LEE CAMERON

Cette nana un peu givrée d'1m57, perchée jusqu'à l'os et tignasse d'ébène sur un air de rock. ● Cameron elle est sujette à de nombreuses addictions en tout genre, elle pousse son corps jusqu'à ses extrêmes limites. ● Elle noie son QI surélevé à travers un flots de vices et conneries. ● C'est ce bout de femme qui a tendance à faire des choses spontanées, malsaines ou maladroites. ● Cameron, sans limites, avait été renvoyée de KBS Séoul suite à un reportage qui a foiré ; elle a été mutée à Busan la Belle en bossant d'abord sur une chaîne de TV Nature mais suite à une série de bordels elle a bifurqué dans le domaine de la radio et bosse pour une radio pirate Punk Anarchiste. ● Du Mercredi au Dimanche vous pouvez l'entendre à la radio, entre 10h et 12h dans la rubrique "After Cam". Un genre d'émission de radio pour teufeurs en pleine redescente. ● On raconte qu'elle aurait eu son permis hélicoptère à l'âge de 22 ans suite à un pari. ● Cameron c'était cette présidente d'une fraternité anarchiste à la fac, elle soulevait un maximum de débats et se s'en servait comme excuse pour pondre des raves et foutre la merde sur le campus. Sa réputation la poursuivra jusqu'aux Enfers. ● Vous avez environ quatre-vingt-dix pour cent de chance de la trouver ivre lorsque vous vous retournez ou même clignez des yeux. ● Elle ne dira jamais non à un pari ou un jeu. ● Cam c'est une grande accroc aux aventures bizarres dans des endroits insolites, elle connait le coin comme sa poche et peut vous faire faire le tour du monde en un battement de paupières. ● Anarchiste dans l'âme et fervente partisante du chaos : élevée par un rockeur et une hippie, son coeur balance entre les flammes des Enfers et les pétales de pétunias. ● Cameron elle a la fâcheuse tendance à manquer de respect à tout le monde ; c'est parfois plus fort qu'elle, sa vulgarité l'emporte mais ça fait son charme.. si on veut. ● Jadis, elle était bassiste dans un groupe de rock à la fac. Néanmoins, les Stargazer disparurent il y a de ça bien longtemps...

storytime

le caractèreFOUTEUSE DE MERDE, ALCOOLIQUE, PARANOÏAQUE, SUPERSTITIEUSE, IRONIQUE, ARROGANTE, SURDOUÉE, MARGINALE, BUTÉE, IRRESPECTUEUSE, JOUEUSE, ACCRO A TOUTE SORTE DE DROGUES, (TROP) OUVERTE D'ESPRIT, GÉNÉREUSE, ANARCHISTE, AFFECTUEUSE, DÉMONSTRATRICE, COMIQUE MERDIQUE, OUTRAGEANTE, BORDÉLIQUE, REBELLE, INCONSCIENTE.  

la sale gamine débauchée au fond du couloir. on m’a souvent fait ce genre de reproche et  j’ai toujours pris soin d’en rire doucement. c’est clairement la chose la plus naturelle chez moi. bref tout un ramassi de situations en tout genre dans lesquelles n’importe quelle abrutie dans mon genre pourrait se foutre. tout en en ayant rien à foutre, tu suis ? niveau amical, mes plus proches amis y sont habitués, je suis plutôt difficile à provoquer mais j’suis pas non plus insensible. enfin, je crois. généralement tout me fais chier mais j'aime me donner en spectacle et foutre la merde. en réalité quant on a une famille comme la mienne on en arrive à se déconnecter complètement de la réalité, alors il faut pas s’étonner si j'ai quelques soucis d'attention, la vie c’est pas un kiwi. je pourrais décrocher la lune aux gens que j’aime tout comme à ceux que je n’aime pas, trouvant un plaisir malsain dans tout et dans rien.

Je surf dans la vie sur une vague d’ironie, optant pour le rejet de la normalité et me fondant dans la partie sombre de la masse Busanienne. je ne ressens pas la gêne, ni la pudeur, juste l’excitation d’une bonne perche à travers un job pourrit de reporter pour une chaîne écolo.

l'histoireJe vais vous expliquer mon histoire, enfin, notre histoire puisque mes frangins et moi on a grandi dans la même merde. une sorte d’univers de cinglés, hippies et rockeurs des temps modernes. enfin, pas trop modernes car nos parents sont restés figés dans les sixtees. vous savez, le genre de parents tellement dérangés qu’on ne peut que grandir avec une ouverture d’esprit certaine voir même malsaine. maman, plus communément surnommée mama, a toujours été une femme qui sort de l’ordinaire : jeune Américaine, fille de religieux fortunés qui a fuguée de chez elle pour poursuivre son Dieu du Rock à travers le monde, elle s’est retrouvée à parcourir les États-Unis en suivant notre père en tournée (Dax, de son surnom ou encore Lee Daniel pour les intimes), chanteur principal d'un groupe de rock populaire dans les années 70-80. Ses efforts furent récompensés car paf, coup de foudre à east village, dans le quartier hippie à New York. Dax était complètement arraché en sortant d’un de ses concerts avec son groupe, les DICK&SOUP et il est tombé sur mama, la groupie dévergondée à la beauté hypnotisante. hop là, c’était dans la poche, un amour passionnel est né entre eux. c’est ainsi qu’ils se sont retrouvés à vivre dans un squat de 'luxe' pendant presque dix ans, notre mère manifestant à droite à gauche, seins à l’air, s’indignant contre la guerre au Vietnam, tandis que notre père enchaînait les railles de coke et les concerts avec son groupe.

1993.
Si je devais parler de ma naissance avant tout, je ne dirais qu’un seul mot : spéciale. ouais, Mama a toujours eu des principes un peu borderline, du coup, Woody, Meadow et moi ont est tous les trois nés à l’ancienne : Woody dans la baignoire, Mea à un concert de rock de Dax et moi dans un carré de fleurs à Times Square. bah ouais, à la préhistoire on faisait bien ça dans une grotte, pourquoi pas dans un jardin de pâquerettes ? Bref, après une dizaine d’années passées aux états-unis, Maman et Dax ont décidés de venir conquérir les racines du paternel : arrivés en Corée du Sud et perdus au milieu de la cambrousse asiatique. C’est là que notre histoire commence réellement : notre mère, hippie à l’état pur, s’est mise à cultiver des patates entre les plantations de champi’ de Dax, comptant à qui voulait bien l’entendre les bienfaits de la nourriture bio. autant vous dire que bouffer du tofu pendant quinze ans ça m’a bien troué le cul, encore heureux que Dax m’emmenais manger de la viandasse en douce avec mes frangins Woody et Meadow. Je tiens à préciser que la dernière fois que ma mère a porté des chaussures c’est à l’aéroport d'Incheon ten years ago sous prétexte que tous les gardes de la sécurité ne la laisserait pas sortir pieds nus. Bref, perdue au milieu de la campagne, je mâchouillais des tiges de réglisse en écoutant mon père se la jouer à la Kurt Cobain au milieu d’un champs de coquelicots.

2003 to 2015.
Passé l’enfance d’hippie refoulée et les courses folles avec Woody et Mea dans les champs, lorsque j’ai eu dix-sept ans, après avoir passé trois années dans un Lycée de la campagne, j’ai débarquée à Séoul pour y passer mes années universitaires et j'y ai forcément rencontré le mec de ma vie : Jeong Abel. Il me fallait du changement : j’ai le caractère de mon père et le manque de modernité de notre façon de vivre m’empêchais de respirer. c’est entre autre pour ça que j’ai commencé à me défoncer la gueule toute la sainte journée. évidement ma précocité intellectuelle y a beaucoup joué : c’est vrai quoi, j’aime vivre en harmonie avec la nature mais j’ai besoin de ce grain de folie dans mon quotidien, les ruelles qui puent la pisse, les klaxons des voitures et les rires des étudiants. Puis j'ai intégré KBS comme journaliste en chef après avoir validé mes études de Journalisme à Séoul, le tout deux ans en avance. à cause d'histoire de drogues bizarres lors d'un reportage tumultueux à Séoul, je fini par être mutée sur le Arte Busanien et viens m'installer à Busan avec mes frères et Abel. J'ai réussi à tenir deux ans sur la chaine nature puis j'ai fini par ouvrir ma propre radio Punk/Anarchiste et y anime mon émission After Cam.

2015 to 2018.
Busan la belle, son odeur de mer, ses soirées aux diversités flippantes et cette vague de populasse séoulienne qui est venue y foutre la merde, qui aurait pu résister ?