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aussi passionné que curieux, makaveli cherchait à gratter cette coquille plutôt résistante qui entourait le plus jeune. toujours intrigué par ses comportements des plus inhabituels pour makaveli qui avait, pour habitude, à recevoir bien d'autres gestes qu'une simple ignorance ou même gêne à en croire la fuite soudaine de l'autre lorsque sa main se pose sur son épaule. perplexe, il laisse désormais ses mains au fin fond de ses poches, buvant les paroles du cadet tout en réfléchissant à ses propos avant d'être interloqué par un mot bien particulier.  imagine ? t'as été enlevé par des extraterrestre ou quoi ? pointe d'humour noir. humour qui pouvait titiller la susceptibilité de l'autre. sourcil arqué, il fixe l'autre, continuant sa marche d'un pas lent, traînant presque des pieds. ou alors t'as mangé un train dans la face ? toujours plus. makaveli en faisant toujours des tonnes pour faire sortir son entourage de leur zone de confort, seulement pour les voir criser, tels des enfants. ainsi, il poussait le vice toujours plus loin avec cette nouvelle personne qu'était sunan. plus sérieusement.. pourquoi t'imagines pas plutôt une vie de millionnaire, dans des palaces avec des nanas ultra pimpées avec de gros pare-choc ? l'extrême. mais au fond, cela touchait le fond de sa bienveillance, aussi maladroite qu'elle puisse être. c'est toujours mieux que s'imaginer le pire sérieusement.. remarque, baiser avec brad pitt, ça c'est le pire du pire ! il a des petites boules parait-il. makaveli, haussant les épaules après un ton quelque peu interrogateur. il s'arrête finalement au beau milieu de la rue, amusé par une certaine question. alors je vais t'apprendre que le judo par exemple, est un sport de combat, mais basé sur la défense. et en suite, même si il est possible qu'on est un léger écart d'âge toi et moi, tu resteras un gamin. question de logique. makaveli était loin d'être à peine sorti de sa mère alors que le plus jeune lui, restait un fœtus, certes bien développé, mais pas assez aux yeux de mak.

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Un soupire sortit des lèvres rosées de l’amnésique, il préféra ne pas regarder son suiveur pour éviter de remettre sa mauvaise humeur sur la table. Il avait un humour de merde clairement et il doutait être le seul touché par l’humour noir du blond. « T’as un humour de merde clairement, tu devrais faire plus attention. » Au fond peut-être qu’il s’en foutait juste de blesser les autres, il semblait être le contraire du thaïlandais de ce côté-là. Sunan secoua la tête, tellement désabusé des paroles de cet homme. Il semblait avoir le QI d’une bettrave morte, c’est plutôt triste pour lui. « Ca ne m’intéresse pas, il n’y a rien de très avantageux à avoir ce genre de plaisir luxueux -enfin si on peut appeler ça du plaisir. » Ca serait clairement plus de la torture à mes yeux. Bref, il avait cru que le blond serait intéressant mais si sa vision du bonheur se résumait à de gros seins et de belles bagnoles, il a la chance d’avoir une manière de vivre assez futile… Ce qui n’est pas plus mal en soi. Sunan préféra ne pas regarder Makaveli sentant ses joues rosir quand il commença à parler de cul, d’une façon plutôt directe. Il n’en avait pas l’habitude en tout cas. Bien qu’il lui apprenne un sport de combat s’il le veut, même si mentalement parlant ils ne matchent en aucun cas tous les deux. Ça ne sera pas une partie de plaisir et ils ne risquent pas d’être ami tous les deux. « Va pour le Judo alors… et rassure-toi, je ne te vois en aucun cas comme un adulte. Tu sembles assez immature dans ta manière de voir les choses. » dit-il en haussant les épaules. Il reprit rapidement sa route tournant dans une rue un peu plus loin alors qu’il frissonna légèrement à cause de la fraicheur de cette nuit.

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toujours aussi subjugué par la susceptibilité de l'autre garçon, makaveli laisse un rire lui échapper avant de hausser les épaules lorsqu'on vient à le juger son humour. au fond, il savait qu'il n'avait rien d'un comique. il ne l'a jamais été et le sera jamais. trop sérieux. trop mature pour savoir comment faire rire quelqu'un avec une certaine aisance comme le fond bien d'autres sur cette terre. il n'a jamais connus ce genre de personne, esprit faible, léger, peu importe votre vision. il n'a jamais apprit à rire ou faire rire jusqu'à en pleurer, tout comme il n'a jamais été ce garçon immature comme le dit si bien l'autre. j'ai jamais dis que j'avais de l'humour mon lapin. léger clin d'oeil furtif, il se remet en marche avant de sortir son paquet de cigarette de sa poche. ultime et dernière rescapée de ce fameux paquet. il sort le saint graal, portant la belle entre ses lèvres avant de brûler celle-ci pour quelques minutes de bonheur, aussi infime qu'il puisse être. la fumée s'envolant dans les cieux, l'aîné vient à reporter son attention sur le cadet, perspicace. à ton avis, qui devrait faire plus attention entre nous deux ? toi ou moi ? tu m'as reprocher plus ou moins explicitement, tout à l'heure de juger sans savoir qui tu étais. et actuellement, tu te permets de faire de même à mon égard. je t'ai tiré d'une merde, mais je pourrais très bien t'y balancer à nouveau alors réfléchi mieux à tes propos.. je comprends presque pourquoi ils te sont tombés dessus tout à l'heure. insolent. le gamin sonnant l'immaturité de makaveli alors que lui même était loin de cette foutu maturité en question. ironie du sort. le cadet ne faisait que souligner un passé houleux, peut être même sombre à travers ses propos qui jugeait, ma foi, plutôt mal le blond. je vais te dire, si ta vie, ça a été une belle merde jusqu'à aujourd'hui, c'est ton putain de problème, mais ne vient pas juger quelqu'un d'immature seulement parce qu'il a un humour de merde. tirant sur les cordes, makaveli avait l'impression de revivre cette scène, face à son mentor, lui remontant les bretelles pour lui inculquer une certaine notion du respect. tu devrais apprendre à observer et à mieux cerner les gens avant de l'ouvrir ouvertement et faire un jugement de merde. perte de patience, makaveli venait à cracher sa fumer au visage du plus jeune, montrant ainsi une certaine insolence, à l'image du cadet qui c'était montré lui même insolent aux yeux de makaveli quelques secondes plus tôt. n'as-tu plus rien à dire ? ne vas-tu pas juger à nouveau ? quoi que tu dises, calcules bien ce que tu comptes sorti de la bouche de gueule d'ange, vraiment.

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Mon lapin ?! Sunan beugua en entendant le surnom que venait tout juste de lui donner ce presque inconnu. « Vaux mieux pas tenter de l’être alors » dit-il en haussant les épaules. Il préféra ne rien dire par rapport à ce surnom gênant, il se doutait que Makaveli allait l’appeler ainsi pour le faire chier un peu plus. La suite fut plus houleuse, le thaïlandais écoutait les paroles blessantes que lui disaient cet inconnu. Il l’écouta sans rien dire le laissant terminé ce monologue interminable. Il plissa tout de même du nez quand il lui balança la fumer dans la gueule -sympathique tiens. « J’attendais juste que tu termines ton monologue. Tu te permets de faire des réflexions sur des sujets dont tu ne connais rien. Je peux te dire également la même chose, tu te permets d’ouvrir la bouche pour sortir un humour plus que noir sans même connaître la personne en face de toi. Ca ne plait pas à tout le monde ce genre d'humour. » dit-il du tac au tac. Il avait certes un caractère de merde quand on le poussait trop loin. Il lui en aurait mis une s’il avait été un peu moins nerveux par rapport à la violence. « Faites-ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais hein ? Laisse tomber, je m’en vais. » dit-il en le regardant d’un air plus que noir. A croire que dans ce monde, il fallait se la jouer macho pour rien. Tu es beaucoup trop différent pour t’aligner avec les autres, tu as beau dire que tu es normal. Tu le sais aussi bien que les autres que c’est loin d’être le cas Sunan. Ni une, ni deux, le thaïlandais reprit sa route en accélérant le pas, comme souvent il fuyait parce que c’est la seule chose qui s’alignait avec sa personnalité et sa peur du contact. Sa vitesse se faisait plus rapide, au point d’en courir presque pour s’éloigner de cet inconnu.

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ainsi alors, le cadet venait à prendre la fuite. les mots de ce dernier flottant autour de makaveli, il laisse le gamin se hâter à s'éloigner de sa personne, fumant le peu qu'il lui restait tout en marchant calmement. makaveli régnait sur ses rues fut un temps, inutile donc pour lui de courir. il savait où aller, où passer pour devancer le plus jeune sans même prendre la peine de se fatiguer, de courir à l'image du plus jeune. peu discret, la course du plus jeune laissait quelques séquelles au goudron, le bruit raisonnant dans les rues calmes de cette nuit d'été. makaveli ne faisait que suivre dans l'ombre, par-ci, par-là avant de finalement rattraper et devancer l'autre. quelques instants tapit dans l'ombre, le blond finit par se glisser calmement au milieu de la rue, face au plus jeune qui ne cessait sa course. la fuite fait pas de toi un homme. regard noir, il saisit bien assez vite le poignet du jeune fou, le stoppant dans sa course interminable. makaveli, un être de puissance malgré sa faible notoriété dans ce monde. lui, qui avait horreur de ces êtres fuyant à tout bout de chant. lui qui supportait mal les gens qui ne cessait de choisir facilité, au combat perpétuel de la vie. sourcils désormais froncé, il avait perdu patience, alimentant sa colère, assez pour effectuer une légère pression au poignet du jeune pour ainsi le maintenir et lui éviter une énième fuite. j'ai horreur qu'on me prenne pour un con tout comme j'ai horreur des gens fuyards et qui se cassent avant même qu'une conversation soit terminée. toujours cette morale et cette forme de respect. le stricte minimum, comme on lui avait apprit malgré ses déboires. il relâcha finalement son cadet, le bousculant légèrement pour le faire reculer. c'est quoi ton putain de problème ? t'es tellement coincé que tu fuis à la moindre parole qui te déplaît ? tellement coincé que tu braques par un simple touché inoffensif ? parle. c'est quoi ton problème ? il creusait, comme on avait creusait avec lui pour l'aider à se libérer d'un poids. il creusait pour offrir une opportunité au plus jeune de s'offrir un instant de répit. makaveli pouvait être le pire des salops, mais il était loin d'être ignare. c'est quoi ton gros drama à toi ? toutes les personnes de ce patelin possède un drama, donc balance une bonne fois pour toute, qu'on pose les bases et de là on parlera respect et combat. il finit par s'écarter, mimant le passage libre de la rue avec un simple geste de la main. sauf si bien sûr, tu fuis à nouveau et dans ce cas là, attends-toi à ce que je deviens l'un de ceux qui ont voulu ta peau ce soir. vivre ou mourir ? la peur ou la raison ?

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Sunan fuyait parce qu’il ne voulait pas faire face à ses peurs, à son passé, à tout ce qui pouvait le blesser. Le thaïlandais ne voulait rien dire à son sauveur, parce qu’il pouvait très bien devenir son bourreau. Quand il l’arrêta parce qu’il finit par le rattraper sans même s’essouffler, le thaïlandais grimaça face à cette pression sur son poignet. Son cœur s’accéléra, ses lèvres commencèrent à trembler, ses yeux s’agrandirent de terreur. Il allait refaire une crise, il le sentait. Finalement, il le lâcha et lui balança encore des mots. Makaveli semblait être doué pour le toucher avec ses mots. Il avait une grande gueule, il ne se rendait pas compte de ce qu’il disait. Il est mauvais Sunan ferma les yeux pour essayer de reprendre sa respiration, il serra les poings à cause de la rage qu’il ressentait en lui. Finalement, il craqua il poussa Makaveli de la force qu’il avait -si on peut dire. « Ferme-là, tu ne sais rien ! Tu ne sais rien Makaveli ! Fuir m’a permis de survivre d’un lieu infame dont je n’ai aucun souvenir ! On m’a retrouvé dans les rues de Busan en plein mois de février où la température était en dessous de 0. Il neigeait, j’étais à moitié nu et le corps rempli de contusion et de sang sécher. Tu n’imagines même pas combien de cicatrices j’ai sur le corps et dans mon âme. Tu ne sais rien ! » dit-il alors que des larmes coulaient toutes seules sur son visage. Ses mains tremblaient tellement qu’on aurait dit qu’il faisait une crise d’hypoglycémie. « Je ne me souviens de rien, j’ai commencé ma vie à l’âge de seize ans et je ne saurais même pas te dire si j’ai vraiment cet âge. J’ai des flashs parfois, je vois une cage, je vois un homme grand imposant tout en noir, je vois des chaînes qui me tiennent les mains et les jambes ensembles. VOILA POURQUOI JE FUIS MAKAVELI ! » dit-il en hurlant ces derniers mots. Il le regarda dans les yeux quelques secondes avant de finalement passer ses mains dans ses cheveux noir corbeau. Il essayait de reprendre contact avec la réalité alors que des flashs revenaient dans sa tête. La cage, le bruit des chaînes, la cage qui s’ouvre, ces chaussures, cette voix appeler son nom. Il ferma les yeux fortement pour que ça s’arrête. « Alors vas-y soit mon bourreau Makaveli, je n’ai pas la force de te faire face toi qui m’a forcé à te dire des choses que je ne voulais pas. Je te déteste. » dit-il en ouvrant les yeux pour le fusiller du regard, ses yeux étaient rouges à cause de ce mal de crâne qui venait taper dans sa cervelle. Il n’en pouvait plus, il voulait dormir paisiblement, ses jambes finirent par lâcher. Tu es plus bas que terre, Sunan.

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makaveli se retrouvait au beau milieu de cette rue, éclairé par les lueurs d'une pleine lune, face à un jeune inconnu quelque peu tourmenté. les mots fusent, ne cessent de pincer makaveli qui se voit retourner lui même dans son passé. les mots l'assassinent, mais il n'en dit rien et se contente de sourire face à cette faiblesse extrême, cette tristesse se mêlant à une certaine colère qu’éprouvait le plus jeune. il faut savoir arrêter de fuir à un moment. s'arrêter comme lui avait pu le faire autrefois. se battre, se défendre, se reconstruire, aussi long que cela puisse être, mais il avait réussit. partiellement en tout cas. aller, debout la crevette. tu me détestes peut être maintenant, mais tu m'aimeras bien un jour, je m'en fais pas pour ça. léger sourire, il saisit son cadet par le bras pour le relever sans peine. au fond, il avait eu ce qu'il voulait et ses questions avaient fini par cesser. séchant grossièrement les larmes du jeune, il le bouscule légèrement pour le remettre en route avant de reprendre sa marche. sérieusement... je veux pas être bourreau, ça me servirait à quoi ? puis franchement, j'ai pas la gueule de l'emploi, c'est presque vexant comme propos ! éternel second degrés, il s'abandonne à sa façon, laissant paraître une part de faiblesse, donnant-donnant. croit-le ou non gamin, on est dans la même barque toi et moi. et je te bouge pas par plaisir de te faire chier ou te faire chialer comme une gonzesse, loin de là. au fond, sunan n'était qu'une pale copie quelque peu brouillée de makaveli, ou du moins ce qu'il était avant. lui aussi a été ce gosse pommé, torturé et pourtant malgré ça, il avait battu ses démons. je peux t'aider pour tout ça, mais si tu réagis comme une pucelle torturée, on avancera vraiment pas. piquant son cadet, il espérait une autre réaction autre que des larmes et de la haine. makaveli avait tout du mauvais garçon, du mauvais gars douteux, mais au fond, il avait ses valeurs, ses élans de douceur et de bienveillance, bien enfouit au fin fond de son âme. ce qu'il en reste du moins. ...dis... les chaines là que tu dis.. elles étaient en or ou en argent ? je demande parce que selon le matériel, t'étais peut être un poulet de luxe ! légèreté, il cherchait la part de lumière dans l'ombre d'une âme. makaveli titillant son cadet pour faire bifurquer son esprit ailleurs que dans un perpétuel cauchemar. aussi maladroit que cela puisse être, cela venait d'une bonne intention.

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Sunan se sentait totalement affaibli face aux révélations qu’il venait de faire à cet inconnu. Il l’avait poussé à tout lui dire alors qu’il ne le connaissait même pas. S’il avait été un tant soit peu violent, il lui en aurait mis une et serait parti sans se retourner. Il le méritait très honnêtement mais Sunan n’était pas ainsi. « Je t’ai rien demandé, je te connais pas alors fou moi la paix. » dit-il de but en blanc. Comment pouvait-il osé lui dire ce genre de paroles ? Sunan avait déjà beaucoup évolué depuis son arrivée dans sa nouvelle vie. Il faisait un grand travail sur lui mais voilà que ce décoloré venait juger sa manière de faire. Va te faire foutre. Il se leva grâce à l’aide de cet homme, il retira bien vite son bras qu’il venait de prendre. S’il faisait des efforts de contact, il n’en voulait pas avec lui c’est certain. Pas après avoir compris que son sauveur serait son bourreau pour la soirée. « Rêve toujours, j’ai eu un semblant d’espoir mais il est vite parti. » dit-il en fronçant les sourcils. Le thailandais se remit en route, il espérait vraiment arriver bientôt à la colocation, il en pouvait déjà plus de ce mec. « On a pas la gueule de l’emploi, on l’est tout simplement. Je ne t’ai rien demandé, tu ne me connais pas et je ne te connais pas. Je n’ai même pas envie de te connaître alors pourquoi tu pousses sérieusement ? » dit-il simplement. Sa gentillesse et sa timidité était vite partie, Sunan a toujours eu beaucoup de colère enfuit en lui et il ne doute pas que ça vienne de son passé. Il préféra ne rien dire quand il lui dit être une « pucelle torturé ». Toi t’es un sale con mal golée. Il s’arrêta net quand il l’entendit ressortir son humour noir avec sa pseudo blague pour détendre l’atmosphère par rapport aux chaines. « Sérieusement Makaveli, dégage. Toi et moi, on n’a rien en commun. On ne compte pas se revoir et on ne sera pas ami. On ne s’appréciera pas et on n’ira pas boire un verre tous les deux dans un pub au tendance jazz. Alors va-t’en, fou moi la paix avec tes blagues de merde parce qu’il y a que toi qui trouve ça drôle. Tu peux me frapper pour les mots insolents que je te dis, si ça peut te faire plaisir mais je les pense vraiment. Si tu penses m’aider de cette manière, tu as tort ET je ne veux pas de ton aide. Ok ? » dit-il en plantant son regard dans le sien. Il s’attendait déjà à se prendre un coup voir plusieurs mais au fond, c’était ce qui l’attendait depuis le début en acceptant de sortir ce soir. Il aurait mieux fait de rester avec Enzo en matant un film.

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si au fond, makaveli agissait en bon gars, partant d'une bonne intention, tout n'était que spectacle et comédie. se sentent rejeté, makaveli finit par prendre place, s'asseyant au beau milieu de cette rue déserte où la colère du jeune garçon raisonnait encore. encore une fois, il venait à se montrer patient, se doutant bien que l'autre reviendrait bien assez tôt et même si cela n'était pas le cas, tant pis pour lui. l'espoir, il se barre jamais gamin. il s'endort peut être dans un coin, mais jamais il prend le large, crois-moi. trop longtemps il a côtoyé cet espoir que l'autre avait cité. trop longtemps il avait comptait sur lui et avait été déçu à de maintes reprises pour qu'au final, il renoue avec lui encore et encore. si tu voulais vraiment pas me connaitre, tu serais déjà dans ta piaule. sourire narquois, il restait là, assit sur le goudron, se balançant légèrement de droite à gauche, tentant ainsi de faire passer sa nouvelle envie de nicotine. à ton avis sunan, qui te veux réellement du bien ? ceux qui te protège et évite tes problèmes, où ceux qui foncent tête baisser et te force à te creuser les méninges pour que tu puisses t'épanouir dans un futur proche ? ses mouvements cessent. dos au jeune garçon, il penche sa tête vers l'arrière, sa vision devenant désormais inversé, il rit face à cette image, voyant le cadet de façon bien particulière. tu reviendras un jour. tout comme ton espoir d'ailleurs. et ta curiosité aussi. toujours sûr de lui, il reste immobile, redressant sa tête de façon retrouver une vision normale. haussant les épaules, il relance ses mouvements de droite à gauche, fermant les yeux pour concentrer son envie sur une tout autre chose.

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Depuis quand l’espoir revenait ? Quand une situation est difficile, il est rare que cela se transforme en espoir quand tout tourne mal. Généralement, les gens vivent avec ou décident de partir avant. Sunan ne voulait juste rien savoir parce que c’était plus simple. Il vivait avec ses angoisses et essayaient de s’en défaire quand il le pouvait. Au fond, Makaveli avait raison, s’il voulait vraiment être loin de lui alors il serait déjà dans son lit avec Enzo comme oreiller. Nan, là il était planté face à lui alors que le blond était assis sur le sol à gesticuler tel un enfant. « Il est trop tard dans la nuit ou tôt pour parler de ça. Sérieusement Makaveli, tu cherches quoi ? Pourquoi tu me voudrais du bien ? Pourquoi tu voudrais m’aider alors qu’on ne se connait pas tous les deux ? » Certains hommes sont gentils mais il n’était pas si naïf, il y avait quelque chose derrière tout ça. Sunan restait septique sur les attentions du blond et le voir assis de cette manière sur le sol semblait dire qu’il avait aussi des problèmes. « Tu sembles tellement sûr de toi, j’imagine que tu dois être le type de garçon a qui on ne peut pas dire non ? » dit-il en soupirant doucement. Il semblait avoir confiance en lui, non pas que Sunan n’avait pas confiance en sa personne. Il savait juste que sa perception de lui-même risque d’en prendre un grand coup quand il aura découvert son passé. Qu’il le veuille ou non, il va bien falloir un jour qu’il retrouve sa mémoire. « Tu comptes rester assis ici longtemps ? J’ai faim, je vais manger un truc. » dit-il en haussant les épaules. C’était à lui de voir s’il souhaitait venir avec lui ou non. Sunan avait ouvert la porte dans l’espoir qu’il ne lui parle pas toute la nuit de ses blessures. Il n’en avait pas l’envie ni la force d’esprit pour le moment.