ootd ♬ étendue dans l'herbe du parc sous le ciel étoilé. luda attend. des messages, plusieurs. besoin de la voir, besoin de lui parler. puis l'appelle. ce soir, cette nuit, elle est de repos. puis la chaleur est là. trop chaud, pas d'air. elle vide une bouteille d'eau sur elle. attendre, toujours attendre. mais pour lui, elle fera tout. enfin, tout ce que la princesse peu. après tout, allen est plus fort qu'elle. il a tout ce qu'il veut. l'argent, le charme. dire que leur amitié existe suite à un affouillement de sa part. il voulait envoyer un message à ils ne savent plus qui. et elle s'est amusée à se faire passer pour la dite personne. depuis, ils discutent souvent, se tenant compagnie. rigolant ensemble. refaisant le monde avec de la bière avant, de l'alcool maintenant. la princesse se relève. l'heure est proche. sac en main, chaussure remisent aux pieds. luda va au lieu de rendez-vous. dans l'un de ses bars cosy. ceux où ils peuvent boire, s'amuser, sans être déranger par les autres. tic tac tic tac. l'heure avance. et la belle entre dans la pièce qui leur est imparti. " Désolé pour le retard, chéri. " ses talons claquent sur le carrelage. elle s'abaisse, effleure de ses cheveux le cou d'allen. ses lèvres se posent sur la joue du jeune homme, pile un peu à côté de ses lèvres. " et ton sourire ? tu l'as jeté aux ortilles ? " il sait qu'elle le préfère avec les lips étirés. " que tu es moche. "

ootd ♬ Est-ce que tu l'aimais ? Peut-être, oui, sûrement ? T’en sais rien, tout ce que tu sais, c’est que de toute évidence, tu tenais à elle. Sa douceur, son sourire, ce regard qui pétille lorsque tu lui faisais comprendre quelque chose. Alors oui, évidemment, Mi Hi, ce n'était clairement pas une lumière, mais malgré tout… Elle était la tienne, un rayon de soleil dans ton obscurité. Et tu pensais pouvoir l'aider à trouver son potentiel un jour. Pourtant, malgré ta jalousie perpétuelle, ta possessivité passive, elle avait réussi à commettre l’irréparable. Une tromperie qui lui avait sûrement paru anodines, quelques chose qu’elle a fait parce que toi, tu lui avais volé sa pureté. Et ton ego, ta confiance, tes sentiments même encore flous avaient été bafoué, de son petit corps contre celui d'un autre elle avait tout détruit. À ce moment-là, tu ne savais pas que ce serait le point de départ d'une série de chamboulement.

Et alors, il y avait Max aussi, a quel moment le gouffre, c’était creusé entre vous ? À quel moment l'éloignement avait semblé s'approcher un peu plus d'une rupture. Effectivement le fait que tu aies essayé de l'embrasser n'avait pas dû aider beaucoup. Mais de toute ta mauvaise fois, tu jureras toute ta vie que c’est à cause de son nouveau mec si t'as perdu ta meilleure amie.

Et elle… Luda, comme une feuille tombé à côté de l'arbre en automne, comme une coïncidence presque trop logique, elle était apparue dans ta vie, par un hasard plutôt bien tombé. Quelques SMS échangé , puis quelques sourires , une légèreté et une simplicité qui rendrait n'importe qui accroc. Trop de choses qui te turlupine et a ce moment-là, elle était la seule a qui tu avais envie de parler. Aiden te dirait d’arrêter de te plaindre, Shin Sung te dirait de boire un peu plus… Jun lui, ce ne serait pas vraiment son problème n'est ce pas ?

Alors tu l'attends, ton verre sous le nez, la lumière de ton portable qui t'explose les rétines, tu te morfonds encore, c'est un peu l'histoire de ta vie non ? T'as jamais vraiment été heureux, comme accroc à la tristesse pour te sentir lâchement vivant. C'est tellement plus facile de souffrir.
Et la belle arrive, s'excuse de son retard, en vérité t'avais même pas remarqué son retard.
« J'ai l’habitude. »
C'est quoi ce ton de suicidaire ? Évidemment, elle ne met pas longtemps avant de s’en rendre compte, ses lèvres sur ta peau, tu souris un peu a la douceur de son geste.
« L'ortilles je la fume… Et je t'emmerde. »
Elle s’assoit à côté de toi et presque d'un geste désespéré, tu viens poser ta tête de mec déjà un peu entamé sur son épaule. Tu respires son odeur, un mélange de féminité et de tabac.
« Chaton ? Est-ce que tu m'aimes ? »
Question stupide, tu voulais juste qu'elle te réponde que oui pour te sentir moins seul.
« Est-ce que j'ai quelques choses de spécial ? … Ou je suis juste un mec qu’on peut remplacer sans scrupules ? »
À qui tu pensais ? À Mihi ? À Max ? Au fait que tu étais toujours dans l'ombre de ton frère

ootd ♬ A lui aussi, elle ment. S'installant à côté de lui, Luda essaye de se rappeler la vie qu'elle lui a décrite. Conté, tissu une vie parfaite pour une poupée. Elle qui est Cendrillon et non Cindy. Et les gosses de bourges tombent tous dans le piège. Sauf ... elle ferme les yeux en soupirant. Ne pas penser à lui. Yohan qui sait pas ce qu'il veut. Un soir il l'aime, le lendemain il se bat avec ses clients. Elle est perdue, la petite. Loin, dans un autre univers.

Puis Allen pose sa tête sur l'épaule de la princesse. Haussement de sourcil étonnée. Il pue l'alcool. Et y a la question. Est-ce qu'elle l'aime. Silencieusement, la main de la belle s’empare du verre. Le liquide chaud coule dans sa gorge. Le temps de réfléchir à la question. Même si la réponse est évidement. " Oui " Comme un ami, un qui l'amuse. Celui qui lui enlève ses idées noires habituels. Pas comme Lilith. Et pas comme l'autre. Mais oui, elle l'aime. Au fond, elle pourrait même l'aimer comme l'autre. Enfin, peut-être, elle en sait rien.

Le verre vide, elle repousse la tête, luda. Juste pour le regard. Iris pétés, iris paumés. Elle lui sourit. Sans paillettes. Juste des artifices. Son sourire est mort depuis. Haussement d'épaule de la part de la belle. " Je crois " Et elle ? Qu'est-ce qu'on peut lui trouver ? Elle est pauvre, elle vend son corps pour payer une dette. " Tu es drôle. " et puis, faut de l'humour pour plaire à quelqu'un. " Et moi ? " Et un rire sort de sa bouche. Se penchant vers lui, passant un bras autour de son cou. La belle murmure à son oreille. " Tu es spécial Bae " La dernière fois, c'est la belle quand Yohan a rompu. Le lendemain du soir où elle a couché avec son premier client. C'est Allen qu'elle a appelé en pleure. En lui hurlant qu'elle voulait mourir. " Il se passe quoi ? " Le verre vide sur la table.