i missed you ?

chez fei
tenue ♡

Les jambes faibles, le regard vitreux… Ta démarche, qui habituellement était remplie d’assurance, vacillait légèrement. Bordel une dealeuse qui profite de sa propre came ce n’est pas sérieux. Il faut vraiment que j’arrête ces connerie avec Iseul penses-tu. La faiblesse d’apprécier des relations parfois toxiques en voilà le résultat. Le temps de quelques minutes, tu te laissais tomber sur le premier banc à ta venue, retrouvant petit à petit un esprit clair et sain. Regardant les alentours, tu reconnaissais aisément le quartier. Tiens, c’était le moment pour aller dans ta maison de fortune. Enfin plutôt squatter chez Fei. Son appartement représentait tout ce à quoi, tu espérais. Elle avait cette vie dont tu rêvais tant, remplis de succès, prestance et classe. Toi, tu n’étais qu’une fille des bas quartier qui vivait comme chaque jour était le dernier. Tu soufflais un bon coup et retombais sur mes jambes pour me rendre finalement dans ma nouvelle destination. Une dizaine de minutes à slalomer a travers les rues, tu trouvais ton chemin vers l’appartement de la productrice. De légers coups s’abattaient sur la porte, signalant ta présence. L’apparence de la jeune fille devant toi, tes lippes s’incurvaient en un sourire.

« Je passais dans le coin, je me suis dit que c’était l’occasion de revenir te voir. »

Tu t’approchais d’elle, déposais un bref baiser sur sa joue puis te permettais d’entrer comme si c’était chez toi. Cherchant dans ta poche, ton paquet de cigarettes, amenant l’une d’entre elle a travers tes lèvres. Tu ne t'attendais pas pour l’allumer et laisser cette fumée grise embuée la pièce.

« Et puis je n’ai pas l’air de déranger, non ? »

Un air innocent se teint sur ton visage, un contraste plus qu’évident avec la personne que tu étais en réalité. Et puis vu la manière dont vous passez votre temps, tu doutais que ta présence soit de trop

you missed me.

chez fei
tenue ♡

La fureur dans ses yeux. Comme si elle n’avait pas eu sa dose. Mais sa dose de quoi au juste ? de drogue ? de sexe ? d’alcool ? de conneries ? tous ces immondices ne cessaient de rythmer la vie folle et ennuyeuse de fei sans que les dégâts ne la marquent. Elle allait le regretter plus tard. Petite dorian gray qui avait offert son âme au diable afin de rester éternellement beau. Telle était sa vie. Jusqu’à ce que le monstre en lui fasse finalement apparition. Et c’est la fin. La mort. Le désarroi. Comme l’état de la jeune femme dont les mains tremblaient d’énervement. Son putain d’instinct maternel et son putain de problème avec les faux amours la mettaient dans une telle position qu’elle ne pouvait s’empêcher de regarder toutes les deux minutes si quelqu’un déniait passer le pas de la porte ; ou plutôt nari. Quelle petite garce. Quelle petite sotte désirable.

La sirène se lève, ramène son kimono ouvert vers elle, cachant son corset aussi noir que le fond de ses yeux. Elle crut devenir folle quand la porte s’ouvrit enfin pour laisser place au sourire malicieux et impoli de cette renégate qui partageait depuis quelques jours déjà la couche de madame kwon. Les doigts se serrent autour du whisky ; elle peut même sentir ses ongles s’enfoncer dans la chaire de ses propres paumes. Quand nari l’insolente lâche ses premiers mots, le coup partit tout seul pour laisser le verre de cristal terminer sa course contre un mur où la tâche ambrée avait presque souillé la jeune fille qui déposa avec insolence et sans peur un baiser ridicule sur une joue qui frétillait de colère. « - t’étais passée où ??? »

Besoin de se piquer. Besoin de se coller pour après pousser la demoiselle, comme si la guerilla entre elles, était loin d’être terminée « - encore quelques heures et j’allais brûler tes affaires. » excessive comme toujours. Excessive et distante avant de venir croquer dans ses lèvres si agaçantes et si dosées.

i missed you ?

chez fei
tenue ♡

L’insolence qui se lisait sur ton visage n’était qu’une petite provocation, une des rares choses qui montrait un semblant d’innocence. Tu savais que tu risquais de te faire taper sur les doigts. Mais tu aimais ça, la provocation. Cependant, tu ne t’attendais pas à la réaction plus qu’excessive de la productrice. Un léger sursaut fit vibrer ton corps à l’entente du fracas contre le mur. Et bien… Toi qui pensais que tu avais sale caractère, elle prouvait bien qu’on trouvait toujours pire que nous. Tu jouais les spectatrices face à ce pétage de plombs de la jeune femme. En même temps que faire face à une telle hystérie. Tes lèvres contre les siennes, tu eus peine a répondre à son baiser. C’est vrai que tu t’attendais a te faire taper sur les doigts mais pas au point que la jeune femme se défoule sur toi en faisait un caprice de star. Stoïque, ton regard, qui déterminent un certain agacement, se plongeait dans ses yeux.

« Aux dernières nouvelles, j’ai droit de faire ce qui me plaît »

Tu n’étais pas de celle qui régissait à des règles. Tu étais indépendante, majeure et vaccinée alors bon, tu n’allais pas devenir une petite soumise juste pour elle. Peut-être qu’elle avait l’habitude avec ses autres plan cul ou autre, cependant avec toi elle était mal tomber.

« Et si tu aurais foutu le feu a mes affaires, croit moi que tu aurais retrouvé tes jolis bibelots dans un sacré état »

Dis-tu d’un sérieux. Si tu avais fait l’effort de laisser ta kleptomanie au placard quand tu venais chez elle, tu n’as pas fait aucune promesse pour garder sa déco intérieure. Toi aussi, tu savais t’énerver. Passant brièvement une main dans tes cheveux un soupir traversait tes lèvres.

« C’est quoi ton problème ? J’ai encore le droit de trainer, je suis pas un petit animal que tu as enfermé dans une prison dorée. J’ai une vie en dehors de ces murs. »

Tu étais un électron libre et ça, on ne te l'enlèvera jamais...

you missed me.

chez fei
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La colère coulait dans les griffes de la reine mère. Elle fixait, les yeux brillants, la gamine qui osait encore la défier. Une pointe de crainte, mélangée au désir montait en elle, alors que son peignoir brillant volait au fur et à mesure de ses pas lourds. Face à face, le défi et la tension s’étaient creusées entre les deux jeunes femmes, l’une grimaçant, l’autre rétorquant d’un ton à la fois certain et las. Nari avait raison. Elle faisait ce qu’elle voulait ici, comme lui avait convenu fei. Et pourtant la belle ne parvenait pas à s’y faire. Il était vrai que, quand elle avait proposé à la plus jeune de s’installer avec elle, librement, elle n’avait pas imaginé que l’autre s’enfuirait plusieurs jours pour vaquer à ses occupations. L’artiste n’était pas de cette pensée, ni même de cet avis. Alors elle la dévisageait, jusqu’à ce que cette dernière cède, ce qu’elle ne fit guère. Fei lâcha un soupir, comme pour extérioriser toutes les horribles choses qu’elle avait envie de dire présentement. On entendit le cuir du canapé se compressait sous ses ongles avant qu’elle ne le relâche, se redressant sur ses deux jambes nues. « - c’est ça. » conclut la belle, le visage fermé, allumant nerveusement une cigarette ; « - pauvre petite créature enfermée. » un sourire mauvais passa sur ses lèvres pincées « - si tu te sens en prison, prends tes affaires et tire-toi nari. »

La féroce était atteinte, et la coréenne savait pertinemment que, quand l’autre appelait quelqu’un par son prénom, c’était que ses nerfs étaient à bout. Aussi vulnérable que du cristal, son regard osait à peine affronter celui de la plus jeune. Elle était fougueuse, libre et surtout libérée. Fei ne pouvait concevoir qu’elle n’ait pas aussi peur qu’elle dehors. Ses doigts se serrèrent, l’épaule appuyée contre la grande baie vitrée qui donnait tout droit dans la rue. « - rien ne te retient ici. » rajouta la belle, drama queen par excellence qui imaginait toujours le pire comme le meilleur sans un juste milieu pour la ramener sur terre.

i missed you ?

chez fei
tenue ♡

Les termes de votre contrat étaient clairs. Elle te laissait squatter chez elle quand bon te semble, tandis qu’elle pouvait profiter de la marchandise que tu as avait a offrir - dans tous les sens du terme - alors vraiment cette hystérie sortie de nul part. Tu étais une fille a problème, c’est un fait, mais tu avais horreur que l’on te prenne la tête pour des conneries de ce genre. Son visage illustrant un sarcasme et l’intonation de sa voix qui en donnait la couleur t’agaçait au plus au point

« Je ne te pensais pas aussi susceptible. »

Lançais tu simplement, un rire narquois l’accompagnant.

« A croire que la plus jeune d’entre nous c’est toi. »

Tu la titillais, la provoquer comme pour continuer de la faire sortir de ses gonds. Tu passais une mains sur ta chevelure de feu avant de te rapprocher de la jeune femme. Pas sans ton audace, tu te permettais de s’asseoir sur ses genoux, caressant son visage:

« Je me plais ici, avec toi. Surtout je suis sur que tu ne le penses pas tout cela, si ? »

Tu attrapais sa cigarette entre ses lèvres avant d’en tirer une taffe. Tu soufflais la fumée grise un peu plus loin, tout en lui adressant un sourire.

« Mais je suis un électron libre, j’ai mon petit business à gérer et bien d’autres chose à régler. »

Et très franchement, tu n’avais pas envie de mêler plus de personne dans ces problèmes. Tu n’étais pas une enfant de coeur, elle le savait. Tu n’hésitais pas une seconde en plus pour te pencher vers elle et t’emparer de ses lèvres, les entraînant dans un baiser langoureux.

« Alors, tu m’en veux toujours où je dois faire encore quelque chose pour me faire pardonner ? »

Tes lèvres se promenaient le long de sa mâchoire, jusqu’à son cou, alors qu’une de tes mains redécouvrait la douceur de son échine parfumée de ses jambes, les marquant légèrement de tes ongles.

you missed me.

chez fei
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C’était une fois qu’elle avait dit les choses regrettables, que la déesse s’en voulait. Elle abandonna son corps contre le fauteuil près de la grande baie vitrée et laissa son regard pendre sur la route qui se présentait juste en dessous d’elle. nari avait raison, elle était libre, et fei l’aimait pour ce trait de caractère-là. Il n’était donc pas utile de s’emporter pour rien. Mais elle ne pouvait pas s’en empêcher ; c’était dans sa nature, aussi banal que de marcher ou de respirer. La gamine s’avança encore, piquante dans ses paroles, douce dans ses gestes, elle prit finalement place sur les genoux dénudés de la matrone, qui, d’un regard fermé, fixa ses pupilles brillantes comme le soleil, laissant les caresses peu à peu adoucir ses maux. Nari l’avait bien cernée. « - mh. non je ne le pense pas. mais préviens moi à ta prochaine escapade. » ordonna la belle, toujours un brin d’autorité dans la voix pour ne pas dévoiler un visage qui ne saurait être le sien.

Après un baiser échangé, la colère laissa place à une sensualité dévorante, qui engloutit toutes les ondes négatives sur son passage. Fei s’enticha un peu trop fort de l’étreinte les yeux clos comme pour ne ressentir que le rebondit des lèvres charnues de sa consœur. Finalement, elle ouvrir ses paupières, l’air intéressé et malicieux qu’elle adorait arborer : Nari venait de lui donner une idée. « - puisque tu m’as quittée longtemps. » murmura l’hôtesse « - tu vas devoir payer ton dû. » au passage de ses ongles, fei sentit sa poigne se raffermir et s’emparer des cheveux ardents de sa partenaire, les tirant légèrement vers l’arrière pour profiter d’un angle de vue dont elle était folle. « - je pense qu’on va devoir discuter de tout ça dans mon bureau privé. » ni une, ni deux, fei éjecta en douceur la rouquine de ses cuisses et s’empara de son poignet, l’entrainant petit à petit dans sa folie. Dans la chambre ; un lit, une table. Elle ne sut que choisir sur le moment, alors, de nouveau élancée dans un baiser fougueux, elle bloqua simplement nari entre elle et la porte de la penderie, le corset sur le point d’exploser et les mains se hâtant au déshabillage de son invité qui allait passer un très bon quart d’heure.

i missed you ?

chez fei
tenue ♡

« Hm si tu veux, si ce n’est que ça »

Marmonnais-tu, haussant simplement les épaules. Tu disais ça, mais tu n’étais même pas sûr que la prochaine fois que tu reprendras ton envol, tu songeras a t’aventurer dans de nouveaux problèmes. Mais si cela pouvait éviter que vous vous preniez la tête, tu étais limite prête a dire n’importe quoi. Mais à cet instant, tu pensais un geste plus sincère et sensuel. Un baiser d’une douceur, certes, mais le désir était plus que brûlant. Un sourire pincé, illustrant un air amusé sur ton visage. Ses mots ne manquaient pas qu’alimenter ce désir naissant. Ta chevelure de feu, serrer entre ses doigts, ce simple geste annonçait la couleur de la suite de votre soirée. Chose qui était loin de te déplaire. Sans même broncher ou répliquer, tu la suivais jusqu'à ce bureau que tu ne connaissais que trop bien avec le temps. Quoi de plus qu’un mur et celle qui nourrissait tes fantasmes les plus reculés qui emprisonnant tes lèvres contre les siennes pour te faire succomber. De légers soupirs d’aises t’échappaient rapidement, enfin libérées de ces vêtements qui commençaient à devenir bien trop lourd sur ton épiderme. Tu ne manquais pas de marquer sa lèvre inférieure d’une brève morsure avant d’attraper une de ses mains. Tu finissais par arracher ce peignoir bien inutile pour la suite. Finalement, tu décidais d’inverser vos rôles, voulant devenir la dominante le temps de quelques minutes la dominante. La plaquant face à la porte de sa penderie, tes yeux se promenant sur sa silhouette si opulente et bien dessinée. Ton visage se grimaçait en regardant son corset.

« Tu aimes me donner du challenge hein ? »

Un rictus tordait tes lèvres avant que ses dernières se posent sur la douce peau de son épaule, trouvant chemin jusqu’a son cou. Tu mordillais le lobe de son oreille. Tes mains n’étaient pas en reste, caressant chacune de ses courbes. Sans précédent, tu t’attaquais aux lacets marquant son dos, non pas sans difficulté. Un soupir de soulagement t’échappait lorsqu’enfin son buste fut libéré, tu glissais tes mains sur sa généreuse poitrine, la caressant délicatement.

you missed me.

chez fei
tenue ♡

Lorsque fei regardait en direction de nari, elle avait l’impression de se voir plus jeune. La fille était déterminée, vagabonde, libre. Elle narguait d’un regard et sautait par la fenêtre lorsque l’ambiance devenait trop pesante. C’était certainement pour cette première raison que fei s’était aussi vite attachée à elle : la seconde fusse bien plus malheureuse qu’une simple peur de se retrouver seul dans ce grand studio. Par la fenêtre, la lionne contemplait ce royaume si vaste qu’était la capitale, et jugeait d’un sourcil méprisant tous les endroits où elle avait été prise en photo en train de faire on ne sut plus quelle connerie. Elle avait eu de la chance, la leader ; beaucoup dans l’industrie intransigeante de la musique aurait coulé pour moins que ça. Disons que fei était sauvée par sa notoriété et son talent. Elle feignait avoir des problèmes de gens riches et puissants, alors qu’au fond elle craquait aussi facilement qu’une brindille. Au quotidien elle était au-dessus des gens, mais cachée dans le noir, elle vivait les moments douloureux d’une femme dépendante et stérile. Mais personne ne devait connaitre cette facette d’elle. L’on devait simplement continuer de croire qu’elle n’était que cette bombasse capricieuse, susceptible et colérique. Et nari faisait partie des gens qu’elle devait protéger de la vérité. Car rares et même quasi-inexistants étaient ceux qui la connaissaient réellement derrière son jeu de poupée barbie. Mais pour le moment, il y avait bien plus préoccupant que toutes ces malheureuses choses. Après un rire discret, fei tourna le dos à la jeune femme qui se débattait parmi les lacets. Elle était comme un trophée ou un cadeau qu’un gamin déballait, arrachant le papier à la chaire pour finalement se retrouver nue.

Quel ne fut pas ce frisson qui parcourut la femme lorsque la main juvénile et aventurière de nari parvint jusqu’à sa blancheur. Ses yeux félins passèrent de ses gestes à son regard en moins d’une seconde à chaque prise avant de laisser ses ongles (ou plutôt ses griffes) couper le fil des habits de la jeune fille avant de s’enfoncer dans quelques hanches et reins.

Le portrait des deux femmes était bien plus que sensuel, s’enlaçant contre une porte glacée, s’embrassant et s’émouvant de la mélancolie de la pièce.
Elles finirent finalement leur course dans le lit, où les caresses se firent bien plus prononcées, mais d’un côté, on eut pu constater que fei prenait bien plus son temps que d’habitude. Ses mains, son visage et ses lèvres s’apprêtant alors à ouvrir les portes du paradis, alors qu’elle glissait entre les cuisses de mademoiselle.