L'HistoireC’est l’histoire d’une fille qui est née un beau jour de printemps, ces jours tant attendus pendant toute l’année, où il ne fait ni trop chaud ni trop froid, mais avec un soleil éclatant. Ses jours où tout semble plus beau, plus irréel. Pourtant, la venue de Maloe était bel et bien réelle. Fille d’un couple de chirurgien de renom, sa naissance avait été connue par tout le gratin. Elle avait reçu des cadeaux plus coûteux les uns que les autres, certains complètement inutiles à un bébé, mais que voulez-vous pour les bourges plus c’est cher mieux c’est. Fille unique, elle grandit entourée de nourrices, précepteurs en plus de l’école, professeur de sports en tout genre. Elle devait être une enfant parfaite, une enfant modèle, mais Dieu sait que jamais elle n’avait accéder à leur souhait. Elle, s’était la fille qui défaisait le chignon de sa copine à la danse en plein milieu du cours, qui cassait sa raquette de tennis parce qu’elle avait loupé une balle, qui courait après les papillons imaginaires pendant ses leçons de pianos… Autrement dit, une anticonformiste dès son plus jeune âge. Elle n’aimait pas cette atmosphère étouffante. Elle aimait bien être jolie, ressembler à une poupée, mais n’aimait pas qu’on lui interdise de se salir, de se montrer parfaite en toute circonstance. Elle n’avait pas le droit à une vie d’enfant normal, parce qu’il y avait toujours cette image de famille parfaite de magazine qu’il fallait garder. Sauf qu’avec Maloe, ils étaient mal tombés.

Fille unique et pourrie gâtée, elle n’en restait pas moins une grande généreuse et elle adorait la compagnie des autres. Elle aimait jouer avec les garçons à la bagarre, mais aussi avec les filles à la poupée, complètement à l’aise dans les deux mondes. Elle se découvre quand même très vite un penchant pour les sports de combat et réclame à cor et à cris d’être inscrite à un de ceux-là. Au début, ce fut le taekwondo. Mais bien vite en grandissant elle passera à la boxe puis au free fight bien plus tard. Sa mère était outrée, son père lui il relativisait, pensant qu’une femme devait savoir se défendre de nos jours. Autant dire qu’à l’école, personne ne l’embêtait ou n’osait embêter son entourage proche d’amis car ils finissaient très vite avec le slip sur la tête.

Maloe, elle faisait plus ou moins tâche dans le décor des écoles privées, elle aidait ceux martyrisés par ceux qui se croyaient toujours plus fort que les autres parce qu’ils avaient plus d’argent qu’un tel ou un tel. Elle en aura donné des coups de poing au collège. Elle ne se calmera pas avec le temps à ce niveau-là. Elle se considérait un peu comme un super héros qui avaient le devoir de protéger les plus faibles.

Elle fit son arrivée à busan pour son entrée au lycée. Ses parents étaient en pleine procédure de divorce et se disputait son affection en permanence. Marre de ses conflits, elle demanda à partir étudié loin, et ça lui fut accordé. La voilà donc déjà indépendante très jeune, mais ça ne la gênait pas vraiment. Il y avait quand même une de ses anciennes nourrices qui passaient la voir régulièrement pour faire tout ce qu’il fallait dans l’appartement où elle vivait, pour que la demoiselle ne se concentre qu’uniquement sur ses études. Etrangement, le divorce de ses parents ne l’avait jamais vraiment atteinte, peut-être parce qu’elle les voyait se déchirer en permanence et qu’elle savait que c’était bien mieux comme ça. D’ailleurs, sa mère s’est remariée 3 ans plus tard et a eu des jumeaux avec son nouveau mari. Autant dire que Maloe est amoureuse littéralement de ses deux petits frères.

En ce qui concerne son futur professionnelle, ses parents étaient par contre toujours sur la même longueur d’onde, son père étant un chirurgien cardio-thoracique reconnue et sa mère une grande chirurgienne neuro, il était évident qu’elle suivrait leur trace. Pourtant, cette jeune femme qu’elle devenait n’était pas du tout intéressé par la chirurgie. Elle aimait les bébés, ce qui en surprenait plus d’un avec son caractère parfois étrange et sa sensibilité qu’elle ne montrait que rarement. Pourtant, c’était bel et bien le cas. Elle avait d’ailleurs l’envie secrète d’avoir une famille nombreuse plus tard. En tout cas après mure réflexion, sa voie était toute tracée, elle voulait devenir sage-femme, pour mettre au monde ses petites merveilles qui faisaient le bonheur de ceux qui les attendaient pendant neuf long mois. Autant vous dire que ses parents n’avaient pas sautés au plafond. Mais ils durent bien vite rendre les armes, connaissant le caractère de leur fille ils savaient très bien que jamais ils ne la feraient changer d’avis.

Les années suivirent furent assez tranquilles ; elle termina le lycée brillamment et entama une formation de sage-femme qui dura cinq ans. A ses vingt ans elle eut la grande joie de recevoir un très grand nombre d’action dans l’hôpital que son père avait fondés quelques années auparavant. Vu les bénéfices que ce dernier rapportait, autant dire que la jeune femme était à l’abri du besoin. Quand elle termina ses études, elle trouva rapidement une place dans un hôpital de Busan où elle avait fait la majorité de ses stages. Et voilà un mois qu’elle fait naître des bébés toute seule comme une grande, et elle est la femme la plus heureuse du monde !