SOMEYA REI

Tu connais l'identité de ton père, mais tu n'as jamais cherché à prendre contact avec lui. De tout façon, tu sais qu'il t'ignora tout simplement et niera devant sa femme et ses enfants. ✮  Ton grain de beauté, tu l'as hérité de ton géniteur. Tu es le seul. ✮ Ta mère t'a transmis sa passion pour la danse, professeur de danse, elle t'a appris la danse classique, mais également moderne ✮ Tu te sens mieux sur des talons de plus de dix centimètres que dans des baskets. ✮ Tu sais parler japonais, coréen et l'anglais, même si pour ce dernier cela reste encore perfectible. ✮  Tu aimes les fleurs, d'ailleurs celles que tu préfères sont les fleurs de cerisier. ✮ Tu as un chat, un munchkin plus précisément. Vous savez ses chats courts sur patte. Il est gris au yeux bleus avec les oreilles repliées répondant au nom de Mochi. Oui comme ses pâtisseries à base de riz gluant. ✮  Tu aimes les choses sucrées et ne supporte pas les plats épicées. Pas de chance, tu vis dans un pays où les plats épicés sont très répandus. ✮ Sur ton portable, le surnom de ta meilleure amie est « Ma femme » ✮ Tu ne te souviens pas de ta première fois, puisque tu étais complètement bourrée. Le total trou noir. ✮ Tu es un oiseau de la nuit. Il faut dire tes boulots se passent tous de nuit. Tu dors donc le matin et une partie de l'après-midi. De toute façon, six heures de sommeils te suffisent amplement. ✮ Les deux femmes de sa vie sont sa mère et sa meilleure amie. ✮ Tu es un K-drama addict et un grand fan d'animes japonais. ✮  Tu détestes les boissons chaudes et le café. C'est pourquoi, tu te fais toujours des infusions de thé froid. ✮ Tu rêves de voyager, malheureusement tu n'as pas les moyens pour. ✮ Tu as loupé deux fois le permis de conduire... Tu ne l'as d'ailleurs toujours pas. Ce n'est pas grave, il existe encore de nombreux moyens pour toi de te déplacer. ✮ Tu n'es pas sportif. Mise à part la danse ou bien le sport au lit, tu ne pratiques rien d'autres. ✮ Tu détestes par-dessus tout les aegyos. ✮ Tu  détestes les parcs d'attractions, du moins tous ceux qui sont hauts comme les montagnes russes. Non à choisir toi tu préfères les carrousels. Oui tu as le vertige et tu es un peu trouillou. ✮ Tu n'aimes pas réellement le soju, tu préfères largement boire de la bière.

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le caractère ;

Le jour où Rei a décidé d'assumer son attirance pour les hommes sans avoir honte, iln'as plus été le même. Il s'est épanoui et il s'est affirmé. Il est lui-même. Un être qui aime la vie, qui profite de chaque instant, chaque moment comme si cela pouvait être le dernier. Rei est devenu cet être extravertie même au-delà du fait de porter des robes et se déhancher sur des talons de plus de douze centimètres. Il assume tous tes faits et gestes, sans te soucier maintenant de ce que les gens pensent de lui. Le coréano-japonais n'a qu'une vie et il ne veut pas la gâcher pour ses idiots étroits d'esprit. C'est une personne ouverte. Même très ouverte dans tous les sens du terme. S'il y a un homme qui lui plaît bi, homo ou hétéro, peu importe, Rei fonce sans se soucier du potentiel râteau qu'il pourrait se prendre. Bon il n'est pas idiot non plus, si on lui dit non le métisse n'insistera pas. Il ne tient pas à ce qu'on lui casse la gueule.

Les années n'ont été que bénéfique pour lui. Du petit gringalet pas plus haut que trois pommes, Rei est devenu un charmant homme d'un mètre quatre-vingt-huit. Il a su prendre soin de lui et voir le potentiel que son physique pouvait avoir. Il s'est découvert un côté charmeur qu'il utilise aussi bien sur les hommes que les femmes. Après tout que ça soit proie ou client, il faut user de ses atout pour pousser à la consommation ou obtenir ce que l'on souhaite. Il est pervers et taquin. Du moins, Rei l'est avec ses partenaires masculins et encore plus quand il éprouve réellement quelque chose pour eux. Le métisse aime les plaisirs de la chair et il ne s'en caches pas, ni s'en prive. S'il semble volage à première vue quand Rei aime réellement quelqu'un, il ne voit plus que lui et rien que lui. Il restera fidèle tant que la flamme continuera à être alimentée. Rei, c'est quelqu'un de tactile et très câlin, aussi bien au lit qu'avec ses amis ou sa famille. Il n'a aucune gène à enlacer par derrière sa meilleure amie par exemple, à lui entourer les épaules de son bras, à la prendre par la taille, même à lui donner une petite claque sur les fesses. Il n'y a aucune gêne entre vous,... En faite, il n'a aucune gêne tout court. Rei peut très bien se montrer une simple serviette autour de la taille devant des personnes qu'il connais à peine.

C'est un homme qui a un grand coeur, même si c'est une part de lui qu'il ne dévoiles pas vraiment. Il est ce type qui cède sa place à une personne âgée, à une femme enceinte ou même à un enfant. Il est ce type qui est capable d'offrir un repas à un sans abri. Il est capable d'offrir une glace à deux enfants salivant devant une supérette. Le coréano-japonais est respectueux et il a du savoir vivre, ce qui fait qu'il ne supporte pas certains type de comportements chez certaines personnes, surtout les plus jeunes que toi, les adolescents qui ne laisseraient pas leur place à une personne en ayant plus besoin qu'eux. Il est quelqu'un de spontané, franc, les mensonges ne sont que réservés pour les surprises. Néanmoins, Rei fait attention à ses paroles pour ne pas être blessant. Rei ce n'est pas quelqu'un de méchant ou même avec un fond mauvais, il est plutôt comment dire... inoffensif même s'il ne faut pas toucher aux personnes qui lui sont chers et aux causes qu'il défend. Il ne faut pas réveiller la bête qui dort. S'il n'est pas du genre à utiliser ses mains, en revanche Rei sait utiliser les mots. Ne dit-on pas que les mots sont une arme redoutable ? Le métisse est sensible. Un trait de caractère qui n'a pas changé depuis sa jeunesse. Les films tristes arrivent toujours à lui tirer des larmes. Le malheur d'autrui le touche également. Surtout quand il s'agit de ces personnes qu'on nomme les paria, ce genre de personne rejetée d'un groupe social ou même de la société. Ce groupe de personnes dont il faisait parti en étant jeune. Rei est maniaque. Un défaut qu'il tient de sa mère. Tout doit être propre et bien rangé. Iltfais d'ailleurs le ménage en moyenne une à deux fois par jour.

Le métisse est rancunier. Les deuxièmes chances n'existent pas avec lui. Pour lui, blesser une fois signifie qu'il le sera une deuxième fois un jour ou l'autre. Il préfère se protéger, se préserver.  Il a assez souffert pendant sa jeunesse pour encore souffrir. Rei n'est pas intelligent. Ou disons plutôt qu'il n'a pas une personne qui a une grande culture G. Si on lui pose des questions sur l'histoire ou on lui pose une opération de niveau terminal, il sera tout bonnement pas capable d'y répondre ou de résoudre le problème. Il n'a jamais été un bon élève... Les différents cours ne l'ont jamais réellement passionné. La seule matière peut-être qui a suscité un peu de son intérêt était l'anglais.  Rei est quelqu'un qui peut être jaloux et possessif, mais seulement dans le cas où il aime vraiment la personne.

l'histoireTu n'es qu'un bâtard. Un fils illégitime. Fruit de l'union de deux personnes non liés par les liens sacré du mariage. Désiré ? Tu ne l'as été que par ta mère. Cette femme tombée amoureuse de cet homme puissant, à la tête d'une firme. Un riche chaebol, beau et talentueux. Un homme déjà marié. Un homme qui n'a pas voulu te reconnaître lorsque ta mère a annoncé être tombé enceinte de lui. Il vous a tout simplement abandonné. Ta mère et toi. Elle t'a élevé du mieux qu'elle le pouvait. Tu n'as jamais manqué de rien. Surtout pas d'amour. Tu étais son trésor. L'être le plus cher à ses yeux et qui lui donnait une raison de vivre. Son précieux petit Rei. Ce petit garçon délicat, aux yeux rieurs, pas plus que trois pommes et si différents des autres garçons de son âge. Tu étais différent. Tu l'as su dès lors que tu es arrivé en école primaire. Tes centres d'intérêts étaient à l'opposé de ceux des autres jeunes garçons. Tu ne jouais pas au ballon, aux petites voitures, aux robots... Non, toi tu avais des goûts plutôt délicats, des goûts qu'on pourrait pronostiquer comme celle d'une fille. Lecture, couture, s'occuper d'une fleur sur le point de fanée et puis la danse aussi surprenant soit-il... La danse, une passion que ta mère t'a transmise. Danse étoile et à la fois danseuse moderne, tu as toujours vu et admiré ta mère, danser au rythme de la musique. La danse était pour elle un moyen de s'exprimer. D'exposer ses émotions bataillant dans son coeur de femme abandonnée par l'être qu'elle a aimé et qu'elle aimera jusqu'à la fin.

Si avec ta mère, ton large sourire illuminait ton visage d'enfant, à l'école c'est les yeux baissés, la mine renfrognée qui le ternissait. Être un enfant délicat, sensible, frêle, plus petit que tous les autres garçons ne t'ont pas aidé à t'intégrer et à te faire accepter. Non ta différence c'était tout de suite vu. Moqueries, mauvaises blagues ont été ton quotidien sur plusieurs années même s'il y avait elle. Cette jeune fille. Ta seule amie. Ta meilleure amie. Celle qui prenait ta défense contre ce groupe de garçons qui te menait la vie dure. Celle qui arrivait à te tenir la tête hors de l'eau, à ne pas éveiller les soupçons du côté de ta mère sur l'enfer que tu pouvais vivre à l'école alors que tu n'étais qu'un jeune enfant pas plus haut que trois pommes. Elle a toujours été la pour toi, Tout au long de votre scolarité même si vous n'étiez pas toujours dans les mêmes classes. Elle ne t'a jamais jugé. Elle t'a toujours accepté tel que tu étais. Même si tu étais différents. Même si tu aimais les hommes. Oui, tu aimais les hommes. Tu as toujours su au fond de toi que tu ne tomberais pas amoureux d'une femme. Sinon, tu serais déjà tombé amoureux de ta meilleure amie depuis longtemps. Au collège, tu as réussi à cacher ce secret dont tu avais si honte à l'époque...

Puis tu es arrivé au lycée et tu l'as rencontré. Lui. Le garçon le plus populaire de l'établissement, une classe au-dessus de la tienne. Tu as voulu taire les sentiments naissant en toi, mais tu ne pouvais t'empêcher d'écrire son nom sur ton cahier. Ce cahier que tu as malencontreusement oublié sur ta table. Un cahier qu'il a vu.... Qu'ils ont tous vu. Tu es arrivé un matin et les affaires de ton casier étaient par terre. Les feuilles de tes cahiers déchirées, des photos de toi avec écrit en rouge « sale monstre». Ta table et ta chaise avaient disparus, emportés sur le toit de l'école. Tout le monde te regardait avec ce regard méprisant, se moquaient de toi, te poussaient, t'enfermaient dans les toilettes, essayaient de t'intimider. Même ceux qui te parlaient avant t'ignoraient maintenant.  Tous sauf elle... Elle qui face à cette horreur avait voulu te venger, mais tu l'en as empêché. Tu ne voulais pas l'entraîner avec toi dans cet enfer... Le lendemain, tu n'es pas allé en cours. Le jour suivant non plus et ainsi de suite. Tu restais dans ta chambre, enfermé, recroquevillé sur toi-même. Ta mère ne comprenait pas ce qui se passait. Elle ne t'avait jamais vu ainsi. Quelque chose s'était passé à l'école, elle s'en doutait. Elle est allée à ton lycée, elle a essayé de tout tirer cela au clair, mais le directeur n'a rien voulu dire, fermant les yeux sur ce qui s'était passé. C'est ta meilleure amie qui lui a tout dit. Tout ce que tu avais vécu en une journée. Beaucoup trop pour un jeune adolescent qui à l'époque était perdu et honteux de lui-même. Puis cette attirance que tu avais pour le même sexe. Elle fût surprise, mais cela ne la choqua pas. Elle ne te jugea pas. Comment le pouvait-elle d'ailleurs ? Tu étais son précieux Rei. Elle t'a parlé tous les soirs, le dos contre la porte de ta chambre que tu avais fermée à clé. Cela a pris du temps, mais finalement tu as ouvert cette porte au bout d'une semaine et demie. Tu as pleuré et elle t'a consolé. Elle t'acceptait tel que tu étais.

Pendant plusieurs mois, tu n'es plus allé en cours. D'ailleurs, ta mère ne voulait plus que tu y remettes les pieds. Elle a cherché un nouvel établissement où tu pourrais prendre un nouveau départ.  Un établissement loin de ceux de Busan. Elle t'a envoyé chez cet homme, son meilleur ami, un coréen qui l'a aidé à s'intégrer à ce pays qui n'était pas le sien. Il a été un grand soutient pour ta mère et t'accueillir chez lui après avoir appris ce qu'il t'était arrivé n'avait été qu'un plaisir pour lui. C'est grâce à cet homme que tu es devenu ce que tu es aujourd'hui. Un homme épanouit et qui s'assume entièrement. Tout comme toi, il a vécu un enfer en étant jeune, lui aussi attiré par les hommes. Il t'a aidé à assumer qui tu étais. Grâce à lui, tu as commencé à vivre réellement. Tu t'es ouvert et tu as pu finir l'année en étant toi-même. À la fin de tes années de lycée, tu as décidé d'arrêter l'école et tu es revenu à Busan.  Les études n'étaient pas pour toi. Tu n'as jamais été un très bon élève, préférant dormir plutôt que d'écouter tes professeurs. Toujours dans les derniers de la classe et même de tout le lycée. Ta décision n'a guère plu à ta mère qui se demandait bien quel avenir allais-tu pu avoir dans ce pays où le cursus scolaire était si important. Pendant sept mois tu as enchaîné des petits boulots éphémères jusqu'à trouver ce boulot de barman dans ce club. Tu as appris le métier sur le tas et tu t'es révélé talentueux. C'est à partir réellement de ce moment que tu as commencé à faire attention à ton apparence. À t'habiller de façon plus classe sans pour autant porter des vêtements de marques et de luxe. Tu as commencé à avoir du succès... Surtout auprès des femmes. Du gringalet d'autrefois, tu étais devenu un bel homme.

Pendant cinq tu as fait ce métier dans différents club jusqu'à ce qu'un pari te mène à faire ce qui te fait vibrer chaque week-end. Ce pari que t'avait lancé ta meilleure amie. Celui de passer le casting de ce cabaret de travestie qui venait d'ouvrir. Tu t'es préparé en portant des robes, en marchant sur des talons hauts, faisant jalouser ta meilleure amie, toi qui semblait presque être né dessus. Tu as passé l'entretien et tu as été choisi ainsi que deux autres personnes. Tu as suivi une formation où tu t'es encore plus épanouie. Tu as découvert une part de toi que tu ne connaissais pas. Une part que tu aimes. Tu danses. Tu fais le show. Tu portes des tenues et te maquillent de manière méconnaissable. Tu divertis ce public se faisant de plus en plus nombreux chaque week-end. Voilà maintenant un an et demi que tu mènes ce double job. Enfin peut-on seulement appeler cela un travail quand tu t'amuses autant ? ♡