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Im Go Eun
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Sujet: the beginning ft. yeong su ♥     06.09.18 22:22

the beginning ★ feat. @chae yeong su
Une grimace. Un soupir. Un battement bien trop rapide et répétitif... L'angoisse ? Bien qu'elle soit sûre que non, bien trop fière et sûre d'elle, au fond d'elle, une tempête faisait rage, la laissant dans l'indécision. Pourtant sa démarche restait fluide, mettant avec classe un pied devant l'autre comme si elle savait où elle allait. Comme si aucun problème ne venait assombrir le tableau. Au fond, qu'y avait-il de mal à donner un coup de main ? Ou mieux encore, à faire son boulot ? Les défilés, elle connaissait. Un peu trop même, bien qu'elle soit plus habituée à être devant que derrière la scène, qu'importe au fond ? Alors pourquoi derrière ce sourire qu'elle avait tant affiché face aux caméras, déformation d'idole, seul atout d'acting qu'elle avait su montrer et garder... Pourquoi sa main dans sa poche ne pouvait cesser ce tremblement inopportun ? C'était de la folie... Une pulsion depuis trop longtemps inassouvie. Un besoin toujours caché au plus profond d'elle. Un espoir si vain et pourtant si puissant... Qu'il l'avait amené jusqu'ici. Une ville dont elle se fichait éperdument, si ce n'est qu'elle ne lui ferait pas perdre d'argent. Un appartement neuf et pourtant bien trop vide. Des regards lancés à la dérobée à chaque croisement. Un cœur en constante recherche d'une silhouette dont elle connaissait chaque fragment. Il n'y avait qu'une réponse à tant de bêtises et de décisions aussi hâtives qu'insensées de sa part dernièrement. Une seule chose qui aurait pu la faire venir ce soir alors que ses projets étaient tout autres. Une seule personne à dire vrai, dont le parfum avait un goût de nostalgie, et le timbre de la voix un appel plus pressant et langoureux que celui des sirènes. Mais à quoi bon ? Elle savait que même si elle suivait pareille chanson, comme tout marin, seul le froid et l'immensité de l'océan, suivit du néant l'attendait. Une chimère pure et simple, auquel la demoiselle s'accrochait pourtant, incapable de survivre au vide qu'avait laissé l'homme le plus déroutant... Mais avant tout le plus aimant. Elle qui n'avait toujours pensé qu'à elle, avait reçu des sentiments bien trop grands. Incapable de les accepter pleinement. Tout autant de vivre sans. Femme indécise perdue dans le gouffre béant d'une absence, à la recherche constante de sa chaleur, elle se refusait pourtant à boire la tasse, se débattant pour rester à la surface. Elle était plus forte que ça. Plus débrouillarde. à même d'obtenir ce qu'elle voulait, qu'importe les moyens. Elle l'avait toujours été, oubliant même bien souvent et un peu trop les pots cassés. Ça aurait dû lui servir de leçon. Sauf que Go Eun n'était pas du genre à retenir ce qui ne servait pas sa cause. Car comprendre qu'il ne serait plus jamais à elle était bien plus douloureux que de revenir vers lui. Quitte à le blesser de nouveau, même si elle n'en mesurait sûrement pas l'ampleur. Comme toujours. Ne pensant qu'à son cœur. à son ego, qui en prendrait bien un coup, qu'importe la ruse qu'elle y mettrait. Au détail près qu'aujourd'hui, l'excuse ne venait même pas d'elle. Seul son empressement à accepter aurait pu trahir pareille volonté, mais... Jamais il ne saurait. Et c'était là le plus beau des cadeaux. Le défilé allant bientôt commencer, ses affaires déjà déballées, il ne restait plus qu'à ingurgité un café, raison de son déplacement. Bientôt commencerait un ballet incessant de créations au goût sans aucun doute raffiné et extravagant. Bouts de tissus à la valeur plus haute que l'or signés Chae Yeong Su. Et elle... Elle sublimerait dans l'ombre les créatures choisies pour porter pareils atouts. Comme si après tout ce temps, ils étaient encore capable de se compléter d'une quelconque façon.



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Chae Yeong Su
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Sujet: Re: the beginning ft. yeong su ♥     27.09.18 14:27

the beginning ★ feat. @im go eun
ootd • Tu t'habitueras jamais au stress. Toujours anxieux que tes nouvelles collections ne plaisent pas, attirent la mauvaise critique. Mots négatifs que tu ne supportes pas de lire. Le monde ne peut pas être tout blanc, tu le sais, pourtant tu ne peux t'empêcher de faire l'enfant capricieux. Tu veux qu'on t'adule, qu'on t'admire. Être le parfait qui les rend tous envieux. Pas un reproche ne peut t'être fait. Certains les disent constructifs, toi tu ne les considères que comme indésirables.
Cela va faire dix minutes que tu fais face nerveusement à ton reflet. Fixant cet être de porcelaine que tu travailles toujours avec soin. Dans les moindres détails, jusqu'à ce que ce masque n'ait plus de failles. Chaque mèche à sa place, le teint impeccable et la tenue impériale. Tu dois rayonner tel un dieu sous les lumières du podium, que chaque angle puisse être capturé par les objectifs sans jamais réveler un seul défaut.
Le noeud de ton col parfaitement ajusté pour la dixième fois, tu soupires, satisfait, et te retiens de passer une main automatisée dans tes cheveux. Après le temps que tu viens de passer à placer parfaitement chaque boucle, il serait idiot de tout ruiner sur un reflex nerveux.  

Il est temps pour toi de quitter ta loge privée pour la commune des mannequins.
Quand tu entres tout le monde se courbe pour te saluer. Personnel bien dressé.
Tu ne les regardes même pas. Tout ce que tu vois ce sont tes créatures et la façon dont tes tissus tombent sur eux. Associés selon tes ordres, pour reproduire avec minutie les assemblages que tu avais préparés.
Tu t'approches d'un premier modèle pour le détailler méticuleusement, le faisant tourner sur lui même comme un vulgaire objet, allant jusqu'à vérifier l'état de ses ongles. Tu ne laisses rien échapper à ton oeil perfectionniste. Finalement, ton analyse se termine par une moue. Signe que tu n'es pas parfaitement satisfait et la styliste en charge se crispe déjà d'entendre tes remarques. Tu désignes les cheveux du mannequin avec déception. "Donnez encore plus de volume. Et rectifiez cette mèche." Pas de s'il vous plait. Tu ne formules jamais des demandes mais bien toujours des ordres. Et tu passes déjà à la station suivante sans même attendre de réponse de la pauvre coiffeuse. Toujours agacé lorsque ton personnel ne se montre pas capable de suivre tes schémas sans la moindre erreur.
A peine un regard sur la seconde créature, une fraction de seconde, et déjà tu soupires en levant les yeux au ciel. "Le fard à joue est trop prononcé. Corrigez ça." Bande d'incompétents. Dans la salle la tension monte, tous attendent leur tour et anticipent tes réprimandes. Tu continues ton tour en laissant derrière toi des vents polaires,  lorsque soudain tu te figes. Tes iris se sont tournées un instant vers le fond de la pièce, et tu crois d'abord à un mirage. Tes paupières se ferment une fois, puis deux. Comme pour effacer l'image rêvée. Mais ce n'est pas une illusion. La silhouette que tu reconnais et qui te glace le sang est bien la sienne. Ton corps se crispe, tu sens ta mâchoire se sceller. Comment est-ce possible ? T'as l'impression que tu viens de sauter à pieds joints dans un cauchemar. La situation que tu redoutais le plus devient réalité. Tu dois te concentrer pour ne pas vaciller sous le choc.
Garder la tête haute pour que personne ne puisse lire une trace d'émotion sur ton visage toujours imperturbable.
Les secondes pendant lesquelles tu la fixes avec horreur semblent durer trop longtemps. Si longtemps que tu crains que tous puissent comprendre qu'il se passe quelque chose entre elle et toi. Alors tu te reprends, tu te forces à secouer la tête et reporter ta concentration sur les préparatifs du défilé.
T'es pourtant distrait, absent, tes critiques se font moins cinglantes. Tu t'attardes moins, tu n'arrives plus à regarder, ni penser.
Lorsque tu passes devant sa station, ton coeur s'accélère dangereusement. Elle est si proche que t'en as la nausée, et tu t'efforces de ne pas lever les yeux vers elle, tu l'ignores, passe au suivant. Tu n'as pas la force de t'adresser à elle. Tu préfères finir ton tour avant. Revenir à sa hauteur lorsque tu auras terminé et qu'il ne restera plus qu'elle. Dans tes poches, tes mains enfoncées se crispent, canalisant ton envie de trembler.

Lorsque vient finalement la confrontation, tu t'approches en lui offrant un regard des plus noirs. On peut voir ton envie de tuer briller dans tes iris. Froidement, sans même regarder son travail, tu la réprimandes comme une simple employée. "Votre travail est abominable. Rien ne va." Les visages gênées des autres maquilleuses se tournent, toutes peinées pour elle. Tous savent ce que cela signifie, on ne revoit jamais les pauvres âmes que tu désapprouves de la sorte. Parce que tu ne crois pas aux secondes chances. "Suivez moi." Tu ajoutes, te dirigeant déjà vers la sortie sans attendre sa réponse. Tu as bien trop de décence que pour te donner en spectacle. Ton seul but était bien évidemment de l'attirer en privé pour la confronter.
Et une fois seuls dans le couloir, tu laisses tomber ton jeu de patron sans lien avec elle pour laisser l'ex-mari furieux s'exprimer. Perdant ton sang froid, tu te tournes vers elle, te retenant de hurler pour rester discret. Ton murmure est sec, trahi presque le dégout que tu ressens à la voir ainsi face à toi. "Qu'est ce que tu fous là ? Pourq-. Comment est-ce que tu oses te montrer en face de moi hein ? Le fait que j'ai quitté Seoul n'est pas suffisamment clair pour toi ? Je ne veux plus te voir. Plus jamais ! Et je ne te le dirais qu'une fois: Dégage de ma vue! Prends tes affaires et casse toi." Tu ne comprends même pas comment elle a pu avoir le culot de venir ici, dans ta ville, dans ton entreprise. Après ce qu'elle t'a fait endurer... Si tu n'étais pas si bien élevé, tu pourrais la baffer d'être si effrontée et de retourner ainsi les couteaux dans tes plaies en s'imposant à toi si sournoisement. Ce fantôme que tu as si désespérément fuis depuis tout ce temps. Jamais tu n'aurais pensé qu'il te chasserait ainsi.



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Sujet: Re: the beginning ft. yeong su ♥     27.09.18 17:04

the beginning ★ feat. @chae yeong su
elle s’était préparée, de toutes les façons. cette rencontre, elle en avait rêvé, jusqu’à en perdre la raison. c’était idiot. complètement enfantin. à la limite de l’irresponsable d’être revenue ainsi dans sa vie, balayant tous les doutes et s’incrustant jusque dans son lieu de travail. là où tous pourraient les voir. les épier. sans aucune trace d’intimité. mais elle se doutait au fond, qu’il n’y en aurait pas. que l’envie de la revoir elle, n’y serait pas. elle savait, les insultes qu’elle se prendrait. elle l’avait imaginé, son regard dur qui viendrait ainsi la transpercer. sauf qu’elle s’en fichait. c’était pas important. son amour, sa confiance… étaient autant de choses brisées qu’elle se devait de recoller. et elle savait pertinemment, go eun, que ça prendrait du temps. alors imbécilement, elle avait franchi ce pas, fossé énorme, crevasse immonde qui les avaient séparés si longtemps. sauf que ce qui serait de l’autre côté… elle avait été bien loin de se l’imaginer.

son café posé, à moitié entamé, la porte s’ouvrit sur lui. c’était brusque, presque violent. et son cœur rata un battement. deux ans. autant de temps qu’elle avait passé sans lui. sans un sourire, sans un murmure... il avait disparu et n’était jamais revenu. elle aurait cru que rien n’aurait changé. que ses souvenirs, intacts, lui permettraient de le retrouver. pourtant, à peine était-il entré, que la donne avait changé. il ne l’avait pas encore vu, mais la belle l’avait aperçu. elle n’aurait su dire si c’était la surprise, le stress ou quelconque autre sentiment qui l’avait fait flancher cependant… si la silhouette était bien à lui, l’âme qui l’habitait s’en était allée. toute trace de chaleur avait disparue, toute bienveillance aussi. sa voix n’était que tranchante, et son regard, vide, ressemblait à une machine sans aucun fragment de sentiments. figée, abasourdie, ses yeux ne pouvaient se détacher de lui, ses oreilles n’en revenant pas d’entendre pareilles critiques fusées d’un ton cinglant envers des gens qui avaient tout donné dans le seul but de ce défilé. son défilé. et pourtant… quand enfin leurs iris se croisèrent et se confondirent, il n’y eut plus de questionnement. plus de doute possible. c’était bien lui. quoi qu’elle puisse en penser, quoi que son cœur puisse lui crier. yeong su était ici. mais il avait changé.

alors inconsciemment, elle se console. tente de retrouver dans ses prunelles ce qui autrefois, les liait encore. en vain. celui qu’elle avait connu, avait disparu. avec ce nous. avec leurs blessures et leurs regrets. elle avait fait de lui ce qu’il était aujourd’hui. et il aurait beau le nier… sa façon de la regarder, cette difficulté à l’éviter… jusqu’à ses paroles qu’il ne semblait plus contrôler prouvaient qu’il ne l’avait pas oubliée. c’était mince. pourtant ça suffit à rallumer l’étincelle. flamme d’un amour jamais terminé qui avait combattu et persisté contre vents et marées. elle soutint alors son regard, peu impressionnée. essuya sa critique, tout sauf réaliste. imperméable à ses mots comme aux murmures de l’assemblée. presque intouchable, jusqu’à ce qu’enfin, il daigne lui parler. elle savait, qu’il ne serait pas ravi. de là à sentir pareil dégoût… elle n’y avait pas été préparée. son regard, ses mots, son ton… ses gestes. tous lui transpercent le cœur, criant à l’indésirable. fouettant son ego, malmenant son cœur. détruisant les barrières qu’elle s’était forgée dans le but de le rencontrer. horrible, c’était tout ce qu’il était. mais le pire était sûrement la légitimité d’un discours aussi abject. sachant pertinemment qu’elle ne récoltait que ce qu’elle avait semée. et tout autant incapable d’abandonner. « ça faisait longtemps. » écartant haine et remarque d’un revers de main, la demoiselle joue habilement sur l’impolitesse dont il fait preuve pour caser cette simple phrase qui lui avait brûlé les lèvres des années. « visiblement, pas besoin de te demander si je t’ai manqué ou comment tu vas. » si ses yeux étaient presque embués, ses mots eux, avaient une assurance des plus déconcertante. préférant y aller au culot qu’abandonner. n’étant pas venue jusqu’ici pour reculer. « je ne partirai pas. » c’était sec, clair. en quelques mots, elle avait laissé transparaître ses intentions. « cette ville n’est pas la tienne, et j’ai mes droits. tu as beau ne pas vouloir me voir, j’ai le droit d’être là et tu sais parfaitement qu’aucun comportement ne pourra m’être dicté, alors autant t’y habituer. » y avait pas de place pour l’émotion. pas de place pour la joie ou les retrouvailles. pas même pour quelconque sentiment. si honte il y avait eu, elle s’était envolée. car elle était un bagage beaucoup trop lourd pour avancer. « j’ai été invitée ce soir pour travailler, l’une de tes maquilleuses malade et laissant ton équipe en proie au désespoir. plutôt que de m’apostropher, tu pourrais commencer par me remercier. » inspirant comme pour évacuer toute cette négativité dont il l’avait calomniée, ses prunelles vinrent à la rencontre des siennes, sans détour. le sondant. « si tu veux foutre en l’air tout ton travail et devoir t’expliquer quant à mon départ, je t’en prie. mais je ne quitterai ni cet endroit, ni cette ville, et encore moins ton champ de vision. alors commences à t’y faire. » elle était prête à recevoir un coup ou bien plus encore. tout ce qu’il voudrait. elle pouvait l’encaisser. la haine étant toujours mieux que l’indifférence, elle s’était décidée.



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Sujet: Re: the beginning ft. yeong su ♥     20.10.18 11:02

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ootd • Rage, dégout. La voir ne t'inspire que révolte. Indigné de la voir plantée là, si proche de toi, en irruption dans ton univers, osant percer ta bulle de confort qu'elle t'avait pourtant elle même imposé après t'avoir blessé. Sans même donner l'air de s'en sentir coupable. Elle te fait face presque défiante, avec un culot qui te rend fou. Tu voudrais briser son impertinence pour qu'elle se mette à genoux. Ou mieux, la faire fuir et qu'elle disparaisse de ta vue à nouveau. Toi qui ne cherche qu'à pouvoir l'effacer de ta vie comme on enlève un mauvais coup de crayon sur un croquis.
Tes yeux jettent nerveusement des regards à droite puis à gauche pour t'assurer que vous êtes toujours bien seuls, que tu ne dois pas faire semblant et cacher ta colère. Toi qui fais pourtant toujours si bien attention à ne même pas laisser ta langue passer contre ta lèvre pour ne pas la gercer, te voilà les résolutions oubliées à la mordre sans ménagement. Les doigts crispés et tremblants.
Un ricanement amer qui t'échappe, dans un son maladroit qui ne t'est plus familier. Cela fait bien longtemps que tu n'as plus ris, même avec ironie. Ton corps semble avoir oublié comment produire un tel son. Ça faisait longtemps. Qu'elle a osé te dire, comme si vous étiez des amis qu'une vie trop chargée avait séparé contre leur gré. Non, ça ne fait pas assez longtemps à ton goût. Ce fossé entre vous, ces kilomètres, ils auraient dû durer l'éternité.
Son attitude si effrontée face à toi te parait presque irréelle. Une moquerie, une farce. Peut-être est-elle désillusionnée. Pour agir avec tant d'assurance, même penser qu'elle ait pu te manquer, elle a du perdre la raison quelque part en chemin. Une main agitée passe sur ton front, défait ces cheveux que tu avais mis tant de temps à figer à la perfection.
Elle maintient fermement sa position et toi t'en es juste frustré. Frustré qu'elle ait choisit de se montrer si décidée, qu'elle s'impose sans se laisser intimider. Elle lutte contre tes ordres et tu te retrouves avec l'envie de hurler. Un sentiment de colère que tu n'avais plus ressenti depuis longtemps. Un sentiment, tout simplement. Tu te prouves encore capable d'avoir des émotions finalement, mais la sensation est déplaisante. Voilà donc pourquoi tu t'étais tant efforcé à toujours tout refouler, à faire de toi cette carapace que rien ne pouvait pénétrer. Tu ne supportes pas de perdre le contrôle de tes pensées, d'avoir ces impulsions qui veulent éclater. D'avoir mal, de vibrer d'ondes négatives. Être humain ne te réussit plus.
Et ta main qui cherche à canaliser ces violentes vagues qui te raniment vient claquer contre le mur à ses côtés. Non pas son visage, parce que t'es mieux éduqué que ça. On ne fais pas usage de la violence par chez toi, encore moins envers une femme. Mais le contrôle t'échappe déjà et tu t'appuies contre la paroi attaquée en poussant un long soupire. T'arrives même plus à la regarder, elle et son jeu malsain. Tu ne comprends pas. Pourquoi a-t-elle soudainement décidé de t'imposer ça, pourquoi maintenant ? Après tant de temps, suffisamment que pour qu'elle ait pu refaire sa vie de son côté. Pourquoi vient-elle te chercher, t'empêcher de guérir ?
T'as l'impression qu'elle t'a tiré en arrière sur la ligne du temps. Elle t'a fait reculer brutalement. Toi qui t'étais sauvé sur ton radeau privé d'émotions, tu te sens replonger dans le vacarme de peine et colère qui a faillit te noyer lorsque tu l'a découverte avec cet autre. Comme si ces deux années venaient de t'être arrachées. Retour à la case départ après un mauvais lancé de dés.
Les doigts pincés sur l'arrête de ton nez, les yeux plissés comme si tu te perdais dans une réflexion intense, tu tentes de reprendre tes esprits pour lui répondre avec un calme sibérien. "Tu as raison, je ne peux t'interdire d'être à Busan. Mais ici, tu es dans ma société, ça m'appartient, je décide et tout le monde m'écoute. Je peux te renvoyer sans avoir à donner d'explications. Mes employés sont habitués à me voir claquer des doigts pour évincer un importun sur un simple coup de tête ou une erreur même minime. Personne ne s'étonnera donc de te voir remballer tes affaires, surtout après avoir vu ton travail médiocre. La maquilleuse qui t'a confié son remplacement peut également dire adieu à son poste. De toute évidence je ne peux faire confiance à son jugement si elle t'a estimé capable de reprendre son travail lorsque tu n'as clairement aucun talent." Tu ne sais pas encore de quelle employée il s'agit, mais dès que tu auras géré cette crise, tu iras de toute évidence confier l'ordre à ta secrétaire de contacter cette folle pour la renvoyer d'ici al fin de la soirée. Volontairement ou pas, elle a fait appel à la mauvaise personne, elle a laissé entrer le diable et ça, tu ne peux le pardonner.
Tu te redresses finalement. Lui fais face à nouveau. Sans pouvoir encore retenir tes lippes de se tordre avec dégout lorsque tu l'observes. "Dis moi juste, pourquoi t'es là ? Qu'est ce que tu espères ? Me tourmenter ? Est-ce que c'est un jeu sadique de ta part ? Tu ne crois pas que tu m'as déjà suffisamment fait souffrir ? La moindre des choses serait que tu ne cherches pas à t'imposer à moi, que tu me laisses vivre en t'oubliant, en t'effaçant de ma mémoire..." Tu questionnes avec rancoeur, cherchant à comprendre pourquoi. Ses intentions obscures. Son soudain refus de disparaître.  






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Sujet: Re: the beginning ft. yeong su ♥     26.10.18 14:43

the beginning ★ feat. @chae yeong su
haine. dégoût. colère. dans ses prunelles se reflètent à tour de rôle myriades de sentiments, feux d’artifices obscurs se disputant la place et inondant un cœur dont elle était la seule à avoir jamais possédé le terrain. car première et dernière à y avoir eu accès. sûrement aurait-elle dû mieux le traiter, ce palpitant sanguinolant qui n’arrivait pas à se relever. sûrement ne l’aurait-elle jamais perdu non plus. mais on ne refaisait pas le monde avec des et si et de toute évidence, le territoire n’avait jamais été conquis depuis, gelé et scellé, inaccessible à quiconque, la clé détruite et jetée. c’est ce qu’il croyait. c’est ce dont il se vantait. pourtant il n’avait fallu que sa silhouette pour faire vaciller ce muscle d’un battement irrégulier. qu’une présence pour dessiner des expressions sur son visage statufié. qu’un mot pour laisser s’échapper un rire de cette gorge au mécanisme rouillé. go eun avait toujours été l’exception. elle le savait. elle avait toujours voulu y croire. et s’il s’était enfui si loin, au fond, n’en était-il pas convaincu lui aussi ? qu’elle serait capable de tout faire sauter. qu’au final, il n’y avait jamais eu de clé. ou peut être était-elle la clé ? délivrance comme poison, capable de le faire monter comme dégringoler… derrière cet amas de noirceur qu’il lui crachait à la figure, n’était-ce pas juste un petit garçon apeuré qui s’y cachait ? incapable de se protéger face à elle. obligé de riposter avant d’avoir le malheur de se laisser toucher. ne voulant pas admettre l’évidence qu’elle était passé, mais aussi présent et à jamais futur. enchaîné non pas par une bague, mais par des sentiments gravés et tatoués par le fil rouge du destin.

et puis y a sa main, qui vient frapper le mur sur lequel elle s’est retrouvée appuyée. claquement sourd, sursaut certain. elle la perd son assurance, il se fige son visage parfait. apeurée un traître instant, tellement peu habituée à tant de bestialité de la part de son ancien conjoint. mais ça suffit pas à la faire abandonner. ça lui donne que plus envie de continuer. femme cruelle espérant susciter des réactions et se délectant presque d’en inciter autant. préférant masquer sa souffrance et se penser aveugle pour pouvoir apprécier en toute innocence ce début de victoire qu’il lui offre sur un plateau d’argent. qu’il la haïsse, qu’il lui crache son ressenti à la figure. mais que jamais il n’oublie ses traits. car à jamais elle resterait.

« tu te prends pour un dieu mais tu n’es qu’un humain. » soupir contrit, orbes d’un calme presque insolent venant se calquer dans les siennes. les bouffant. « rien ne t’appartient et personne n’est obligé de t’écouter. encore moins moi qui ne suis pas l’une de tes employées. ton entreprise n’est pas privée et tout le monde a le droit d’y rentrer, du moins au minimum dans le hall. d’autant plus que j’y ai été invitée. » ça faisait mal, la vérité. bien plus que n’importe quel mensonge. il aurait dû le savoir, avec elle. il aurait dû s’y attendre, après avoir fuit l’horrible vérité qu’elle lui avait caché. il semblait qu’il n’avait pas retenu la leçon. qu’il tendait l’autre joue sans s’en rendre compte. triste. tentant. sauf qu’elle était pas ici pour l’achever. elle était pas revenue terminer ce qu’elle avait commencé comme il semblait le désirer. « tu qualifies mon travail de médiocre mais tu ne l’as même pas regardé. tu me prends pour une idiote ? c’est mal me connaître. le talent ne va pas qu’aux honnêtes gens, la preuve tu en as aussi. maintenant si tu penses pouvoir trouver une seule erreur à mon travail, va je t’en prie. mais je doute que tu sois toujours sur tes grands chevaux quand tu reviendras. » il parlait, encore et toujours. se vantant, vociférant. brassant de l’air avec des spéculations bâties sur le néant. pensait-il réussir à la blesser ainsi ? à la discréditer ? il oubliait malheureusement qu’elle avait une fierté aiguisée. « tu as tellement peur de moi que tu altères ton jugement. la maquilleuse n’a rien fait, mais parce que je suis là tu la renvoies. le professionnalisme dont tu es si fier serait-il entaché par tes sentiments ? à croire que tu éprouves toujours quelque chose de fort pour moi. » il pourrait pas gagner à ce jeu là. comme elle ne le laisserait pas renvoyer cette pauvre éplorée qui lui avait donné son ticket d’entrée. et si pour ça elle devait le blesser… ce ne serait que d’autant plus à se faire pardonner. « tu me qualifies de monstre, est-il donc bien sage de me défier alors que je dois retourner chercher mes affaires ? tu n’as pas peur que je dise à tout le monde qui je suis ? que je bafoue ta perfection et détruise ton jugement ? à ta place je ferais attention, ta fierté n’est qu’un château de cartes qu’il me suffit de souffler. n’utilises pas le chantage ou l’intimidation avec moi, tu t’en mordras les doigts yeong su. » puis y a cet élan de possessivité qui la prend. cet élan de fierté aussi. voulant lui prouver qu’elle est plus que ça pour lui. le foutre devant le fait accompli quitte à le briser. incapable de se maîtriser. de croire qu’elle n’était qu’une page de son histoire qu’il avait tourné. alors elle se décolle du mur sur lequel il s’était appuyé. se rapprochant dangereusement de lui jusqu’à le frôler, s'imprégnant de son odeur, défiant ses iris jusqu’à les pénétrer. imposant sa présence et sa proximité. refaisant naître un semblant de proximité. et y a sa main qui s’aventure sur sa poitrine, s’appuyant sur son cœur jusqu’à en sentir les battements. ne pouvant empêcher ce sourire se dessiner sur ses lèvres, victorieux de façade, mais au parfum de tristesse prononcé. « je suis là pour ça. » elle en dirait pas plus. elle en avait déjà trop dit. il devrait se contenter de ça. « et pour simple information. qu’importe la distance ou le temps écoulé, tu n’arriveras jamais à m’oublier. car je ne suis pas qu’un chapitre, je suis l’intégralité du roman qui compose ta vie. au cas où tu ne l’aurais toujours pas remarqué. » en fait elle en savait rien. mais elle avait appris une chose. quand on voulait, il fallait y croire. alors elle déchirait la honte et elle s’armait de culot, la belle. faisant front, parée d’une armure où le mot faille n’existait pas.





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Sujet: Re: the beginning ft. yeong su ♥     30.10.18 15:14

the beginning ★ feat. @im go eun
ootd • Tu l'écoutes les dents serrées, les poings figés de frustration. Son audace que tu as un jour aimé te rend aujourd'hui fou de rage. Tu reconnais en elle ces traits qui t'ont pourtant séduits. Sa détermination, son assurance. Ces choses qui la rendaient si différente de toutes les autres, si captivante. Même aujourd'hui, tu as encore du mal à dévier ton regard du sien lorsqu'elle coince tes yeux des siens. Prunelles féroces qui captivent.
Sans une seule once de honte elle en vient à te faire chanter. Te forcer à la supporter sous peine de créer ce scandale que tu as toujours crains et fuis. Et tu te sens impuissant face à l'idée d'une telle conséquence. Tu la connais suffisamment pour savoir qu'elle ne ment pas, qu'elle est capable de concrétiser toutes les menaces qu'elle avance. Cette femme est un feu que rien n'arrête. Elle a cette puissance. C'est ce qui la rend aussi bien admirable qu'effrayante. Une tornade dont tu as perdu le contrôle.
Tu frémis lorsqu'elle lève une main sur toi. Ton nez se fronce de dégout et de mépris. Dans un réflexe tu cherches à reculer mais ton dos s'heurte bien trop rapidement au mur qui te coince. Et tu es figé lorsque ses doigts s'aventurent sur le tissus de ta chemise. Elle t'a volé ta réactivité. "Comment oses-tu me faire des menaces alors que tu devrais m'implorer à genoux ?" C'est tout ce que tu es capable de cracher pour cacher qu'au fond, elle t'effraie T'aimerais pourtant tant la voir ravaler sa défiance, la voir pleurer et s'excuser de tout le mal qu'elle a pu te faire. Voir son regret s'étaler misérablement devant toi et pouvoir froidement refuser sa demande de pardon. Mais elle ne t'offre pas cette opportunité qui serait bien trop belle.  

Agacé par son audace, tu cherches à la provoquer à ton tour. Tu poses ta main contre la sienne, celle qu'elle a osé poser sur ta poitrine. Tu la presses un peu plus fort contre ton coeur. "Tu sens là ?" Tu questionnes froidement, l'attirant ensuite sans avertissement ni gêne vers ton entre jambe qui n'offre aucune réaction. "Et là ?" Tu demande à nouveau avant de la lâcher et de laisser son bras retomber. "Rien. Tout est vide, désormais insensible. Je ne suis peut-être pas un dieu, mais je ne suis plus humain non plus. Tu es parti avec toute mon humanité le jour où tu as décidé de souiller notre mariage." Tu n'as désormais pas plus de sentiments qu'un automate. Imperméable au désir et à l'envie. Tu avances, tu réfléchis, tu ne ressens plus. Ne voit-elle donc pas l'étendu des dégâts qu'elle a causé ? Tu te demandes presque si ça l'amuse, de te trouver si anéanti. T'a-t-elle seulement un jour réellement aimé ? Tu peine à y croire à la voir ainsi louve confiante. Presque conquérante.
Par fierté, tu veux détruire chacun de ses mots trop assurés. Elle qui pense avoir toutes les clés, le dessus sur toi malgré sa culpabilité. "Ce roman dont tu parles, il s'est déjà terminé Go Eun. Lorsque tu as cédé à l'appel de la luxure, lorsque tu m'as trompé, tu as marqué la fin du dernier chapitre. Désormais j'en ai commencé un nouveau, un dont tu ne fais, et ne fera jamais partie. Cesse donc de te penser aussi importante à mes yeux. Ton égo en est ridicule. Certes, je n'oublierais peut-être jamais la première fois où je t'ai vue, où mon coeur s'est accéléré pour cette fille en robe rouge sur les rives de la rivière Han. Mais tout le reste... tout le reste s'est déjà estompé. Je vais t'effacer de ma vie Go Eun, je vais t'effacer parce que tu es la plus grosse erreur que j'ai jamais commise. Et tu ne mérites pas d'occuper de l'espace dans ma mémoire." Ce jour là, où tes yeux ont croisé les siens, où tu es tombé amoureux en un battement de coeur. Ce jour là était maudis. Et toi, tu t'es laissé aveuglé par ton imagination. Tu la pensais si précieuse, mais elle n'est rien de plus qu'un poison que tu as autorisé à polluer ton sang. Idiot face à ton premier amour. Une erreur de jugement que tu ne commettras plus jamais.
Décollant ton dos du mur, tu te penches vers elle, la surplombant de ta suprématie. Assurance soudain retrouvée. Parce qu'après tout, pourquoi serais-tu celui qui se courbe et frémis alors que ce sont tes mains qui sont propres. Que c'est envers elle que les reproches sont à faire. Tu souris, malin comme le diable qui a trouvé sa ruse. "Tu sais, au final c'est probablement toi qui as tout perdu. Parce que tu ne trouveras plus jamais quelqu'un qui t'aime comme je t'ai aimé. Peut-être que tu l'as déjà réalisé ça. Est-ce pour cette raison que tu as ainsi l'audace de venir me chercher ? Mais je dois te dire, c'est trop tard. Tu ne pourras pas réparer les erreurs du passé. Tu as tout gâché, et surtout, ta cause est perdue. Le Yeong Su que tu as connu est mort. Tu l'as tué, il n'existe plus. J'espère au moins que baiser ce type en valait le coup." Des mots trop crus pour ta bouche pourtant dressée au langage contrôlé et distingué. Des reproches que tu avais toujours tu, n'osant jamais même évoquer cette blessure. T'avais choisi le silence plutôt que la confrontation lorsque tout s'était effondré. Ne mentionnant jamais cet autre homme même face aux papiers du divorce. A quoi bon de toute façon. Vous saviez tous les deux. En parler n'aurait été que plus douloureux. T'avais immédiatement voulu oublier. Mais il semblerait qu'elle ait décidé de ne pas t'y autoriser. Choisissant de te hanter pour probablement punir ta fuite. Ton utopie de penser qu'il suffit de fermer ses pensées pour ne pas subir les souffrances. Ne rien régler, juste prétendre.

Soudain une porte s'ouvre, un employé à l'intercom vissé sur la tête s'en échappe, l'air confus d'interrompre ta proximité étrange avec une femme. Toi, qui te tiens toujours si éloigné de tous. Probablement qu'il peut sentir la rancoeur dans l'air, la tension qui envahit l'espace. Il s'excuse, te prévient que tu es attendu car le défilé va bientôt devoir commencer. Et toi, tu l'écoutes et hoches la tête sans même lui accorder un regard. Parce que tes yeux restent plongé dans ceux de ton ex-femme, l'iris brûlante. Tu n'as même pas le réflexe de t'éloigner et de prétendre qu'il ne se passe rien de particulier dans ce couloir. Voilà donc à quel point tu es perturbé, à oublier ton obsession des apparences, de l'image que tu donnes.
Tu te redresses dans un soupire, réajustant ta chemise souillée. "Très bien, termine ton travail pour aujourd'hui, sans faire d'histoires. Profite de ce temps pour réfléchir à tes intentions, puis retrouve moi dans mon bureau après le défilé. Réglons ça une bonne fois pour toute, puis disparais." Tu lui enjoins une fois que l'homme s'est éclipsé. Cédant peut-être un peu à son caprice, alors que tu sais que tu devrais simplement lui refuser tout contact avec toi. Elle a réveillé des choses en toi le fuyard, et désormais tu as peut-être finalement le besoin de régler tes comptes avec ce vieux démon. Il est temps de l'affronter, pour mieux le chasser. Avoir le dernier mot dans cette histoire.
A ton tour tu t'éloignes pour retourner à la loge. Tentant de reprendre consistance pour terminer ton travail malgré tes pensées parasitées. Tu reprends une apparence de marbre, le coeur anxieux de la retrouver plus tard. Sachant très bien que cette fois, il n'y aura pas d'employé et de temps compté pour te sortir de cette confrontation.



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Im Go Eun
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Sujet: Re: the beginning ft. yeong su ♥     13.11.18 19:25

the beginning ★ feat. @chae yeong su
l’implorer à genoux. pendant un traître instant, elle y avait pensé. mais au fond, qu’est ce que ça aurait changé ? rien. alors pourquoi s’abaisser à pareille extrémité ? il était tellement plus facile et conseillé de ruser. « pourquoi implorer un homme sourd ? je ne compte pas perdre mon temps dans une quête vaine ni tourner notre amour au pathétique. si tu t’attendais à une pauvre litanie, c’est qu’au fond, tu me connaissais bien mal. » et c’était plus que vrai. go eun ne demandait pas pardon, elle ne l’avait même jamais fait pour lui. préférant l’engueuler le jour clé, tout lui refoutre sur le dos. alors oui, elle avait regretté. amèrement. mais les regrets ne rattrapent pas le passé, et les exposer au grand jour ne feraient qu’affirmer qu’elle avait tort. qu’elle méritait ce qu’elle avait obtenu. or ce n’était pas l’effet souhaité.

sa main sur la sienne la laisse un moment interdite, et c’est avec un amusement certain qu’elle le voit tenter de nier en allant même jusqu’à la laisser le tripoter. n'était-ce pas lui le désespéré ? c’était à se demander. encore une fois, s’il pensait l'avoir avec de tels tours de passe passe, il s’était bien trompé. « si tu n’es pas au courant, je te signale que ton cœur bat, tu es bien vivant. quand à ton sexe, je suis bien heureuse de savoir qu’il ne se lève pas à la première occasion, mais je ne vois nullement le rapport. tu dis ne plus être humain, mais je vois en toi tous les défauts qui les caractérisent. » surtout en sa présence. « et si jamais je t’avais volé ton humanité comme tu dis, et bien, maintenant que je suis ici, te la voilà rendue ! » elle tique cependant sur la dernière phrase, un sourire amer se dessinant sur son minois. « TU es parti. ne me blâme pas de ce que je n’ai pas fait, à croire que ta mémoire reste assez sélective pour te croire vierge de tout. » oh, elle ne pouvait lui en vouloir de ne pas avoir cherché quelconque explication. mais qu’il n’aille pas lui refoutre son départ sur le dos. c’était son choix, sa responsabilité. si ensuite il avait vécu comme un misérable, visiblement parce qu’elle n’était pas là, il ne pouvait s’en prendre qu’à lui.

et le voila encore à faire étalage du passé. à se montrer soit disant sûr et implacable alors que chacune de ses phrases démontre une attention particulière qu’il lui porte. ne voyait-il donc pas qu’il ne cessait de lui donner raison ? qu’à force de parler, il la forçait à continuer ? pauvre homme s’étant un jour prit dans ses filets, aujourd’hui encore, il y demeurait. « si tu crois pouvoir changer de livre comme bon te semble, tu ne dois pas connaître grand chose de la vie. on peut tourner la page, oui. mais le destin ne nous permet pas nouvelle identité ou vie. ton roman a beau sembler pourri, tu n’auras que celui-là, alors commences à l’accepter et t’en contenter. » que ne ferait-il pas pour dire qu’elle avait quitté ses pensées ? pourtant, encore une fois, en voulant le démontrer avec ferveur, il fit l’inverse. « ah, et si tu dis que tu VAS m’effacer, c’est que ce n’est pas chose faite, si je ne m’abuse. j’occupe donc encore tes pensées et ton cœur, ne te déplaise. je ne fais que réutiliser tes propres mots. » vile, oui. cruelle aussi. elle était tout ce qu’on haïssait. et tout ce qu’on idolâtrait. de quoi faire perdre la tête. il l'avait toujours su, mais il l’avait quand même voulu. jamais elle ne le laisserait croire qu’elle était sa plus grosse erreur.

soudain, il semble reprendre confiance. la forçant à lever la tête, la sommant de reculer aussi. il était charismatique, certes. il en imposait aussi. mais s’il croyait que parce qu’il était homme il pouvait avoir le dessus, il se fourrait le doigt dans l’oeil. sauf que pour une fois, il vise juste. il blesse, il arrache le cœur. lacère la chair, fracasse l’âme. et elle saigne de l’intérieur la belle, elle implore qu’il arrête. mais elle se refuse à le laisser paraître. à s’avouer vaincue. à se dire qu’il avait raison. encore pire, à lui hurler qu’elle revenait pour lui. ça devait pas se passer comme ça. elle devrait pas céder parce qu’il avait gagné. se refusant après toutes ces années à dire la vérité. « si ma cause était vraiment perdue, pourquoi perdrais-tu de ton si précieux temps à me l’expliquer ? je ne dis pas que je suis là pour ça, non. et je suis loin d’avoir perdu quoi que ce soit. mais ce que je sais en revanche, c’est qu’en ce moment même, tu laisses parler ton cœur. et à en voir la couleur, après tout ce temps, tu es encore jaloux. » sinon pourquoi cracher sur ce type ? il n’avait jamais osé en parler, n’avait jamais voulu en entendre parler non plus. peut être qu’au fond il tentait d’éviter le pardon. ou le supplice d’une blessure plus grande encore. qu’importe au fond. « je ne vais pas dire que cet homme ne m’a rien apporté, non. » il lui avait donné une illusion de liberté, mais bien plus encore. il lui avait permis de respirer alors qu’elle était entrain de crever. « pour autant, je ne dirais pas que je le referais si je pouvais revenir en arrière. » non, si elle pouvait, elle commencerait pas refuser cette bague. histoire de prendre le temps, faire durer leur histoire. ne pas gâcher et détruire l’amour construit par cette précipitation, déclencheur de tout.  mais là encore, elle ne lui dirait pas. il n’était pas apte à l’écouter de toute façon.

c’est un employé qui vient la sauver. intrusion dans leur intimité aussi vite regrettée. pas qu’elle aurait pas voulu que l’instant dure, non… mais elle sentait que ça dérapait, et pas du bon côté. alors elle le laisse s’en aller, s’occuper de son défilé. le laissant croire qu’une fois leur discussion bouclée, il pourrait mettre un terme à leur relation. que de naïveté. deux ans avaient-ils suffit pour lui faire tout oublier ? retournant simplement travailler, tout le monde semble surpris de la voir revenir. quelques messes basses se glissent dans la foulée, avant que chacun soit trop occupé. le temps s’écoule et finalement, après avoir tout rangé vint l’heure de vérité. se redonnant un peu de prestige face au miroir, elle récupère sa fierté, laisse sa honte au palier, et après avoir toqué, se permet d’entrer. « tu m’attendais ? » oh, s’il croyait pouvoir la dominer dans son bureau, il avait juste mal calculé. où qu’elle soit, elle trouverait toujours un moyen d’être la désirée.



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Chae Yeong Su
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Sujet: Re: the beginning ft. yeong su ♥     02.12.18 15:17

the beginning ★ feat. @im go eun
ootd • Elle t'a énervé, retourné l'esprit. Tu la hais. Tu la hais d'apparaître ainsi, d'apparaître maintenant. Ce soir c'était ta gloire, et elle te l'a volé. Sous les projecteurs tu te sens ternir. Le visage fermé sur le podium, le regard éteint. Tu ne savoures pas les applaudissements que récolte ta nouvelle collection. Ces heures passées penché sur le papier à dessiner ces croquis, ces semaines passées à les rendre réels. Labeur sans récompense. Tu es ailleurs. Perdu dans ta rancoeur. Perdu dans ta peur. Tu te sens horriblement exposé aux yeux de tous. Comme si ils pouvaient lire tout ce que tu as gardé secret. Cette douleur, ce démon. Il est gravé sur ta peau. Dans la rétine de tes yeux. La sensation d'être fragile. Tu veux juste que tout se finisse. Pouvoir t'enfuir dans ton bureau. Terminer cette conversation pour y mettre enfin un terme. Définitivement la chasser de ta vie. Qu'elle ne croise plus jamais ton chemin. Tourner cette page qui a toujours été trop lourde à soulever. Jusqu'ici tu as vécu dans un déni raté. Essayant de l'oublier, mais portant toujours la cicatrice dans ton coeur. Ce que tu es, ce que tu fais, tous les jours elle continue de t'influencer. De te noircir les idées. Elle t'a coupé du monde, t'as rendu phobique des sentiments.

Et son attitude te hante. Effrontée, comme si ses mains étaient propres. Comme si tu étais le responsable. Ça t'irrite. Tu te sens à l'étroit dans ton joli costume, t'as envie d'exploser. S'en est presque absurde de la voir s'adresser ainsi à toi.
Submergé par les émotions, cela fait bien longtemps que tu n'as pas été capable de les réprimer. Elles prennent le dessus, te possèdent.
Tu t'enfuis à la première occasion. Lorsque tu es de retour dans l'ombre, tu abandonnes le bouquet reçu pour célébrer ta réussite sur la première table croisée et t'empresses de quitter le bâtiment sans un mot pour personne avant de t'engouffrer dans le premier taxi croisé. Direction les bureaux de ton entreprise, pratiquement vides puisque tout le monde est encore sur le lieux du défilé, a remballer.
Après avoir donné l'autorisation à ta réceptionniste de laisser entrer ton monstre d'ex-femme, tu continues à tracer ton chemin jusqu'à t'engouffrer dans ta vaste grotte. Porte close, tu attends.
Incapable de tenir en place, tu délaisses les fauteuils pour faire les cents pas à ta fenêtre. Le temps semble long, et tu as l'espoir qu'elle ait finalement décidé d'abandonner et de ne pas venir. Tu ne t'en plaindrais pas. T'en serais même soulagé. Qu'elle retourne se terrer dans la ville aux lumières éblouissantes. Qu'elle continue sa vie sans plus jamais interférer avec la tienne. Qu'elle brûle en enfer.
Mais des coups sont finalement portés à ta porte et ton sang se glace face à la résonance du bois. Tu te figes, posture droite, mains dans le dos pour dissimuler tes doigts nerveux qui ne cessent de s'agiter.

Elle n'a pas laissé son air hautain derrière elle. Elle entre comme une reine méprisable. Et tu ne peux retenir ton visage de se tordre. Tu n'avais jamais pensé pouvoir ressentir un jour des pulsions si violentes. Tu n'aspires qu'à la détruire lorsque tu la vois ainsi conquérante. Avec sa fierté déplacée. Tu te giflerais de l'avoir un jour aimé.
Le silence s'impose, un silence durant lequel tu la fixes douloureusement, cherchant tes mots. Cherchant la force d'ouvrir encore ta mâchoire sans hurler. Chaque mot est difficile à articuler, ils se tordent dans une rage bien trop calme. "Tu débarques ici, dans mon entreprise, avec toute ton arrogance. L'espoir que je te laisse si simplement entrer à nouveau dans ma vie après ce que tu m'as fais... Quelle impertinence. Ne penses-tu pas que tu aurais du commencer par t'excuser ? Tu m'as détruit Go Eun. Tu as foutu ma vie en l'air. Je t'aimais.... Je t'aimais tant. Tu étais le centre de mon monde, je rêvais d'une famille avec toi. Ma vie, mon être, tout t'appartenait, tout était entre tes mains. Mais toi. Toi tu as tout brisé par luxure et pas une seule fois tu n'as dis pardon. Pas une seule fois tu n'as montré une trace de remords... Comment oses-tu même afficher une telle expression devant moi... Ne vois tu pas à quel point j'ai mal quand je te regarde ? (...)" En parler te donne l'impression d'avoir un poignard enfoncé dans le coeur. Admettre ta douleur est difficile. Ça humidifie tes iris que tu fermes avant qu'il ne soit trop tard. Pour renvoyer les larmes dans tes canaux lacrymaux. Tu finis par te détourner. Incapable de la voir plus longtemps. Parce que son visage te rappelle à quel point tu ne pourras plus jamais aimer comme tu l'as aimé elle. A quelle point elle était tout pour toi. Combien elle s'en fiche de tes sentiments, et n'en a jamais probablement eu rien à faire. Cette égoïste. Toi qui la pensais si pure et parfaite. Ça te rappelle que tu l'as perdue, qu'elle t'a filé entre les doigts sans que tu n'ais jamais pu comprendre pourquoi. Sans que tu n'ais rien vu venir. Tu étais naïf et épris, persuadé que votre relation avait tout d'une idylle. Tu poursuis. "(...) Je vais te laisser une dernière chance. Pour une fois dans ta vie, fends toi d'une excuse, ici, maintenant. Prouves moi que je n'ai pas juste été un idiot naïf amoureux d'un monstre. Que la femme que j'ai tant aimé n'était pas qu'un mirage. Excuses toi, et fais en sorte que j'y crois." Tu forces à nouveau tes yeux à l'affronter. Vidés des larmes qui menaçaient un instant de couler, il est à nouveau brûlant. Tu veux la voir s'agenouiller. Tu feras tout pour qu'elle cède.



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