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| | Sujet: (petrov twins) ✧ devils under the pale moon light 28.05.18 0:50 | |
all with style - Ton rire résonne une dernière fois avant que tu ne te décides à te séparer du banc de requins qui t’accompagne cette nuit. Ils te saluent chacun un par un, mannequins et autres prétendants à la gloire, feignant l’amitié dans ce milieu si hostile à coup de sourire crispé et autres tapes dans le dos. Au moins, ce soir n’a pas été si difficile à vivre, tu as bien ri, souvent à leur dépens quand les plus alcoolisés trébuchaient un peu trop ou que les cerveaux s’enlisaient dans la bêtise. Mais à peine t’es-tu détourné d'eux que tes yeux rencontrent le ciel comme pour le remercier que ce soit enfin fini. Tu dois cependant contrôler encore tes pas pour ne pas paraître suspect à vouloir mettre une distance entre eux et toi, tu sais très bien qu’ils t’observent toujours. Fidèle à ton rôle, tu fais mine de tanguer un peu, comme si l’alcool avait un véritable effet sur toi. C’est bien un des rares clichés sur les Russes que tu remplis à merveille, celui qui prétend que la boisson ne vous fait rien, mais tu te retiens bien de t’en vanter, quand on te pense alcoolisé on peut parfois te montrer son vrai visage. Enfin, tu entends les rires s’éloigner loin de toi et tu laisses tes pas s’accélérer pour te fondre dans l’obscurité. La nuit est bien entamée, tu te demandes si tu verras les premières lueurs du soleil avant de renter chez toi. Malgré ta soirée et ta journée de travail, tu n’es pas fatigué et choisi de faire le trajet à pieds, sûrement à cause de l’adrénaline de la fête et des pensées qui se sont invitées dans ton esprit. Pendant la soirée, vous avez parlé de vos familles respectives à cause de l’un d’entre vous qui a dû partir à cause d’un appel urgent. Enfin parler, tu t’es contenté de les écouter, évitant de répondre en déviant la conversation ou en trouvant un prétexte pour t’éloigner du groupe. Ta famille, tu y penses parfois. Même si elle se résume à un seul être à tes yeux, elle te manque plus que tout. Son souvenir te frappe à chaque fois que ton regard se pose sur ton tatouage, à chaque fois que ton reflet apparaît, si bien que tu penses devenir fou. La nuit, tu te demandes si tu n’aurais pas mieux fait de rester avec lui, perdu dans le manoir familial, quitte à mourir asphyxié par un monde devenu trop petit pour toi. Tu te demandes si tu n’aurais pas dû l’implorer à genoux de te suivre, de partir avec toi quitte à ce qu’il te méprise. Et parfois, terriblement égoïste, tu aurais aimé qu’il prenne les devant pour te retrouver. Dire qu’en arrivant ici, tu pensais que ce manque s’effacerait, que le trou béant dans ta poitrine finirait par se refermer à force d’ambitions démesurées. Tu as été si naïf. Il est présent dans chacune de tes pensées, si présent que tu en deviens presque paranoïaque. Comme quand vous êtes passés devant le casino, encore maintenant tu te demandes si tu n’as pas rêvé cette crinière blanche et ses traits si familiers, pourtant, ça semblait si réel… Trop réel. Comme les mains de cet homme qui a refusé d’arrêter la voiture pour que tu puisses rejoindre Isaak, un frisson violent te traverse à cette pensée. Tu lèves la tête pour vérifier que tu es bien sur la bonne route et tu t’arrêtes soudainement en remarquant que tu as pris la mauvaise direction. Ah, peut-être que finalement l’alcool a eu un peu d’effet sur toi. Pourtant, tu ne fais pas demi-tour net, tu te sens observer depuis ta sortie du club et même si tu t’es perdu dans tes pensées, tu as gardé un rythme soutenu et une main fermée sur la bombe au poivre dans ton sac. Pour en avoir le cœur net, tu tournes dans une rue plus étroite et t’arrêtes pour observer la suite. Une silhouette approche et semble surprise de te voir planter là à l’attendre ce qui provoque un petit sourire amusé sur tes lèvres avant que tu ne la reconnaisses. Tu penches la tête sur le côté, le sourire devenu crispé quand tu lui demandes avec un ton moqueur et provocateur : « je peux t’aider mon cœur ? »La personne se rapproche, un de tes « collaborateurs » de ce soir, sûrement de ceux que tu détestes avec le plus de passion. Ça te semble étrange qu'il soit là, tu te rappelles qu'il est parti plus tôt que le reste du groupe, après s’être pris un nouveau rejet de ta part quand sa main s’est trop perdue sur ta cuisse. Ses gestes déplacés, tu n’en veux pas et tu sais très bien qu’il ne t’est d’aucune utilité, sans oublier que c'est si divertissant de le voir atteint dans sa petite fierté. Et puis, il te met bien trop mal à l’aise, surtout maintenant qu’il t’a suivi et qu’il semble bien trop alcoolisé pour accepter un nouveau rejet. « Dante... » Tu recules quand il s’approche, perdant ton sourire et fronçant les sourcils quand il recommence à te faire des avances sans une once de honte. Tu le rembarres, une fois, deux fois, le ton monte rapidement entre vous et tu te demandes combien de kilomètres de shot il a bu pour pouvoir être aussi imprudent au milieu de la rue, si quelqu'un d'autre vous entend, ça pourrait finir très mal pour vos carrières. « Dégage putain, je veux pas de toi ! » Finis-tu par lâcher, trop excéder pour continuer à être suave. Alors il t’insulte, rien que tu n'es jamais entendu, et s’élance vers toi, bien plus rapidement qu’il le devrait pour quelqu’un d’ivre. Tu te prépares à l’esquiver et à sortir ta fameuse bombe quand tu remarques une seconde silhouette derrière lui. Ton cœur rate un battement, tes lèvres s’étirent et tes yeux deviennent humides. Tu te figes, le temps avec toi. Isaak. gabi le loup |
| | | More informations ? Âge : 25 yo. Birthdate : 03/11/1993 Métier ou études : croupier au casino. Résidence : dong-gu. Côté coeur : « niquez tous vos races, surtout toi » Journal :
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keywords : les stupres dans les veines – le sourire d'un fou – l'audace sans borne – les lèvres pleines de méchancetés – la franchise qui piétine – le parfum de l'argent – les choix irréfléchis – les dents de vampire – le gamin impudent – le cœur perdu – la rancœur présente – le sang plein les mains – les marques violettes – la passion malsaine – les cartes battues – la démence du démon – la solitude qui le suit – les cheveux immaculés – l'âme la plus noire qui soit – les lippes coupées – le cou jamais vierge – les poches pleines de jetons – les cocktails du soir – les problèmes de salope – le costume repassé – l'envie de décevoir – le regard de Satan
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the devil arrives - Le ciel s'était enveloppé de son manteau noir depuis bien longtemps maintenant. Les étoiles apparaissaient une à une dans l'obscurité de la nuit, parsemant son insensible voile sinistre de leur poussière glacée. Et inexplicablement, Isaak s'était surpris à les admirer de là où il était. Pour sûr qu'il n'avait pas l'habitude de voir un ciel pareil en Russie. Chez lui, chez eux, seul le vide et le silence les entouraient, au même titre que le froid pesant qui régnait dans le manoir. Pouvait-il même appeler cela un chez lui maintenant ? Il était parti à présent et il n'y remettra plus jamais les pieds. Encore moins si c'était pour le revoir, lui, cet infâme. Peut-être bien que s'ils se revoyaient, Isaak mettrait à exécution son rêve le plus cher : l'embrocher au bout de sa flèche à la Lannister. Un sourire dépeignit le plaisir malsain qui avait animé ses pensées tandis qu'il prit une gorgée d'eau-de-vie. Mais en observant une nouvelle fois la lune de ce soir, il se demanda si c'était vraiment ça, le goût de la liberté. Si, au fond, il ne manquait pas quelque chose à l'équation. C'était sûrement pour ça qu'il était venu là. Pour partir à sa recherche. Combien de temps s'était-il écoulé depuis qu'il ne l'avait plus vu ? Ce visage si semblable et pourtant si différent du sien. Parfois Isaak s'était imaginé sa vie s'il l'avait suivi dans son odyssée délirante, s'il avait eu l'audace de jeter son égoïsme, s'il avait ouvert les yeux un peu plus tôt. Il aurait dû l'écouter, il aurait dû laisser sa main rejoindre la sienne à ce moment-là, mais il était resté figé devant ses principes, figé par le froid ardent. Mais Isaak avait réussi à le retrouver, son frère jumeau. Il avait usé de ses moyens à disposition et le voilà aujourd'hui, à le regarder de loin parce que ce n'était jamais le bon moment. Qu'y avait-il à dire après tout ce temps de toute manière ? Les mots bloquaient encore dans la poitrine d'Isaak, si bien qu'il crut ne jamais pouvoir s'en défaire. Mais l'attache qui les reliait signifiait tellement pour lui qu'il n'avait pas pu s'empêcher de rester près de lui, à voir ce qu'il était devenu, comment il vivait loin de lui, s'il était heureux. Peut-être était-ce le mieux pour le moment, n'est-ce pas ? Qu'il garde ses distances, qu'il se fasse discret. Comme jamais il ne l'avait été. Et cette fois encore il ne faillit pas à sa tâche. Ce soir-là encore, Isaak veilla silencieusement sur son frère, toujours autant tiraillé par l'envie d'aller le voir, de se montrer à lui. Cette nouvelle occasion toute offerte était-elle la bonne ? Mais bien vite, d'autres pensées le traversèrent. Lui aussi l'avait remarqué, cette ombre grotesque qui suivait aveuglément sa moitié au point de ne plus savoir où elle allait. Bordel, mais pourquoi diable Mikhaïl allait-il dans un endroit pareil ? Les sens en émoi, Isaak se dévoilait peu à peu, arborant des prunelles soudainement sombres de démence. Il les entendit hausser de plus en plus le ton, jusqu'à que les choses dérapent. L'air impétueux, le Petrov s'était rapproché d'eux, éclatant par la même occasion sa bouteille sur le crâne de l'intrépide, le noyant pour de bon dans les effervescences de l'alcool. Ce coup sembla suffir puisque son corps retomba lourdement sur le sol, probablement inconscient, avant même qu'il n'eût le temps d'atteindre Mikhaïl, mais il ne se gêna pour lui donner un coup de ventre, se retenant vivement d'écraser sa tête de... « Salaud. » dit-il, le ton empli de hargne. Personne ne s'en prenait à son jumeau, encore moins des moins que rien de son genre. Dans le mouvement, il avait remis ses cheveux blancs en place, contraste flagrant avec la beauté de la nuit. Et ce fut là que son regard croisa le sien, luisant, ému. Isaak n'aurait jamais cru qu'une vue pareille le déconcerterait aussi facilement. Néanmoins, il reprit bien vite contenance, affichant ce sourire si espiègle et si mutin qui lui allait si bien au teint. « Bah alors, Dante, on a réduit ses fréquentations à des nullos pareils ? Heureusement que je suis là pour remonter la barre. » lâcha-t-il en réduisant une nouvelle fois la distance qui les séparait, tout en prenant bien la peine d'écraser la jambe de celui qui était à terre. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait plus eu la sensation d'avoir un miroir en face de lui, qu'il ne l'avait plus vu d'aussi près. Une main s'hasarda dans les cheveux son frère. À force il avait fini par oublier comment les gestes affectueux fonctionnaient, mais celui-là suffisait non ? « Heureusement que ton frère est toujours là pour te sauver, hein. Tu m'as... manqué. » murmura-t-il tout bas, ayant prononcé les derniers mots dans leur langue natale. Celle qui les liait. Comme si cela avait suffi à ranimer la flamme qui autrefois les rendait aussi forts, aussi inséparables. gabi le loup |
| | | | | Sujet: Re: (petrov twins) ✧ devils under the pale moon light 04.06.18 19:49 | |
twice as pretty - Isaak. Pourquoi maintenant ? Après tout ce temps, le voilà qui réapparaît comme un rêve devant toi. Le même visage malgré le temps passé, le même regard qui te transperce sans même un effort. Pourtant, il te semble différent, un peu, beaucoup, mais tu ne mets pas le doigt sur ce qui a pu changer. Peut-être ce sont tes souvenirs qui se sont déformés pour se calquer à ton propre reflet, à part ton propre corps, tu n’as pas emmené de souvenir de lui avec toi. Cela t’aurait bien trop donné envie de revenir vers lui, dans votre prison dorée qu’il arrivait encore à tolérer, aussi égoïste dans ses positions que toi dans ta fuite. Tu as appris à vivre avec ce souvenir et le manque qu’il t’a laissé, ce manque qui rend amer chacun de tes accomplissements. Et voilà que tout se fracasse, comme cette bouteille d’alcool sur la tête de ta chère connaissance ivre. Cette illusion qui t’a aidé à percer tes blessures alors que tu joues les diables dans ta nouvelle vie, sournois et fourbe, tu as presque réussi à berner ton propre esprit. Isaak est là devant toi, et sa simple présence réveille toutes ces voix que tu as tues. Mais tu aurais dû t’en douter, tu te sens observer depuis si longtemps, peut-être as-tu cessé d’espérer. Le « salaud » te fait sourire, fissurant alors ton masque de surprise. Cette voix, cet air espiègle, cet éclat dans le regard, ça ne pouvait être que lui, Isaak. Oubliant l’homme à vos pieds, inconscient par le coup et par l’alcool, tu amorces un pas pour rejoindre ton frère. Ton jumeau. Ta moitié. Tu réponds à son sourire, malgré ton regard si agité, il n’y a que lui pour pouvoir te voir baisser ainsi la garde. Il n’y a que pour lui que tu acceptes d'enlever le masque, qu’il connaisse tes moindres faiblesses, tu t’en moques, tu accepteras chacun de ses jugements. Une grimace, pourtant, tord un instant tes lèvres quand tu l’entends prononcer ton nom de scène. Dante, aussi plaisant ton nom semble dans la bouche des autres, tu as l’impression d’être un étranger quand c’est la sienne qui le prononce. Tu chasses cette pensée dérangeante en levant les yeux au ciel, riant légèrement à sa plaisanterie et à sa légère prétention. Ce n’est pas toi qui le nieras, bien sûr que pour toi, ton frère est bien meilleur que les autres. Il partage ton sang après tout, ça lui fait déjà une qualité qui le place au-dessus du reste des mortels. « Prétentieux, tu n’as pas changé. » Souris-tu en laissant éclater ton rire au milieu de la ruelle, « tu serais surpris d’avoir de la concurrence, tu sais. » prétends -tu avec un sourire en coin, ce n’est pas entièrement un mensonge, tu as quelques autres personnes qui attirent de plus en plus de considération, presque trop, mais ils ne sont pas de taille face à Isaak. Quand sa main vient se perdre dans tes cheveux, main rendue maladroite par le temps et la distance entre vous, tu te rapproches un peu plus et accentues le contact. Ce n’est pas pareil que dans votre enfance, bien sûr, vous avez grandi, vous avez changé. Vous qui avez été si inséparables, ça te fait physiquement mal de sentir un écart entre vous. C’est peut-être pour cela que tu n’es pas allé devant ce casino pour essayer de retrouver sa trace, que tu as laissé cette impression d’être suivi au stade de simple impression, sans la confirmer. Tu t’es retenu, de peur de te laisser avoir par une illusion, tu t’es retenu peut-être aussi de peur que la réalité soit trop douloureuse. Que ton égoïsme ait aussi eu raison de vous. Mais ses mots te font espérer, ton frère est toujours là. Tu te rapproches assez pour le serrer dans tes bras, enfouir ton visage dans son cou, se moquant bien qu’il rit de toi, qu’il te trouve puéril. Tu n’as jamais demandé l’autorisation avec lui, tu n’as jamais calculé ton comportement avec lui. Avec ironie, tu murmures « mon héros, toujours aussi modeste, à croire que je ne peux pas vivre sans toi pour veiller sur moi. » Est-ce vraiment de l’ironie, tu ne sais pas mais tu n’as jamais été aussi heureux de manquer de te faire agresser en pleine rue. Ses mots tout bas près de ton oreille te font frissonner, et tu ris une nouvelle fois sans le lâcher. Tu gardes tes bras autour de lui avant de répondre dans votre langue maternelle : « Toi aussi, tu m’as manqué. Beaucoup trop. Je pensais que tu ne viendrais jamais. » Comme si c’était lui qui était parti, comme si tu n’étais pas celui qui avait provoqué cette rupture. Puis tu continues « Je t’ai vu, devant le casino. Je n’ai pas pu te retrouver. » Tu tais la raison, tu sais qu’il serait capable de meurtre. Et tu as peur qu’il te méprise comme toi tu le fais. Du coin de l’œil, tu remarques un mouvement et tournes ton regard assassin vers la source du problème. Ah, tu as presque oublié cet homme. Tu ne peux pas le laisser ainsi dans la rue, mais tu ne veux pas qu’il vous voie, ses mots pourraient causer préjudices à ton frère et entacher ta carrière. Tu te sépares alors de ce dernier, juste assez pour t’assurer que l’homme reste inconscient d’un nouveau coup de pied avant de sortir son portable et d’appeler les urgences. Tu donnes le nom de la rue avec une voix paniquée et sans décliner ton adresse, espérant que la gueule de bois et les coups suffiront à lui faire perdre la mémoire. Une fois raccrocher, tu poses l’appareil à côté de lui et prends son portefeuille, te servant dans les billets, autant joindre l’utile à l’agréable. « Ils croiront à un vol » dis-tu à ton frère en haussant les épaules. Tu le rejoins ensuite rapidement, regardant par-dessus ton épaule avant de lui prendre le poignet pour l’entraîner à ta suite. Tu ne le laisseras pas t’échapper. « Faisons vite, disparaissons avant que l’on nous voie. » gabi le loup |
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Messages : 180 Crédits : patr.onus (avatar), rogers (signa). | | Sujet: Re: (petrov twins) ✧ devils under the pale moon light 10.06.18 23:17 | |
the devil arrives - Ce ne fut qu'en arrivant à sa hauteur qu'Isaak se trouva soudainement stupide pour avoir gardé ses distances pendant autant de temps. Peut-être bien qu'il lui avait manqué plus qu'il n'aurait aimé le croire. Lui, Isaak, qui se croyait depuis toujours insensible à la vie, aux sentiments, à tout ce qui l'entourait. Il avait toujours présumé que ces balivernes n'avaient pas de sens pourtant, que cela ne servait qu'à vous affaiblir l'esprit et le corps. Mais il fallait croire que son frère dépassait tout, au point de lui voler quelques serrements au cœur. Peut-être était-ce justement parce qu'il était son jumeau que tout était aussi simple avec lui. Ils étaient nés ensemble, ils avaient grandi ensemble, ils avaient souffert ensemble, et il aurait aimé penser qu'ils ne se seraient jamais lâché la main... jusqu'à ce jour. Mikhaïl était une part de lui-même qu'il ne pouvait négliger, alors forcément que cela avait fini par énormément compter pour Isaak. Au point qu'il en était venu à fermer les yeux sur ce trou béant qui avait décoré son cœur ces dernières années. Il avait joué les aveugles pour ne pas voir la vérité en face : il ne pouvait considéré le fait d'être séparé de lui. Quel imbécile il faisait.L'entendre parler lui avait paru si surnaturel pendant un moment. Comme une hallucination onirique qui ne demandait qu'à être brisée. Il n'avait tellement pas l'habitude d'entendre sa voix glisser sur autre chose que les belles sonorités russes, mais l'important était qu'il le comprenait toujours. « Toi non plus, tu n'as pas changé... » avait-il soufflé. Identique à ses souvenirs, ou du moins ce qu'il lui en restait. Ou peut-être n'était-ce qu'une illusion qu'il créait lui-même ? Mais la minute d'après, Isaak sut que non. Mikhaïl était resté le même, ne serait-ce qu'avec lui. Un sourire étira ses lippes. Toujours aussi provocateur. Et toujours aussi tactile. À l'étreinte, le russe hésita longuement à bouger, n'ayant jamais su quoi faire d'autre dans ce genre de moment que de rire d'un air railleur en lâchant des remarques telles que « Tu es si enfantin. » avant de se décider à refermer son emprise autour de lui, pour la toute première fois depuis si longtemps. Pour lui seul, il pouvait se permettre de montrer un semblant d'affection, car il était tout ce qu'il avait à présent. « Bien sûr que je viendrais pour toi, même si ça a prit du temps. » Et rien que pour ça, il rejettera la faute sur leur paternel. C'était lui, celui qui les avait séparés. « Imbécile, pourquoi tu ne m'as pas accosté. » réprimanda-t-il, à moitié sérieux. « Mais maintenant tu sauras que je travaille à ce casino-là. Si tu savais tout ce que j'ai à te dire. » Mais ce n'était pas le bon moment, ni le bon endroit. Et Mikhaïl l'avait bien compris lui aussi puisqu'il prit la peine de se détacher légèrement de lui, les sens à l'affût de la moindre chose suspecte. À commencer par cet homme au sol. Isaak ne savait pas réellement quel statut exact avait son jumeau à présent, mais il se doutait que le salaud en question pouvait être en mesure de lui porter préjudice de nouveau. Ayant confiance en lui, il le laissa faire, le regardant appeler les urgences avant de s'emparer de son porte-feuille. Sans qu'il ne s'en soit rendu compte, un sourire espiègle était apparu sur son visage. « C'est bien mon frère, ma parole. Je serai presque fier de toi. » avait-il déclaré en y ajoutant un rire. Tous les deux satanique à leur manière, non ? Puis, sans attendre plus longtemps, ils quittèrent la ruelle. Mécaniquement, Isaak était venu loger sa main dans la sienne, comme auparavant. Lui non plus ne comptait plus le lâcher. « Tu habites pas loin il me semble ? Il nous faut un endroit pour parler, loin des oreilles indiscrètes. » Pour le coup, Isaak avait préféré continuer de parler dans leur langue maternelle, histoire de ne pas être entendu par n'importe qui. Et puis aussi parce qu'au fond, parler russe lui avait manqué. Discuter avec son frère lui avait manqué, bien plus qu'il ne l'aurait imaginé. Deux jumeaux, errant dans la nuit, main dans la main dans le silence dans la nuit, et qui attendaient d'être en sécurité avant de se laisser véritablement aller aux retrouvailles. Et à force de le surveiller, il fallait dire qu'Isaak s'était rendu compte de beaucoup choses vis-à-vis de son frère. À commencer par où il habitait. Cela faisait un peu psychopathe, non ? Étrangement, cette pensée eut le don de le faire sourire lorsqu'ils arrivèrent en bas de son immeuble. gabi le loup |
| | | | | Sujet: Re: (petrov twins) ✧ devils under the pale moon light 26.06.18 0:05 | |
twice as pretty - Tu es si enfantin. Ton sourire apparaît au creux de son cou, tu ne peux pas vraiment le contre dire à dire vrai. Et si enfantin veut dire vouloir serrer son frère dans ses bras après une si longue séparation, alors tu acceptes d’être le plus enfantin de tous. Loin de ta moitié, tu as manqué de t’éteindre Mikhaïl, comme une flamme que l’on asphyxie dans sa propre fumée. Alors, quand ses bras se ferment sur ton dos, tu souris, quand sa voix résonne de votre langue maternelle, tu frissonnes. Ses mots ont toujours eu une mélodie particulière à tes oreilles, il suffit que tu les entendes sentir une force nouvelle couler dans tes veines. Il te rassure une nouvelle fois puis te traite d’imbécile pour ne pas être venu le voir. « Je n’ai pas pu arrêter la voiture… » Souffles-tu d’une voix qui sonne si faux, terrible excuse pour un souvenir que tu veux taire. Un fragment de mémoire si douloureux et malheureusement pas unique, mais comment avouer Isaak ces traumatismes dont tu as cruellement besoin pour nourrir ton ambition ? Comment lui avouer tes faiblesses ? Tu es idiot, tu te crois capable d’endosser tous ces secrets seuls, ces secrets qui te détruisent un peu plus chaque instant. Mais si Isaak sait… Tu le connais, par cœur. Tu connais aussi ses victimes, ces biches que tu traînais pour les camoufler aux regards colériques des adultes sans que ton jumeau le sache. Tu chasses tes pensées, te concentrant sur ce qui sonne comme une promesse à tes oreilles. Tu es curieux de ses récits, de savoir tout ce que tu as pu rater de votre prison natale, de connaître pourquoi il a décidé de venir à toi maintenant. Mais avant ça, tu t’occupes de l’être indésirable qui gît à vos pieds. Tes lèvres s’étirent en un rictus fier quand il te complimente, riant avec lui et offrant un clin d’œil complice. Quand tu le tires hors de la ruelle, tu sens sa main se glisser dans la tienne et une boule se forme dans ta gorge. Ça t’a manqué. Sa main comme façonnée pour la tienne, ta peau brûlante contre la sienne glacée. Tu accélères le pas, au loin résonne les sirènes d’une ambulance, avant qu’un détail te frappe. Dans un murmure, tu lui demandes, le ton perdu entre plaisanterie et une légère teinte de reproche « Depuis quand tu me suis ? » Un sourcil curieux se lève vers sa direction, amusé à l’idée qu’il ait pu voir tes nombreuses frasques et vexé qu’il ait attendu que tu sois en danger pour sortir de sa cachette. Tu abandonnes sa main quelques instants pour composer le code de l’immeuble et lui tenir la porte pour qu’il te suive. Vous vous faîtes discrets, tes voisins sont parfois des langues de vipère. Ce n’est qu’une fois la porte de ton appartement fermée que tu respires de ton nouveau, la tête appuyée contre le bois et le regard mi-clos. Tu souris à ton frère avec fatigue, le contre coup de la soirée commençant à se faire ressentir. « Fais comme chez-toi. » Tu désignes le petit espace que compose ton chez-toi, bien assez grand pour vivre seul avec sa mezzanine mais un peu encombré avec tes nombreuses affaires accumulées sur les divers meubles. Heureusement pour toi, le plus compromettant est toujours bien rangé et difficile à atteindre. Après t’être débarrassé de ta veste, tu attrapes la chemise que Yeong Su t’a léguée sur le canapé pour la mettre sur un dossier de chaise. « Quelque chose à boire ? J’ai tout ce qui pourrait te plaire. » De ton côté tu iras doucement, tu ne veux pas risquer d’oublier un détail de ces retrouvailles. Préparant vos boissons puis lui tendant la tienne, tu hésites un instant. Il y a tant de questions qui te brûlent les lèvres, mais une seule arrive à les franchir. « Pourquoi maintenant ? » Pourquoi avoir suivi ta trace maintenant et non juste après ton départ, pourquoi ne pas avoir plus attendu, pourquoi, pourquoi, pourquoi… Tu as besoin de réponses, pour savoir si ce sentiment que tu ressens en voyant ton jumeau n’est pas trahison. gabi le loup |
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« couldn't he just have never been in his life? couldn't he just disappear? couldn't he just die? ok, but only by his own hands. »
Messages : 180 Crédits : patr.onus (avatar), rogers (signa). | | Sujet: Re: (petrov twins) ✧ devils under the pale moon light 24.07.18 17:17 | |
the devil arrives - Pendant un instant, Isaak crut déceler un semblant de fausseté dans les paroles de son jumeau. Comme s'il lui cachait quelque chose. Même après toutes ces années, il arrivait à voir quand ce dernier n'était pas confiant. Il avait appris à le cerner, à le distinguer, à le connaître comme jamais personne ne pourrait un jour le faire. Et s'il devait s'attendre à le redécouvrir sous un tout nouveau jour, il n'oubliera pas à quel point il comprenait mieux que quiconque ce Mikhaïl de Russie qui avait bien malgré lui marqué son esprit et son âme. Ce lien qu'ils avaient construit au fil des années ne pouvait se briser aussi facilement, Isaak en était certain. Même si leur bourreau s'avérait être leur père, leurs différences ou même le temps. Néanmoins, sur le moment, il avait fallu qu'Isaak pense à autre chose. L'heure n'était pas encore aux dialogues aux goûts d'euphorie et de révélations. Ils devaient se faire discret. La main serrée dans la sienne, ils avaient quitté les lieux comme si de rien n'était, laissant résonner derrière eux la sirène des urgences. Ce fut à ce moment-là que la perspicacité de sa moitié lui vrilla soudainement l'estomac. Il n'avait pas changé, hein ? Pour le coup, Isaak ne laissa paraître qu'un léger sourire sur le bout de ses lippes tandis que son regard restait obstinément bloqué sur la route devant lui. Ce n'était pas une question qu'il répondrait ici. À vrai dire, le plus vieux cherchait plutôt un moyen de s'expliquer, car il le sentait, que dans cette paume plus chaude que jamais résidaient toutes les questions que Mikhaïl brûlait d'envie de lui poser. Il ne pouvait lui en vouloir, il y avait de quoi. Le reste du trajet se fit dans le calme. Les jumeaux se contenaient encore un peu, histoire de mieux exploser un peu plus tard. Ainsi, lorsqu'il n'y eut plus qu'eux deux dans le silence de la nuit, Isaak se sentit plus libre. Comme si on avait cessé de le fixer tout le long. Sans même avoir besoin d'entendre les dires de son frère, il se laissa tomber sur le canapé, épuisé par ses propres émotions. À la mention d'un breuvage, le russe releva soudainement la tête. « Je veux bien de la vodka. » dit-il en voyant son jumeau déjà s'affairer à préparer leurs verres. C'était une des habitudes qu'il regrettait avoir perdu ces dernières années. Simplement passer du temps avec sa moitié, à boire un verre en crachant contre le monde... ou juste pour parler d'eux, comme à cet instant bien précis. D'une minute à l'autre, Mikhaïl allait la poser, cette question qui avait dû l'embêter depuis le début de leurs retrouvailles fortuites. Et même maintenant encore, Isaak avait du mal à affronter ce regard si perplexe et dubitatif. Son frère était bien le seul à le rendre dans un état pareil. « C'est notre père. » déclara-t-il doucement avant de prendre une gorgée de sa boisson. « Il est devenu de plus en plus horrible depuis que tu es parti. Plus personne n'arrive à le supporter. » Et rien qu'à l'évocation de ces souvenirs, le Petrov aurait pu en perdre son sang-froid. « Mère est celle qui l'a le moins supporté. Elle n'arrêtait pas de s'enfermer dans ses prières et sa Bible. » Isaak et elle n'avaient jamais été très proches. En soi, il n'avait jamais été très proche de ses parents tout court. Le seul qui avait ce pouvoir n'était autre que Mikhaïl, mais il le savait, que leur mère et lui avaient partagé un lien plus spécial. Ce fut bien pour cette raison qu'il restait prudent sur ses mots. « Elle a failli y rester. » souffla-t-il. « Mais lorsque je suis parti, elle était en vie. » rajouta-t-il précipitamment en voyant le regard de son jumeau. « Enfin... Père m'a mis de plus en plus de pression alors au final, j'ai décidé de partir aussi. C'est pour ça. » Il finit ensuite son verre d'une traite, n'attendant pas plus longtemps pour se lever et se resservir lui-même. « D'autres questions ? » gabi le loup |
| | | | | Sujet: Re: (petrov twins) ✧ devils under the pale moon light 29.08.18 0:51 | |
twice as pretty - C’est étrange, toutes ces questions que tu retiens au bout de tes lèvres mais que tu n’as jamais osées formulées ne serait-ce que dans tes pensées auparavant. Il a fallu que ton frère apparaisse pour les libérer, elles et ce passé que tu pensais cacher au fond de toi. Toutes tes émotions enfermées dans ta poitrine, tu pensais les avoir domptés pour ne jamais les montrer, ne jamais paraître faible face à quiconque ou ne pas être tenté de faire confiance à qui que ce soit. Et même maintenant face à ton frère, même avec toute ta dévotion pour lui, l’euphorie des retrouvailles calmée, tu te retiens. Tu pourrais mourir pour lui, mais tu restes si effrayé de ce volcan que sont tes sentiments, de ce qu’ils veulent dire, de ton vrai visage. Les années ont joué, qui te dit qu’Isaak n’a pas changé ? Même s’il est venu à toi, peut-être nourrit-il une certaine rancune à ton égard pour avoir été si égoïste. Oh, tu es prêt à l’accepter, tout ce que ton frère peut te donner, tu le prendras mais ces années seules t’ont aussi permis de t’assumer en tant qu’individu. Toutes ces pensées te traversent alors que tu verses la vodka d’Isaak dans un verre. Tu lui as servi un sourire complice quand il a fait son choix. Ça a un parfum de déjà-vu, comme un vieux souvenir qui avait soudainement pris vie sous leurs yeux. C’est doux et amer à la fois, ça te chatouille le cœur quand tes gestes sont si naturels. Mais finalement, une question résonne dans la pièce, la tienne alors que tes yeux percent ta moitié. Ils brillent d’une lueur étrange, un mélange étrange : curiosité, méfiance, soulagement, angoisse. Mais quand sa réponse sonne, c’est l’espoir qui prend place. Un espoir malsain, qu’aucun enfant ne devrait avoir. Celui d’entendre la mort de son père, espérer que le tyran soit enfin tombé, qu’il pourrisse enfin six pieds sous terre. Mais il retombe quand les précisions viennent, comme un soupire de ta bouche. Cette pourriture continue sa terrible dictature, n’est-ce pas ? Désabusé, tu attrapes ta bouteille de rhum pour en noyer plus de la moitié dans ton fond de jus d’orange. Ton frère lui contient sa rage et continue sur ta mère. Ton intérêt revient un peu, juste pour être de nouveau tue par la mention de la religion. Tu te souviens de ces heures passées avec elle, à décortiquer et trahir chaque psaume de la Bible, te rendant taré au point que tu t’en graves un dans la peau. Puis ça te frappe, cette femme que tu as tant aimée n’est plus qu’un vague souvenir dans ta mère. C’est si révoltant, cruel que tu ne ressentes presque plus rien pour ta propre mère, ta mère qui souffre seule à présent dans ce grand manoir. Ce ne sont que des fragments, juste un goût étrange au fond de la gorge. Es-tu définitivement devenu un monstre sans empathie ? Tu réalises qu’un vide s’est installé en toi, un vide que tu essaies de combler de tous les moyens sans jamais y arriver, un vide qu'Isaak peut peut-être de nouveau compléter, comme avant. Mais ça ne suffira pas. Tu lèves un regard illisible vers lui quand il dit qu’elle a manqué d’y rester, sans savoir si tu es soulagé ou non qu’elle soit encore en vie. Elle est si perdue dans les mensonges de sa foi qu’elle ne sûrement peut plus être sauvée. « Je ne sais pas si tu me rassures. » Avoues-tu à mi-voix, presque sur le ton de la plaisanterie avant d’avaler de longues gorgées. Toi qui voulais garder les idées claires… Finalement il dit que c’est la pression de votre père qui l’a poussé à partir. Ca te fait sourire. Tu laisses le silence planer après qu’il ait demandé si tu avais d’autres questions. Après avoir posé ton verre et hocher la tête : « Donc tu as décidé de venir dans la même ville que moi, trouver un boulot, sûrement un logement, retrouver ma trace, me suivre tous les soirs sans rien me dire, et ce, jusqu’à ce qu’une de mes connaissances essaye de m’agresser ? » Tu fais une moue faussement convaincue. « Ça fait totalement du sens. » Ton sourire se veut complice, malgré une légère amertume. Tu ne veux pas gâcher ces retrouvailles, tu sais très bien que votre relation n’a rien de normal, mais tu aurais aimé une manifestation de sa présence. « Moi qui pensais devenir fou quand je pensais te voir dans la rue, c’est juste toi qu’es taré. T’as de la chance que tu m’aies manqué, je punis pour moins que ça d’habitude. » Tu lui sers un clin d’œil avant de te rapprocher de lui, ne voulant plus laisser une seule distance entre vous. Oui, il est le seul que tu peux pardonner si aveuglément. Finalement tu reprends : « Et toi, tu sais tout sur moi ou tu as tes propres questions ? » gabi le loup |
| | | More informations ? Âge : 25 yo. Birthdate : 03/11/1993 Métier ou études : croupier au casino. Résidence : dong-gu. Côté coeur : « niquez tous vos races, surtout toi » Journal :
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welcome in isaak's shitheads god register!
WHICH ONE ARE YOU GOING TO BE?
isaak, AS HADÈS!
will to kill
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« he didn't realize how dangerous he was for himself. »
keywords : les stupres dans les veines – le sourire d'un fou – l'audace sans borne – les lèvres pleines de méchancetés – la franchise qui piétine – le parfum de l'argent – les choix irréfléchis – les dents de vampire – le gamin impudent – le cœur perdu – la rancœur présente – le sang plein les mains – les marques violettes – la passion malsaine – les cartes battues – la démence du démon – la solitude qui le suit – les cheveux immaculés – l'âme la plus noire qui soit – les lippes coupées – le cou jamais vierge – les poches pleines de jetons – les cocktails du soir – les problèmes de salope – le costume repassé – l'envie de décevoir – le regard de Satan
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mikhaïl, AS ZEUS!
will to kill
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« nothing counts, even family, even friends. but he was more than family, more than everything else, he was his second part. »
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nino, AS PERSÉPHONE!
will to kill
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« couldn't he just have never been in his life? couldn't he just disappear? couldn't he just die? ok, but only by his own hands. »
Messages : 180 Crédits : patr.onus (avatar), rogers (signa). | | Sujet: Re: (petrov twins) ✧ devils under the pale moon light 22.10.18 21:09 | |
the devil arrives - Quelle ironie. Deux frères jumeaux qui avaient peur que sa moitié ait assez changé pour les ignorer, pour leur en vouloir, pour les oublier, alors qu'ils avaient attendu le jour de leur réunion depuis des mois. Pour une fois dans la vie d'Isaak, ce dernier avait eu peur. Peur que Mikhaïl lui en veuille, qu'il le rejette, parce qu'il n'avait aucune idée de la façon dont il avait évolué. Alors il l'avait observé pendant quelques jours, ses prunelles endiguées sur un être cher qui l'effrayait malgré lui. Il n'avait cessé de penser à sa réaction lorsqu'il le verrait, à ses mots lorsqu'il comprendrait, à ses actions lorsqu'il pourrait l'atteindre. Si bien qu'il ne s'était pas rendu compte du temps qui avait filé entre ses doigts, et qu'il avait fini par perdre à trop vouloir le surveiller. Était-il plus heureux sans lui ? Avait-il préféré ne plus jamais le revoir, lui et les souvenirs qu'il ramenait contre son gré ? Qu'est-ce qui lui disait que ce regard dans lequel il avait appris à se réfugier ne lui renverrait pas des éclairs tôt ou tard ? C'était l'effroi qui avait paralysé Isaak, l'effroi de perdre son jumeau d'une façon encore plus douloureuse que celle qu'il avait vécu plusieurs années plus tôt. Au fil de son récit, le plus vieux laissait souvent divaguer son regard vers la fenêtre, avant de revenir de temps en temps sur son frère. Et au fur et à mesure, il avait fini par ne regarder que lui, comme pour réaliser qu'il était bien à ses côtés. Enfin. Il ne pourrait jamais lui avouer ses craintes néanmoins, il était hors de question qu'il se montre faible devant lui. Pour Mikhaïl, il devait être brave, fort et indestructible. Il devait être l'épaule qu'il n'ait jamais eu, celui qui pourra le protéger de tout, même des monstres les plus infâmes. Les contes nous rabâchaient toujours que c'était le valeureux et courageux prince qui sauvait tout le monde de la bête, sans se rendre compte que le meilleur moyen de la battre, était d'être un monstre nous-même. Un sourire trouva sa place sur les lèvres d'Isaak. Il pouvait la sentir dans la voix de son frère, cette pointe d'acrimonie qu'il ne pouvait lui enlever. « Je n'ai jamais fait sens, Mikhaïl. Tu le sais mieux que quiconque... » Ses mots s'estompèrent, il n'avait pas voulu le blesser. Il ne souhaiterait jamais une telle chose. « Qu'est-ce que ça m'a manqué ça, que tu me traites de taré, imbécile. Toi aussi... Toi aussi tu m'as manqué, tu sais, n'en doute jamais. » avait-il répondu, accueillant son clin d’œil fourbe d'un sourire amusé. Puis Isaak se rapprocha un peu plus de son frère, profitant de sa main libre pour la passer dans les cheveux de feu décoiffés du jeune homme. Il n'avait pas changé la couleur depuis. « Je suis désolé. » déclara-t-il doucement, avant de bien vite se reprendre. Les excuses n'avaient jamais été faites pour lui. « Et détrompe-toi, mais je suis loin de tout savoir sur toi. J'ai beau t'avoir observé, je ne sais pas vraiment c'est quoi ton travail ? C'est qui ces connards avec qui tu traînes ? Tu les laisses pas faire j'espère ? J'sais que t'es plus une pucelle de douze ans, mais putain qu'est-ce que j'aime pas leurs sales gueules de salauds. » pesta-t-il vivement en reprenant une gorgée de sa vodka, les sourcils froncés d'irritation. Il voulait juste le bien de Mikhaïl, rien de plus, et s'il pouvait casser des mâchoires en même temps, il ne se gênerait pas. On ne touchait pas à son sang. « Tu te plais ici, au moins ? Tu es... plus heureux ? » demanda-t-il en plantant ses orbes dans les siens, comme pour le déchiffrer. Il voulait savoir s'il avait eu raison de ne plus lui en vouloir d'être parti de la maison en le laissant derrière. Il voulait avoir une raison de croire de nouveau en lui, et au fait que cette fois-ci, il restera avec lui. gabi le loup - :
Désolée pour le temps que j'ai pris mais voici enfin la réponse
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| | | | | Sujet: Re: (petrov twins) ✧ devils under the pale moon light 27.11.18 23:11 | |
twice as pretty - Quelques petits mots, c’est tout ce dont il a besoin pour calmer ton amertume, la soumettre et la faire disparaître de ton esprit – du moins pour le moment. Ton frère, il te connaît par cœur, il a toujours les mots justes, ceux qui visent dans le mille à coups sûrs. Ou alors, peut-être est-ce simplement parce que toi, tu ne le connais pas cœur, lui qui est ta faiblesse. Un « tu m’as manqué » et un « je suis désolé », cela veut dire le monde entre les lèvres de ce monstre d’orgueil. Et ça, tu le sais très bien. Lui arracher des excuses, c’est un véritable miracle, même à tes yeux. « Moi aussi. » Moi aussi je suis désolé. « Moi aussi ça m’a manqué de t’insulter d’imbécile, personne ici ne t’égale. » Souriant à ta propre remarque, tu profites de sa main dans tes cheveux, cherchant à accentuer ce contact si particulier. « Peut-être que ça aussi ça m’a manqué. » Depuis combien de temps ta voix a été aussi douce ? Puis soudainement, tu roules les yeux, un rictus en coin, quand il reprend ses esprits. Il te pose des questions, te demande qui sont tes fréquentations si particulières, son côté surprotecteur ressortant. Ah, tu t’étais presque habitué à n’avoir que toi pour t’inquiéter de ton sort, te voilà avec un jumeau prêt à aller casser des mâchoires d’un seul claquement de tes doigts. Tu laisses son flot de parole s’épuiser alors que tu cherches comment être honnête sans pour allumer sa colère. Que fera-t-il quand il apprendra que tu ouvres les jambes à la vue d’un gros porte-monnaie, que tu laisses les griffes de veilles harpies se balader sur tes reins lors de soirées privées ? Que pour un rêve de gloire, tu chantes de faux éloges au creux de l’oreille d’amants en manque ? Tant de beaux mots pour dire que tu vends ton cul pour faire carrière dans un milieu de chiens et de requins. Mais avant que tu te décides à lui répondre, il te pose une autre question. Tes traits s’adoucissent, tes yeux se baladant dans les siens alors qu’il essaye de te sonder. Tu ris doucement. « Tu es bête, Zacc’ » Ta main vient remettre une mèche rebelle derrière son oreille, vieille habitude héritée de votre enfance. « Tu le sais pourtant, que le bonheur ce n’est pas mon objectif. » Tu ne sais même pas ce que tu pourrais faire, avec le bonheur. Tu ne connais ni sa couleur ni son odeur. Il serait dans tes mains que tu l’aurais déjà brûlé dans ta folie des grandeurs. « J’ai cru que j’allais crever quand je suis arrivé ici, Isaak. » Une phrase, puis deux, des mots qui s’échappent de ta bouche, prisonniers depuis si longtemps dans ta gorge d’exilé. « Mais de toute façon, je n’aurais pas survécu en Russie. Si j’étais resté, je serais devenu dément et j’aurais emporté père dans la tombe avec moi. Peut-être toi aussi. J’en avais marre de survivre, je voulais vivre. » Ne plus être un feu qui menace de s’éteindre dans la tempête, mais devenir la tempête, tout emporter dans tes flammes qui s’entendent un peu plus à chaque seconde. Ne plus être un pantin de Petrov, un fantôme perdu dans les longs couloirs du manoir. Un acteur qui rejoue toujours et encore la même scène, un masque sans âme. « J’ai cru que j’allais crever loin de toi, t’es la seule chose qui m’a manqué. Mais je m’y suis fait, à être seul, à devoir des comptes à personne, à me salir les mains quand il le faut. Quand ces connards me… » Tu t’interromps. « Tu vas me détester quand je vais te dire ce que je fais. » Une inspiration, et tu commences. Tu accepteras les coups si Isaak souhaite te les donner, il peut bien te faire ce qu’il te veut, tu l’accepteras. « Je suis mannequin, je commence aussi à avoir des rôles à la télé, peut-être au ciné. Mais ce milieu, ça marche comme le business paternel parfois. Faut savoir se faire des allier, détruire les rivaux, séduire les plus influents… Parfois je fais en sorte d’avoir des faveurs, ça va plus ou moins loin. Mais parfois aussi, certains oublient les limites. Je me défends, par coups, par du chantage ou en les exposants au plus offrant, je gagne toujours, mais… » Mais tu as des séquelles. Tu noies la derrière partie de ta phrase dans un petit rire et en secouant ta tête. Tu finis ton verre dans une longue gorge avant de te détourner. Putain, tu revoies ton frère et c’est comme si tu redevenais un gosse. gabi le loup |
| | | | | Sujet: Re: (petrov twins) ✧ devils under the pale moon light | |
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