ft yuki

prenant une grande inspiration tout en haussant les épaules l'air de ne toujours pas savoir de qui elle parle, il lui faut quelques secondes de plus pour s'écrier « oh, le jap » hochant doucement la tête ajoutant
« oui eh ben quoi ? » non parce qu'à force de raconter cette histoire petit bouts par petit bouts sa curiosité grandissante commençait à lentement le dévorer. elle répond avec une allusion qu'il ne comprend pas du tout et andy trouve amusant de demander faiblement amusé « quoi, il t'as avoué qu'il t'aimais après des années de silence et d'abstinence ? » il soupire et ajoute rapidement tournant la tête vers la concernée « franchement après toutes ces années il y a encore des choses que tu as honte de me raconter ? » ayant finalement oublié les traces de la bagarre sur ses mains, il lève l'une d'entre elle pour jurer d'un air solennel « j'peux pas te promettre de pas me marrer parce que tu as plutôt bien commencé- mais, je ferai de mon mieux  » il hoche à nouveau la tête et range sa main dans le creux de son coude ajoutant un peu plus sérieusement alors que son regard s'attarde sur la table basse du bar « tu peux tout me dire yuki... » il lève finalement les yeux vers elle attendant qu'elle explique la gravité de la situation actuelle. andy n'étais pas du genre à avoir une imagination débordante à ce sujet après tout.

   

ft andy

Presque malgré toi, tu ne peux t’empêcher de rire lorsqu’il le désigne en quelques mots simple, mais pourtant si efficace. À croire que malgré la distance qui les sépare Andy est bien capable de voir que Ryu ne le porte pas vraiment dans son cœur. «  Oui le jap’ » finis-tu par lui confirmer dans un sourire pourtant malheureux. Parce que tu auras beau dire le contraire, toute cette situation te fait de la peine. T’as mal, mal de savoir qu’il souffre à cause de toi. Mal de savoir que tu n’es pas prête à lui offrir ce qu’il attend de toi. Puis voilà que sans prévenir Andy met le doigt dans le mille et ton sourire disparaît encore un peu plus. Merde alors, donc tout le monde est capable de s’en rendre compte mit à par toi ? Ça ne t’arrive pas souvent, mais ce soir tu te sens bête, pire encore tu te sens conne. Réalisant une vérité dure à encaisser : des années durant tu as entretenu ce que tu n’a jamais voulu voir. Parce que dire que tu ne le sentais pas serait mentir, tu as juste choisi de fermer les yeux pour que les choses soient plus simples. Seulement aujourd’hui t’es yeux sont bien ouverts et tu es dans une belle merde. «  J’ai pas honte » affirmes-tu alors que dans le fond tu sais bien que tu devrais être honteuse. Parce que tu sais bien que le jap’ comme il l’appelle, t’a toujours tout donné et tu as pris, tu as pris sans jamais compter. On pourrait presque dire que tu t’es joué de lui. «  Tu peux te marrer après tout j’crois que je le mérite un peu » finis tu pourtant par lui concéder. Puis alors que ses yeux viennent croiser les tiens tu finis par tout lui avouer en une phrase simple et concise «  T’as tapé dans le mille c’est bien d’amour dont il est question » tu marques une pause avant de sortir de ta poche ton paquet de cigarettes et d’en allumer une «  et ça fais chier Andy, ça fait vraiment chier ».  

   

ft yuki

depuis quand était elle devenue aussi pessimiste ? elle l'avait été dans le passé mais c'était une toute autre nuance. un soupir s'échappe de ses lèvres quand elle lui donne l'autorisation de rire et il finit par secouer la tête et lancer « nah... j'préfère quand t'es pas d'accord » l'envie lui est passée d'un éclair. et son regard croise le sien et il comprend presque aussitôt avant même qu'elle ne réponde qu'il y a une part de vérité dans ce qu'il dit. mais il ne s'y attendait pas vraiment. et là il ne reste plus vraiment de quoi plaisanter. il passe sa main derrière sa nuque et un silence s'étale avant qu'il lance « ben merde alors...  » ajoutant tout ce qu'il a retenu de cette histoire « alors le gars a passé toutes ses années de fac à t'aimer secrètement ? » andy préférait dire les choses telles qu'elles étaient sans prendre de chemin inutile. il se souvient s'être confessé à yuki en premier et que le processus l'avait rendu nerveux comme un con. nerveux comme il ne l'a jamais été pour qui que ce soit en réalité ; et même si tout ces sentiments ne sont pas évidents, marqués sur son visage, il en garde un souvenir qui a tendance à le faire rire aujourd'hui. il finit par se tourner dans sa direction et lancer « écoutes, c'est peut être ton meilleur pote et tout ça mais tu sais que vous allez devoir parler pas vrai ? peut être pas tout de suite parce qu'il doit vraiment se sentir comme... ben comme une merde- mais ce sera inévitable. » il ajoute alors « et faudrait pas lui en vouloir. t'es pas la personne la plus détestable du monde  » marmonnant alors « t'as peut être deux trois délires assez space cela dit  » avant d'ajouter « mais hey, totalement compréhensible... enfin c'que je veux dire c'est que y a pas de fautif dans l'histoire... et que ce sera pas facile mais ça va s'arranger  » il appuie légèrement son index au niveau de l'épaule de la jeune femme pour attirer son attention plus que l'embêter et ajoute « compris ? pas la peine de l'envoyer au goulag »

   

ft andy

Tu souris sans pourtant y mettre toute la conviction du monde quand il te dis qu’il préfère se battre avec toi plutôt que de te voir rendre les armes aussi rapidement. Seulement cette fois-ci ce n’est pas vraiment le moment de jouer et tu n’as pas besoin de venir le titiller puisqu’il a visé dans le mille. Alors tu fais quelque chose que tu ne fais pourtant jamais habituellement «  désolée, mais cette fois j’peux rien y faire » tu t’excuses toi qui ne le fait pourtant jamais, de quoi lui faire sans doute comprendre que la situation est bien plus compliquée qu’il ne l’imagine. Ou alors tu n’en as pas besoin à en juger par la mine qu’il tire quand tu lui confirmes que les idées qu’il se fait sont les bonnes. «  Ouais merde et re merde... » puis voilà qu’il te résume toute l’histoire à une vitesse éclair et tu ne peux t’empêcher de prendre ton visage entre tes mains comme si on venait de t’annoncer la fin du monde «  C’est bien ça monsieur »  puis il se lance dans des conseils, dans ces choses que vous devriez faire pour essayer d’arranger les choses et faire en sorte de pouvoir avancer. Tu grimaces «  J’ai essayé de lui parler, mais c’est comme si y’avait rien à faire Andy ». Tu marques une pause avant d’ajouter «  C’est comme si on n’arrivait pas à trouver un terrain d’entente » tu prends une nouvelle inspiration pour finalement arriver à la conclusion suivante «  le coeur du problème c’est que je ne peux pas lui donner ce qu’il veut et je lui fais du mal » t’as envie de le croire quand il affirme avec conviction qu’il n’y  a pas de fautif dans cette histoire et pourtant tu ne peux t’empêcher d’avoir le sentiment que tout ça est arrivé à cause de toi. «  Je ne sais pas j’ai l’impression qu’on fonce droit dans le mur » puis tu ris presque malgré toi quand il te parle de goulag «  Il s’y est envoyé tout seul, il s’est exilé on sait pas trop où et j’ai tous nos potes qui me tombent dessus en mode il est où ryu ? » tu marques une pause et laisses exploser la colère que tu gardes en toi depuis peut être un peu trop longtemps « Mais j’en sais rien moi non plus ! Et j’suis inquiète contrairement à ce que tout le monde semble croire ! »

   

ft yuki

nan- à vrai dire c'est un peu le cauchemars de la voir comme ça et ne rien pouvoir faire parce que oui il ne peut pas faire grand chose dans cette histoire. pendant quelques instants il la regarde avant de finalement lancer  « tu sais de quoi tu as besoin ?  » il hoche doucement la tête sans en dire plus en sortant son portable pour regarder l'adresse sur naver. « ouais... j'penses que ça te feras le plus grand bien- lèves toi » il lance en enfilant sa veste. il la regarde et lève les yeux au ciel avant de lui tirer doucement le bras. de toutes façons elle n'est pas bien lourde. « en plus tu vas avoir droit à un tour en moto » il manque de rajouter "comme au bon vieux temps" pour plaisanter mais ses lèvres arrivent à se refermer au bon moment. il pose le casque sur sa tête et met le sien à sa suite avant de monter et démarrer une fois qu'elle est bien installée. il roule pendant une vingtaine de minutes avant de se retrouver devant cette boutique qui a une assiette brisée en logo. on croirait à un restaurant depuis l'entrée mais le bruit d'objets qui se cassent force à constater que non. « bienvenue dans le royaume de la destruction » un faible rire s'échappe de ses lèvres alors qu'il relève « il y a vraiment des endroit spéciaux dans cette ville...  » il n'était jamais venu ici mais on le lui avait recommandé. il se rend au guichet pour payer et attrape yuki par le poignet avant de marcher vers la salle numéro sept. le couloir ressemble à celui d'un karaoké. une fois dans la pièce il lui tends des lunettes de protection avant d'enfiler les siennes et une espèce de combinaison en plastique. « si ça peut te rassurer ces objets ne sont plus du tout fonctionnels et vont finir dans une machine qui va les broyer quoi qu'il arrive » il dit en prenant une batte de fer entre ses mains. il finit par la lui tendre car dieu sait qu'il n'a pas vraiment besoin de violence apres son altercation avec woody.

   

ft andy

Tu souris presque malgré toi lorsqu’il t’annonce savoir de quoi tu as besoin. Tu lèves d’abord les yeux au ciel avant de faire mine de réfléchir «  D’une clope et d’une bouteille de Vodka ? » puis tu te mets à rire face à ton programme qui n’a franchement rien de réjouissant qui ne ferait sans doute que d’augmenter ta déprime. Alors tu décides de te laisser emporter par la vague et de t’aventurer dans son plan d’on tu ne connais pourtant rien. Tu te lèves même, ce qui ne te ressemble pas, sans poser la moindre question. Ce soir tu lui fais confiance. Et tu fais sans doute bien. Un nouveau sourire se dessine sur ton visage lorsqu’il t’annonce que tu vas monter et faire un tour de moto. Tu ne sais plus à quand date la dernière fois que tu as chevauché une cylindrée. Quoi que, c’était sans doute déjà avec lui. Ça te replonge des années en arrière quand tout sembler si compliqué alors que c’était sans doute si simple. Tu te laisses guider alors que ses mains viennent régler le casque sur ton visage puis vous prenez route sans ajouter un mot. Tu t’accroches simplement à sa taille et tu laisses le vent venir caresser ta peau. Le trajet te semble presque trop court alors que tu réalises que tout ça t’a manqué. Tu lèves les yeux vers l’enceinte qu’il te présente comme le royaume de la destruction. «  C’est censé vouloir dire quoi ? » que tu articules sans vraiment pouvoir en demander davantage puisqu’en une poignée de seconde tu te retrouves équipée d’une batte, de lunette de protection et d ‘une sorte de combinaison blanche. Et là c’est le fou rire. Celui qui te fais monter les larmes aux yeux «  Y’a vraiment que toi pour trouver un truc pareil ! » tu marques une pause avant d’ajouter «  Donc c’est censé me calmer les nerfs ? » nouvelles pauses, tu observes les objets disposer dans la pièce, assiette, vieux meubles, pas de toute il y a de quoi faire ici. Tu jettes ton dévolu sur des verres qui dans leur chute se brise en  plein de petit morceau. «  Il aurait vraiment dû inventer ça à l’époque où on était ensemble, ça nous aurait évité tout un tas de dispute n’est-ce pas ? »