Tu étais heureux. Peut-être même le plus heureux du monde actuellement tellement tu rayonnais avec ce sourire qui depuis plusieurs semaines ne quittaient pas tes lèvres. Ta joie et ton euphorie, tu avais envie de la partager avec les gens que tu appréciais... Bon peut-être pas ta mère, n'était-ce pas un peu trop tôt pour le faire ? Si Emi était déjà au courant, tu n'avais néanmoins encore rien dit à ton meilleur ami, ton bro axel. Tu ne l'avais pas spécialement prévenu de ta venu, aurais-tu dû le faire ? Toute façon c'était bien trop tard pour le faire puisque c'est vers son lieu de boulot que tu te dirigeas d'un pas enjoué. Cela ne te prit pas longtemps pour arriver et connaissant déjà les lieux tu n'avais qu'à demander où tu pouvais trouver Jung Axel. D'ailleurs tu avanças vers cette personne. Un petit jeune pas moche du tout, une bouille loin d'être viril, mais mignonne à croquer... Calme-toi Rei, ne doit-on pas te rappeler que tu n'étais plus un homme libre d'aller séduire les beaux mâles de ce pays. Même si tu étais au régime maintenant, cela ne t'empêchait pas de regarder le menu.  Ahhh si Yuri était là, il te le ferait délicieusement payer. Rien que d'y penser cela d'excitait. Oui, il faut croire que le PDG avait développé chez toi un petit côté masochiste. « Excusez-moi, tu peux me dire où je peux trouver Jung Axel. » Il te regarda légèrement intimidé par ta prestance. Tu souris finement et tu l'écoutas t'indiquer l'endroit où tu trouverais ton bro. « Merci. » dis-tu accompagné d'un petit signe de la main avant de te diriger vers cette porte que tu poussas doucement pour pénétrer dans les lieux. Tu essayas de faire le moins de bruit possible tout en te dirigeant vers ton meilleur ami qui te tournait le dos. Au fur et à mesure que tu t'approchais un peu plus ton sourire s'élargit et arrive à quelques centimètres de lui tout en te jetant sur lui les bras ouverts tu criais : « Axeeeeeeeeeeeel ! » Le pauvre, le voilà prisonnier de ton étreinte amicale étouffante et collante. Au vu de ton attitude, il était clair que tu étais heureux. Finalement, tu le lâchas et lui demandas innocent du geste étouffant rempli d'amour broternel : « Comment tu vas ? » Bien. Enfin tu l'espérais. « Je te préviens, je ne suis pas bourré. J'ai juste une bonne ?... Oui une bonne nouvelle à te faire partager. »

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Tu étais heureux. Il fallait être aveugle pour ne pas le voir. Quand tu l'étais tu étais bien plus que joviale, tu étais bien plus qu'euphorique, tu avais la pêche, un surplus d'énergie qui avait réellement besoin d'être évacué. Tu étais rentré en douce pour pouvoir le surprendre d'un gros câlin amical où tu le serras sans même te soucier de ta force et en y mettant un peu ton poids. Tu l'entendis te clamer de le lâcher, car tu l'étouffais. Tu ne le fis pas, en tout cas pas tout de suite, bien trop amusé par sa détresse face à ton étreinte. « Je suis venu te voir pardi ! » Pour avoir de ses nouvelles, mais également pour dire la bonne chose qui venait d'arriver dans ta vie. Oui, tu voyais cela comme une bonne chose même si tu ne pouvais guère certifier que cela dura toute la vie. Qu'importe, tu avais juste envie d'en profiter tant que cela fonctionnait.

Finalement, tu le lâchas, pour lui laisser le répit de reprendre son souffle. Tu reculas, les bras croisés en arrière tu lui demandas comment il allait. Il ignora ta question pour te la retourner, voyant très bien que toi tu allais plus que bien. En tout cas, si le cubain croyait échapper à ta question, il se mettait le doigt dans l'oeil. Tu comptais bien l'attaquer à un moment ou un autre dans la conversation, une fois que tu auras dis ta nouvelle. « Cela se voit tant que ça ? » Tu le sais que ça se lit sur ton visage que tu vas bien. Tu avais le sourire presque jusqu'aux oreilles et tu étais lumineux. Est-ce le pouvoir de l'amour ? Amour ? N'est-ce pas un peu trop tôt pour dire que c'est cela ?

Tu le mis en garde sur ton comportement. Tu n'avais pas envie qu'il pense que tu étais bourré, car ce n'était point le cas. Oh non, tu étais tout à fait sobre. « Si je te dis que ton ami-là... » dis-tu tout en te désignant. « Ton exceptionnel bro. » Oulalala tes chevilles devaient déjà commencer à enfler. « N'est plus célibataire ! » Voilà, tu avais enfin balancé ta nouvelle. Ouep Someya Rei n'était plus célibataire. Adieu les petits culs bombés des soirées, tu étais un homme pris. Tu regardas ton ami, attendant une réaction de sa part. « Ce n'est pas une blague. » Préféras-tu préciser au cas où ils croient que cela n'était qu'une boutade que tu avais sortie comme une connerie insensé pour camoufler la réelle nouvelle. En même temps qu'il pense que cela était une blague était probable, après tout Rei en couple c'était presque inimaginable.

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Comme tu t'y attendais, Axel eut beaucoup de mal à croire tes mots. Rei et couple étaient deux mots qui étaient vraiment difficiles d'imaginer ensemble. Pourtant, c'était le cas et ça déjà été le cas. Oui, tu as déjà en couple avec des hommes... Bon ça n'a jamais duré très longtemps puisque bien souvent tu te lassais de la relation que tu avais avec eux. De ce fait, tu allais voir souvent ailleurs. Ouep, tu pouvais être un vrai connard, tu n'attendais pas d'avoir rompu pour aller voir d'autres hommes. Tu l'assumais. Toute façon ce n'était pas comme si tu ne les avais pas prévenu. Si un homme voulait garder ton coeur et ton corps pour lui seul, il devait savoir raviver à chaque moment cette flamme d'excitation que tu as ressenti avec lui. Une flamme qui aujourd'hui était ravivée grâce à lui. Mais jusqu'à quand ?... Tu regardas ton ami en grimaçant et pris un air sérieux pour soutenir que ta confession n'était pas une blague. Comprenant enfin qu'effectivement tu ne rigolais au sujet de ton nouveau statut, il te prit dans ses bras tout en cherchant à en savoir un peu plus de ce fameux monsieur qui avait réussi à faire de toi un homme enchaîné pour une durée indéterminée. « Alors pour la première question, je ne crois pas que tu le connais... Est-ce que le nom Moon Yuri te dit quelque chose ? » Le monde était petit, peut-être qu'il le connaissait, mais dans ce cas-là tu serais bien curieux de savoir comment il pouvait le connaître.

« Pour ta deuxième question, je l'ai rencontré à mon boulot. » Oh oui, tu te souviens très bien la première fois que tu l'as rencontré et surtout comment la soirée s'est déroulée, puis délicieusement fini. « Au Vénus, pas à mon autre boulot en tant que barman. On va dire que je l'ai chauffé. » Totalement même en jouant avec lui et ses nerfs. Tu étais plutôt heureux de l'avoir fait, car grâce à ça tu avais pu le rencontrer et tu ne le regrettais pour rien au monde. « En vrai, je me suis sûrement précipitée. On se connaît depuis peu de temps, mais je lui ai proposé de sortir ensemble. » Ouais, c'est toi qui lui a proposé que vous sortiez ensemble. C'était même encore plus surprenant. « On verra ou ça mènera. Je n'ai jamais réussi à avoir une relation très longue avec un homme. Je me lasse vite. » Trop vite à ton goût... Oui, bien que c'était assez étrange, tu avais envie de connaître le vrai amour aussi et te donner qu'à une personne. « Sinon, tu comptes répondre à la question que tu as évitée ? Si tu croyais réellement que je n'allais pas le remarquer à cause de ma grande joie de t'annoncer cette nouvelle. » dis-tu tout en haussant d'un sourcil et croisant les bras contre ton torse. Non, il ne se défilerait pas une seconde fois.

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Il ne le connaissait pas. Cela ne t'étonna pas plus que cela, après tout bien qu'il était le PDG d'une grande entreprise d'architecte, il n'était pas une star avec le visage placardé partout. Tu enchaînas en répondant à sa deuxième question sur l'endroit où tu avais pu le rencontrer. À ton boulot... En soit ce n'était pas réellement une surprise, après tout où est-ce que tu pouvais rencontrer un mec hors ton lieu de boulot et dans les soirées en nightclub ? Tu étais un oiseau de nuit, la journée en semaine tu passais le plus clair de ton temps à dormir plutôt que profiter du jour pour sortir t'amuser. Ça t'arrivait, mais ce n'était pas souvent. Il faut dire tu travaillais au JJJ Club jusqu'à très tard le soir et pour ce qui était du Vénus, tes horaires étaient plutôt correct. À ses yeux levés, tu savais pertinemment ce que ton bro devait penser, mais il faisait erreurs. Bien que Yuri était clairement pervers, il n'avait cependant pas un mauvais fond. À sa question, tu souris bêtement. C'était tellement prévoyant. « Je suis faible devant les beaux Apollon. » Quoique beau était bien trop faible pour décrire la hotitude à tes yeux de ton petit-ami. Tu l'écoutas parler de tes commandements et tu ne peux t'empêcher de lâcher un bref petit rire. « Techniquement ce n'est pas en soirée que je l'ai rencontré. » Oui c'était pendant un spectacle que tu donnais. Certes si tu l'avais rencontré dans un autre cadre, peut-être que cela aurait été différent... Ou peut-être pas vu l'attraction qu'a eu cet homme sur toi. « Puis sincèrement, un homme n'a jamais eu autant d'effet sur moi. Je ne crois même pas mes exs. » Oh non, ceux-ci n'avaient jamais autant attisé tes envies et ta curiosité.


Axel fût surprit par ta révélation. Et ouais ! Mister Rei avait fait la proposition de sortir ensemble. Chose improbable et pourtant c'était bien réel. Tu regardas ton ami, tu fis une moue presque blessé par ses paroles. Oui tu aimais t'amuser et jouer, mais dans un début de relation tu ne jouais pas les connards non plus. « Je ne lui aurais pas proposé si je n'étais pas sérieux. Je ne sais pas si je suis réellement amoureux de lui, mais je suis bien avec lui et j'ai envie de le connaître autre que sous les draps. » Bon tu lui avais enfin annoncé la nouvelle, maintenant tu voulais savoir comme lui il allait. Comment cela allait avec ce garçon qui semblait lui causer quelques soucis. « Mouais... » dis-tu très peu convaincu par son « j'allais te répondre », il voulait plutôt se débiner oui. Il t'annonça qu'un de ses amis avaient disparu et avant même que tu ne dises quoique ce soit ajouta qu'il avait des soucis habituels. Tu haussas un sourcils et croisa les bras. « C'est à cause de Nino tes soucis usuels?  » Ouep, tu avais retenu le nom du monsieur qui tourmentait le pauvre cœur de ton meilleur ami. Plus tu voyais Axel ainsi, plus tu avais envie d'aller voir se type et le frapper, mais bon ce n'était guère la bonne solution. De plus, tu n'avais pas le droit de t'en mêler même si tu étais son bro. « Tu es allé le voir ce soir-là ? » Ce soir où vous étiez en soirée et sentant que s'il n'y allait pas maintenant, ton ami ne serait jamais capable de lui dire ce qu'il ressentait.

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Assez exceptionnel ? Oh non il l'était bien plus. Pour qu'un homme arrive à capturer aussi rapidement ton intention et soit capable de te faire ressentir de la dépendance à son égard, c'était qu'il était bien plus qu'exceptionnel, surtout quand on te connaissait bien. La suite des paroles de ton ami ne te plurent guère. Jouer avec lui ? Oui c'était offensant de voir comment ton ami te percevait. Certes tu avais pu être un salaud avec certains de tes ex, mais seulement en fin de relation lorsque la passion s'était complètement consumée. Ta voix était sérieuse lorsque tu lui répondis que c'était sérieux et que si cela n'avait pas été le cas tu te serais tout bonnement abstenus à des bonnes parties de jambe en l'air. « Tsss... Pour avoir cru que je jouais avec lui, je me demande si tu mérites de le rencontrer. » dis-tu en faisant une mine faussement boudeuse. Ses paroles t'avaient un peu blessées, mais il ne fallait cependant bien plus pour que tu te vexes et décide de ne plus parler à Axel. « Dès que tu seras libre et lui aussi, je te le présenterais. »

Bon fini de parler de ta nouvelle bien joyeuse, maintenant tu voulais en savoir plus sur Axel et ce fameux ami d'enfance répondant au nom de Nino. Comme tu t'y attendais, les soucis usuels de ton ami étaient causés par cet homme. Tu le fixas, le regard peut-être un peu plus dur et sérieux qu'en temps normal. Tu ne cherchas pas à le couper de toute façon en lisant simplement sur ton visage, il était facile de savoir ce que tu pensais. Tu soupiras à la fin de ses paroles. Qu'allais-tu donc bien faire de ton meilleur ami avec son cœur pur. « Je n'aime pas ça. » dis-tu en le regardant les bras croisés. « Je n'aime pas te voir comme ça. » Pas du tout même. Bien que ton ami pouvait sourire et faire comme si tout allait bien, tu avais l'impression que ce n'était clairement pas le cas. « Comme je te l'ai dit l'autre fois. Si tu n'es pas heureux arrête. Je veux bien que l'amour soit douloureux et n'est pas un long fleuve tranquille tout comme la vie, mais tu devrais savoir dire stop quand tu vois que ça n'avance pas. » Des paroles qui étaient bien plus faciles à dire qu'à appliquer bien évidemment. Et si avec Yuri au fil des mois tu finissais par être blessé, seras-tu capable de tout arrêter après avoir été épris de lui ?

Tu lâchas un soupire et décroisa tes bras pour venir t'asseoir sur un petit banc collé contre un des pans du mur. « Tu es grand, majeur et vacciné Axel. Je n'ai pas le droit de te dire quoi faire, mais je vais être franc avec toi et te dire que je n'approuve pas le fait que ce Nino semble jouer avec toi. » Il faisait ce qu'il voulait, mais tu n'avais pas envie de cacher ton ressentis vis-à-vis de cette histoire. En aucun cas tu l'empêcheras d'aller voir ce type. « En tout cas sache que s'il te blesse, je serais là pour toi. Je t'accueillerais avec un pot de glace et on se matera des films déprimants. Ouep le truc vraiment bien cliché. » Tu souris doucement en étendant tes longues jambes et tu tendis ton poing dans sa direction. « Je serais toujours là pour toi. Bro forever ! » Si en amour tu n'étais pas la personne la plus sûr, en amitié tu étais un ami des plus fiables, toujours là pour ses amis.

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