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More informations ? Âge : 29 ans Birthdate : 10/10/1989 Métier ou études : Barista dans un petit café le jour, je me transforme pourtant à la nuit tombée pour fouler les tapis souples des rings. Free fighter, combattant de MMA, si ma peau est quelques fois marquée par les coups de ces matchs, elle reste intacte la majorité du temps pour savoir frapper avec force et précision. Côté coeur : On the road to happiness, avec elle et le fruit d'un amour longtemps nié. Young Mi femme de ma vie, Min Hyuk, ma chair et mon sang Journal :
I failed you...
I couldn't protect you...
So I choosed to...
********************
#YOONMI
Young Mi // Mimi
Once bullied, you found your own strength to fight back... in you very own way. But who knew... that after all this suffering you'll be the light I was looking for ...
Just let go...
j’avouais. dans un souffle à peine audible, je confessais ma défaite. elle était bien plus grande que ce que je laissais échapper, bien plus lourde de sens que d’abdiquer ce soir-là, bien plus définitive que ce que j’imaginais. d’une phrase, elle accentua cet échec, c’était la première fois que je perdais… ou plutôt que je voulais perdre. décidé à mer noyer en elle, prêt à périr de ses mains et de son souffle chaud, déterminé à disparaître face à son sourire qui illuminait son visage. je le sentais contre le mien, et même sans le voir, je pouvais aisément imaginer ses yeux rieurs, ses joues rosies par la gêne et ses pulpeuses étirées en une moue enchanteresse.
ce furent ses bras autour de ma taille, ses mains sur mes hanches puis sur mon ventre pour m’attirer de nouveau dans cette bulle. l’impatience l’avait gagné elle aussi, et je succombais. j’avais capitulé et il était trop tard pour reculer, je n’en avais pas la force.
Le destin nous faisait un pied de nez, il se riait de notre stupidité et nous préparait à un avenir que personne n'osait imaginer...
And now, we can have it...
Messages : 153 Crédits : suture | | Sujet: I'm a mess ▬ #YoonMi 02.12.18 16:02 | |
I'm a mess...ootd → ♬
Je m’étais laisse porté par mes pieds, par un instinct puissant et implacable. Je l’avais écouté, j’avais entendu ses conseils et j’avais imaginé ce futur qu’elle m’avait dépeint. Sans moi. Sans nous… So Yeon avait raison, et j’aurais presque pu rire tant je me rendais compte qu’elle n’avait jamais une seule fois eu tort. Prends ton courage à deux mains… tu vas la perdre pour toujours… Mais la réalité était bien plus compliquée, il y avait toujours cette ombre au tableau, ce démon tapis dans l’ombre et qui n’attendait que de planter ses griffes dans la chair fraiche que j’oserais lui amener. Mais que pouvais-je faire ? Je l’aimais… la vérité était dure, une véritable torture mais j’avais ouvert les yeux, et il m’était désormais impossible de les refermer. Je refusais de me plonger de nouveau dans cette léthargie qui m’avait rongée pour me faire lentement mourir. Ce jour-là, j’avais décidé de renaître de mes cendres, de réparer mes erreurs. Mais j’étais terrifié. Je l’avais blessée, repoussé alors qu’elle avait terriblement besoin de cette main tendue… quel crétin. Lentement, j’émergeais de derrière l’arbre qui me servait d’abri pour finir noyé par la pluie battante qui s’était abattue soudainement sur le monde, mon monde. Elle inondait mes pensées, et je frissonnais le regarde dardé sur la vitrine du combini dans lequel je la voyais ranger les étalages. J’essayais… de prendre une profonde inspiration, mais mes poumons protestèrent contre cet effort, alors je priais. Simplement pour que son regard croise le mien, qu’elle accepte de faire un pas vers moi, juste un seul et je m’occuperais du reste. Les poings tremblants et crispés, j’eus la sensation d’attendre depuis une éternité quand enfin ses yeux voguèrent pour glisser sur la silhouette trempée qui l’attendait dehors. J’aurais voulu lui sourire, lui adresser un signe rassurant, mais je restais figé, incapable de faire le moindre geste alors que je voyais son visage s’assombrir. Elle t’en veut… peut-être même qu’elle ne voudra plus jamais te voir, tu te fatigues pour rien Yoon… tu l’as perdue… Je fis taire ces pensées et cette conscience qui raillait ma défaite, et j’espérais, encore et toujours jusqu’à ce que je ne la vois attraper un parapluie pour finalement faire ce pas. Ses yeux coulèrent sur moi, arquant un sourcil alors que je laissais la pluie imbiber mes vêtements. À vrai dire, je me fichais de mon état, tout ce qui important était devant mes yeux, ce petit bout de femme que je n’avais pas vu depuis près de trois semaines, de longues journées qui m’avaient parues interminables… Et maintenant qu’elle était face à moi ? J’en appelais à tout le courage dont je pouvais faire preuve pour finalement lui demander rédemption. « Je suis désolé… » Une phrase que je me répétais inlassablement, mais en voyant sa mine renfrognée et le soupire qu’elle échappa, je savais que je n’avais pas choisi la bonne méthode. « Attends ! » Elle ne pouvait pas faire demi-tour et me laisser, pas maintenant, pas temps que je ne lui avais pas avoué. « Est-ce que tu as un instant ? J’aimerais te parler. » tentai-je. « Je sais que tu n’as peut-être pas envie de me voir, mais je ne te demande que quelques minutes de ton temps, et si vraiment je ne suis pas convainquant… alors je disparaîtrais. » Même si j’espérais ne pas en arriver à cette conclusion, j’attendais son feu vert, ce petit signe qu’elle acceptait de me voir, cette première victoire aussi ridicule fut-elle. © patr.onus
Dernière édition par Ahn Shi Yoon le 27.01.19 8:41, édité 2 fois |
| | | Nam Young Mimembre en bronze More informations ? Âge : 27 ans Métier ou études : Serveuse, cuisinière, gérante du restaurant familiale, elle bosse aussi dans les stations service, combini, ménage... Résidence : Dong-gu et le restau y est aussi Côté coeur : Meurtri, épuisé, tu as su lui redonner un souffle nouveau. Toi qui m'a plongé dans ce sentiment, toi qui est le père de mon enfant. Plus amoureuse que jamais , Shi Yoon Journal :
Your smile is more precious than money
Ce n'est que le commencement..
La vie nous donne toujours une deuxième chance, c'est ce qu'on préfère penser quand notre moral est au plus bas. Tu pensais pouvoir tourner le dos à ces sentiments refoulés depuis des années, mais il a suffit d'un baiser pour te le rappeler. Tu n'étais plus son amie, plus une inconnue, une étrange situation qui pourtant te plaisait. Aussi suffocante que bénéfique tu profitais de chaque caresses pensant qu'elle était la dernière. Tu t'es laissé guidé par un homme à la carrure forte,mais au coeur tendre. Pensant et espérant voir un jour son sourire se dessiner pour te dire qu'il ne pouvait se passer de toi. Mais rien n'arrive comme on le souhaite.
Et ta deuxième chance tourne au cauchemar. Mais elle te donne cet espoir que rien n'est fini. Si ce n'est avec lui, tu sais que tu pourras réussir ta vie. Cette deuxième chance qui te fait autant mal, peut être demain.. te donnera ce sourire
1m58 pour 41 kilos tu es ce qu'on appelle un poids plume, et ce qui méprend souvent les gens sur ton âge ou bien ton tempérament. Méfiez vous de l'eau qui dort. Bon par contre.. tu peux pas atteindre l'étagère.. ça c'est pas un secret.✮ Tu as déjà secrètement cracher dans le verre d'un client irrespectueux aux mains baladeuses. ✮ Premier crush, premières bêtises, premier bisou le lycée fut ton terrain de jeu, surtout en amour. Tu gardes toujours un amour caché pour cet homme qui t'as toujours plu, et qui te plaira toujours. ✮ Ta famille se compose de ta mère ,ton père et un petit frère de huit ans dont tu t'en occupes souvent. Cependant tout ceci est un leurre. Un secret que tes parents te cachent depuis ta naissance: tu n'es pas leur fille.
✮ Vous êtes partis de Jeju quelques semaines après ton arrivée car l'arrivée d'un bébé sans même une grossesse était étrange, les rumeurs commençaient à se former. Tes parents ont donc déménager à Busan pour une vie tranquille, te traitant comme leur fille.✮ Tu ne sais rien de ce secret pour le moment mais ta vraie mère est une actrice connu qui a connu son heure de gloire. Elle t'a laissé chez un couple d'ami quand sa carrière montait en flèche, préférant sa carrière à la vie de famille. ✮ Il y a quelques années de là tes parents se sont fait arnaquer leur faisant perdre une sommes conséquente d'argent. Afin de ne pas perdre le restaurant ils ont emprunté à des gens peu scrupuleux qui viennent maintenant vous menacer pour récupérer l'argent.
✮ Tu en sais pas nager, tu n'as jamais appris. Il faut dire que l'eau te fait peur. C'est à 6 ans que tu manques de te noyer durant un pique nique en famille. Trop téméraire la petite. ✮ Tes parents parlent sérieusement à te marier faisant des fils des voisines, des connaissances et anciennes amies de vrais prétendants. ✮ Certains lycéens viennent manger au restaurant, ce sont souvent eux qui te draguent, autre que les vieux pervers étranges, mais c'est toujours une source d'énervement en les entendants. Les appeler "oppa" et quoi d'autre encore ?
Fiche rp
Messages : 175 Crédits : Signa: Astra ava: Chonchon | | Sujet: Re: I'm a mess ▬ #YoonMi 10.12.18 13:34 | |
I'm a mess...ootd → ♬
Les jours s'étaient succédé lentement. Agonisants, étouffants, tu avais toujours eu cet espoir inavouable de le voir débarquer devant chez toi. Le voir s'excuser d'avoir réagis trop brutalement, de ne pas y avoir réfléchis. Juste un changement d'avis. Juste ça t'aurait suffit. Mais les jours défilaient et il n'arrivait jamais. Il n'arrivait pas et tu compris que tu étais juste désespérée, qu'il était passé à autre chose pendant que tu te morfondais avec des rêves d'adolescences perdus à tout jamais. C'était douloureux, et c'était peu de le dire. Jamais tu n'aurais pensé vivre avec une douleur si vive, si poignante. Toutes tes journées se ressemblaient et lentement tu venais à arrêter chacun de tes jobs. Commençant par le restaurant. La pâleur de ton visage trahissait cette maladie qui venait te tenir compagnie. La nourriture était devenue fade et inutile. Tu marchais plus souvent pour le croiser que pour le plaisir. Tu n'étais plus que l'ombre de toi même, celle que tu détestais, mais celle qui devait prendre soin d'une vie que la sienne. Et cette idée était toujours aussi effrayante. Surtout dans ta situation. Seule et sans emploi réellement fixe. Tu aurais presque rit de l'ironie de cette situation mais il était trop tard. LA question se posait alors.. tu te demandais si tu allais assumer ce qui semblait être un rappel de cette idiotie, doublé de naïveté. Le premier amour était ravageur et il venait de briser ta vie. la question se posant tu ne cessais d'hésiter jusqu'à ce coup de fil que tu passas. Un rendez vous, c'était tout ce qu'il fallait pour que ta vie redevienne "normale". Tout ce que tu avais trouvé pour alléger ta peine et ta peur. Et tu l'avais pris, juste pour t'aider un peu, pour ne pas faire souffrir quelqu'un d'autre. L'égoïsme avait sa place mais tu refusais d'élever un enfant dans ces conditions, tu refusais de devenir la mère que tu avais eu aux premiers instants de ta vie. Une hantise, un regret et un sentiment d'avoir raté, échoué absolument tout ce que tu avais entrepris. C'était le maximum que tu puisses supporter. Mais les jours passaient et tu devais reprendre ta vie d'avant. Celle dont tu pensais pouvoir t'échapper dans ses bras, celle que tu avais accepté s'il était à tes côtés. Celle là même que tu devais continuer seule. Parce que personne n'avait de pause, de temps mort, tu devais reprendre le travail. Et c'est ce que tu fis partant ce soir là pour travailler dans ce combini non loin de chez toi. Des horaires que personne ne voulait, mais un salaire à la fin. Rangeant alors tu ne prenais aucun plaisir à passer ce temps à trier les dates que tu voyais mais une occupation était une occupation. Toussant dans ton bras et reniflant tu savais que le repos était de mise, mais le repos ne t'extirpait pas de tes pensées bien trop douloureuses pour que tu y fasses encore face. Mais ce soir là était différent. Si la pluie s'abattait violemment au dehors laissant l'impression constante que des filets d'eau tombaient un regard semblait te suivre. Ce même regard que tu avais rêvé recroiser avant de le rayer de ta vie. Ce même regard pour qui tu avais tout donné. Celui que tu avais attendu et que tu croisas ce soir là, quand tu n'attendais plus rien de lui. Ce même regard qui te fit te refermer sur toi même, le regard sombre et désillusionné. Celui même qu'il avait croisé ce dernier jour. LA tristesse en moins. Du moins tu l'espérais. Et tu aurais pu l'ignorer. Tu aurais pu le laisser mourir de froid sous la pluie si ta collègue ne t'avait pas fait la remarque d'une possible pneumonie. " Young Mi ssi ? ... Tu crois qu'il attend quoi ? Si ce n'était que moi je sortirai.. il va mourir d'une pneumonie s'il continue .. " son regard curieux se posait sur celui qui avait partagé de longs moments avec toi mais qui avait été clair sur tes attentes inatteignables. Et alors que tu pensais avoir compris la leçon tu pris ce parapluie sortant de la boutique sans hésitation. " Je reviens " . Ton pas décidé contrastait parfaitement avec ce coeur faible et cette faiblesse d'esprit que tu avais face à lui. Tu n'aurais pas dû et tu le sais. Tu n'aurais pas dû le rejoindre. La dureté de tes traits, le jugement dans ton regard, tu voulais lui faire payer. Et son excuse simple eut le don de faire ressortir des images de cette journée là. Celle où il avait choisi la même excuse pour t'abandonner. Que tu attendes? Il arrivait presque à t'énerver. " Je crois que j'ai assez entendu de désolé pour toute une vie.. Shi Yoon. " S'il n'avait que ça à dire il aurait pu resté au chaud chez lui. Tu voulais tourner les talons. Mais il te demandait un peu de temps. ET tu sais que tu n'aurais jamais dû l'écouter. Tu sais que rester rouvrirait les plaies, ferait de toi une fille faible, et te ferait oublié cette douleur qui n'était toujours pas partie. Et pourtant, plantée devant lui tu soupirais en plantant tes yeux dans les siens. " Je t'écoute.. " Tu ne ferais qu'écouter puis tu repartirais. Tu oublierais son état, tu oublierais cette entrevue et tu continuerais ta vie. Tu voulais t'en convaincre alors qu'au fond.. tu voulais lui trouver une excuse. Encore une. Juste une pour le retrouver. © patr.onus |
| | | More informations ? Âge : 29 ans Birthdate : 10/10/1989 Métier ou études : Barista dans un petit café le jour, je me transforme pourtant à la nuit tombée pour fouler les tapis souples des rings. Free fighter, combattant de MMA, si ma peau est quelques fois marquée par les coups de ces matchs, elle reste intacte la majorité du temps pour savoir frapper avec force et précision. Côté coeur : On the road to happiness, avec elle et le fruit d'un amour longtemps nié. Young Mi femme de ma vie, Min Hyuk, ma chair et mon sang Journal :
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j’avouais. dans un souffle à peine audible, je confessais ma défaite. elle était bien plus grande que ce que je laissais échapper, bien plus lourde de sens que d’abdiquer ce soir-là, bien plus définitive que ce que j’imaginais. d’une phrase, elle accentua cet échec, c’était la première fois que je perdais… ou plutôt que je voulais perdre. décidé à mer noyer en elle, prêt à périr de ses mains et de son souffle chaud, déterminé à disparaître face à son sourire qui illuminait son visage. je le sentais contre le mien, et même sans le voir, je pouvais aisément imaginer ses yeux rieurs, ses joues rosies par la gêne et ses pulpeuses étirées en une moue enchanteresse.
ce furent ses bras autour de ma taille, ses mains sur mes hanches puis sur mon ventre pour m’attirer de nouveau dans cette bulle. l’impatience l’avait gagné elle aussi, et je succombais. j’avais capitulé et il était trop tard pour reculer, je n’en avais pas la force.
Le destin nous faisait un pied de nez, il se riait de notre stupidité et nous préparait à un avenir que personne n'osait imaginer...
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Messages : 153 Crédits : suture | | Sujet: Re: I'm a mess ▬ #YoonMi 06.04.19 15:43 | |
I'm a mess...ootd → ♬ Je t’écoute. Deux mots si simple et qui pourtant provoquèrent un nouveau frisson, ou était-ce la pluie glaçante qui me noyait déjà ? Face à elle, je m’étais imaginé lui déballé mes sentiments, lui avouer mes peurs et mes doutes, lui expliqué à quel point j’avais été idiot de l’avoir repoussé aussi lâchement… mais les mots me manquèrent. L’oxygène aussi. J’avais répété cet instant mille et une fois dans ma tête, j’avais tout prévu, tout pensé et pourtant je restais fébrile devant elle, désarmé et à sa merci. Elle l’ignorait surement, mais elle était maîtresse de ce moment, elle me dominait de sa petite taille et un simple mot, une simple phrase aurait eu le pouvoir de m’achever. Je voyais dans son regard l’agacement poindre et luire dans ses iris fatigués, et je savais que si je ne réagissais pas très vite, elle partirait. « Je… » lâchai-je en une vaine tentative. Dans un effort incommensurable, la paume de ma main vint se plaquer sur ma nuque, frottant pour réchauffer l’épiderme endormi par le froid et cherchant de quoi me donner ce courage d’affronter ce que j’avais fui depuis si longtemps. « J’aurais dû venir plus tôt… » Incapable de la regarder dans les yeux, j’avais le regard rivé au sol, comme s’il allait se dérober sous mes pieds à la seconde où je décidais de m’extraire à nouveau à la réalité. « Je sais que tu ne veux plus entendre que je suis désolé, mais je le pense… vraiment. Je… » Je ne savais si c’était le courage ou de sentir mon cœur se briser, mais je ressentais à cet instant précis, l’impulsion nécessaire pour lâcher prise et enfin braver son regard douloureux et en colère. « J’ai réagi comme un idiot… je n’ai pas réfléchi et j’ai pris une décision à la hâte… une décision que je regrette. » Je sentais ma poitrine se serrer et ma gorge se nouer, mais je refusais de m’arrêter, je ne pouvais plus faire marche arrière. « Je ne peux pas prétendre savoir ce que tu as enduré après avoir découvert… ça… » Je maudissais la maladresse de mes mots sans aucun doute blessants. « …Et je regrette d’avoir voulu te faire partir de ma vie… je sais, j’ai compris maintenant que c’est impossible. » L’eau coulait le long de mes mèches, s’écrasait sur mes épaules pour glisser sournoisement dans mon dos et m’arracher un frisson violent, mais je l’ignorais, trop concentrer sur elle, sur ce moment et, je l’espérais, retrouver ce que j’avais mis tant de force à bannir de ma vie. Mais plutôt que de miser sur une longue tirade que je ne savais pas comment aborder, j’optais pour la vérité. « Je ne suis pas doué avec les mots, pas plus qu’avec les sentiments mais je pense que tu le sais. Mimi… on se connait depuis longtemps toi et moi, et j’ai pris beaucoup de détours dans ma vie mais le dernier était de trop… » Le soupire m’échappa, douloureux et pénible avant que je ne puisse reprendre une profonde inspiration. Un nouveau souffle dont j’avais cruellement besoin et qui vint pourtant me brûler la gorge comme une nouvelle punition à mon indécision latente qu’il fallait que je corrige. « Je n’aurais pas dû te repousser, je n’aurais jamais dû te laisser seule mais je ne voulais pas me l’avouer… » Mes pupilles se posèrent dans les siennes, bordées de larmes. La faisais-je souffrir encore une fois ? De longues secondes s’écoulèrent, enfermé dans un mutisme soudain je ne parvenais pas à articuler les quelques mots que je mourrais d’envie de prononcer. Ces quelques lettres qui, j’en étais presque sûr, pouvaient me délivrer. Ils restèrent bloqués derrière mes lèvres, celles-là même qui se fuyaient pour chercher l’air qui semblait se raréfier. J’étais tétanisé à l’idée de l’emmener dans mon monde, je ne voulais pas lui imposer une douleur de plus… mais qui étais-je pour décider à sa place ? Je l’avais bien compris, ou du moins on me l’avait fait comprendre par des images trop fortes et qui revinrent frapper mon subconscient. L’idée même de la voir partager sa vie et celle de notre enfant avec un autre homme appela la jalousie d’ordinaire muette. « C’est toi… » soufflai-je. Sur mes joues humides, je pouvais sentir la chaleur de quelques larmes qui m’échappaient. Je les ignorais, tentant de me concentrer de nouveau sur celle qui, j’en étais désormais certain, se trouvait être ma moitié. « J’ai essayé, de t’oublier, de faire comme si tu n’étais qu’une amie… mais je me suis trompé. J’ai besoin de toi… c’est toi… mon avenir… » Je me sentais soudain engourdi, à la fois libéré et effrayé de sa réponse, trop anesthésié pour tenter de déchiffrer ce que cachait son esprit. © patr.onus |
| | | Nam Young Mimembre en bronze More informations ? Âge : 27 ans Métier ou études : Serveuse, cuisinière, gérante du restaurant familiale, elle bosse aussi dans les stations service, combini, ménage... Résidence : Dong-gu et le restau y est aussi Côté coeur : Meurtri, épuisé, tu as su lui redonner un souffle nouveau. Toi qui m'a plongé dans ce sentiment, toi qui est le père de mon enfant. Plus amoureuse que jamais , Shi Yoon Journal :
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Ce n'est que le commencement..
La vie nous donne toujours une deuxième chance, c'est ce qu'on préfère penser quand notre moral est au plus bas. Tu pensais pouvoir tourner le dos à ces sentiments refoulés depuis des années, mais il a suffit d'un baiser pour te le rappeler. Tu n'étais plus son amie, plus une inconnue, une étrange situation qui pourtant te plaisait. Aussi suffocante que bénéfique tu profitais de chaque caresses pensant qu'elle était la dernière. Tu t'es laissé guidé par un homme à la carrure forte,mais au coeur tendre. Pensant et espérant voir un jour son sourire se dessiner pour te dire qu'il ne pouvait se passer de toi. Mais rien n'arrive comme on le souhaite.
Et ta deuxième chance tourne au cauchemar. Mais elle te donne cet espoir que rien n'est fini. Si ce n'est avec lui, tu sais que tu pourras réussir ta vie. Cette deuxième chance qui te fait autant mal, peut être demain.. te donnera ce sourire
1m58 pour 41 kilos tu es ce qu'on appelle un poids plume, et ce qui méprend souvent les gens sur ton âge ou bien ton tempérament. Méfiez vous de l'eau qui dort. Bon par contre.. tu peux pas atteindre l'étagère.. ça c'est pas un secret.✮ Tu as déjà secrètement cracher dans le verre d'un client irrespectueux aux mains baladeuses. ✮ Premier crush, premières bêtises, premier bisou le lycée fut ton terrain de jeu, surtout en amour. Tu gardes toujours un amour caché pour cet homme qui t'as toujours plu, et qui te plaira toujours. ✮ Ta famille se compose de ta mère ,ton père et un petit frère de huit ans dont tu t'en occupes souvent. Cependant tout ceci est un leurre. Un secret que tes parents te cachent depuis ta naissance: tu n'es pas leur fille.
✮ Vous êtes partis de Jeju quelques semaines après ton arrivée car l'arrivée d'un bébé sans même une grossesse était étrange, les rumeurs commençaient à se former. Tes parents ont donc déménager à Busan pour une vie tranquille, te traitant comme leur fille.✮ Tu ne sais rien de ce secret pour le moment mais ta vraie mère est une actrice connu qui a connu son heure de gloire. Elle t'a laissé chez un couple d'ami quand sa carrière montait en flèche, préférant sa carrière à la vie de famille. ✮ Il y a quelques années de là tes parents se sont fait arnaquer leur faisant perdre une sommes conséquente d'argent. Afin de ne pas perdre le restaurant ils ont emprunté à des gens peu scrupuleux qui viennent maintenant vous menacer pour récupérer l'argent.
✮ Tu en sais pas nager, tu n'as jamais appris. Il faut dire que l'eau te fait peur. C'est à 6 ans que tu manques de te noyer durant un pique nique en famille. Trop téméraire la petite. ✮ Tes parents parlent sérieusement à te marier faisant des fils des voisines, des connaissances et anciennes amies de vrais prétendants. ✮ Certains lycéens viennent manger au restaurant, ce sont souvent eux qui te draguent, autre que les vieux pervers étranges, mais c'est toujours une source d'énervement en les entendants. Les appeler "oppa" et quoi d'autre encore ?
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Messages : 175 Crédits : Signa: Astra ava: Chonchon | | Sujet: Re: I'm a mess ▬ #YoonMi 17.04.19 10:49 | |
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Tu lui laissais cette porte entre-ouverte, celle qui devait être fermée à double tour. Comme si toute cette histoire ne te servait pas de leçon, comme si les années que tu avais passé à l'attendre n'avaient pas été suffisantes maintenant tu lui donnait la chance de s'expliquer. Tu lui permettais de rentrer dans ta vie de nouveau. Car oui, tu le savais, l'écouter parler ferait de ta haine une peine, entendre sa voix fendre l'air serait tout aussi insupportable que salvateur et tu allais retomber. Entre son regard et ses mots maladroits. Yoon n'avait jamais été un homme qui parle, mais un homme qui agit. Et il avait agi, il t'avait laissé sur le bas côté, il avait décidé d'ignorer cette main tendue vers lui. C'était comme une trahison, d'un ami, d'un amant, de la personne qui faisait battre votre cœur et pourtant que savais tu de lui ? Que savais tu de ce qu'il traversait, lui qui ne disait rien ? Tu avais pleuré entre ses bras sans savoir qu'il vivait bien pire. Mais ne regardait on pas notre vie avant celle des autres ? On se plaignait de tout et de rien sans laisser la chance aux autres de s'exprimer. Et ce regard, presque noir que tu lui portais était la preuve parfaite, il t'avait blessé il fallait que tu en fasses de même, que tu sois ferme et que tu ne montres rien, rien de cette détresse qui t'habitait. Je... N'allait il pas parler ? Un fluide silencieux mais extrêmement chaud remontait dans tes veines ; l'impatience, l'énervement. Tu le sentais, cette chaleur qui accélérait ton cœur, qui te donnait envie de hurler. J'aurai dû venir plus tôt... Il le faisait exprès ? Ou comptait il t'énerver jusqu'au bout ? "Tu n'aurais jamais dû partir … " Peut être que ce n'était pas elle qu'il s'attendait à voir. Peut être qu'il ne connaissait pas cette fille au regard froid et aux poings serrés, à la remarque blessante et l'envie de partir, mais elle était là, devant lui. Il s'excusait en regardant le sol comme si ce pauvre goudron avait subit tout ce que tu avais subi. Comme si marcher dessus lui faisait mal comme il avait piétiné les sentiments que tu lui avais confié. Qu'il ne te pense pas idiote, il savait, tu étais persuadé qu'il avait vu ces sentiments qui coulaient à travers tes veines, et qui lui criait tout l'amour que tu avais pour lui à travers ton regard, tes gestes. Mais il arrivait encore à arrêter le temps, la pluie qui frappait ton parapluie, frappant son corps qui semblait résister. Il arrivait à faire arrêter ton cœur de battre, l'espace d'un instant , d'un mot. « Regretter ». Un espoir parmi cette misère, une lumière parmi cet endroit sombre, il te donnait encore cette inspiration qui te faisait revivre et pourtant. Combien de fois t'avait il blessé avant de panser tes plaies ? Et ses mots ne cessaient de jouer avec tes nerfs, avec tes sentiments qui criaient des bonds faisant serrer ta mâchoire. " Ce n'est pas « ça » Shi Yoon. C'est une grossesse. " S'il voulait parler qu'il emploie les bons mots. Qu'il assume la totalité au lieu de se cacher. Tu cherchais sûrement tes mots avant de l'entendre continuer et de vider son sac. Pendant toutes ces années il lui manquait cette sincérité. Non pas qu'il mentait, mais il retenait. Il laissait ses lèvres fermées comme collées entre elles et laissaient les autres deviner, imaginer. Des détours ? Avait il un but ? Une envie précise ? Pour prendre des détours tu estimais qu'il fallait savoir où on voulait aller, avec toi il n'avait fait que saisir les opportunités avant de les repousser lorsqu'on lui demandait des comptes. Et si cette colère se transformait petit à petit en boule dans la gorge, en larmes qui remplissaient tes yeux tu pouvais voir une similitude chez lui. La première fois de ta vie où tu voyais Yoon craquer, changer, se confier. " Yoon.. Si tu te mens comment je peux te faire confiance ? " Comment pouvait il espérer être honnête avec les autres s'il ne l'était pas avec lui même ? Parfois, ne rien dire, détourner la vérité c'était un mensonge. Mais pouvais tu le blâmer alors que tu n'avais jamais dit clairement à Yoon ce que tu ressentais ? Et plus tu y pensais, plus tu l'écoutais, plus il te laissait le temps et plus tu t'en voulais, mordant ta lèvre comme punition. Parce qu'il te faisait devenir faible, il te faisait réfléchir, retourner la situation il s'en sortait encore. Et ta respiration se coupa, en voyant la première larme de ce sportif couler entre les gouttes de pluie. Ahn Shi Yoon pleurait. Un miracle ou une catastrophe tu ne savais pas. Et ces paroles. Tu les avais attendu depuis tellement longtemps qu'elle semblait sortir d'un rêve. Ce moment n'était pas réel et tout ton être semblait les effacer, les oublier. Pourtant il insistait, et cette fois tu ne pouvais jouer la sourde. Ton cœur se serrait d'une joie et d'une tristesse parfaitement mélangées. Tes joues devinrent humides d'une guerre intérieure, d'un soulagement et d'un tiraillement. " Tu dis ça.. parce qu'il y a .. « ça ». " Cette chose qu'il n'osait nommer. Ce changement qui faisait de lui un homme irresponsable et de toi une femme horrible. Et malgré cette envie de le croire, tu voyais plutôt le devoir de cet homme droit qu'une sincérité poignante de sentiments. " " © patr.onus |
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Once bullied, you found your own strength to fight back... in you very own way. But who knew... that after all this suffering you'll be the light I was looking for ...
Just let go...
j’avouais. dans un souffle à peine audible, je confessais ma défaite. elle était bien plus grande que ce que je laissais échapper, bien plus lourde de sens que d’abdiquer ce soir-là, bien plus définitive que ce que j’imaginais. d’une phrase, elle accentua cet échec, c’était la première fois que je perdais… ou plutôt que je voulais perdre. décidé à mer noyer en elle, prêt à périr de ses mains et de son souffle chaud, déterminé à disparaître face à son sourire qui illuminait son visage. je le sentais contre le mien, et même sans le voir, je pouvais aisément imaginer ses yeux rieurs, ses joues rosies par la gêne et ses pulpeuses étirées en une moue enchanteresse.
ce furent ses bras autour de ma taille, ses mains sur mes hanches puis sur mon ventre pour m’attirer de nouveau dans cette bulle. l’impatience l’avait gagné elle aussi, et je succombais. j’avais capitulé et il était trop tard pour reculer, je n’en avais pas la force.
Le destin nous faisait un pied de nez, il se riait de notre stupidité et nous préparait à un avenir que personne n'osait imaginer...
And now, we can have it...
Messages : 153 Crédits : suture | | Sujet: Re: I'm a mess ▬ #YoonMi 17.04.19 10:51 | |
I'm a mess...ootd → ♬ Tu n’aurais jamais dû partir. Elle avait raison… Et c’était ce qui rendait la tâche d’autant plus difficile : faire face à des sentiments qui avaient sommeillés depuis tellement de temps que je doutais de pouvoir les formuler correctement. Les mots ne semblaient pas avoir de sens, et quand bien même je parvenais à formuler une phrase complète, elle sonnait tellement faux que je craignais de la voir se renfrogner davantage pour finir par tourner les talons. Je voyais l’agacement briller dans ses iris, des étincelles infimes mais que je pouvais déceler lorsque le mutisme s’emparait de moi. Puis je soufflais le regret, je l’expirais et le transpirais, tentant vainement de lui faire comprendre que j’avais ouvert les yeux. En l’espace de quelques semaines seulement, son absence, l’idée qu’elle puisse refaire sa vie, que je ne connaisse jamais ce bout de moi avait fait son chemin et m’avait transpercé le cœur avec plus de force que je ne pouvais l’imaginer. Mais une fois de plus, la maladresse rattrapée par la colère encore ardente de Young Mi. Un mensonge involontaire et pourtant… elle avait encore raison. La vérité m’écorchait à tel point que je pouvais sentir mon cœur saigner de ressentir sa douleur. Elle était si vive, si violente que je ne pus retenir les quelques larmes de s’échouer sur mes joues, à peine camouflées par la pluie battante que je continuais d’ignorer. La chaleur de ces perles salées tranchait avec l’eau glacée qui s’abattait sur mes épaules, mais je l’acceptais, c’était une infime partie de ma pénitence pour lui avoir fait vivre l’enfer et l’incertitude. Je payais le prix de mes doutes et de mon incapacité à m’engager de nouveau. Pire encore, je la voyais s’éloigner à chaque seconde, je l’imaginais me fuir… et elle aurait sans doute eu raison. Une image fausse puisqu’elle restait, elle était face à moi et ne semblait pas vouloir bouger. Puis la sentence tomba, sa sentence. « Quoi ? » Abasourdi, je ne m’attendais pas à ce qui ressemblait davantage à une affirmation qu’à une question, et encore une fois, je me fustigeais intérieurement. Je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même, j’avais provoqué cette perte de confiance, j’avais joué avec le feu et je m’y brûlais allègrement. « Non ! Je… » Je savais pourquoi ces pensées furent les premières à lui traverser l’esprit, je comprenais mais je les refusais. Je ne pouvais pas, une fois de plus, capituler pour fuir ce qu’elle représentait. Je voulais esquisser un pas vers elle, j’en mourrais d’envie mais je redoutais encore la décision qu’elle pourrait prononcer. Comment lui expliquer ? Comment lui faire comprendre que depuis toujours, elle avait été à mes côtés, que sa présence était devenue ma force, que son soutien était devenu mon phare dans la nuit ? Les mots me manquaient. La gorge nouée, l’estomac serré je lui lançais un regard désespéré, je posais sur elle mes onyx assombries par le désespoir à la recherche d’une solution, d’un geste ou d’une parole pour lui faire comprendre. « Je ne peux nier que c’est l’une des raisons qui m’ont poussé à la réflexion, mais… mais je suis là parce que je veux l’être. » Les muscles lourds et tétanisés par la pluie et le froid, j’esquissais pourtant un premier pas, hésitant, douloureux. Mais je n’osais pas l’approcher. Mon corps qui autrefois avait si bien répondu au sien, chaque cellule d’un être qui criait à vibrer en harmonie avec elle, se taisait désormais. Le silence régnait en moi, et les quelques pensées qui m’accablaient furent balayées en voyant son visage blêmir. Je me pensais la source de cette nouvelle douleur, mais rapidement je la vis faiblir et trembler. Et avant que ses jambes ne cèdent, je réduisis à néant la distance entre nous pour la rattraper de justesse. Ses yeux voilés étaient encore ouverts mais hurlaient la fatigue d’un corps et d’une âme torturée depuis trop longtemps. Sans difficulté, je la soulevais pour la ramener à l’intérieur, sans un bruit, sans un mot, de peur que le moindre son ne vienne couper le fil si fragile qui nous liait encore. Je l’abandonnais sur l’une des chaises pour aller directement voir sa collègue. « Vous auriez des serviettes ? Et une boisson chaude ! » Mes yeux imploraient l’inconnue ébahie, mais elle disparue pour réapparaître rapidement avec de quoi sécher Young Mi. « Je vous amène la boisson quand elle sera prête. » D’un geste de la tête, je la remerciais pour rejoindre rapidement celle qui détenait la clé de mon destin. Les serviettes tombèrent sur ses épaules pour la recouvrir tandis que je prenais place face à elle pour déposer la dernière sur ses jambes. « Je suis désolé… je n’aurais pas dû te laisser rester dehors par ce temps et dans ton état… » Trop occupé à la couvrir, mon regard restait rivé sur le tissu en éponge. Il me fallut faire preuve d’un courage nouveau pour relever la tête et croiser ses pupilles fatiguées. « Tu n’as qu’un mot à dire… un seul et je m’en vais. » © patr.onus |
| | | Nam Young Mimembre en bronze More informations ? Âge : 27 ans Métier ou études : Serveuse, cuisinière, gérante du restaurant familiale, elle bosse aussi dans les stations service, combini, ménage... Résidence : Dong-gu et le restau y est aussi Côté coeur : Meurtri, épuisé, tu as su lui redonner un souffle nouveau. Toi qui m'a plongé dans ce sentiment, toi qui est le père de mon enfant. Plus amoureuse que jamais , Shi Yoon Journal :
Your smile is more precious than money
Ce n'est que le commencement..
La vie nous donne toujours une deuxième chance, c'est ce qu'on préfère penser quand notre moral est au plus bas. Tu pensais pouvoir tourner le dos à ces sentiments refoulés depuis des années, mais il a suffit d'un baiser pour te le rappeler. Tu n'étais plus son amie, plus une inconnue, une étrange situation qui pourtant te plaisait. Aussi suffocante que bénéfique tu profitais de chaque caresses pensant qu'elle était la dernière. Tu t'es laissé guidé par un homme à la carrure forte,mais au coeur tendre. Pensant et espérant voir un jour son sourire se dessiner pour te dire qu'il ne pouvait se passer de toi. Mais rien n'arrive comme on le souhaite.
Et ta deuxième chance tourne au cauchemar. Mais elle te donne cet espoir que rien n'est fini. Si ce n'est avec lui, tu sais que tu pourras réussir ta vie. Cette deuxième chance qui te fait autant mal, peut être demain.. te donnera ce sourire
1m58 pour 41 kilos tu es ce qu'on appelle un poids plume, et ce qui méprend souvent les gens sur ton âge ou bien ton tempérament. Méfiez vous de l'eau qui dort. Bon par contre.. tu peux pas atteindre l'étagère.. ça c'est pas un secret.✮ Tu as déjà secrètement cracher dans le verre d'un client irrespectueux aux mains baladeuses. ✮ Premier crush, premières bêtises, premier bisou le lycée fut ton terrain de jeu, surtout en amour. Tu gardes toujours un amour caché pour cet homme qui t'as toujours plu, et qui te plaira toujours. ✮ Ta famille se compose de ta mère ,ton père et un petit frère de huit ans dont tu t'en occupes souvent. Cependant tout ceci est un leurre. Un secret que tes parents te cachent depuis ta naissance: tu n'es pas leur fille.
✮ Vous êtes partis de Jeju quelques semaines après ton arrivée car l'arrivée d'un bébé sans même une grossesse était étrange, les rumeurs commençaient à se former. Tes parents ont donc déménager à Busan pour une vie tranquille, te traitant comme leur fille.✮ Tu ne sais rien de ce secret pour le moment mais ta vraie mère est une actrice connu qui a connu son heure de gloire. Elle t'a laissé chez un couple d'ami quand sa carrière montait en flèche, préférant sa carrière à la vie de famille. ✮ Il y a quelques années de là tes parents se sont fait arnaquer leur faisant perdre une sommes conséquente d'argent. Afin de ne pas perdre le restaurant ils ont emprunté à des gens peu scrupuleux qui viennent maintenant vous menacer pour récupérer l'argent.
✮ Tu en sais pas nager, tu n'as jamais appris. Il faut dire que l'eau te fait peur. C'est à 6 ans que tu manques de te noyer durant un pique nique en famille. Trop téméraire la petite. ✮ Tes parents parlent sérieusement à te marier faisant des fils des voisines, des connaissances et anciennes amies de vrais prétendants. ✮ Certains lycéens viennent manger au restaurant, ce sont souvent eux qui te draguent, autre que les vieux pervers étranges, mais c'est toujours une source d'énervement en les entendants. Les appeler "oppa" et quoi d'autre encore ?
Fiche rp
Messages : 175 Crédits : Signa: Astra ava: Chonchon | | Sujet: Re: I'm a mess ▬ #YoonMi 17.04.19 10:52 | |
I'm a mess...ootd → ♬
Peut être étais tu trop dure avec lui ? Peut être que tu n'étais pas cette inconnue mais cette amie qu'il aurait dû revoir mais l'annonce restait choquante et surprenante. Ta réaction n'avait pas été meilleure, si tu avais eu la possibilité tu serais partie également, tu aurais fuis loin pour ne pas voir que tu continuais à te planter dans une vie qui n'était même plus confortable. Alors pourquoi lui en voulais tu ? Parce qu'il avait tenté de fuir ? Parce qu'il t'avait laissé seule ? Parce qu'il était ton ami, qu'il était le seul homme que tu aies réellement jamais aimé et qu'il n'avait pas été à la hauteur de tes attentes ? Avais tu , en fait, le droit d'être en colère ? Finalement face à lui tu redevenais faible mais au fond de toi brûlait encore cette colère et cet agacement qui faisait de tes mots des lames tranchantes pour celui qui s'excusait sous la pluie. Comme un enfant en tord il revenait tête basse. Et pourtant son silence venait parfois faire écho de ta colère, la faisant grandir dans un bruit sourd alors qu'elle finissait par bondir. Finalement tu ne réussirais pas à passer l'éponge sans le blesser. Tu ne pourrais pas rester la bouche fermée. Tu n'en avais jamais eu l'habitude de toute manière. " Moi aussi je voulais partir Yoon.. Tu sais à quel point j'ai eu peur ? " Si tu n'avais pas stoppé ta phrase tu aurais sûrement laisser ces perles salées et amères couler comme tu le voyais sur ses joues, mais il était trop facile de te voir craquer sans qu'il n'ait au moins compris à quel point tu avais souffert. " Tu me connais .. Enfin je le pensais " Ta manque te servi de serviette pour sécher cette joue humide qui trahissait le mal que tu avais eu. Tu ne souffrirais plus en silence. Sans qu'il ne le sache il avait piétiner plusieurs fois ton coeur. Mais tu n'avais jamais rien dit, offrant un plat à partager ,un alcool à boire pour faire oublier ce qui le tracassait. après tout il n'était pas responsable de l'amour que tu éprouvais. Mais aujourd'hui il l'était. Il n'était pas stupide, il avait vu ce regard si brillant sur lui, ce sourire que tu lui avais offert tant de fois. Et il avait décidé de partir, de se tourner en oubliant tout simplement. C'était dur, affreusement dur de lui faire mal ainsi car tu le savais, chaque mot que tu prononçais faisait couler des larmes sur cet homme fort que tu n'avais jamais vu pleurer. Comme si sa peine était la tienne tu serrais fortement ton parapluie avec l'espoir qu'il puisse t'aider à tenir bon. Et si ses paroles venaient t'affaiblir un peu plus tu rencontrais cet obstacle: ça. Il avait la raison de son départ et tu étais sûre qu'il était la raison de son retour. Ces mots tant attendu avaient donc un goût amer presque âpre alors que tu comprenais que tu perdais peu à peu ton importance contre son devoir, contre cette chose qui grandissait en toi. Trop dur de le voir comme un bout de toi, comme un bout de lui tu avais préféré t'enterrer dans un déni puissant qui refusait de considérer cette grossesse comme le début d'un être. Mais bien la fin d'une vie raisonnable. Malgré cela les yeux du combattant semblaient ne pas mentir, montrer toute la peine qu'il avait et toute cette détermination qu'il avait pour se faire comprendre. Ses mots le suivant de près tu restais silencieuse face à cette affirmation qui tombait et faisait cesser tous les bruits environnant. S'il voulait être là, c'était sûrement pour toi n'est ce pas ? Cet espoir emplissait ton être vide depuis quelques semaines. Il donnait à ton palpitant une raison de battre plus fort contre ta poitrine, il donnait cette douce chaleur qui combattait contre le froid de l'extérieur. C'était sûrement la limite de ce que tu pouvais endurer. La limite où ton propre corps demandait à être sauvé. Ces repas que tu sautais, ces heures de sommeil que tu n'avais jamais rattrapé, cette énergie qu'il te puisait. Toutes ces choses qui faisaient de toi une femme faible face à un homme déterminé et empli de regrets. Ce fut sûrement le soulagement de le voir devant toi, prêt à rester, te dévoilant ce que tu avais toujours voulu qui te fit craquer. Ce stupide corps qui t'avait emmené ici. Celui qui t'avait laissé fondre sur ses lèvres si souvent. Tu ne savais plus si tu devais lui en vouloir ou pas. Si tu étais heureuse ou pas. Tout ce que tu sentais c'était cette fatigue puissante qui raidissait tes membres avant de les faire lâcher. Une sensation étrange t'envahissait. Celle qui torturait habituellement ton âme, celle que tu avais cherché depuis qu'il était parti, cette douceur qui aurait pu te faire sourire. Cette chaleur douce et enivrante qu'il représentait. Entrant dans le combini sans même toucher une fois le sol tu voulais crier que tu allais bien. Et pourtant c'était faux, tu observais simplement ces deux êtres qui bougeaient dans l'espoir de couvrir ta faiblesse. Tes yeux détaillant alors l'homme qui avait réagi plus rapidement que son ombre, l'homme qui avait toujours pris soin de toi à sa manière. Ton regard tombait alors sur ses vêtements trempés qui goûtaient sur le sol presque impeccable, sur cette peau blanche légèrement rougie par le froid qui la mordait, sur ces yeux inquiets qui avaient versés des larmes que tu n'oublierais pas. Restant silencieuse tu attendais simplement. Tu ne savais pas quoi mais le temps était important. S'écoulant lentement il te donnait l'occasion de voir cette serviette sur tes jambes avant de croiser les iris de celui qui n'avait jamais quitter ton esprit. Il partirait ? Encore ? Te laisser le choix c'était savoir ce que tu dirais. Comment aurais tu pu lui dire de partir ? Avec le peu de force qu'il te restait tu levais la main pour frapper son épaule. Tu la frappais encore et encore dans une force qui n'aurait même pas fait mal à un enfant, mais c'était là tout ce que tu pouvais y mettre. De l'extérieur la situation semblait bien étrange mais le reste tu t'en fichais comme si plus rien d'autre n'existait. tapant alors son épaule tu fronçais les sourcils déversant une rage que tu n'avais plus. " Ahn Shi Yoon.. " Ta voix restait serrée, les larmes ayant coulés depuis un moment. Et si tu essayais de te calmer tu ne pouvais empêcher ton palpitant de battre à t'en faire mal. " Si tu repars encore une fois... Je te jure de te tuer, compris ? " Sans un mot d'amour tu venais d'accepter. Ses excuses, sa présence dans ta vie. Sans que rien n'ait été clair tu venais de faire ce pas qu'il attendait. Acceptant le sien, tu venais de sceller votre relation. Il avait simplement changé votre futur avec une sincérité touchante. Tes doigts serrèrent cette serviette qui protégeait tes jambes pour la lancer au brun. " Ne tombes pas malade.. tu dois te faire pardonner ! " " " © patr.onus |
| | | | | Sujet: Re: I'm a mess ▬ #YoonMi | |
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