il connaît mieux que personne. Pourtant, ce n’est pas la petite fille qui retient Han Chuck à cet instant mais bien la Max d’aujourd’hui. Une jeune femme prête à tout pour retenir l’homme qu’elle a toujours désespérément aimé. Et elle le dit, Max. Elle lâche enfin ce foutu "je t’aime" qu’elle n’avait jamais eu le courage d’avouer avant. Elle lui prouve enfin qu’il est bien plus qu’un ami... et absolument pas le grand frère de cœur qu’il a pensé être. Ça, elle n’en veut plus. Plus jamais, elle ne veut qu’il ait ce rôle. Tout ça, ce n’était qu’un affreux mensonge.

Le regardant de ses grandes prunelles noisettes où des dizaines de sanglots s’échappent, Max ne peut que supplier du regard le métisse, s’accrochant toujours plus fort à sa veste ; terrifiée à l’idée qu’il lui échappe. Lorsque Chuck vient doucement essuyer les larmes roulant sur ses joues rondes, tout son être frisonne inévitablement. Le simple fait qu’il la touche la rend dingue et encore plus dévouée à lui. La question qu’il pose presque religieusement montre à quel point tout ceci est effectivement dingue. Elle lui avoue toutes ces choses alors qu’elle est déjà en couple avec un garçon qu’elle aime. Seulement voilà, c’est peut être cruel, peut être horrible… mais elle aura beau chérir cet homme si bienveillant, ce ne sera jamais pareil. Elle n'en aimera jamais un comme lui. Alors pour répondre à sa question, Max vient attraper l'une des grandes mains du bel anglais et la pose délicatement contre sa poitrine, à l’endroit même où son cœur palpite de façon effrénée. Sa mâchoire se serre, alors qu’elle le laisse prendre conscience de ce qu'elle ressent réellement pour lui. Ses yeux ne quittent pas un seul instant les siens, rendant l'échange encore plus intense. Brisant le silence d’une voix tremblante, elle finit par demander « Tu ne comprends pas que c’est là depuis toujours? Que j’ai dû me taire, parce que je désespérais que tu me regardes un jour autrement que comme une petite fille ? » Elle vient prendre son autre main et l’oblige tendrement à la caler contre sa joue trempée. Ses yeux se ferment, elle pleure un peu plus, fébrilement. « Mais je suis plus une petite fille, pas vrai...? » Il l’avait enfin vu. Enfin remarqué. Enfin compris. « Comment tu veux que je choisisse un autre que celui qui hante mes plus beaux souvenirs ? Comment tu veux qu’une pauvre idiote comme moi puisse oublier celui qu’elle aime depuis le début de sa vie..? » Avec une douceur aussi fragile que céleste, elle vient coller ses lèvres dans sa paume et y dépose un baiser tendrement salé. « Bien sûr que c’est toi. Ça a toujours été toi… Et moi, j'ai toujours été à toi » Murmure-t-elle en continuant de pleurer doucement, ses prunelles douloureusement fermées. « Pars pas. Si tu pars, je vais en mourir… J’t’en prie. » Susurre désespérément Max, lèvres toujours plaquées contre la main du beau métisse.



Revenir en haut Aller en bas
Han Chuck
Han Chuck
✨ Admin de l'espace ✨
https://magic-unicorn.forumactif.com/t62-han-chuck-apres-moi-le-d
More informations ?
Sujet: Re: Oh, and I rush to the start ★ Chuck     09.09.18 1:43
♪ " But tell me you love me
Come back and haunt me "


Oh, and I rush to the start @byun max


« L'amour est la fusion de deux âmes en une seule : c'est une sympathie qui réunit tellement deux cœurs que l'un n'a pas un sentiment qui ne soit partagé par l'autre. Une fois que l'on aime, l'amour s'empare si bien de tout notre être, qu'il n'y a plus que lui en nous, comme lorsqu'on est sur l'Océan dans une barque, et qu'on n'aperçoit plus que le ciel et l'eau qui se confondent. » Honoré de Balzac

Tout se croise dans ta tête alors que tu tiens fermement ton billet d’avion dans le creux de ta main. Que fait-elle là ? Tu ne peux t’empêcher de laisser l’espoir t’envahir. Et si ? Et si elle était venue te dire ces quelques mots que tu rêves d’entendre. Tu chasses pourtant cette idée interdite de tes pensées. Non, il n’est sans doute pas question de ça. Tu te refuses à y croire pour éviter une chute toujours plus douloureuse. Tu penses même que ton esprit te joue des tours alors que sa silhouette se fait de plus en plus nette. Peut-être est-ce juste une personne qui lui ressemble étrangement beaucoup. Un, deux, trois et plus que quelques centimètres qui vous séparent. Plus de doute à avoir. C’est bien elle. Max. Ta Max. Celle qui a toujours été tienne et qui pourtant t’échappe. Celles dont la raison voudrait que tu t’éloignes alors que ton cœur lui cri toujours plus fort de ne pas la laisser s’envoler. Elle te semble plus belle que jamais. La pluie a mouillé chaque parcelle de son corps  et la lumière de l’aéroport ne cesse de se refléter sur sa peau porcelaine. Les gouttes de pluie s’entremêlent à ses larmes.

Tu repenses à ce jour. Cette journée à l’aéroport, le jeune adolescent que tu étais alors quittait Busan pour rejoindre sa terre anglaise et déjà elle était là. Cachée derrière les longues jambes de son père presque incapable de sortir de sa cachette, comme si se dévoiler pouvait rendre la chose réelle. Tu allais partir. Rien ni personne ne pouvait y faire quoi que ce soit et déjà la lumière des spots venait se refléter sur les larmes qu’elle tentait tant bien que mal de dissimuler. Tu te souviens t’être doucement approché d’elle. Lui avoir attrapé la main et ressuyer ses larmes. Ne pleure pas, je te promets de revenir vite. Tu te souviens de son sourire et de son Promit juré ? Tu revois son petit doigt se lier aux tiens et tu te souviens de vos rires. Cette promesse tu l’as tenue, sans doute moins rapidement qu’elle ne l’aurait voulu. Les années sont passées et la petite fille qui ne jurer que par toi et devenue femme. Fleure douce, belle et délicate. À peine tes yeux se sont-ils posés sur elle que tu savais. Oui, tu savais déjà qu’il n’y aurait plus jamais de retour en arrière. Tu te souviens t’être promis de ne jamais lui faire de mal, toi l’homme qui jusqu’alors ne s’attachait jamais à rien d’autre qu’au corps des nymphes. Tu te souviens t’être dit qu’avec elle le bonheur était sans doute à porter de main…

Ses bras t’entourent et tu as l’impression d’être à ta place. L’espace d’un instant, le temps semble se figer et tu aimerais pouvoir rester ici pour toujours. Tout oublier et chasser à jamais les trop nombreuses raisons faisant que vous ne pouvez pas être ensemble. Oublier, tout ce qui vous a fait souffrir quelques heures plus tôt. Puis sans crier gare c’est deux mots. Ce je t’aime que tu n’attendais plus. Ce je t’aime qui d’abord te surprends, ce je t’aime qui te fais trembler, ce je t’aime qui réanime ton cœur. Ta cage thoracique s’emballe et quelques secondes s’écoulent sans que tu ne puisses rien dire. Ton corps parle pourtant à ta place alors que tes mains viennent à leurs tours l’entourer. Tu as envie de crier au monde entier que tu l’aimes aussi. Envie de hurler ton bonheur aux gens qui s’activent autour de vous. Et pourtant tu ne peux t’empêcher de poser une question qui pourrait faire tout basculer. Une question au goût amer que tu ne peux pas éviter. Silencieusement elle vient poser sa main contre sa poitrine et pour la première fois tu constates que son cœur bat tout aussi fort que le tien. Un sourire t’échappe et son geste te semble être la plus belle preuve du monde. Tu ne comprends pas que c’est toi depuis toujours ? Ton cœur se serre. Tu aurais aimé te rendre compte de tout ça plus tôt et vous éviter tous ses détours douloureux. Mais qu’à cela ne tienne, sans doute vous ont-ils rendu plus fort et désormais plus aucune tempête ne pourra venir se mettre entre vous. Tes mains parcourent sa joue trempée par les larmes et vos yeux se croisent. «  Pardon d’avoir été si long …  pardon de nous avoir fait prendre tous ses détours sinueux ». Tu marques une pause laissant glisser tes doigts à la commissure de ses lèvres. «  Non tu n’es plus une petite fille... ». Tu souris alors que tes yeux se perdent sur son visage. Elle est belle, si belle qu’elle en est presque irréelle. «  Tu es la femme que j’aime et il est hors de question que j’aille quelque part sans toi désormais ». Un dernier sourire et doucement tu t’empares dans ses lèvres dans un baiser d’abord doux. Tes, mais se perdent sur sa taille et tu sens la fougue te gagner alors que vos langues viennent se toucher. T’aimerais que ce moment ne s’arrête jamais, mais la raison te gagnes lorsque tu réalises que la moitié des gens présents dans l’aéroport vous dévisage, tu te mets alors à rire. « Je crois qu’il faudrait qu’on bouge.. ». Pourtant tu n’as aucunement l’envie de le faire, t’aimerais rester là et t’emparer de ses lèvres à nouveau. Tu t’éloignes donc d’elle à contrecœur avant d’enlever ta veste et de venir la mettre sur ses épaules. Et maintenant ? Que devriez-vous faire ? «  Tu veux venir chez moi ? ». Tu passes ta main dans tes cheveux en te demandant soudainement si tu n’es pas un peu trop pressé. «  Enfin on peut aussi aller autre part si tu préfères ».



Revenir en haut Aller en bas
Byun Max
Byun Max
♡ Junhophile ♡
https://magic-unicorn.forumactif.com/t676-byun-max-moonlight-dens
More informations ?
Sujet: Re: Oh, and I rush to the start ★ Chuck     10.09.18 17:44
♪ " But tell me you love me
Come back and haunt me "


Oh, and I rush to the start @han chuck

Elle se souvenait encore de ce jour. Comment l’oublier en même temps ? Max avait l’impression de se retrouver à l’endroit exact de la toute première séparation. Le même aéroport, la même pluie… Et elle, si petite, cachée derrière les jambes de son père qui avait accompagné toute la troupe de mini-byun dire au revoir au jeune adolescent. Elle se souvient de chaque seconde, de chaque battement douloureux que son petit cœur avait effectué en n’osant pas regarder Chuck. Son Chuck. Le garçon qui avait su touché son cœur de petite fille, qui avait rendu sa jeune vie joyeuse et remplie de bons souvenirs. Des souvenirs, oui. C’était tout ce qui allait rester à présent… Parce que la vie était parfois méchante. Cette dernière lui arrachait des bras celui qu’elle adorait le plus au monde. Pas seulement le prince de ses rêves, pas seulement son amoureux caché ou celui qu’elle se promettait d’un jour épouser… Non. La vie était entrain de lui arracher son ancre, son équilibre, le meilleur ami qu’elle n’ait jamais eu. Celui que personne ne pourrait jamais égaler en tout point. Il était son âme sœur. Elle était liée à lui. Et lui à elle. Même si aucun des deux ne s’en doutaient encore à l’époque… Ce jeune garçon et cette petite fille étaient liés. Et un jour, ils se retrouveraient. C’est ce qu’il lui avait assuré en venant finalement la sortir de sa cachette, avec ce sourire si doux qu’il semblait déjà ne garder que pour elle. Ne pleure pas, je te promets de revenir vite. A son tour, elle avait sourit en entendant ces mots. Des mots la poussant à murmurer de sa toute petite voix ce Promis juré ? auquel Chuck répondit sans la moindre hésitation. Leurs doigts s’étaient accrochés l’un à l’autre pour sceller cette promesse. Et puis naturellement, les jumeaux s’étaient ensuite élancés vers eux pour faire un câlin général. Car après tout, les crapules restaient amis jusqu’à la fin, n’est ce pas ? Mais… même s’il lui avait demandé de ne pas pleurer… Une fois l’avion à mille lieux au dessus de leurs têtes… Max n’avait pas pu retenir ses larmes. Le plus silencieusement possible - comme si elle avait peur que Chuck l’apprenne et la gronde -  ces dernières s’étaient écrasées sur ses petites mains, jusqu’à ce qu’un Ho Joo au regard larmoyant s’empresse de la prendre dans ses bras pour la serrer très fort.

Ce genre de séparation, elle n’en veut plus. Elle ne veut plus jamais qu’il s’éloigne encore, qu’il parte aussi loin d’elle. Il n’avait pas idée. Il n'imaginait pas à quel point pas le temps avait été terriblement long jusqu’à ce qu’il revienne. Éprouvant. Et maintenant qu’elle n’est plus petite fille mais femme, Max parvient enfin à trouver le courage pour dire toutes ces choses qu’elle garde sur le cœur, depuis trop longtemps. Elle lui dit tout ce qu’elle ressent, tout ce qu’elle veut, tout ce qu’elle désire au plus profond d’elle. Lui. C’est lui qu’elle veut. C’est lui qu’elle a toujours voulu. C’est lui pour qui elle se damnerait sans la moindre hésitation. Désespérément dévouée à lui et ce depuis toujours. Il ne partira pas. Hors de question. Elle était prête à se disputer avec lui, à hurler dans l’aéroport, quitte à attirer la foule autour d’eux. Et s’il le fallait, alors elle s’en irait avec lui ; prête à tout plaquer rien que dans l’espoir de pouvoir vivre à ses cotés. Elle l’aime. Elle l’aime, elle l’aime. Tellement… Comme une folle. Et si cet amour est le plus pur de tous, il est à présent accompagné d’un désir tout simplement incommensurable. Son corps de petite nymphe complètement trempé le fait comprendre lorsqu’il vient enfin la serrer contre lui. Leurs regards se croisent et c’est le déclic. Un sentiment étrange et irréel. La sensation magnifique de véritablement se retrouver à présent. Fermant un instant les yeux pour savourer les doigts de l’eurasien parcourant tendrement son visage, Max secoue doucement la tête en l’entendant s’excuser. Non, elle ne veut pas. Il ne pouvait pas savoir. Elle non plus, n’en savait rien… Jusqu’à que l’évidence vienne enfin les réveiller tous les deux. « Tu es là à présent… on est là tous les deux… » Affirme-t-elle dans un murmure aussi tremblant que doux, ouvrant son beau regard.

Et là, il y a ces mots. Ces mots qui font perdre un battement à son cœur. La femme que j’aime. Susurre Chuck, tendrement. Chuck qui sourit. Il lui sourit et elle ne peut résister à faire de même, lui offrant une merveilleuse esquisse à travers les larmes. « Han Chuck, tu es vraiment… » Elle n’a pas le temps de terminer son gentil sermon, car les lèvres du jeune homme viennent attraper les siennes. Un geste faisant naître des feux d’artifices dans tout son corps. Frémissant à cette tendresse qu’il lui offre, Max finit par fermer les yeux pour répondre au baiser. Leur véritable tout premier baiser. Celui dont elle rêvait, celui qu’elle avait longtemps imaginé. S’accrochant à son cou, elle se laisse porter par la douceur divine que leurs lèvres créaient ensemble, enivrée comme jamais. Et puis, il y a ce début de fougue, déjà bien présente, lorsque leurs langues se frôlent enfin pour la première fois. L’impression que la foudre tombe sur eux, que de l’électricité passe dans le corps de l’un pour aller ensuite voyager dans celui de l’autre et lui transmettre toutes les émotions capturées. Dieu… « Chez toi… ? » Répète-t-elle après coup, encore enivrée par le baiser de rêve qu’ils venaient de partager. Ses joues rondes légèrement rosies… ses grands yeux brillant qui le dévorent amoureusement… Max ne peut s’empêcher de sourire adorablement. « Le grand Han Chuck serait-il gêné ? Pas possible...» Chuchote-t-elle en venant entourer ses bras de sa taille, tête penchée sur le coté. Sa voix est douce et taquine à la fois, et elle ne se fait pas prier pour vite se mettre sur la pointe des pieds pour venir déposer des tas de baisers sur sa joue. Elle ne lui laisse pas le temps de répliquer, s’empare malicieusement de sa valise un peu plus loin. Bien sûr qu’ils vont aller chez lui… Que croit-il ? Elle ne sait même plus comment ils parviennent à sortir de l’aéroport et monter dans le premier taxi s’offrant à eux. Mais lorsqu’elle se retrouve assise à ses cotés sur la banquette arrière, Max ne peut résister à revenir voler les lèvres du bel eurasien aussitôt, fougueusement. Avide, désireuse… plus amoureuse que jamais.  



Revenir en haut Aller en bas
Han Chuck
Han Chuck
✨ Admin de l'espace ✨
https://magic-unicorn.forumactif.com/t62-han-chuck-apres-moi-le-d
More informations ?
Sujet: Re: Oh, and I rush to the start ★ Chuck     12.09.18 17:19
♪ " But tell me you love me
Come back and haunt me "


Oh, and I rush to the start @byun max


Fut un temps où tu semblais perdu. Un temps où rien ne semblait avoir de sens. Tu menais alors une vie décousue. Migrant de soirée en soirée et de drap en drap. Tu ne comptais plus tes conquêtes et les mégots de cigarette. Tu feignais le bonheur pour ne pas avoir à répondre à la moindre question. Tu souriais sur les photos et t’enchaînais les verres. Incapable de mettre des mots sur ta peine. Sur l’étrange trou béant ayant pris place dans ta poitrine. Ce trou qui d’année en année semblait prendre un peu plus de place et faire toujours plus mal. T’avais comme perdu l’espoir qu’un jour les choses puissent changer. Seul, voilà ce que tu étais. Tu étais peut-être entouré de millier de personnes, mais au milieu de cette foule la solitude n’était que plus grande. Tu avançais en ayant l’étrange sentiment de foncer droit dans le mur sans pourtant savoir comment contourner ce qui te semblait alors inévitable. Puis elle est réapparue. Comme une étoile qui se serait mise à briller dans la nuit noire de ton ciel. L’évidence. Sans doute même le signe que tu n’attendais plus. Et pourtant, tu n’as pas trouvé mieux à faire que de fermer les yeux et de te détourner de celle que le destin venait mettre sur ton chemin. Pourquoi ? Pour toutes ces raisons qui te semblent aujourd’hui ridicules. Tu te croyais incapable d’aimer, pas conditionner pour l’amour et même incapable de ne pas faire de peine aux autres. Tu avais toutes les bonnes raisons de croire ça. C’était en tout cas ce que tu ne cessais de te répéter, mélodie ne quittant jamais ton esprit. À quoi bon ? De toute façon tu répètes toujours les mêmes erreurs. Elles tombent toutes amoureuses de toi, tu crois pouvoir les aimer, t’essayes de toute tes forces et ça ne te semble pourtant jamais assez. T’avais toujours mieux à faire et jamais suffisamment de choses à leur offrir. Dans le même temps tu avais pourtant l’étrange impression qu’enfin elle pourrait être celle capable de te réparer, celle capable de te donner tout ce que les autres n’étaient jamais parvenues à combler. Mais cette conviction ne semblait alors pas être suffisante pour prendre le risque. Le risque de la perdre, elle que déjà tu aimais plus que ta propre vie. Le risque de lui faire du mal et de ne jamais pouvoir te le pardonner. Plus qu’un seul recours te semblait possible : fermer les yeux et la laisser vivre sa vie. Sans doute pensais-tu égoïstement qu’elle serait toujours là pour toi et que rien ni personne ne viendrait se mettre en travers de votre chemin. Seulement voilà, tu aurais dû savoir que rien ne se passe jamais comme tu l’aimerais. Tu aurais dû savoir qu’un autre serait capable de voir en elle toutes les choses qui font battre ton cœur.  Vient alors la jalousie. Celle qui vous brûle le cœur, celle qui vous fait perdre l’esprit et qui vous fait réaliser que vous êtes un idiot. Tout devient alors évident, tu l’aimes et tu ne peux te résoudre à la perdre parce que tu as peur. Seulement elle semble à des milliers de kilomètres de toi, nageant dans un bonheur qui te donne la nausée. Suivent les plans diaboliques, les mensonges et finalement  la vérité. La pluie qui tombe et tes larmes qui viennent se mêler aux siennes.

Puis ces deux mots. Ce je t’aime que tu n’attendais plus. Ce je t’aime que tu croyais presque devenu impossible. Ses doigts qui viennent s’accrocher à ta taille et sa voix qui te supplie de ne pas la quitter. La vie t’offre la plus belle des surprises. Le plus beaux des cadeaux et cette fois-ci tu comptes bien ne plus la laisser s’échapper. À ton tour tu viens l’entourer de tes bras et tu t’empares de ses lèvres.  Oui vous êtes tous les deux et rien d’autre ne compte. Tu sais déjà que certains ne comprendront peut-être pas, que certains diront que c’est mal. Tu te vois déjà expliquer à ses frères que tu l’aimes et que ce qu’ils peuvent bien penser ne changera rien. Parce que c’est désormais elle et toi contre le reste du monde. Pas de machine arrière possible. Rien d’autre qu’elle et toi, rien d’autre que sa peau ne contre la tienne et vos lèvres qui s’entremêlent. La passion vous gagne sans doute un peu trop et c’est le cœur battant à la chamade que tu lui proposes de vous éloigner de cet endroit sans doute pas assez intime. Tu souris lorsqu’elle te demande si tu es gêné avant de venir jouer avec une mèche de ses cheveux. «  Peut-être un peu » finis-tu par avouer presque dans un murmure. C’est simplement que tu n’as pas encore l’habitude, peur de mal faire, de sembler pressant ou trop rapide. Seulement tes craintes s’envolent alors qu’elle attrape ta valise puis ta main et t’entraînes vers le premier taxi qu’elle réussit à arrêter. Lorsque vous vous installez à l’intérieur du véhicule, elle sourit et tu comprends que c’est ton adresse qu’il faut que tu donnes au conducteur. À peine ce dernier se concentre-t-il sur la route que vos mains s’effleurent et que l’envie folle de revenir goûter ses lèvres t’habite. L’attente ne se fait pas longue puisque la belle brune semble tout aussi avide que toi alors qu’elle vient poser sa bouche sur la tienne. Ton cœur s’emballe et ta respiration se fait plus plus rapide alors que tes mais se perdent sur sa taille. Exalté par le torrent d’amour qui t’habite tu en oubli le conducteur et les bonnes manières, si bien que rapidement ta langue vient caresser sa nuque pour remonter jusqu’à l’une de ses oreilles à laquelle tu ne peux t’empêcher de murmurer «  tu es divine » oui tu as bien face à toi la plus belle des créatures. Si belle que tu ne peux t’empêcher d’embrasser les parcelles visibles de sa peau.  Plein de désir tu te laisses un peu plus aller à tes caresses laissant le bout de tes doigts glissé vers sa poitrine.

C’est le hum hum du conducteur qui te ramènes à la réalité. Tu ne peux t’empêcher de passer la main dans tes cheveux à la fois amusé et gêné. «  J’vous dois combien ? »  oses-tu lui demander alors qu’il te jette un regard assassin.  À ton plus grand regret, vous devez quitter la banquette du taxi un peu plus tôt que prévu. Dehors il pleut toujours autant et sans réfléchir tu attrapes la main de ta bien-aimée pour la guider jusqu’à ton appartement quelques rues plus loin. Au rythme de course, vous finissez par rejoindre le hall d’entrée et tu lui lâches la main pour remettre en place les mèches de ses cheveux. Puis, tu ne peux réfréner tes rires en pensant à la tête du chauffeur de taxi «  J’crois qu’on lui a refait sa soirée ». Une soirée qui pourtant ne fait que commencer, sans attendre tu te diriges vers l’ascenseur et à peine les portes de se dernier fermée que tu te rempares de ses lèvres.



Revenir en haut Aller en bas
Byun Max
Byun Max
♡ Junhophile ♡
https://magic-unicorn.forumactif.com/t676-byun-max-moonlight-dens
More informations ?
Sujet: Re: Oh, and I rush to the start ★ Chuck     13.09.18 15:50
♪ " But tell me you love me
Come back and haunt me "


Oh, and I rush to the start @han chuck

Ses mains qui s’effleurent avec autant de frustration que de tendresse, du bout des doigts… Cette tension palpable déjà si forte alors que l’un et l’autre vienne à peine de véritablement se retrouver… C’est comme une explosion. Un véritable feu d’artifice qui se diffuse dans chaque membre de la belle, raisonnant dans un bruit assourdissant. A présent installés sur la banquette arrière de ce taxi les ramenant chez le bel eurasien, ils n’ont pas besoin de parler pour se comprendre. Même sans un regard, les doigts de l’un touchant ceux de l’autre transmettent l’envie évidente que cet amour dévorant fait naître. Que cet amour peut enfin dévoiler sans la moindre limite. Et c’est complètement affamée de lui et de sa bouche que Max n’hésite pas à se jeter sur Chuck, capturant ses lèvres avec les siennes, soupirant sans le cacher de contentement. Elle l’embrasse comme jamais elle n’a embrassé auparavant. Comme jamais elle n’a osé le faire avec un autre que lui. Ses lippes se mouvant avec langueur contre les siennes, la langue du jeune homme venant sensuellement chercher la sienne pour que toutes deux valsent ensemble… Les sourcils de la petite nymphe se froncent de plaisir, tandis que son cœur cogne agréablement dans sa poitrine et que sa respiration se fait plus audible encore. Il la rend déjà folle. Folle d’envie. Folle de lui, tout simplement. Et alors qu’elle tient fermement son visage métissé entre ses mains, un léger gémissement lui échappe en sentant sa délicieuse langue caresser tout doucement sa nuque, dans une tortueuse tendresse. Max frémit sans parvenir à le cacher puis penche son minois à présent rougi en arrière afin de lui laisser encore plus de possibilité. Ses doigts viennent amoureusement agripper la crinière brune de ses cheveux ondulés afin de l’encourager à continuer. Qu’il ne s’arrête surtout pas… C’est beaucoup trop bon.

Et puis là, il y a cette phrase. Ce compliment bien trop joli pour elle, qui vient agréablement serrer son petit ventre de désir. Divine. Il la trouve divine. Son cœur s’emballe encore plus, ses joues rougissent d’avantage. Un léger sourire vient sublimer ses lèvres gonflées par les précédents baisers. Si elle est divine alors qu’en est-il de lui… ? Il n’a pas idée du monstre de beauté et de charme qu’il peut être à ses yeux. Cela dépasse tout entendement. Il a forcément du vendre son âme au diable pour rester toujours aussi beau avec le temps, pour être toujours plus séduisant et fur et à mesure que les années passent. Il l’attire. Comme un aimant. Tendre fatalité. « Tu me plais tellement… » Susurre-t-elle dans un doux soupir, collant ses lèvres contre sa tempe en y déposant un savoureux baiser. La chaleur monte alors qu’elle le serre un peu plus contre elle, tendre et envieuse, et que ses mains d’homme viennent la caresser. Ses lèvres parcourant sa peau la rendent dingue. Elle a tellement envie de gémir, de montrer à quel point elle adore cette sensation. Sans pouvoir y résister, son beau regard fiévreux se risque à se relever. Pas pour observer le chauffeur (Lui, elle s’en fiche bien. Il ne peut pas comprendre à quelle point l’attente a été longue) mais plutôt pour les regarder elle et lui, à travers le rétroviseur intérieur. Le tableau qu’ils lui offrent est tout simplement céleste. Elle observe à travers le miroir Chuck en train de la couvrir de baisers et se sent alors plus belle et plus assoiffée de lui. Ils sont beaux. Foutrement et monstrueusement beaux ensemble…

Un air stupidement mignon se dessine sur sa frimousse, lorsque le chauffeur les ramène tous les deux à la réalité. Sa moue innocente ne trompe personne alors qu’elle se retient de rire malgré elle en observant son bien aimé. Finissant par pouffer malgré elle, Max ne résiste pas à faire au revoir avec ses mains de façon énergique et joyeuse tout en sortant de la voiture. La pluie tombe toujours et les trempe une fois de plus. Mais à présent, le son des goutes n'est plus du tout triste. Courant alors avec lui, comme deux enfants amusés le feraient, Max se retient pour ne pas crier sa joie à plein poumons. Et une fois qu’ils arrivent dans le hall d’entrée de l’immeuble,  elle se laisse cajoler par un Chuck adorable qui tente du mieux que possible d’arranger ses cheveux mouillés. Son minois prend des airs de gamine adorablement gâtée. « Il nous a juste détesté ! » Répond-t-elle en éclatant de rire, rigolant avec lui comme les deux idiots qu’ils sont ensemble ;  persuadée que ce genre de moment n’est que le premier d’une interminable et merveilleuse liste. Tellement complices et depuis trop longtemps. Ils seront certainement le genre de couple adorant faire des farces aux autres, même les plus douteuses. Une petite pensée quand même pour ce pauvre chauffeur de taxi, qui a du les supporter. Qui sait, peut être que ça lui donnera des idées sympas lorsqu’il retrouvera sa femme plus tard dans la nuit ?

Elle n’a pas le temps d’en rire plus longtemps. A peine les portes de l’ascenseur fermées que Chuck vient à son tour capturer ses lèvres, l’entrainant de nouveau avec lui dans un tourbillon d’envie et d’amour. Répondant aussitôt au baiser, Max ferme les yeux et vient se hisser sur la pointe des pieds pour pouvoir embrasser encore plus fougueusement son homme. Elle n’hésite pas à le plaquer contre le miroir derrière, tire sans ménagement sur le col de sa haut pour qu’il s’abaisse et vienne encore plus la dévorer. La chaleur remonte inévitablement, furieusement. Un comble tout simplement divin, alors que leurs corps sont trempés par la pluie. Mordant amoureusement dans la chair de sa lèvre, elle se presse toujours plus contre lui, laisse l’envie les surplomber lourdement alors que leurs prunelles s’entrouvrent lentement au moment où ils arrivent à bon port, afin de se dévisager amoureusement. C’est dans un fougueux parcours du combattant qu’ils continuent de s’embrasser langoureusement ; tout en se dirigeant vers l’appartement du métisse. Elle se laisse guider, reculant petit à petit, lui offrant des caresses aussi brusques que sensuelles. Son petit visage se perd dans son cou lorsqu’il tape le code d'entrée de la porte. « Tu as conscience que… une nuit entière ne suffira pas pour me calmer…? » Soupire-t-elle sincèrement contre son oreille, agrippant tendrement son cartilage de ses canines blanches. « Han Chuck... je suis toute à toi. Fais de moi ce que tu veux… » Déclare-t-elle dans un ultime frisson de désir, alors que la porte s’ouvre enfin derrière elle et que son cœur s’emballe. Elle n’hésite pas à sauter dans ses bras afin qu’il la porte, entourant envieusement ses jambes de sa taille, s’accrochant à son cou pendant que leurs bouches s’assassinent de baisers interdits.



Revenir en haut Aller en bas
Han Chuck
Han Chuck
✨ Admin de l'espace ✨
https://magic-unicorn.forumactif.com/t62-han-chuck-apres-moi-le-d
More informations ?
Sujet: Re: Oh, and I rush to the start ★ Chuck     13.09.18 20:42
♪ " But tell me you love me
Come back and haunt me "


Oh, and I rush to the start @byun max


Il existe des instants que l’on voudrait éternels. De ceux qu’on ne voudrait jamais voir s’arrêter. Alors que tes doigts viennent frôler les siens, tu te mets à espérer que le temps puisse se figer et que jamais cette voiture avançant à travers la nuit ne vienne à s’arrêter. Tu ne t’es jamais senti aussi vivant. Peut-être est-ce à cause de ton cœur qui s’emballe ou simplement parce que son regard qui vient croiser le tient qui te donnes l’impression d’être immortel. L’ardeur de celle que tu peux désormais considérer tienne te rend fou et le désir grandit en toi. Fort, si fort que tu te demandes si ce n’est pas la première fois qu’une telle ardeur te gagne. Non, plus tu y penses et plus c’est de l’ordre de l’évidence : il n’y a qu’elle qui est capable de t’inspirer tant de passion. Tu ne réfléchis plus et tu laisses ta ferveur parler alors que tes doigts se perdent un peu plus sur sa peau de porcelaine. Ses gémissements se mêlent au tient si bien qu’ils viennent presque recouvrir ce que les informations du soir que diffuse la radio. Plus rien n’existe. Tu oublies l’homme qui conduit. Oublie les lumières de la ville et la circulation trop dense. Oui, plus rien n’a d’importance. Plus rien si ce n’est elle et toi. Elle et ses lèvres contrent les tiennes. Toi et ta peau contre la sienne. Plus rien d’autre que l’envie de ne faire qu’un. L’envie de goûter à son corps, l’envie de la posséder, l’envie de l’aimer comme tu n’as jamais aimé. Ses doigts se perdent dans tes cheveux et ses joues rougies te semblent délicieusement envoûtantes. Tu t’y arrêtes l’espace d’un instant, les caressant du bout de tes doigts avant de laisser tes lèvres goûter à nouveau sa peau dans le creux de son coup. Elle laisse échapper un tu me plais tellement et tu ne peux t’empêcher de sourire tout en savourant l’effet de son souffle au creux de ton oreille. C’est toi qui lui plais, toi et personne d’autre. Tu sors triomphant de la bataille que tu as menée contre le destin qui s’est joué de toi, qui s’est joué de vous et tu comptes bien savourer cette victoire. Savourer votre amour. Elle ne te plaît pas, c’est plus que ça, elle t’enivre. Elle est ta drogue à toi comme une substance dont tu ne peux aujourd’hui plus te passer. Tu es dépendent, complètement accro, et cette vérité te sembles être extrêmement agréable. Tu vendrais ton âme au diable si elle te le demandait. La respiration manquante et le corps encore frissonnant tu relèves les yeux vers elle, la dévorant du regard quelques instants. «  Mais qu’est-ce que tu es en train de me faire Byun Max ? ». Quoique cela soit, qu’elle ne s’arrête jamais ! Que ses lèvres viennent se sceller aux tiennes à jamais et que ses doigts frôlent ta peau avec toujours plus d’ardeur.

Seulement voilà. La voiture s’arrête et votre parenthèse enchantée se coupe alors même que le désir est à son paroxysme. Tu grimaces, feignant d’abord de ne pas avoir remarqué le regard du chauffeur dans le rétroviseur.  Seulement, lui ne compte pas fermer les yeux plus longtemps et semble bien décidé à vous mettre dehors. Alors à contrecœur tu t’éloignes de ses lèvres et tu feins l’indifférence lorsqu’il te fait les gros yeux. Il a l’air outré du spectacle que vous avez pu lui offrir, mais tu ne peux t’empêcher de penser qu’une partie de lui est sans doute jalouse. Pourquoi ? Parce que c’est bien toi qui de vous deux a le plus de chance, toi qui à la plus belle des créatures à ton bras. La course réglée tu fermes la porte en affichant un grand sourire alors que sans plus attendre tu attrapes sa main pour vous lancer dans une course folle en direction de ton appartement. Dans le hall d’entrée, tu as presque oublié le visage du vieil homme et tes yeux se perdent sur ta belle désormais trempée. Le spectacle est exquis et sa peau mouillée te semble encore plus belle. Tu te mets à rire lorsqu’elle affirme qu’il vous a détesté et tu ne peux contester. «  C’est de la jalousie, j’suis certain que ce n’est pas le genre de chose qu’il a l’occasion de faire souvent ! ». Ce n’est peut-être pas très sympathique, mais tu restes persuadé que ta théorie est la bonne !

Ce qui semble bien plus attirant et agréable c’est l’ascenseur qui vous fait face et qui t’inspire bien des idées. À peine les portes de ce dernier sont-elles fermées et as-tu appuyé sur l’étage que vous devez atteindre que tu ne peux t’empêcher de venir sceller tes lèvres aux siennes. Et cette fois-ci, puisqu’il n’y a aucun regard dérangeant, tu as bien l’intention de ne pas filtrer tes gestes et de laisser parler ton désir. Elle semble sur la même longueur que toi et tu ne peux t’empêcher d’afficher un sourire malicieux avant de gémir lorsqu’elle prend le contrôle de la situation, te plaquant contre le mur d’un air décidé. Dieu qu’elle est belle. Dieu qu’elle est désirable. Tu la surplombes quelques instants. Profitant de ce spectacle qui a le don d’enflammer tes ardeurs.  Un, deux, trois. Tu t’offres à elle, la laissant jouer avec ta lippe qu’elle mord avec passion. Tu frissonnes sous ses doigts et tu te laisses faire profitant de chaque instant si bien que tu ne vois même pas les portes s’ouvrirent. Mais cette fois-ci, les portes qui s’ouvrent ne signent pas la fin, mais bien le début d’une exquise aventure. Incapable de te détacher de ses lèvres tu avances à tâtons vers la porte d’entrer et c’est en grimaçant que tu te détaches de ses lèvres pour taper ton code. Elle en profite pour te faire le plus beau des aveux. Il n’en faut pas plus pour t’exciter encore un peu plus et c’est joueur que tu rétorques un «  Mademoiselle Byun serait tu en train de me lancer un défi » ni une ni deux tu l’attrapes alors qu’elle t’offre ses bras tout en poussant la porte ne manquant pas au passage de lui susurrer à l’oreille «  Nous avons toutes les nuits de notre vie ». Seulement tu te demandes déjà si elles pourront être aussi magiques que celle-ci. Cette première nuit. Cette nuit qui tu le sais déjà sera à la hauteur de tout l’amour que tu lui portes.  Dans une ultime parole qui s’apparente presque à un cadeau, elle te demande de faire d’elle ce que tu veux. Alors tu souris. Tu souris à en avoir presque l’air bête. Parce que ce soir elle fait de toi le plus heureux des hommes. Tu lui enlèves d’abord ses chaussures et ne manques pas de faire de même avec les tiennes puis alors que le canapé vous fait face tu la poses délicatement avant de la surplomber. D’abord dans une caresse bien plus timide que les précédentes tu dégages les quelques mèches de cheveux qui t’empêchent d’admirer pleinement son visage. Puis  parce que la tentation te semble bien trop grande, tu ne peux t’empêcher de venir déposer un baiser sur ses lèvres. De ceux furtifs qui laissent un goût de pas assez. De ceux qui laissent pourtant deviner que les suivants seront sans doute bien plus sulfureux. Vos yeux se croisent et ton cœur s’emballe. Pourtant tu te redresses en prenant un air amusé en lisant la surprise sur son visage. Alors tu t’allonges à côté d’elle et sur un air malicieux et plein de défis tu lui lances dans ton anglais parfait «  I’m yours, do me watherver you want ».



Revenir en haut Aller en bas
Byun Max
Byun Max
♡ Junhophile ♡
https://magic-unicorn.forumactif.com/t676-byun-max-moonlight-dens
More informations ?
Sujet: Re: Oh, and I rush to the start ★ Chuck     15.09.18 15:15
Revenir en haut Aller en bas
Han Chuck
Han Chuck
✨ Admin de l'espace ✨
https://magic-unicorn.forumactif.com/t62-han-chuck-apres-moi-le-d
More informations ?
Sujet: Re: Oh, and I rush to the start ★ Chuck     20.09.18 18:44
♪ " But tell me you love me
Come back and haunt me "


Oh, and I rush to the start @byun max


Tout te semble presque irréel tant les minutes qui s’écoulent te semblent plus magiques les unes que les autres. Un sourire, pourtant d’habitude si difficile de voir apparaître sur tes lèvres, ne semble pas pouvoir quitter ton visage. C’est ce n’est pas le bonheur c’est à ça qu’il doit ressembler. À ses yeux croisant les tiens, à sa main dans la tienne et à vos lèvres qui se touchent. Tu te sens comme enveloppé dans une vague qui t’est étrangère, mais que tu ne crains pas. Une vague dans laquelle tu voudrais te perdre à tout jamais. Dans un tourbillon d’amour si fort qu’il pourrait presque vous emportez l’un et l’autre. Un ouragan qui se réveille après des années. Ce soir tu te rends compte, plus que jamais, que cet amour si fort n’a jamais été loin. Déjà présent dans tes yeux d’adolescent. Seulement comment se l’avouer ? Sans doute étais-tu alors trop jeune pour te rendre compte de tout ça. Alors tu l’admires, elle qui t’offre ses lèvres, elle qui a toujours su que vous finiriez votre vie ensemble. Elle qui ne doute jamais de rien et qu’y croit en vous avec ferveur et passion. Ce soir tu lâches prise et tu crois en ce bonheur qui vous attend et en toutes ces choses que vous allez construire à deux. Alors dans un murmure alors que tes bras viennent l’entourer tu lui offres un «  Promis juré » qui vient presque sceller à jamais la promesse que tu avais faite à la petite fille au chouchou rose. Ses lèvres se perdent sur ton coup et tu ne peux t’empêcher de frémir de plaisir en répondant à ses avances en laissant tes mains se perdent sur son dos. Le chemin qui vous sépare de l’entrée de ton appartement te semble soudainement trop long. Le désir qui grandit en toi te fait presque perdre la tête et finalement alors que le canapé vous fait enfin face tu ne peux t’empêcher de sourire en imaginant ce que la suite de cette soirée vous réserve.





Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
More informations ?
Sujet: Re: Oh, and I rush to the start ★ Chuck    
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 2
Aller à la page : 1, 2  Suivant
 Sujets similaires
-
» start again (mihi)
» (shinden) • You’re my start and my end, that is all.
» han chuck
» han chuck» +82-60-238.
» Tell you I set you apart. ☆ Chuck