case prison

à nam gu
tenue ♡

Tel le célèbre jeu de société, te voilà à la case prison encore une fois. Tu connaissais la chanson par coeur, les forces de l’ordre connaissant ton parcours par coeur, ils t’accueillaient a travers leur barraux a bras ouvert. « Encore une bagarre Nari ? ». Tu haussais les épaules face au flic, un sourire narquois, voire amusé fendait ton visage. Une soirée comme une autre. Tu savais que tu jouais dangereusement avec le feu, que ce n’était qu’une question de temps avec ton séjour ne soit prolongée lorsqu’ils découvriront ton métier. Ironique de savoir que tes visites régulières ne sont due qu’a ton envie irrépressible de te battre. Connaissant la procédure déjà par coeur, je demandais à passer mon habituel coup de fil, n’hésitant pas sur le numéro. Je soufflais en entendant la tonalité, ayant peur de la réaction de mon interlocuteur.

« Allô, Joe »

Ta voix s’étouffait dans ta gorge, cette crainte au ventre que celle que t’avais adopter en guise de maman. Elle était capable de te sermonner comme telle. Tu te raclais la gorge avant de lâcher un rire gêné.

« Tu… Tu dois deviner d'où je t’appelle hein ? Est-ce que tu pourrais venir me chercher ? Sinon ils seront capables de me garder des jours »

Bon tu exagérais un peu, mais au moins elle comprenait que tu ne voulais rester trop longtemps en dégrisement

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La porte close d'un appartement tant désiré durant toute une journée; un lit vous attend les bras grands ouverts. Voilà ce dont a rêvé Joe depuis maintenant des heures: rentrer chez elle, s'affaler, et dormir. Elle sort alors ses clés, les insère dans la serrure, puis enclenche la poignée. Oui! Enfin! La lumière de cet appartement vient lui caresser les pieds.
Mais son portable sonne du fond de son sac. « Puta*n c'est quoi ça encore? » grommelle-t-elle en éparpillant le contenu de la bourse sur le sol. Elle se saisit du téléphone en y voyant la visage rieur de Nari vibrer à tout va. « Allô? Nari? »; évidement elle a encore des ennuis. Joe soupire, et lui annonce qu'elle arrive. Elle se sent désemparé; elle ne saura donc jamais comment éduquer sa chère Nari.
La musicienne s'empresse d'aller au commissariat payer la mince caution mise sur la tête de la criminelle qui lui sert d'amie. « Vous voulez bien la faire sortir s'il vous plaît? » demande-t-elle le plus aimablement possible à l'un des officiers. Elle garde le sourire la Joe; un grand sourire sur la face. Mais en réalité, elle voudrait bien égorger tout le monde ici: les policiers pour avoir emprisonné Nari, et Nari pour s'être faite attrapée à faire elle ne sait trop quoi. Cette petite est définitivement impossible à assagir.

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Tu trouvais ça regrettable que le trois quart des appels que tu passais à Joe était pour te sortir de situation toujours rocambolesque. Tu l’adorais, Joe. Elle et Jaewoo te donnaient toute cette affection dont tu avais tant besoin. Malgré que tu te la joues forte tête, ce manque se faisait souvent ressentir. Retrouvant ton habituelle place dans ta cellule, parmi tant de pseudo-criminels, comme un rituel, vous engagez la conversation pour les raisons de votre enfermement. Attentat à la pudeur, état d’ébriété et insulte à agent… Vous faisiez une belle brochette de cas sociaux. Mais tu étais contente que tu n’étais pas la plus à plaindre. Ton nom raisonnant à travers les barreaux, tu compris rapidement que ta sauveuse est de nouveau venue à ta rescousse.

« Merci encore Joe... »

Recupérant tes affaires redonner par l'officier de police, tu suivais la plus âgée, boitant légèrement, essayant d'étouffer une douleur qui persistait. Putain on ne m'a pas raté pensais-tu. Un soupir traversant tes lippes, ton regard se portait sur la jeune fille.

« Désolée, je te mets toujours dans des situations pas possible. »

Riais-tu. Enfin, c'était plus un rire nerveux. Tu étais comme une sale gosse qui cherchait encore et encore les problèmes.

« Je te promets que je te rembourserai jusqu’au dernier centime. »

Bon avec toutes les transactions que tu pouvais faire par semaine, l'argent commençait a rentrer de plus en plus. Mais il y en a jamais assez.

« J’espère que je ne t’ai pas dérangé dans ce que tu faisais, je n'y avais pas penser»

Tu tentais du mieux que tu pouvais de noyer le poisson pour pas qu'elle te harcèle de question ou te passe un savon.

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Enfin elle arrive; elle sort presque toute pimpante de sa cellule. Bon, pimpante, c'est un peu exagéré... Joe imagine très bien que Nari a du se mettre dans de beaux draps pour atterrir ici. Qu'elle ait été impliquée dans un mauvaise bagarre, ou alors surprise en train de dealer, les forces de l'ordre n'ont pas dû rapatrier Nari avec beaucoup d'aisance. Néanmoins, Joe est fatiguée; Joe est énervée; et Nari doit certainement déceler que son sourire sonne faux. « Pas la peine de me rembourser si tu me promets que c'est la dernière fois que tu te retrouves ici ». Bien sûr, Joe sait pertinemment que ça ne sera pas la dernière fois. Elle est en train d'user de sa salive pour rien. Mais bon, elle ne perd pas espoir. Nari n'est pas une cause perdue, et elle se calmera un jour ou l'autre. Joe estime que si elle montre suffisamment à Nari qu'elle s'inquiète pour elle, elle aura un déclic et s'assagira aussitôt. « Ça fait combien de temps que tu es là? Ils t'ont donné à manger au moins? ». Telle une mère protégeant sa fille, Joe sort avec Nari du commissariat en la faisant avancer, une main posée dans le creux de son dos. Bien évidement, sa question est une invitation déguisée; même fraîchement libérée de prison, Nari est toujours la bienvenue chez Jaewoo et Joe. « En échange de spaghettis, tu as intérêt à me raconter pourquoi tu boîtes comme ça. Allé, pas la peine de faire genre que tu n'as pas mal! ». Joe soulève un sourcil presque amusé; Nari serait vraiment prête à tout pour dissimuler au maximum ses problèmes. Mais Joe ne tombe plus dans ce jeu là, elle ne connaît que trop bien cette petite délinquante.

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« Oui bien sur…. »

Bon tu ne pouvais pas vraiment lui garantir. Tu étais réputée pour attirer les problèmes… Ou alors être attirée par eux. Ca dépend du point de vue de chacun. Mais tu savais que d’ici un mois, tu risquais de retrouver ces même barreaux ainsi que de nouveaux dégénérés. A l’entente de sa question tu regardais rapidement ton téléphone en regardant l’heure.

« Hm… Ca doit bien faire deux heures, peut être trois. Et puis tu sais, aux gens comme nous, on ne donne pas à bouffer. »

Oui, ce serait plus du luxe d’avoir un repas chaud dans une cellule. Si ce n’est peut-être un café parce que trop bourré. Hélas, tu étais bien trop sobre à ton goût, mais il était vrai que tu crevais la dalle et un bon plat de spaghettis ne serait pas de refus. Joe était tout aussi douée que toi pour faire la cuisine. Heureusement que Jaewoo était là pour vous éviter parfois des overdoses de spaghettis. Instinctivement, lorsqu’elle évoquait ta jambe endoloris, tu posais ta main dessus, grimaçant légèrement.

« Rien de grave… Un faux mouvement dans ma déchéance et me voilà privée de moto pour les prochains jours »

Tu riais nerveusement. La voir autant s’inquiéter autant pour toi, cela te toucher plus que tu laisser croire. Malgré tes airs de filles débrouillardes, fouteuse de merde indépendante, tu avais besoin de cette attention qui t’a tant manqué durant des années. Tu te sentais un peu coupable de lui causer tant d’anxiété.

« Te rend pas malade, à cause, de moi, d’ici quelques jours, je bondirai comme une grande enfant »

Tu lui adressais un sincère sourire, minimisant le problème.

« Aller, mieux vaut rentrer, j’ai super faim. Spaghetti bolo’ s’il te plait »