the big annoucement.
à LA VILLA WOOGI, le 15.06.2018.
(bon style)
Je l’ai embrassée sur le front en lui disant une nouvelle fois à quel point je l’aime et combien je suis heureux. J’me suis enfilé une trainée des grandes occasions du double de celle que je me fais quotidiennement avec son prénom en warning au-dessus de la tête : Chuck. Je jubile à l’idée d’aller gentiment lui dire d’aller se faire enculer. J’ai gagné et coulé les ordres et les menaces de ce petit commandant de plomb. Mieux, j’vais pouvoir lui recracher à la gueule le même sourire que celui qu’il me sortait y a 3 mois quand il m’a donné un rdv au café pour me pécho. J’sais pas si ma douce l’a informé de la mise à jour sur notre situation mais j’vais me faire un plaisir de tout lui résumer depuis le début. Ma paume glisse dans la sienne pour saisir sa petite main tremblante. Mes as sont des bonds tellement la c m’acidifie le cerveau. J’relève nos mains à hauteur de nos yeux, ou plutôt dans un juste milieu, pour admirer l’anneau monté de diamants que j’ai glissé à son doigt il y a trois jours avec un long sourire tracé sur le visage ; plus long que mes lèvres encore. « C’est beau. » que je lâche après l’avoir contemplé une bonne minute. J’me marre. J’suis monté au top par mon bonheur, nos trois jours de baise non-stop et la bonne nouvelle à annoncer au bonhomme. Tiens on le voit au loin, il est arrivé avant qu’on revienne des courses ce con. « Yo Chuck ! » je gueule avec un smile comme si le mec s’était transformé en Takahashi Ryu. J’pousse la porte de la villa qui était restée ouverte comme à son habitude et balance un sac de bières sur la table. « Fais comme chez ouat. » que je scande sans mentionner le champ’ dans le frigo, il se contentera de la pisse que je lui ai acheté en canette le jumeau. « J’reviens mon amour. » j’embrasse cette fois-ci le sommet de son crâne avant de m’éclipser pour aller cueillir une tulipe. J’peux pas faire l’annonce sans l’une d’elle, ma vie ne serait pas complète. J’le regretterais éternellement. Fleur à la main, j’fais glisser une tulipe rouge dans le vase de la table basse. Voilà.


Featuring : @han chuck @han gigi

gabi le loup

the big annoucement.
à LA VILLA WOOGI, le 15.06.2018.
(bon style)

Y’a des trucs comme ça tu les sens pas et les messages de ta sœur qui t’invite à venir déjeuner chez elle c’est comme en haut de la liste. Ce n’est pas que t’aimes pas l’idée. Dans le fond ça pourrait même être sympa seulement voilà y’a toujours comme une couille dans le potage. Une couille plus précisément nommée Woody. Parce qu’ils ont remis le couvert à ton grand regret. Ta sœur jumelle a beau te dire que l’homme qu’elle aime a changé et qu’il ne répétera plus les mêmes erreurs que par le passé, toi t’es pas serein. Tu ne peux pas avoir confiance en ce garçon-là. C’est comme ça et puis c’est tout. T’as beau savoir que c’est le seul type qui semble capable de faire sourire ta sœur tu sais aussi que c’est celui qui lui fait verser le plus de larmes et étrangement t’as la fâcheuse tendance de ne retenir que la négatif. T’en a parlé à Ash et t’as décidé d’y aller quand même. Parce que comme elle dit  on sait jamais, peut être qu’il a vraiment changé . Bref t’es parti dans l’idée de lui laisser une seconde – enfin une cinquantième – chance sauf que voilà quand t’aperçois sa gueule de con au loin tu te dis que c’est pas gagné. Mais tu souris et tu réponds même à son yo dans un entrain qui te ressemble pas. «  Salut les amoureux ! ». Pour faire plaisir à ta sœur qui semble radieuse.Tu poses d’ailleurs tes lèvres sur sa joue sans faire attention à Woody qui ouvre la porte de la baraque en te disant de faire comme chez toi. Dans d’autres moments, tu te serais peut-être indigné de la familiarité de ce mec que tu ne peux pas encadrer. Mais pas aujourd’hui, aujourd’hui t’es bien dans tes pompes et t’as nullement envie de le laisser te taper sur les nerfs. Toute ton attention se reporte vers ta sœur alors qu’il disparaît on ne sait trop où. «  T’as l’air bien » que tu lâches soucieux de savoir si c’est qu’une façade ou si c’est réellement le cas. Parce qu’avec eux on sait ne jamais vraiment sur quel pied danser.


Featuring : @lee woody @han gigi

gabi le loup

the big annoucement.
à LA VILLA WOOGI, le 15.06.2018.
(c'pas pcq c vintage ke c bo)

Daux heures à décider de ma tenue avant les courses. La robe jaune ou la robe noire ? Alors ce sera…. Le froc vintage, ouais, ça va mieux avec la couleur de ma boisson amincissante et celle de mon béret. C’est pas une question de régime mais une question de psychisme, mon horoscope m’a dit  « baies de goji » aujourd’hui et c’était la seule boisson soi-disant saveur baies de truc de toute la supérette en bas de la colline. Je louche sur le liquide obscure qui roule au fond de ma bouteille et détourne mon regard pour fixer cette immense main en fusion avec la mienne. Je me sens toute chose, c’est peut-être le médocs ou l’effet de nos récentes fiançailles avec Woody. une chose est sûre, je suis au maximum de mon être en ce moment et rien ne saurai arrêter la tornade Gigi. Ma nouvelle activité au fond du jardin fait des merveilles et en plus de ça j’ai mangé … « cinq repas cette semaine ! » Je couine à voix haute sans m’en rendre compte avant de secouer la tête en direction de Woody, l’air de rien. J’ai du mal à cacher mon euphorie, peut-être le manque de calmants ou la prise de poudre de perlimpinpin constante ces trois dernières semaines, qui sait… La faute à personne ! Mon nouveau leitmotiv de la saison, on va dire ça comme ça… Ma main est comme encrée dans celle de Woody et je ne cesse de fixer cette splendide bagouille de diva autour de mon annulaire. Pas matérialiste pour un sous, elle représente plus une sorte d’unité et d’énergie entre Woody et moi. Je dépose un petit baiser sur le bout de ses doigts entrelacés aux miens et souris en gloussant stupidement.

Mes globules finissent par se fixer sur un immense point lumineux loin devant nous. instantanément, mon échine se met à me gratter et je sens comme une envolée d’hirondelles au creux de mon estomac. « Charly ! » Je glapis d’une voix sur-excitée en voyant mon jumeau à quelques mètres de nous. Il brille, tout autant que mon amour, tout brille. Tout va bien, il me dit que j’ai l’air bien tandis que je suis Woody du regard qui rentre dans notre maison. Mes yeux roulent comme des billes XXL en direction de Chuck et je lui lance le plus beau sourire de l’univers : « Toi aussi, t’as l’air bien Charly » Je reçois son baiser sur ma joue et enroule mes bras menus autour de sa taille pour respirer l’odeur familière de mon autre maison. Charly, il a toujours eu l’odeur de papa. J’ai toujours trouvé ça fascinant. « Me regarde pas comme ça, j’te jure que je suis heureuse … » je murmure en reculant, brandissant ma main affublée de ma caillasse hors de prix et prenant un air faussement désintéressé. Je passe un doigt dans mes cheveux et galope à l’intérieur de la maison, ayant partiellement fait passer le message à Chuck pour éviter toute forme de torture si ça avait été Woody qui le lui aurait annoncé en premier. C’est comme ça, toute en discrétion et manque de subtilité. Je me mordille les lèvres en voyant la bière de merde sur la table et regarde Woody s’enfoncer dans le jardin. Il y avait pas du champagne dans le frigo ? Je pivote sur mes talons en imitant le bruitage d’une huitre et enfonce mes globules dans ceux, identiques, de Charly : « Qu’est-ce que tu veux boire ? Tu as mangé ? je peux cuisiner quelque chose sinon je connais un super traiteur, et puis en dessert y a la tarte de la mère à Woody et puis…. et puis… » J’oublie de respirer et perd mes mots pour avaler une grande goulée d’oxygène ; si je continue comme ça, Chuck va me cramer. Je recule en souriant pour l’emmener avec moi dans la cuisine en murmurant « Je vais me… Enfin, Woody et moi on va se…. Ecoute je sais ce que tu pense. » je regarde mon jumeau dans le blanc des yeux, persuadée qu’il n’approuvera pas ce second round avec son beauf préféré. « Mais je te jure que tout va bien et qu’on va réussir cette fois ! » Je m’exclame à travers de grands gestes, formant un immense soleil invisible autour de moi. Je me décide à ouvrir le bar pour sortir de la boisson et secoue différentes bouteilles sous le nez de Chuck.

Featuring : @lee woody @han chuck

gabi le loup

the big annoucement.
à LA VILLA WOOGI, le 15.06.2018.
(bon style)

Tu prends un air serein, mais ça bouillonne au fond de toi, à chaque fois que tu viens ici il se passe quelque chose et t’as comme l’impression qu’aujourd’hui ne va pas échapper à la règle. Tu sais que tu as juré à Ash de garder ton calme, mais ça sent pas bon. T’aimes pas les sourires que se dessine sur le visage de tes hottes et on ne parle même pas de leur complicité. Celui que tu aimes appelé le grand con s’éloigne et te voilà seule avec ta sœur, soit l’unique personne pour laquelle tu as fait le déplacement aujourd’hui. Elle rayonne. Ça te fait du bien de la voir comme ça. Tu ne sais plus à quand remonte la dernière fois qu’elle ta semblé aussi en forme. Elle est belle et semble bien dans ses baskets. Presque trop bien et c’est bien ça le problème. Parce que tu es bien placé pour savoir que ça n’annonce jamais rien de bon et que les grands sourires de Giselle cachent bien souvent une vérité qui ne te plaît guère. «  Si tu me le jures, j’veux bien te croire » marmonnes-tu presque dans ta barbe alors qu’elle tente par tous les moyens de te rassurer. Elle a peut être raison, faut que tu te détentes et que tu profites du moment. Après tout, ça ne serait pas si mal que pour une fois dans votre vie vous parveniez à déjeuner sans que ça ne se termine en eau de boudin. Seulement voilà c’est jamais comme ça que ça se passe. Alors que votre étreinte prend fin et qu’elle s’éloigne de toi, tu finis par remarquer la grosse pierre qui scintille de mille feux sur son annulaire. Puis, elle ne te laisse pas le temps de venir douter de cette vision d’horreur en affichant fièrement sa main et en te répétant de plus belle à quel point la vie est merveilleuse et à quel point elle est heureuse. S’en suit ce qu’elle sait faire de mieux, elle s’éloigne presque aussi vite qu’un éclair, te laissant derrière elle comme un con. Tu clignes des yeux trois secondes en te demandant si c’est pas une mauvaise blague «  Putain, mais qu’est-ce que vous avez toutes à vouloir vous marier avec des connards » que tu gueules en lui emboîtant finalement le pas. Seulement, elle ne semble pas t’avoir entendue et préfère jouer les bonnes maîtresses de maison en te parlant cuisine. Tu l’observes d’abord silencieusement s’agiter derrière l’îlot  avant de finalement dénier ouvrir la bouche «  J’en ai rien à foutre de la tarte de la mère de Woody !  C’est quoi ce truc affreux que tu portes sur ton doigt ?!  ». Puis comme tu le craignais, elle finit par t’avouer à demi-mot ce que tu ne souhaites pas entendre. «  Non, mais Woody et toi vous allez rien du tout ! Et puis y’a pas de cette fois qui tiens !  » T’es personne pour dire ça, mais tu le dis quand même parce qu’il faut bien un adulte responsable dans cette pièce. «  Il est où ce connard ? » tu sors de la cuisine en furie et tu retrouves l’autre cow-boy en train d’arroser des fleurs dans son jardin. «  T’es sérieux ? » que tu lui hurles au visage. Il daigne arquer le sourcil en ta direction et tu meurs d’envie de le passer à tabac, mais tu gardes tes mains bien sagement au fond de tes poches. «  Mais à quelle heure t’as cru que tu allais épouser ma sœur ? ».  


Featuring : @lee woody @han gigi

gabi le loup

the big annoucement.
à LA VILLA WOOGI, le 15.06.2018.
(bon style)
J’glisse la tulipa dans le vase de la table basse et mon oreille capte les ondes de la discussion qui a lieu en cuisine. J’crois que je reconnais une situation où j’ferais mieux de m’éclipser. J’ai appris à respecter l’espace des jumeaux Han. J’capte pas tout à leurs connections d’aliens mais j’sais qu’ils ont besoin de leurs moments où ils ont besoin de connecter. Dans ces cas-là j’ai assez d’intelligence sociale pour m’éclipser. J’ai atteint u stade où j’me suis rendu compte que le cas des Lee n’était pas applicable à toutes les familles et que tout le monde ne gueulait pas pour communiquer. J’enregistre la scène pour la transposer avec celle qui aura lieu quand j’annoncerai la grande nouvelle à Cam et Mew. J’siffle discretos et m’éloigne dans mon jardin en entamant un requiem pour mes belles. Comprendre que je les arrose puisque j’ai que ça à foutre, si j’me mettais à leur parler je commencerai à déconnecter avec la situation. Faut que je reste solide, même si là j’ai tellement forcé la dose que j’ai bien envie d’aller me taper un sprint. Ce Chuck de mes couilles me fait dépasser mes limites c’est un truc de forcené. Tiens d’ailleurs. J’entends un truc qui ressemble à « connard » et je sens une énorme présence s’approcher de moi. Une one négative. Oh. Chuck. Putain je le vois d’hyper près en plus ce con. J’bite rien de ce qu’il me raconte. Bah ouais j’suis sérieux mec, c’est pas toi qui va venir me dire que c’est la mauvaise heure pour arroser mes tulipas. Ah. Epouser G. J’peux pas retenir le sourire mesquin qui nait sur mes lèvres. J’ai gagné mec. La vengeance du café, elle est là connard. Ma satisfaction s’emporte avec la coke et j’explose de rire comme si sa tête venait de se transformer en lamentin. « C’est pas une question de croire. J’vais le faire mec. » J’hausse les sourcils, satisfait. « T’es invité t’inquiète. Askip t’es important pour Gigi. » Ouais j’ai cru comprendre ça ouais. J’plonge mes prunelles dans les siennes « Tu pourrais être content pour elle. On est heureux. » Il est bien placé pour connaître toutes les conneries qu’on a subit. Mais je jure que c’est fini le bordel. « Gigi j’crois qu’il reste du champagne dans le frigo. » Je me redresse. Il en reste pas, on l’a acheté exprès. Mais manquerait plus que ça de lui dire que j’ai voulu faire les choses bien. ‘Fin Gigi. Mais j’ai acheté le champ quoi.

Featuring : @han chuck @han gigi

gabi le loup

the big annoucement.
à LA VILLA WOOGI, le 15.06.2018.
(c'pas pcq c vintage ke c bo)

« Putain, mais qu’est-ce que vous avez toutes à vouloir vous marier avec des connards » La voix de Chuck fait hérisser les poils de mes bras et je tressaille, sujette à une courte syncope et manquant de faire tomber la bouteille de Gin soigneusement tenue entre mes doigts fins. Le regard flou, je lance un S.O.S silencieux à mon Woody des champs, pas vraiment certaine d’arriver à gérer le bordel annoncé en cette superbe journée ensoleillée. Enfin soirée, je veux dire. Je cligne des yeux et renifle, légèrement frustrée de ne pas réussir à m’exprimer correctement dans cette situation bien merdique. Je fais une moue boudeuse, regarde Chuck puis décide de faire semblant de ne pas avoir entendu en tripotant es bouteilles du bar. « Tiens… Où est-ce que j’ai bien pu mettre le Martini… ? » J’aurai presque siffloté si j’en avais été capable. Chuck me fait comprendre qu’il en a rien à foutre de la tarte et à vrai dire je suis blessée. Parce qu’elle est super bonne cette putain de tarte, j’avais ancré tous mes espoirs dans cette dernière, persuadée qu’elle défoncerait assez Charly pour qu’il accepte enfin cet amour qui me consume depuis plus d’une décennie. Alors, légèrement vexée, je pose les bouteilles et plaques mes petites menottes sur mes hanches, louchant sur mon jumeau. « T’abuse. Tu pourrais être plus gentil quand même ! » j’ai pas vraiment crié parce qu’aussi loin que je m’en souvienne j’y suis jamais arrivé, mais j’avais pris soin de concentrer tout mon sérieux possible en un seul regard, espérant que le message passe. C’est à ce moment là que j’essuie un refus monumental de la part de mon frère. « Quoi ? » Et voilà, ma voix s’envole dans les aiguës et j’ai les pupilles des globules qui vrillent. « T’es entrain de m’interdire de me marier ?? » Outrée, choquée, frustrée, je croise les bras sur ma poitrine proéminente qui menace de déborder et machouille mes lèvres jusqu’au sang en cherchant un moyen de défense.

Évidemment, tout ce que je trouve à rétorquer : « C’est pas un connard, okay ? » Dune façon globalement puérile. « Il…. Il…. Mais merde Charles ! » Je tape du pied et passe mes deux mains dans ma crinière brune en fermant vivement les paupières pour contrôler la dépression qui grimpe à coup de griffes sur mon échine. Seulement voilà, je me retrouve à trottiner derrière Chuck tandis qu’il va chercher Woody. Les deux paumes en l’air, j’assiste à la scène plus impuissante que jamais, tentant d’en placer une au milieu de leur diarrhée verbale. « Ooh » Je clame après les répliques cinglantes de Woody. Dans un automatisme certain j’me calle entre les deux géants en tournant le dos à Chuck pour faire les gros yeux à Woody. « Woody tais-toi bordel ! » je fronce mes sourcils et manque de me péter une veine frontale en me tournant vers mon frère. « Et toi aussi. » Pouf, je m’éclipse comme un papillon en direction de la baraque tout en miaulant un « Venez boire ce putain de champagne. » sur une touche d’ironie. Voilà, j’étais pas vraiment énervée non, loin de là, juste hyper frustrée de les voir se comporter comme ça.

Arrivée devant le fridge, forcément, je trouve une boîte de Pandore -Xanax-  planquée juste en dessous d’un lot de tomates. « Mais qu’est-ce que... » Putain. Évitant soigneusement de me poser des questions, je gobe un Xanax entier la tête dans le frigo en priant pour que ça assouplisse toute cette mascarade. Bouteille de champ en main, je sors les flûtes et sert le liquide avec précision sans jeter un regard aux deux diablotins. « Je veux mon mariage. » je lâche sûre de moi en finissant par planter mes globules dans ceux de Charly. Je veux cette fichue robe de mariée, ce foutu prêtre chauve, ce Woody et tout le toutin qui va avec. Y compris mon frère en robe de demoiselle d’honneur. Voilà. « J’ai déjà acheté ta tenue Charly. » je me met à siroter mon champagne sans leur donner leur verre, le regard subitement lointain.

Featuring : @lee woody @han chuck

gabi le loup

the big annoucement.
à LA VILLA WOOGI, le 15.06.2018.
(bon style)
T’arques le sourcil lorsque ta jumelle affirme que l’homme qu’elle souhaite épouser n’est pas un connard «  Ouais c’est tellement pas un connard qu’il a jamais été planter sa tulipe dans un autre jardin ! » l’argument te sembles assez parlant pour que tu la laisses y songer en solitude. En attendant, tu mets les voiles vers le cœur du problème qui chante en arrosant ses fleurs. Ça te gonfle presque tellement que tu te demandes à quoi bon t’énerver. T’as l’impression de faire face à des gens qui ne comprennent rien sur rien et t’as beau aimé Gigi du plus profond de ton cœur tu peux pas t’empêcher de penser qu’elle est sacrément con quand il est question d’amour. Elle a toujours eu des goûts de chiotte et sur l’échelle du n’importe quoi le cow-boy est au max. Celui qui se la joue désormais shérif t’affiches d’ailleurs un pauvre air mesquin. Il jubile et ça te donne presque la gerbe. « Putain, mais t’es vraiment un pauvre type » ça fait du bien de le dire même si ça ne change absolument rien à l’histoire. Puis voilà qu’il te dit que tu es invité. Tu grimaces en imaginant ta sœur dans une robe blanche et la grande asperge l’attendre au bout de l’église. Unis devant Dieu qu’ils disent ? Toi t’as plutôt l’impression que ta sœur est prête à signer pour un aller sans retour en enfer. Puis puisque ce n’est jamais suffisant, Woody continue sur sa lancée en affirmant que c’est toi qui es dans le faux et qu’il vaudrait mieux que tu te mettes à sourire et à applaudir face à cette merveilleuse nouvelle. «  Tu pourrais aussi fermer ta gueule ». T’as pas le temps d’ajouter quoi que ce soit que la future mariée arrive à toute vitesse et s’interpose dans ce combat de coqs qui n’a jamais mené à rien. Elle vous attrape par le bras et vous entraîne vers la cuisine à la recherche du champagne. T’as envie de mettre les voiles, mais le bouchon de ladite bouteille se retrouve plus vite que prévu enlevé et te voilà avec une flûte de champagne à la main. Les prunelles marron de ta sœur se posent sur les tiennes et elle t’affirme avec une certaine fermeté qu’elle désire ce mariage plus que tout. Toi tu ne te démontes pas pour autant et tu poses ta main sur la sienne «  Mais le mariage c’est de la merde Gi’, ça te ressemble pas en plus » tu ne prêtes même pas attention à Woody son avis t’en a strictement rien à foutre de toute façon. Tu manques de t’étouffer lorsqu’elle te fait savoir que ta tenue a déjà été achetée. «  Non, mais attendez là, il est pour quand ce mariage ? » Ta comme l’impression qu’on va te dire que c’est prévu pour le week-end prochain et tu sens l’angoisse monter en toi.


Featuring : @lee woody @han gigi

gabi le loup

the big annoucement.
à LA VILLA WOOGI, le 15.06.2018.
(bon style)
D’après le grand Han je suis un pauvre type. Aller, il passe son temps à radoter. J’en peux plus d’sa gueule autant que d’ses répliques. J’vais vous dire il a juste le seum parce que je lui ai mis un double KO depuis sa séance d’intimidation au café il y a de ça un an quand j’étais bien au fond du trou comme il fallait. Ça m’parait loin quand j’pense à ça, maintenant que j’ai ma future femme à mes côtés et que j’suis max. Lui moins mais y a quand même un truc qui joue en sa faveur, j’vais devoir me le taper lors du plus jour de ma vie auquel il assistera en premières loges. Ça, j’en ai rien à foutre. Mais qu’il soit dans ma ligne de mire moins. « J’pourrais. » Mais fermer ma gueule face à toi mon pote j’crois pas, t’en as pas fini de m’entendre j’vais rester avec ta sœur jusqu’à la fin d’ta vie. J’hausse mes sourcils dans un air de défi quand tout à coup la voilà qui débarque, ma tulipe en soie de rose. « Woody tais-toi bordel ! » je …. ok. J’observe mon amour jouer les arbitres et ça la rend grave sexy. Plus que d’habitude. Ciel si Chuck pouvait vraiment se barrer d’ici. Je suis ma douce jusqu’à l’intérieur pour enfin sabrer ce putain de champagne. Les mains dans les poches j’analyse les fleurs dans le vase de la table basse à défaut de faire quoi que ce soit puisque Gigi s’occupe d’organiser les festivités pour son frère. « Je veux mon mariage. » J’esquisse un sourire et je l’imagine déjà dans sa robe de mariée. J’crois que je suis sur un niveau d’excitation qui dépasse l’entendement, j’veux dire c’est pas la coke c’est juste moi qui suis surex dans mon fort intérieur. Bref, ça se calme vite fait sous la réplique de Chuck. « A quelle heure ça lui ressemble pas ? » je dégaine en plantant mes prunelles dans les siennes, en sortant les mains de mes poches prêt à lui sauter au cou s’il le faut. J’ouvre la bouche pour lui dire de bien fermer la sienne, j’le vois à essayer de la convaincre du contraire juste parce que ça match pas ses p’tites affaires, sauf que Gigi le fait avant. « Elle est sublime. » que j’article dans un sourire plein d’hypocrisie. Sublime sa tenue, et il peut s’avérer heureux que j’ai pas foutu mon nez là-dedans sinon j’vous e dis direct il serait venu avec un costume de la même couleur que la tapisserie. « Pour février. Prépare-toi c’est bientôt. » J’vois plus le temps passer depuis qu’on a commencé à organiser a cérémonie. Déjà que j’voyais rien de base. « On est dans les derniers préparatifs. » Aller c’est bon j’arrête mon numéro de charlot, ça m’lasse. « T’sais quoi j’peux comprendre que tu cautionnes pas mais tout sera fait dans les règles de l’art. Avec Gigi on a eu plein d’idées de ouf pour vous régaler. » J’souris en passant mon bras autour des épaules de ma belle, l’attirant vers moi pour lui coller un bisous sur le front. J’suis trop fier de notre équipe. Il va envoyer du feu ce mariage. « T'en oublieras que t'étais vénère. » J'lui proposerais bien de venir avec Ash par sympathie mais comme j'sais pas si les Han sont au courant que j'ai manqué de me la faire quand Gigi m'a largué comme une merde j'vais éviter de signer ma mort. J'suis pas con.

Featuring : @han chuck @han gigi

gabi le loup