Pyeon Kyô

Abandonnée par ses parents âgée seulement de deux ans, Kyô s'est retrouvée à l'orphelinat, aucune trace de sa famille n'a été trouvés. Par la suite, elle a été adoptée quand elle avait six ans par une petite famille.✮ Sa famille a toujours été là pour elle, même dans les moments les plus difficiles. Kyô est très proche de sa famille adoptive. ✮ Touchée par le surpoids petite, Kyô a subit de nombreuses moqueries de la part de ses camarades de classe du collège au lycée. ✮ Elle a accidentellement poussé un de ses camarade de classe qui se moquait d'elle en haut d'une colline. Il est mort sur le coup. Son décès est passé pour un accident. Personne ne sait que Kyô est la raison de sa mort. ✮ On l'a toujours appelé la sorcière, passionnée par la médecine elle toujours bricolé des médicaments et soignée à sa façon.✮Après le lycée, elle a décidé de se reprendre en mains et de perdre du poids. Ça lui a demandé beaucoup de courage et beaucoup d'efforts, aujourd'hui elle a une silhouette de rêve et continue de l'entretenir régulièrement. Elle a fait du mannequinat pendant une courte période mais a arrêté très vite. ✮Elle pratique la médecine spirituelle depuis deux ans et crée ses propres médicaments à base de plante, qu'elle revends. Son petit trafic médical commence à prendre de l'ampleur. ✮ Elle a arrêté depuis peu, ayant perdu contact avec son dealeur qui était un ami proche, Kyô a mis de côté son petit laboratoire spirituelle. ✮ Elle travaille maintenant pour son patron Mr Lannister, fabriquant des médicaments et de temps en temps elle se déplace en hôpital pour faire des observations de traitements.

storytime

le caractèrecalme ; froide ; coquette ; narcissique ; ouverte ; fourbe ; ambitieuse ; menteuse ; douce ; impulsive ;

Kyô c'est un mélange d'ingrédients, de sentiments et de nostalgie. C'est tout un énigme, la petite Kyô n'est plus la même. Elle a grandit et a beaucoup souffert. Auparavant très douce, amicale et timide. Elle n'osait pas, elle n'osait de rien. Elle s'est laissé faire pendant longtemps. Pendant bien trop longtemps. Si bien que ça l'a détruite, ça lui a enlevé sa part de bonté en elle. Elle s'est obscurcit la petite Kyô, bien plus méfiante qu'avant, elle fait très peu confiance aux gens. Elle ne dit plus la vérité, elle l'arrange à sa façon. Mais elle reste douce et amicale, car Kyô aime quand même se faire des amis. Elle aime aussi prendre soin d'elle, elle sort très rarement sans être sur son 31. Parfois Kyô perds le contrôle, elle est névrosée aussi, un peu comme tout le monde au fond. Elle peut aussi faire des coups en douce quand l’énerve un peu trop. Faut pas trop la chercher la petite Kyô.

l'histoireIl fait froid. J'en ai marre. J'aurai préféré rester avec papa et maman ou même rester à l'école toute seule. Les sorties scolaires, je déteste ça. On part en soit disant découverte, on visite des lieux et il arrive toujours un moment où il faut faire des groupes. Être deux par deux. Et moi, je suis toujours toute seule. Je n'aime pas être avec eux. Personne ne veut être avec moi, personne ne me parle. À part pour se moquer de moi. Alors, je reste derrière. Je suis le mouvement sans rien dire, j'écoute les professeurs et tente de m'imprégner de la sortie scolaire. Mais mon esprit est ailleurs, je veux pas être là. Je suis pas bien, je veux partir. Mais Madame Park ne comprends pas et me dit de suivre les autres. Alors je suis, en silence, en baissant la tête. Je garde une distance et m'accroche à mon sac à dos, comme si c'était mon seul ami, ma seule protection. On grimpe une colline, la vue est jolie Madame Park a dit. Alors, on marche. Je suis derrière tant bien que mal, j'ai chaud, je transpire. Si je marche derrière c'est pour éviter les insultes que je sens arriver à grand pas. C'est facile de se moquer d'une petite grosse comme moi, mais pas évident de se mettre à ma place. Je les laisse se moquer, car j'aime pas les affronter et je saurai pas quoi dire. Ils ont raisons, je suis affreuse après tout.

On arrive enfin en haut de la colline, je reste en retrait et observe la vue. C'est jolie mais ça valait pas tous ces efforts. Je prends des notes et une photo, madame Park insiste pour qu'on le fasse. Le groupe repart, je range mon carnet mon appareil dans mon sac. Puis, je vois Minhyuk arriver très vite vers moi. Il me pousse et fais tomber mon appareil photo en même temps. Je gémis de douleur. Je le déteste, il profite toujours pour me faire du mal quand personne n'est là. "Bah alors on arrive pas à se lever le boudin ?" J'attrape enfin mon appareil photo et ferme mon sac. Lorsque je me lève, je le vois affronter mon regard. C'est le plus méchant de tous. Et je n'ai jamais répondu à ses attaques. Il me fait peur, je préfère le laisser se défouler que de risquer sa haine. Je détourne mon regard et reprends le chemin pour rejoindre les autres. Et il me pousse encore. Je gémis de douleur, mon genou saigne. Mon souffle s'accélère et la panique monte. Pourquoi il ne me laisse pas tranquille ? Je me relève difficilement et secoue la terre de mon pantalon. "T'as vraiment aucune force, pourtant t'es énorme tu devrais pouvoir résister." Il me contourne et me fait face. Ses paroles me répugnent. "Arrête." J'en peu plus, je veux qu'il me laisse. J'ai osé lui dire d'arrêter. Mais ça ne l'empêche pas de me repousser une troisième fois, cette fois-ci je tombe près de la bordure du sentier, un peu plus et je tombait dans le vide. J'ai peur, tremblante je me lève et l'affronte encore une fois. "Bah quoi t'aimes pas ça ? T'as un truc à dire le boudin ?" Il s'approche, il me menace. Son sourire narquois m'agace, je veux qu'il arrête. Je veux qu'il comprenne, qu'il comprenne ce que ça fait. Il s'approche de plus en plus, je recule et retourne au milieu du sentier, je sers les poings. J'ai arrêté d'écouter ses insultes, ses paroles méchantes. Puis, je craque, je le repousse de toutes mes forces. Je me défends, pour la première fois de ma vie. Mais, Minhyuk tombe, il ne tombe pas sur le sentier mais, dans le vide juste derrière lui. Il cri, puis plus rien. Effrayée, je m'approche du creux et me penche pour regarder. Minhyuk est tout en bas, il a dévalé la pente. Il ne bouge pas, immobile. Prise de panique je ne bouge pas, c'est de ma faute. Je l'ai tué. Qu'est ce que je vais dire ? J'entends ensuite des pas se rapprocher, des adultes en train de courir. C'est Madame Park, paniquée elle regarde aussi au même endroit que moi et pousse un cri d'effroi. Je ne réagis pas, elle me demande ce qu'il s'est passé. "Il est tombé, il voulait voir la vue de plus près." J'ai jamais menti, c'est la première fois. C’était de la légitime défense. Et Madame Park ne pourra jamais se douter que je l'ai poussé. Non jamais, après tout même Madame Park se contre-fiche de moi. Au moins, Minhyuk ne m'embêtera plus jamais.