Bae Luda

une imagination débordante depuis l’enfance, Luda ment pour la bonne cause au départ. Elle s’invente une vie, la vie qu’elle a toujours rêvée.☾ son modèle, c’est sa mère. Cette femme a toujours tout fait pour qu’elles ne manquent de rien. Elle l’a toujours vu trimer, travaillant pour garder la tête hors de l’eau. Luda, elle connait les fin de mois difficile, ceux où y a plus de riz dans les placards. ☾ papa absent, maman travaillant. Elle a appris très tôt à se débrouiller et même à gagner de l’argent. Son premier job, à peine cinq ans, elle aidait la concierge du l’immeuble à nettoyer les escaliers. ☾ au début, elle était juste l'une de ses jeunes femmes qui accompagnaient des hommes riches à des soirées ou simplement, elle leur tenait compagnie. Puis, sa mère a contracté trop d'emprunt, la dette est devenue énorme. L'argent était facile, trop facile. Et elle en a toujours besoin du pognon, Luda. Alors elle se déshabille, elle s'imagine que c'est lui. Elle gémit entre dans bras inconnus, en pensant que c'est lui qui la possède encore et encore. Mais à la place d'un jouet, d'un rire, d'un baiser volé. C'est une enveloppe contenant de l'argent qui se retrouve entre ses mains. 

storytime

le caractèremaladroite ; menteuse compulsive ; rêveuse ; grande romantique ; extravagante ; grande gueule; souriante ; rancunière; affectueuse ; tactile; drôle; audacieuse; impulsive; généreuse; sensible; créative

Luba, c’est cette jeune femme qui rêve de richesse et de luxe. Elle se brode une vie au fil de mensonge, mentant pour arranger la vérité, croyant à ses mensonges par moment. Luda, c’est une gosse qui connaît la valeur de l’argent, qui connaît le prix du sacrifice. Elle l’a vu dans le regard de sa mère, cette fatigue éreintante. Elle est fière, Luda du parcours de sa vie, d’être celle qui débourse pour l’université sans l’aide des autres. Elle a cette fierté que nul ne peut briser. Jamais elle va se plaindre, toujours la bouche close. Même si pour ça, elle doit s’oublier, fermer les yeux. Luda, c’est cette jeune femme qui aide sans rien demander en retour, amoureuse de la vie, amoureuse de ce type qui pue le tabac froid. Elle l’oublie dans d’autres bras, d’autres draps même si c’est son nom qui résonne dans sa tête. Luda, c’est juste une femme comme y en a tant qui rêve d’une autre vie, qui sourit en prenant des cachets anti depresseur. Elle a une grande gueule, un regard tueur. Mais au fond d’elle, elle sait qu’elle est juste une de ses filles totalement perdue dans la vie.

l'histoireTétanisée devant la silhouette devant ses yeux. Luda hésite, veut fuir, mettre la distance, remettre cette distance qu’il leur a imposé, cette nuit où il a compris ce qu’elle était. L’argent, c’est juste pour les billets qu’elle accepte, quelques minutes, peut être quelques heures. Elle le suit, gardant une distance. Il boit et recommande, il fume et en rallume l’une. Parfois il l’a fait rire mais souvent, il pète un câble. Elle a mal Luda, mal mais sa fierté l’empêche de lui dire pourquoi elle fait ça. Alors, elle le regarde de loin, l'observe quand il vient. Elle lui crie qu'elle le hait. Elle lui crie d'arrêter, de lâcher ses clients. Puis la nuit, seule, dans son lit, Luda essaye de se rappeler quand sa vie à déraper.

Luda n’a pas de père mais plusieurs. Son père n’a pas de nom mais plusieurs. Ce sont les hommes que sa mère a aimé avant sa naissance, ceux sur les photos jaunit cacher dans la boite dans le parquet. C’est aussi les hommes qui passent dans la rue. Ceux qui marchent vite, ceux qui sourissent. Y a les hommes d’affaires, les restaurateurs et même les ivrognes du quartier. Elle a six ans Luda, quand elle se met à s’imaginer son père, mentant pour expliquer pourquoi son papa vient pas la chercher à l’école, ne vient pas avec elle au parc. Elle lui invente une vie palpitante remplit d’aventure. Elle le voit riche, elle le voit courant d’avion en avion, de réunion en réunion. Puis, y a sa maman. Son modèle, son héroïne. Cette femme qui n’a jamais baissé les bras, qui a toujours travaillé. Cette femme qui même que fatiguée était là pour s’occuper de cette gamine qui rêvait trop, qui se voyait princesse, héritière. Cette gamine qui piquait des crises, car elle n’avait pas à son anniversaire ou autres fêtes enfantines les chaussures à la mode, le sac à dos, la robe de tel marque. Alors, elle a appris à travailler, à redresser ses manches pour que ses mensonges si nombreux en grandissant  ne soient pas découverts. Une robe Chanel, un sac Zoé. Elle a grandi en cachant la vérité sur sa famille, sur l’endroit où elle vie avec sa mère. Nul, ne doit le savoir.

Elle se voit directrice en marketing un jour, Luda. Riche, avec la maison, les vêtements qui vont avec. Pour ça, faut qu’elle aille à l’université. Elle aurait pu demander une bourse mais, elle est pas de ce genre-là, Luda. Elle veut mériter ce qu'elle veut. À même pas 18 ans, alors que le lycée n'est pas terminée. Elle se met à travailler non pas à temps partiel mais à mi-temps dans la restauration. Passant plus de temps au boulot que le nez dans ses cahiers, dormant peu pour étudier.

Puis un jour, elle tombe amoureuse. YoHan, il la fait rire. Il se marre aussi de ses blagues qui sont pas drôles. Ils se retrouvent, ils s’embrassent, ils s’aiment, se dispute comme tout le monde. Elle aurait tout fait pour lui, elle a tout fait pour lui, juste pour entendre son rire résonné à ses oreilles. Un an, leur relation a duré un an. Mais le bonheur c’est pas pour elle. Il a fallu qu’il la surpene un soir. Elle qui a réussit, elle ne sait comment à lui cacher son job. Travaille qu’elle a trouvé suite aux dettes important de sa mère. Elle a réfléchi Luda à un moyen pour se faire de l’argent. Avant de rencontrer Yohan, elle sortait à des soirées, accompagnant juste des hommes riches pour qu’ils ne soient pas seuls. Sauf qu’il la surprit. Il a compris ce qu’elle faisait. Il a eu des mots, elle s’est sentie blessée. Ce soir-là, cette nuit-là, elle a trouvé un autre moyen plus facile pour se faire de l’argent. Un verre de trop, un baiser voler. Un autre que lui l’a embrassé, a posé ses mains sur son corps de princesse. Elle souffre Luda de cette rupture, de son métier. Elle se cache derrière un sourire de façade. Elle prend des anti dépresseurs pour tenir le choc car tout lui rappelle Yohan, même cette stupide bague en plastique qu’elle porte au doigt alors qu’elle est certaine de l’avoir jeté. Et quand il se pointe au club où elle travaille, Luda, elle joue à la grande.