à rues de dong-gu, le 30.10.2018.
(vêtements)

tu te répétais sans cesse qu'il ne fallait jamais succomber à la folie, se retrouver titubant dans les rues de busan. tu te répétais aussi que jamais tu ne deviendrais ivre pour une personne. et tu te répétais aussi que l'enfer c'est les autres et toi leur diable, ainsi tu ne pouvais pas être blessé ; parce que tu avais tout créer. maintenant tu te retrouve à envoyer valser ces inepties frôle les murs avec tes mains pour t'éviter de tomber. parce que la chute est grande et la chute peut-être violente mais l'atterrissage peut l'être beaucoup plus. tu jettes ta dernière bouteille, celle que tu avais extorqué à un commerçant trois cent mètres plus loin. une rapidité qui n'a d'égale. ton crâne te conjure d'arrêter les frais tout de suite où il menace d'exploser mais tu n'écoute pas, tu n'écoute plus rien. joona l'a bien fait aussi. il ne t'écoute plus.

une grimace déforme ton visage déjà bien attaqué par la fatigue et le tourment en même temps que tu entends des injures à l'égard d'une femme. en tant que grand héros des femmes, tu redresse la tête et cherche le propriétaire de cette voix si déroutante que les vagues de ta tête te font davantage tituber. la silhouette floue mais pourtant exquise correspond à celle d'une femme tandis que quatre autres silhouette l'entoure afin de ne pas voir la chasse s'arrêter si impunément. tu te décide -sans trop de tracas- d'avancer vers eux et de leur gueuler un eh ! faisant tourner les cinq têtes. une assurance qui t'es avantagé quand tu commence par à arriver à leur hauteur. t'as pas honte d'avoir une voix si affreuse ? bordel ta mère devait clairement pas t'aimer pour pas te tuer à la naissance. les autres semblent d'abord décontenancés par ce que tu viens de sortir à ce qui parait être le "leader" de cette petite meute. tu ne te résonne pourtant pas à rebrousser chemin et pousse violemment le gars à la voix horrible. et un conseil d'un soulard, si elle veut pas c'est qu'elle veut pas t'aura beau essayé de lui montrer un pec' elle sera pas farouche et- tu t'arrête quand tes yeux s'éclaircissent sur le visage de cette belle inconnue pas si inconnu de ton périmètre. oh le vilain petit canard ça- là ce n'est pas de ton propre chef que tu te tues puisqu'un poing vient se loger dans ton visage te faisant légèrement chanceler en arrière en fronçant les sourcils tu t'approche de l'impudent avant de lui renvoyer la même chose en doublé. sans trop d'attente et de surprise, on t'encercle et les coups de tardent pas à pleuvoir sur toi. en dépit de ta mauvaise alcoolémie tu finis par être vite vaincu. une fois par terre, tu ne sens même plus les coups et là une pensée masochiste te parcours l'esprit : une forme de nettoyer toutes les mauvaises intentions que tu as nourris en gueuler après joona, fuyant eve et bien d'autres mésaventures interminables.


peu à peu les coups portés se font rare jusqu'à ne plus en avoir un seul. pas même un coup de pied. tu ouvre un oeil et te redresse sur les coudes en les regardants partir tapette je faisais juste un somme et voilà comment ça part... connards ! tu soupire et te tourne vers les chaussures féminines, remonte tes yeux jusqu'à son visage. hello kyô... ça rime ! cha va ?? tu vas bien ? c'était ton ex ? ah- je vais vomir. tu grimace encore avant d'essayer de te relever sans tomber.


Featuring : @pyeon kyô

à rues de dong-gu, le 30.10.2018. 
(vêtements)

Il a fallut que j'aille à cette soirée, alors que rien ne me donnait envie d'y aller. J'essaie de me forcer en ce moment, de sortir. Sinon je reste enfermée la plupart du temps. Repensant à tout le mal que je me suis donnée pour aimer un salop. Ce n'est pas facile, il y a des jours où tout va très bien et d'autres jours ou plus rien ne va. Alors, je suis sortie. Je suis allée à cette soirée soit disant branchée. Un groupe se produisait dans un bar pas loin de chez moi, pas besoin de place pour entrer, j'y suis donc allée.

Je ne suis pas restée très longtemps, à peine 23h passé j'étais déjà sortie. Le concert était sympa mais la soirée sans plus. J'ai bu deux trois verres, afin de me changer les idées mais je ressens toujours le même vide en moi. C'est sur le chemin du retour que je me suis retrouvée emmerdé. Par une bande type. Des relous, évidemment il fallait que ça me tombe dessus. J'ignore leur remarque sur ma tenue et continue d'avancer, cependant ils m'ont suivis et m'ont même arrêtés. "Vous pouvez me laisser tranquille s'il vous plaît ? J'ai pas envie de passer la soirée avec vous." Certains ont beaucoup d'audace c'est fou. Mais ce genre de comportement ne me fait plus peur maintenant. Sauf que ces types s'accrochent, ils m'encerclent maintenant, je ne peux plus avancer. Je soupire lourdement et les toise du regard. Un des type fait un pas en avant vers moi et me sort quelques phrase de drague. Je lève les yeux au ciel. Pourquoi est-ce qu'ils ont décidés de m'emmerder ?

Au moment de vouloir me défendre, une voix surgit de nul part ce qui attire l'attention. Je tourne la tête y compris les mecs qui m'entoure. Un mec titubant vers nous prends ma défense, leur disant de me laisser tranquille. Je reconnais aussitôt le visage du mec. "Eden ?.." Il est complètement bourré. Je l'observe, je m'attendais à tout sauf le croiser ici. Il avance encore plus et repousse dangereusement le type qui me draguait. Quand enfin il me reconnaît. Mais, il est vite coupé par les types, qui commence à le frapper les uns après les autres. Eden tombe au sol et je recule de peur. J'essaie de me frayer un chemin, de l'aider. Mais, c'est trop difficile et dangereux. "Mais arrêtez ! Laissez le !" Et enfin les coups s'arrêtent. Les types déguerpissent et je me penche vers Eden qui continue de les provoquer. Si le destin est pas ironique des fois. Il essaie de se redresser pour me dire bonjour et ensuite me dire qu'il a envie de vomir. Il est dans un sale état, les types ne l'ont pas loupé. Je l'attrape par le bras et le laisse vomir, me retournant pour éviter ce spectacle. "Eden qu'est ce que t'a bu... ?" Je ne peux pas le laisser seul, il risque encore plus de se blesser ou bien de finir sur le trottoir. J'hésite avant de l'aider à se relever. Il titube encore alors, je fais tout pour le garder près de moi sans me coller à lui. "C'était pas mon ex non. Juste un sale con. Bon allez viens, je te ramène chez moi t'es dans un sale état, je vais soigner tes plaies." Du sang coule sur son visage, j'espère seulement qu'il n'a pas le nez cassé sinon il faudra l'emmener à l’hôpital. Je le tire doucement pour commencer à marcher en direction de mon appartement. Quel soirée.




Featuring : @seo eden

à rues de dong-gu, le 30.10.2018.
(vêtements)

ce qui est bien avec toi c'est que tu préviens avant de dégueuler ce qui te reste de gouté. tu te redresse vers elle, essayant inlassablement de garder une posture sereine et grecque afin d'éviter qu'elle se rappelle de toi plus pour ton état misérable que fatal. tu passe ta main dans tes cheveux avant qu'elle ne t'attrape pour te tirer hors de ces rues. euh tu sais il est pas nécessaire je vais très bien watch me ! tu la pousse doucement pour qu'elle te laisse de la place et lève un pied. tu tente de lui montrer là tout l'art de ton équilibre indiscutable tendant tes bras de leur longueur tu fais un clin d'oeil à kyô avant de perdre l'équilibre et de tomber sur elle. heureusement tes vieux réflexes daignent apparaitre afin d'éviter d'alourdir tout ton poids contre elle. tes mains touchent le sol et maintient ton corps. tu lui souris en fait j'suis archi bourré tu ris avant de te relever et la relever par la suite. tu réfléchis et te demande bien comment tu as pu être aussi minable, pourquoi les émotions sont plus fortes que tes mensonges tout d'un coup. tu soupires discrètement, dans un élan de lucidité dévisage un air triste et perdu s'adonne dans tes yeux. pendant que tu pense à tout tes mauvais souvenir, tu te laisse trainer par kyô. après tout, tu vas finir chez elle c'est plutôt un bon épilogue à cette soirée où tu comblais tes silences par un verre d'alcool. je sais plus ce que j'ai bu *hic* mais c'était fort, très fort... il y avait de la vooodkaaaaaa maintenant je sais parler russe tu veux voir ?? tu la regarde en riant. le contraste est parfait quand dans ta tête tu es triste, ton coeur saigne et à l'intérieur ça cris de te laisser tranquille. inconsciemment, tu prend sa main en la serrant un peu plus mais sans briser sa petite menotte. inconsciemment. elle te regarde comme un livre ouvert, elle te transperce et tes lèvres brûlent de lui dire pourquoi tu es dans un tel état où l'asthénie atteint son acmé. j'ai maaaal j'espère ils m'ont pas trop abimé, pas comme si je voulais devenir mannequin mais bon on veut me sucer pour mon joli minois pas pour mes points de vue politique. tu soupire en glissant tes doigts entre ses doigts. bizarrement tu te laisse aller avec elle bien que tu ne désire pas vraiment de te rendre chez elle en plus si ce n'est simplement pour te panser les plaies et te sentir encore plus démuni.


Featuring : @pyeon kyô

à rues de dong-gu, le 30.10.2018. 
(vêtements)

Retrouver une vielle connaissance peu être perturbant, encore plus quand cette connaissance se moquait de moi au collège. Mais c'est encore plus perturbant de voir Eden dans cet état. Il est complètement arraché. L'image que j'ai de lui a bien changé maintenant. Je reste surprise face à ce tableau. Mais bon, je préfère au moins sa compagnie que celle de ces sales types. Je ne sais pas ce qu'il a bu mais en tout cas, il a de quoi en vomir. Je garde un œil sur lui lorsqu'il se relève. En temps normal j'aurai passé mon chemin mais là, il est blessé. Il ne doit surement pas le sentir. Il a besoin de soin assez rapidement. Alors que j'essaie de l'aider, Eden me repousse, j'hausse alors un sourcil l'observant. Il finit par nous déséquilibrer tous les deux, je tombe en arrière alors qu'il arrive à se rattraper. Ah c'est pas possible. Je me relève en soupirant, tandis qu'il rigole. "Je crois que j'avais remarqué Eden." Je commence alors à le traîner avec moi. L'emmener chez moi est la meilleure solution, s'il reste dehors dans cet état rien de bon lui arrivera.

Heureusement que j'habite à quelques rues, ça aurait été compliqué de rentrer dans mon ancien appartement avec un ivrogne accroché à mon bras. On aurait mis facilement une heure. D'ici cinq minutes on sera chez moi. Alors, je marche avec lui, il se laisse faire et glisse ses doigts contre les miens. C'est un contact un peu étrange mais bon, pas le choix. Eden m'explique ce qu'il a bu, je l'observe et hausse un sourcil. Mes lèvres s'étirent, j'ai presque envie de rigoler. "Oh je veux bien te croire… montre moi donc comment tu parles russe." Je joue à son jeu. Après tout, au stade où il en est, il ne le prendra pas mal. Par moment, je sens son corps tanguer, je le maintiens en mettant une main sur son épaule afin qu'il évite de nouveau de tomber. Je l'observe également, me demandant pourquoi il s'est mis dans cet état. Il doit bien y avoir une raison à tout ça. Je ne suis pas idiote je devine qu'il est mal. Je me demande simplement pourquoi. Je rigole doucement à sa dernière remarque et le rassure un petit peu. "Ne t'inquiète pas on est arrivés, je vais te soigner et tu retrouvera ton joli minois." Je vois l'entrée de mon immeuble, quelques mètres après je sors mes clés et ouvre la porte principale du bâtiment. J'habite au deuxième étage et heureusement qu'il y a un ascenseur. Eden est toujours accroché à moi. Je continue de l'observer et de l'écouter. Puis une fois devant ma porte, je l'ouvre et le fait entrer. "Entre, met toi à l'aise et va t'assoir sur le canapé." Je le lâche alors, autant mes talons pour les ranger dans l'entrée. Puis je verrouille ma porte et pars chercher mon kit de soin. Un peu d'eau tiède également et quelques pansements. Je retourne vers lui équipée pour le soigner. Je m'installe à ses côtés, attendant qu'il se redresse et s'installe correctement. Puis, je lui pose une simple question. "Tu étais en soirée ? Je ne pensais pas que tu étais du genre fêtard."



Featuring : @seo eden