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La situation est critique, il dépasse les bornes et le problème c’est qu’il commence à lui-même s’en apercevoir. Jusqu’alors ça lui était totalement égal de loucher sur les autres, seuls Andy et Chuck venaient ponctuellement lui casser les couilles à ce sujet mais rien de très alarmant. Sauf que depuis qu’Ivy est revenue il sait. Il sait qu’il doit se tenir à carreau pour ne pas la perdre de nouveau. Elle s’est endurcie sa belle, elle n’est plus acquise comme avant et il a plutôt intérêt à surveiller ses pulsions. Il a encore déconné à vouloir rappeler Hye Na la dernière fois. Et puis Hye Na aussi… il est pas bien de l’avoir laissée sur le carreau ; elle lui faisait tellement de bien. Il sait plus Wood. Enfin si, il veut garder Ivy près de lui. Il a pris une décision. Il va aller voir un psy. C’est Meadow qui lui a soumis l’idée comme une sale blague mais lui il a pris ça au pied de la lettre. Y a un cabinet non loin de la boutique, ça tombe bien. Un coup de téléphone et une prise de rendez-vous plus tard le voilà qui débarque et surprise : la psy est suprêmement canon. Putain c’est pas possible. Il jette un regard vers le plafond comme pour demander pourquoi au ciel et fini par s’installer. « Bonjour. » commençons par là. Il a plus trop envie de parler tout à coup. « J’suis gêné à ce qu’il parait j’aurais dû aller voir un sexologue. Mais bon. J’avais la flemme d’aller plus loin que le quartier. » qu’il lâche d’un ton blasé. « Du coup ça s’passe en mode il faut que je tienne assis pendant 1 heure ? » Il a pris avant donc autant dire qu’il tient déjà pas en place après dix secondes. « Vous allez bien ? C’est quoi votre prénom ? Non parce que Mrs Geum c’est très froid. Trop froid, vous ne trouvez pas. » il lâche un sourire en repartant de plus belle ; non pas qu’il a oublié pourquoi il était là mais il a tout à coup envie de se casser.

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all with style • Les gens défilent devant tes yeux et tu ne cesses d'hocher la tête, sourire, ou bien compatir à leurs paroles qui viennent, pour la plupart du temps, du fond de leur coeur. Quelque chose qu'ils cachent comme s'ils avaient à faire avec un corps. Tu comparais toujours le passé à un cadavre. La personne tuait l'ancien lui et essayait de l'enterrer pour l'oublier. Mais c'était plus compliqué que ça. Il fallait savoir vivre avec son crime. Enfin c'était une interprétation que tu aimais et qui te semblait juste mais tu l'adaptais à chacun. Parfois certains n'étaient pas tant en contradiction avec leur passé, et d'autres te colleraient un procès au cul pour avoir dit de telles conneries. En tout cas tu avais des dossiers qui s'empilaient sur d'autres dossiers et c'était plaisant à voir. C'était que les affaires tournaient et que le bouche à oreille fonctionnait. De plus cela prouvait que tu faisais ton job , pas trop mal. Prenant le nouveau dossier, vide, tu te dis que c'était un nouveau patient. Il te fallait te préparer à repartir de zéro. Dans ce métier on ne s'ennuyait jamais. Sortant de ton bureau tu ouvres la porte qui donne sur la salle d'attente en souriant appelant le nouveau patient avant de le saluer poliment l'invitant à rentrer. Busan était rempli de jeune homme au faciès agréable, mais quel était son histoire. Prenant place tu eus à peine le temps de lui répondre qu'il commença à parler ce qui te surpris un peu mais te fit légèrement rire.
"  Bonjour, ah.. sexologue , c'est précis et très honnête de votre part de m'avouer ça. "Bon le bouche à oreille oui ça marchait, la flemme des gens... ça marchait aussi. "A vrai dire je ne l'ai jamais fait mais si vous voulez marcher en parlant.. c'est à votre aise en fait.. vous pouvez vous allongez sur le divan aussi.. si vous voulez un côté un peu film américain  "Tu ris un peu, détendant l'atmosphère qui était particulière de par l'envie de bouger et la rapidité de ton patient. Et puis il part en question en tout genre. C'était la première fois qu'on te faisait ça. Mais ça te fait sourire. " Je vais bien et vous ? Moi c'est Seol Ha.. et on peut se tutoyer si vous voulez. En fait, dites ce que vous voulez et j'adapte la consultation. C'est pas une séance de torture sinon.. je gagnerai moins.  "Une nouvelle fois une petite blague pour faire passer cette ambiance. "Alors, qu'est ce qui vous amènerai à voir un sexologue ? Donc finalement moi ?  "Il était direct, pas besoin que tu tournes autour du pot non plus.

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all with style - L’honnêteté. Un véritable problème pour lequel il était venu consulter. Bien qu’il soit spontané -impulsif étant plus approprié mais nous réduirons les liens de cause à effet pour cette fois- il n’en était pas moins honnête. Ayant trompé l’amour de sa vie pendant dix ans dans une discrétion qu’il pensait maîtriser, et dont il se foutait même sur la fin, il ne pouvait pas se proclamer honnête homme. « Disons que c’est une bonne introduction. » Ca lui donnait déjà idée du genre de problèmes sur lesquels il allait se lamenter. « Ah ouais j’veux bien. Enfin marcher. J’ai vachement d’énergie aujourd’hui là, j’irais bien courir un peu même. » qu’il lâche en se relevant, sautillant sur place avant de faire quelques petits pas devant la jolie psy. Woody qui court, déjà, ce n’est pas possible tellement son corps risquerait d’abdiquer après trois mètres mais il se sent soudainement transporté par la drogue. Il a mal calculé son timing le fleuriste, piégé pour une heure à se faire analyser. Bien, vraiment bien joué. La psy rigole néanmoins et il se dit qu’il peut peut-être essayer de la charmer pour qu’elle capte moins ce qui se passe devant elle. Il commence à paniquer le Wood, il se dit qu’elle est dans la possibilité de le faire interner s’il fait trop de merde. Or, là, il sent que ça va se produire. « Ca va bien merci Seol Ha. » qu’il répond du tac au tac avant de se reprendre légèrement. « J’sais pas j’suis jamais venu consulter en fait… donc j’sais pas comment ça marche. Mais pas un truc trop relou et trop formelle s’il vous plait. Vous êtes beaucoup trop belle pour ça, ça me frustrerait à mort. » La C qui fait parler. Vient alors la question qui fâche, celle qui remue ses émotions et serre son cœur : pourquoi devrait-il aller consulter un sexologue. Ses prunelles comatent un instant dans celles, vivaces, de la professionnelle avant qu’elles ne fuient vers ce vase posé non loin d’elle. Ça calme. « J’ai pêché ma sœur. » qu’il prononce en se confondant avec un confessionnal. « La vie m’a offert mon âme-sœur mais j’arrive pas à m’en contenter. » Quelques pas, la main passant dans ses cheveux sous le dilemme. « En fait j’m’en foutais jusque-là mais elle est partie et je l’ai fait revenir tellement j’arrivais pas à me passer d’elle. J’étais content, j’pensais que tout était réglé. Et là, l’autre jour, j’sais pas j’ai subitement eu envie de revoir une autre, un très bon coup cela dit en passant, et j’allais lui envoyer un texto le plus naturellement du monde avant que mes potes m’arrêtent. » Ca le rendait malade de s’en être rendu compte, les remontrances de Ryu avaient eu l’effet d’un électrochoc. « S’ils l’avaient pas fait j’aurais recommencé. Et si j’recommence c’est fini pour la vie. J’ai déjà perdu sa confiance absolue j’peux plus merder. » Il s’affale sur le canapé, les coudes posés sur les genoux et le regard perdu entre ses deux pieds posés au sol. « Je veux plus la perdre. Si je la perds je meurs. » Woody et le drama, toujours. C'était un résumé plutôt efficace de la situation.

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all with style • La bonne introduction te semblait plutôt flou. Est ce qu'il avait un problème de libido ou bien c'était complètement différent? D'un coup tu eus presque peur de ce qu'il pouvait te dire. Tu n'avais jamais eu de patient qui venait ici en prétendant devoir voir un sexologue ou autre docteur, ou spécialiste, bien qu'un de tes patients avait réussi à t'appeler docteur, comme dans un fantasme étrange. Dieu merci les séances étaient finies. Revenons à ce mouton égaré. Apportant alors la solution de marcher dans la pièce tu allais devoir t'adapter mais qui étais tu ? Geum Seol Ha. Tu pouvais donc le faire. Le voyant rapidement prendre ses aises avec cette énergie qui ne ressemblait pas à une hyperactivité naturelle tu ne fis aucune remarque. "  Après la séance tu pourras aller courir si tu le souhaites. Ca te permettras de tout évacuer. "Tu ne peux empêcher ton sourire fendre tes lèvres et un petit rire se faire attendre en le voyant si surexcité. " Je ne savais pas que les séances de thérapie donnaient tant d'énergie !  "En restant là avec le vers qu'il avait aux fesses tu finis par te lever également. Non tu n'allais pas marcher comme lui mais trouver un endroit un peu plus haut pour lui parler. Tu avais l'air d'un minimoys sur ta chaise. Il te demandait d'adapter la séance n'est ce pas ? Il voulait quelque chose d'unique finalement. Et non l'utilisation de ton prénom ne te choquas pas tant que ça te concentrant sur ses derniers mots. Tu ris alors un peu en hochant doucement la tête. " Et bien merci.. je suppose que je vais devoir trouver une idée à la hauteur de ma beauté  " Le regardant dans les yeux tu te mis à rire avant de poser un quart de tes fesses sur ton bureau pour écouter ce qu'il avait à te dire. Et tu avoues avec aisance que sa première phrase te fit hausser les sourcils. Tu avais l'air d'une bonne soeur ? Puis tu compris rapidement le problème. L'infidélité. Ah dans ta vie personnelle tu l'aurais frappé jusqu'à ce qu'il avoue et lui aurait tiré les oreilles. Mais ici, tu ne voulais pas le juger de suite. Surtout qu'il venait de son propre chef, il voulait donc que ça s'arrange. Alors tu continues de l'écouter tes yeux plongeant parfois dans les siens. Sans l'interrompre tu l'observes faire le tour de sa vie amoureuse en même temps que la pièce avant d'atterrir dans le sofa comme une âme en peine. Et il l'était vraiment. Sans que certains puissent comprendre il était vraiment en proie à une peine, un dilemme qui le dépassait. Lentement tu te remis sur tes jambes et vins prendre la chaise qu'il était censé occupé pour la placer devant lui et s'asseoir face à lui. " Donc il y a de l'amour mais de l'infidélité au niveau sexuel.  " Conclusion rapide et efficace pour mettre des mots là où il les évitait. " Et aller voir les autres filles est devenu naturel non?  "Tu avais quelques idées qui germaient dans ton esprit. Peut être qu'elles ne seraient pas approuver par tous tes confrères mais peu importe. " Quand c'est "naturel" il est plus dur de se débarrasser de ce geste. J'aimerai que tu me dises d'abord tout ce que tu aimes chez ton âme-soeur. Pourquoi sans elle tu mourais. Et ensuite pourquoi tu contactes d'autres filles."C'était assez classique mais il fallait passer par là. Et puis il pouvait se vider un peu la pensée en parlant de tout ça, notamment de sa copine.

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all with style - Courir ? Il rit. « Ah non non je ne cours pas ma chère. » Ses mots sont saccadés mais il se marre parce qu’il ne court.. jamais. Le sport ce n’est pas pour lui et ça ne l’a jamais été, avec tout ce qu’il peut prendre il sait en être incapable. Ce serait l’effort de trop pour son corps déjà si maigre et fragilisé. « Ouaiiis… » qu’il lâche les yeux écarquillés comme fasciné par ce qu’elle vient de prononcer. Elle n’a pas complètement tort la psy, ça lui donne l’énergie d’avoir l’impression de faire une bonne action. Ivy verra en lui un tout nouvel homme et elle pourra lui faire confiance comme à l’époque. C’est le but. Il faut qu’elle retrouve cette confiance pour qu’il arrête de s’angoisser à l’idée qu’elle puisse changer d’avis et repartir. « Volontiers elle sera sûrement brillante. » Il hausse les sourcils pour appuyer ses propos car la beauté de cette femme est incontestable. Bref il est là pour quoi déjà lui ? Ah oui. Il lui déballe ses peines de cœur, qu’il provoque lui-même avec son infidélité incontrôlable qu’on lui a trop longtemps peu reprochée. Si ses potes de lycée l’avaient au départ blâmé tout le monde avait fini par s’y habituer et par fermer les yeux. Sauf Andy mais ça c’était une autre histoire. La psy s’assoit en face de lui et il relève la tête vers elle tandis qu’elle tape en plein dans le mille. C’est ça. De l’amour il y en avait incontestablement. « Oui. » il hausse les épaules dans une moue pour confirmer ses propos. « Ouais j’sais pas… je pense pas au reste quand ça se produit. Une fille me plait donc j’y vais j’vois pas le problème. » Pas sur le moment en tout cas, après coup c’est autre chose. Et puis elle lui demande de parler d’Ivy et il se redresse légèrement, prêt à lui expliquer pour cette femme venue d’une autre galaxie est faite pour lui. Il faut qu’elle comprenne alors il y met du cœur. « Pleins de choses. Déjà Ivy c’est la seule qui sera toujours de mon côté quoi qu’il arrive. Elle croit en moi comme personne n’en est capable. C’est un bordel à elle toute seule Ivy, c’est une galaxie. Quand elle est partie j’ai eu l’impression qu’on m’arrachait quelque chose. On est liés depuis dix ans, mon quotidien c’est elle. J’sais pas si tu vois, elle parle pas beaucoup mais on ne peut que l’aimer. Elle est douce, elle me tranquillise… sans elle je suis perdu. » Ses yeux pétillent tant il pourrait en parler pendant des heures. «]Les autres… j’sais pas on sort séparément alors je me pose pas la question sur le coup. » Ouais il abuse peut-être aussi de la c qui lui donne des ailes. « Elle n’avait jamais rien dit j’pensais qu’elle savait pas… j’sais pas c’était infernal ça s’arrêtait pas on m’a jamais arrêté alors j’ai pas tiqué jusqu’à ce qu’elle me largue » ses doigts passent entre ses cheveux, miné et les traits froissés. Ouais il avait déconné.

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all with style • Bon l'idée de faire un marathon après la séance n'avait pas l'air de marcher. Tant pis, c'était pourtant bon pour la santé de courir, mais vu son état, en effet, il ne valait peut être mieux pas. Tu ris un peu lorsqu'il te répond d'ailleurs, tu ne demanderas pas pourquoi. A moins qu'il veuille en parler. Puis sa surprise face à tes paroles te surprends quelque peu toi même et tu ris un peu en le voyant partir un peu plus loin que cette pièce. Il ne devait pas être dans son état normal. Ou bien l'idée de voir une psy le terrorisait autant que ça lui donnait envie de bouger et de changer. Au moins il était venu de son propre gré et à ce que tu avais compris, c'était pour changé, la démarche était donc louable peu importe les résultats pour le moment. Mais tu te mets à rire un peu. Il n'est pas réellement comme tous les autres patients et bien qu'il t'ait complimenté ouvertement, ce que tu n'appréciais généralement pas, tu avouais qu'il était très drôle avec ça. Il fallait maintenant définir les problèmes et les solutions qu'on pouvait apporter à son problème. C'était comme un gros noeud qu'il fallait défaire petit à petit. Et pour cela tu devais comprendre d'où venait ce problème. Généralement les hommes infidèles n'allaient pas voir de psy. Pour eux c'était une erreur ou bien juste normal et rien ne les choquaient. Là il y avait une démarche réellement étonnante qui te donnait envie de l'aider. Donc tu tapais dans le mile, en même temps vu comment il en parlait il ne fallait pas être stupide. Il est honnête et n'essaie pas de donner d'excuses bidons ce qui te rassure dans la sincérité de son envie de progresser. " Je vois.. tu as eu d'autres relations avant ou c'est ta première , stable ? " Ce genre de comportement n'était pas aussi rare qu'on pouvait le penser. C'était sûrement un soucis au niveau de l'esprit. Enfin, il n'y voyait pas le mal. Certains vivaient comme ça mais leur compagnes étaient pareilles. Et à travers ses dires tu apprenais à connaître cette Ivy. Et tu ne peux que l'imaginer avec des qualités pleins les poches, ce qui te fait sourire. Il est tellement déterminé à communiquer tout ce qu'il ressent pour elle, comment il la voit, qu'à ce moment, tu es sûre qu'il ne pense à nulle autre. Un petit sourire aux lèvres tu constates que son amour pour elle n'est pas à démontrer. Alors tu te penches sur la question des rapports physiques. Tu dois comprendre ce que cela veut dire pour lui. " Elle est donc parfaite pour toi. Donc tu penses que tu n'auras qu'elle dans ta vie , du moins au niveau sentimental? Mais niveau rapport sexuel.. tu penses quoi de ça ?  "L'amour est un phénomène inexplicable parfois détester, mais le désir, les rapports charnels sont souvent mieux accueillis. Après tout ils font partis de la nature de l'homme, de son instinct animal. "Tu veux que je te dise une chose ? C'est pas naturel pour l'homme d'appartenir à une personne. C'est pas naturel mais on vit en société, on a des lois, des règles et tout ça.. c'est pas dans notre nature. Pour ça qu'il y a des délinquants, des personnes qui tuent , qui dérogent à ces règles. Ton problème n'est pas tellement que tu ressens du désir sexuel pour d'autres filles, et que tu l'assouvis. C'est que ta compagne ne veut pas ça. Elle n'est pas comme ça. Et tu veux changer pour elle ce qui est faisable et ce que je trouve admirable. Alors je vais te poser une question simple. Est-ce qu'elle pourrait aller voir d'autres garçons pour coucher avec eux ?  "Souvent, le sentiment de possessivité chez l'individu refaisait surface et on arrivait à de bon résultat avec. Mais il se pouvait qu'il soit totalement libre et ne l'ait absolument pas. Ce qui t'étonnerait tout de même. "  Soyons clair, coucher avec quelqu'un c'est intime. C'est clairement pas la première chose que tu fais avec chaque personne que tu rencontres. Mais l'amour c'est bien plus pudique. Alors il faut que tu trouves les points communs entre les deux. Comprendre que l'amour que tu as pour elle, bah tu lui montres aussi par ces rapports. Et si tu partages ces rapports, alors c'est comme si tu donnais de l'amour à tout le monde. "Tu voulais encore plus lui montrer à quel point ses actions étaient vus différemment par sa copine que par lui. "  Quand tu couches avec une autre, tu lui enlèves tout. Elle n'est plus spéciale. Elle est comme les autres.. " C'était un début, il fallait peut être creuser un peu plus mais tu pensais être sur une piste.

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all with style - C’est drôle cette question. Ca faisait longtemps qu’il ne s’était pas questionné sur ses relations précédent Gigi. A vrai dire il n’y en avait qu’une seule qui pouvait retenir parmi celles-ci, c’était les mois qu’il avait partagé avec So Hee. Elle l’avait marqué en tout point. D’abord pour leur relation équilibrée dans un premier temps puis ravagée par le fossé entre leurs visions du monde puis parce qu’elle avait contribué à la phase 1 de l’autodestruction de Gigi. Il avait fait l’erreur de revenir vers elle, d’être infidèle avec celle qu’il ne fallait pas. Il avait recouché avec So Hee, meilleure amie de Gigi, et ça s’était su. Ce que ça avait donné : une demande de fiançailles pour se faire excuser. Pathétique selon Han Chuck. Ingénieux selon Lee Woody. « Oui. » Un rictus traverse son visage dans le doute. « Mais c’est quoi stable? Parce que si c’est comme dans les films moi j’arrive pas à faire ça. » Il s’était déjà plusieurs fois fait la réflexion. Le problème c’est que c’était toujours parti dans tous les sens avec lui et ça il commençait tout juste à en prendre conscience. Seol court-circuite son cerveau avec une question beaucoup trop péchue pour lui. Bien sûr qu’il n’y avait que Gigi pour lui. Mais… il ne s’était jamais demandé jusqu’où ça pouvait aller. « Bah j’en pense que… j’y ai jamais pensé. » Il fronce les sourcils ; perdu. « Niveau sentimental oui. » il reprend ses paroles malgré le doute sur la question du physique. Il préfère s’abstenir car ça lui pose une colle. Ce qu’elle débite le laisse pantois et il coute sans que grand-chose ne soit filtré par son cerveau. Il cligne des yeux et tout ce qu’il retient c’est la dernière question. « Non ! » sa réponse est virulente et sans appel. Bien sûr que non il n’accepterait pas qu’elle couche avec d’autres. Elle l’a d’ailleurs déjà fait et il a complètement vrillé. Il se redresse sous ces mauvais souvenirs et s’indigne tous sourcils froncés prêt à en découdre. « Non mais bien sûr que non. C’est ma Gigi. Il le savait ce connard. Si j’apprends que d’autres l’ont touchée je vais leur exploser les dents unes à unes. » Elle est fragile en plus, ils n’ont pas le droit d’en profiter. « Ah ouais. » qu’il constate face aux paroles de la psy qui vise en plein dans le mille. Ca commence à percuter là-haut. « Mais elle le sait qu’elle est spéciale. Je lui répète tout le temps. » Il fronce les sourcils et se gratte le crâne dans le doute. « Les autres c’est du vent. J’m’en fou ça arrive sur l’instant et quand je rentre j’ai oublié. J’suis juste soulagé. Mais du coup j’fais comment. Quand y a une fille cool qui m’intéresse j’veux dire… j’fais quoi ? » parce qu’il était là son problème. Lui il fonçait dans 100% des cas.

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all with style • Ce n'était pas forcément une question qui avait du sens pour lui et pourtant il fallait que tu saches. Il fallait comprendre son esprit, s'il était du genre à se caser ou batifoler jusqu'à cette fameuse fille qui sortait du lot. Tu pensais avoir ta réponse mais une confirmation était nécessaire. Tu le regardais alors en attendant patiemment. Il avait besoin de réfléchir c'est déjà mauvais signe. Sa question ne te surprit pas plus que ça alors que tu souriais un peu. " Peu importe que vous fumiez, vous vous droguiez ensemble, que vous vous disputiez ou quoi.. le stable dont je parle c'est que tu restes avec elle en tant que couple un long moment..  " Et s'il la trompait est ce que ça rentrait ? Ca dépendait de la situation mais tu partais du principe que tromper était le commencement de la fin d'un couple. Il n'allait pas tarder à avoir le fond de ta pensée sous forme de base thérapeutique. Après tout tu avais étudié l'humain tu n'en perdais pas des bases humaines. Lui faire ressentir ce qu'elle ressentait était le meilleur moyen qu'il sache où aller. Et .. vu à quel point il était dur de répondre à une question pourtant simple qui demandait simplement un peu de réflexion sur son couple tu te rendis compte à quel point il était perdu, amoureux mais perdu. " Et bien ton devoir est d'y réfléchir d'accord ?... si sentimentalement se sera la seule il faut penser au physique , on va voir ça ensemble.  " Et ton petit discours sur l'amour en général commença. C'était compliqué de se mettre à la place d'une personne, mais tout le monde fonctionnait de la même manière et en expliquant le naturel de l'homme tu le perdis un peu avant de le réveiller par ce retournement de situation. Le non qui trancha avec ta question te fit doucement rire alors que Woody avait ce sang chaud qui bouillait. Elle l'avait donc déjà fait ? Son discours ne te surpris pas le moins du monde et tu posas simplement ta main sur son bras en souriant. " Calme toi, je ne pense pas qu'elle soit allée voir ailleurs. Mais... tu as ressenti une grande colère non? Imagine qu'elle ressent la même chose à chaque fille que tu vois..  " Ne fait pas à autrui ce que tu ne veux pas qu'on te fasse. C'était pourtant connu comme phrase et pourtant les gens continuaient de se cacher les yeux. Et d'un coup il comprend. Cet homme n'est pas méchant, juste perdu. Souriant tu es assez amusée par l'innocence dont il fait preuve. "Tu as déjà menti Woody ?  " Des mots, c'est mignon. " On peut mentir de plusieurs façon, avec la parole, les gestes.. les actions. Tu ne fais que dire un mot avant de lui prouver le contraire par tes actes.. Comment pourrait elle te croire? Elle est spéciale? Montre lui.  " C'était dur, et sans appel mais il n'y avait pas d'autre moyen. Tu n'étais pas spécialisée en couple mais l'humain était prévisible. Bien qu'il gardait toujours un caractère surprenant. Comme cet appel au secours. "  Déjà , venir me voir c'est une partie de la démonstration. Ensuite.. pourquoi aller voir d'autres filles? Elle n'est pas assez bien? Woody tu es accro à elle pourquoi chercher quelqu'un de différent? Quand tu vois une fille qui t'intéresse pense à ta copine. " Le regardant un moment tu te mis à réfléchir, c'était un coaching qui lui fallait. " Est ce que je suis à ton goût? Tu pourrais coucher avec moi si je te dis que je veux ?  " Attaquons , même si c'est un non, tu ne seras pas toucher personnellement, tu ne peux pas plaire à tout le monde n'est ce pas ?



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all with style - « Ah bah oui. On est ensemble depuis longtemps. Mais j’viens de le dire j’crois. Non ? Si ? » Saccadé, il agite la tête comme un poulet. Il cligne des yeux face à ce qu’elle tente de lui expliquer : la différenciation des sentiments et du physique. Il pense capter mais n’est pas cent pour cent sûr de lui sur ce coup-là. « C’est un peu comme regarder dans deux directions différentes avec ses yeux nan ? C’pas possible en synchronisation. » Amenant ses doigts à hauteur de ses yeux pour désigner deux directions différentes il perd toute sa concentration jusqu’à ce qu’elle lui demande si elle est déjà allée voir ailleurs. Eh bien oui. Mais Seol ne comprend pas. C’est chiant de devoir tout expliquer à quelqu’un, ce serait mieux si elle pouvait entrer directement dans sa tête, ils seraient débarrassés comme ça. « Mais si. Mais si elle l’a fait. Enfin tu sais quoi, c’est plutôt quelqu’un qui est venu la chercher. » Pour sûr c’était Eden le fautif. Gigi ne se situait jamais au rang des accusés avec lui. Il n’oserait pas, sachant pertinemment qu’elle a dû en profiter pendant leur « break ». « Mais elle n’était pas censée savoir. » il se dédouane lorsqu’elle tente de le mettre à la place de sa douce, se rendant compte qu’il abuse.

« J’veux dire… elle a jamais rien dit j’pensais qu’elle savait pas et c’était mieux comme ça. Je sais que ça a dû lui mettre un coup à chaque fois. J’comprends pas pourquoi elle a rien dit. » Il hausse les épaules, affalé, le regard dans le vide en cherchant une réelle réponse à sa problématique. « Bah… j’sais pas. Oui ? » Il a dû mentir oui, sans pouvoir lui donner d’exemple précis. Et là elle l’assène. Il reste sans mots, le gamin se tait et arrête de se trouver des excuses. Ok, touché. « Mais si elle est assez bien. J’sais pas… j’sais pas. J’y pense pas c’est tout. C’est comme si à chaque fois notre relation disparaissait pendant quelques heures. » Dépassé, il passe les mains sur son visage, marquant une pause. Il sait quel est le problème. La poudre. « C’est mon corps. C’est pas moi. » Et elle le provoque. Lui pose la question qui entre dans le vif du sujet et contre laquelle il ne peut pas lutter. « Oui. » qu’il répond penaud. « Bien sûr. Mais j’me tiens. Tu vois. » ouais les dents et le cul serré, il se tient.

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all with style • Un léger soupire te prend. Il ne comprend pas forcément ce que tu entends par stable. " Ok.. alors stable prend en compte la durée mais aussi si vous aviez failli vous quitter entre temps. Exemple: si vous êtes ensemble depuis trois ans mais qu'elle t'a quitté trois fois, vous n'êtes pas vraiment stable. Mais on perd l'essence de la question et je crois deviner que oui.  " Pourquoi se prendre le choux sur un mot alors qu'il y avait tant à voir avec lui? D'ailleurs, il commençait à avoir un bug, tu le sens. Sa manière d'agir montrait qu'il se perdait un peu dans tes mots et pour cause, tu avais été un peu imprécise. A son explication tu le regardas un moment te perdant toi même. Quel avait été le début de cette conversation? Ah.. tu ne comprenais décidément pas. " Ce n'est pas vraiment ça mais tu sais quoi? on verra ça après.  "Souriant tu voulais mettre de côté ce détail qui aura sûrement des réponses plus tard. Au contraire tu voulais parler de sa copine, de l'effet miroir qui pouvait y avoir et cela , c'était la bonne et la mauvaise idée du jour, perdant ton patient dans une colère. " Oh donc elle l'a fait tu as été au courant et tu n'apprécie pas. Je pense qu'elle a dû se sentir exactement pareil non?  " Encore une fois, se mettre à la place de l'autre est la seule chose qu'il pouvait faire. Mais sa façon de se pardonner est bien trop injuste. " Alors ne pas le savoir te donne le droit de la tromper? De blesser toute ce qu'elle a ? Sa confiance en elle, son amour pour toi? Juste parce que tu fais ça dans son dos. Si tu veux mon avis c'est encore pire. Rien ne se cache éternellement et tu vas t'épuiser à vouloir tout rendre secret..  "Pitié qu'il se rende compte. Que le secret est la pire des tromperies.

"  Peut être qu'elle n'a rien dit parce qu'elle ne voulait pas te perdre. Elle s'est auto convaincue que se ne serait l'histoire qu'une fois ou deux. mais tu n'as fait que répéter le schéma et elle en a eu assez ? " A quel point il devait l'avoir blessé, à quel point elle avait du se sentir trahie et seule ? Tu voulais lui faire comprendre. Et pourtant c'était bien plus dur que ce que les gens pensaient. Il lui avait menti. C'était typique de l'homme. Mentir et penser qu'on peut les croire encore. Un fléau, à ton humble avis. Tu le laisses donc cogiter avec tes seuls mots avant de soupirer légèrement en cherchant les bons mots. Ce n'était pas une situation voulue. Dans le sens où ce jeune homme ne cherchait pas à tromper sa copine pour la tromper, mais pendant un court instant tu doutais qu'il puisse changer. Le regardant tu tombas dans le panneau de l'homme accablé mais coupable et contrit. Tu tombas dans ce piège qu'était la douleur de l'être humain. " Très bien.. Tu suis plus ton corps que tu n'es "raisonnable". Une personne d'action sûrement. Alors je vais te proposer quelque chose.  "Souriant doucement tu fus quelque peu surprise de cette honnêteté et plutôt flattée de la réponse. Mais c'était surtout parfait. Riant un peu tu voyais l'effort qu'il faisait de se tenir. "  Au lieu de te tenir comme ça et craquer une fois dehors je te propose une chose : te coacher. "Tu laissas planer un moment de silence. " Etre fidèle peut s'apprendre. Savoir réfléchir, ne pas flancher , prendre sur soi pour sauver son couple, c'est possible. Mais je ne te promets pas que se soit de tout repos.  " Tendant alors ta main vers lui pour qu'il la serre tu lui souris fière de ta trouvaille. " Alors veux tu apprendre ?  "




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