à la Woogi Villa, Oryukdo, un dimanche de Juin 2018.
(vêtements)

Dimanche soir, seule au milieu de la villa à arroser les tulipes au couché du soleil. Voilà la triste destinée d’une jeune mariée. Merde, ça craint un peu. Woody est partit en excursion avec les garçons pour faire une sorte de pré-pré-pré-pré-pré-enterrement de vie de garçon et moi et ben… Je suis là, à arroser Lou, la jolie tulipe rouge qui trône sur la table basse du salon depuis trois jours. En réalité j’avais passé la journée à commander toute sorte de chose pour mon nouveau projet professionnel top secret-plus-trop-secret : Reprendre la chimie et mes petites expériences en tout genre. Bref, le cerveau en ébullition, j’avais dépensé sans compter en faisant chauffer mes trois cartes bancaire. Encore heureux que le  succès remporté par le dernier tome de ma saga « Alice au Pays du Vice » m’ai rapporté de quoi me foutre à la retraite et monter un labo de savante folle.

Enfin voilà, je soupire en remettant ma chemise sur mon épaule qui finira surement par glisser pour la centième fois de la journée. « Je m’ennuie… » Je chantonne en reposant le mini arrosoir. Ça ne va pas durer… je me surprend à me sourire à moi-même puis la sonnerie retentit. « Elijah ? » Je gueule dans le couloir. J’ai jamais su comment il faisait à chaque fois, pour se matérialiser sur le pas de ma porte avec de la mal-bouffe et des jeux à la cons. À croire que Chuck ou Woody paient Elijah pour venir me garder. Ouais, j’ai un baby-sitter à 26 ans et alors ? Je pivote sur mes talons et glisse jusqu’au petit écran de l’interphone pour ouvrir la porte. « Hello !  » je lance en l’arrosant avec mon mini-arrosoir.


Featuring : @Ahn Elijah

à la Woogi Villa, Oryukdo, un dimanche de Juin 2018.
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Chaque dimanche soir, je me retrouvais à chercher des excuses bidons pour justifier mon absence à ma sœur avec qui je vivais. Et à chaque fois, j’espérais qu’elle y croit. Etonnamment, c’était ce qui se passait. Soit elle était d’humeur clémente, soit elle préparait un mauvais coup. J’avais arrêté d’essayer de comprendre au bout de …. J’avais arrêté de compter également. Je filais avant qu’elle ne change d’avis, n’oubliant pas de passer par la case pizzeria et le magasin de jeux vidéo à louer. Il serait difficile de lui expliquer que je jouais les babysitteurs d’une jeune femme de 26 ans. Elle me traiterait de pervers avant d’appeler la police à coup sur.

Flanqué devant la porte de Gigi à heure précise, je fis retentir la sonnette. J’entendis sa voix raisonnée derrière le portail, mon prénom sur le bout des lèvres. « Dépêche de venir ouvrir, les pizzas vont être froides ! » la taquinais-je pour qu’elle accélère le pas. En guise d’accueil, j’eus droit à un arrosage gratuit. Je baissais la tête vers ma chemise blanche mouillée. « Tu m’as pris pour une plante verte déshydratée ? » demandais-je prenant une moue déçue. « J’aurais clairement préféré une boisson légèrement plus alcoolisée pour le coup. » ricanais-je avant d’entrer. « Salut beauté ! Comment va ? T’as été sage pendant mon absence ? » je me dirigeais vers la cuisine pour y déposer les pizzas. Connaisseur des lieux à présent, je faisais comme chez moi.



Featuring : @Han Gigi

à la Woogi Villa, Oryukdo, un dimanche de Juin 2018.
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Je glousse en regardant la chemise d’Elijah humidifiée par mes soins : « Yes, ta besoin d’eau pour grandir » que je lui répond en riant, étirant mon sourire jusqu’au plafond avant de reposer mon mini-arrosoir soigneusement sur l’une des marches de l’escalier adjacent. « des pizzaaaaas ! » je couine en sautillant sur place, ma crinière noire virevoltant au rythme irrégulier de mon corps tout excité. « Une boisson plus alcoolisée ? » Je répète en écho à ses paroles avant de le suivre dans la cuisine où il y dépose les pizzas fumantes. Par pur automatisme, je plane jusqu’au mini-bar en allumant la moitié d’un joint consumé. D’une main habile, je sors plusieurs bouteilles sur le comptoir en répondant à l’interrogatoire quotidien de mon babysitter : « Ça va bien, je dirais même que ça va plus que bien ! J’ai une grande nouvelle à t’annoncer… » Prenant la pose contre le bar en pivotant vers lui, j’expire lentement la fumée et une odeur de weed envahie mon espace vital. « Mais avant ça, choisis ta bouteille. » Je lui lance du tac-au-tac sur un air de défi, petit sourire félin sur le bord des lèvres. Ayant déjà opté pour une bouteille de Gin mise sur le côté, je le laisse choisir en me décollant du bar pour aller l’aider à placer la bouffe sur la table basse du salon.

Une bouteille par-ci, des pizzas par-là, même du soju que je bois trois fois l’an. Je dépose même un énorme saladier remplis de popcorns sucrés et salés, le comble pour une nana qui mange environs sept repas sur une vingtaine par semaine. « Je suis toujours sage, tu le sais bien. » Amusée, je me laisse tomber dans l’un des immenses canapés hors de prix qu’on avait choisit avec Woody quelques années auparavant en emménageant à Busan. Aujourd’hui encore, les gens s’étonnaient de voir deux ploucs drogués vivre dans un tel luxe. Mais bon, on choisit pas sa famille, par contre sa vie et ses vices…. « j’ai trop de trucs à te raconter mais d’abord toi, quoi de neuf ? » Je lance d’une voix fluette en secouant la tête pour échapper à toute forme de pensées sombres. Les fesses au bord du canapé, j’entreprend de servir nos verres et termine par un Gin Tonic plus Gin que Tonic, louchant sur l’énorme diamant au bout de mon doigt.


Featuring : @Ahn Elijah

à la Woogi Villa, Oryukdo, un dimanche de Juin 2018.
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Un sourire s’esquisse sur mes lèvres. Un peu malgré moi. Même si je voulais jouer les faussement outré par ce geste, il n’était pas simple de rester en colère devant ce sourire si léger, presque aussi insouciant qu’un enfant qu’elle possédait. Je continuais mon chemin avant de m’extasier devant cette scène si peu réelle où une lutine armée de son arrosoir sautille de joie à l’idée de manger une pizza. Je me contentais de la suivre du regard alors que je mettais notre butin en lieu sur. Je la questionnais plus par habitude que pour me rassurer. Si quelque chose n’allait pas, son comportement en témoignerait, et ce ne serait pas avec cette splendide joie de vivre qu’elle m’accueillerait. Je lui lançais un coup d’œil curieux alors qu’elle avait une grande nouvelle à m’annoncer. Je regardais la multitude de bouteille qu’elle me présentait. Il y en avait pour tous les goûts. J’avais rarement vu un minibar aussi bien fourni. Me retourner le cerveau était bien tenté, surtout vu les derniers événements. Cependant, l’image de mon père me revint à l’esprit, et je préférais me contenter d’une bière sont je me saisis. Je fermais le frigo avant d’aller la rejoindre. Même si je tentais de faire attention à ma consommation, nous savions tous deux, que la soirée finirait sans doute bien arrosée. Mauvaise exemple qu’était cette vilaine fille qui me faisait sombrer dans le vice.

Je l’imitais en me laissant tomber dans un des canapés après avoir ouvert ma bouteille. Je secouais la tête, un demi-sourire aux lèvres. « Racontes moi tout, je veux d’abord tout savoir de cette grande nouvelle que tu as à me raconter. Tu m’as déjà mis l’eau à la bouche, alors racontes ! » M’exclamais-je presque avec impatience. Pourtant, avant qu’elle n’ouvre à nouveau les lèvres pour émettre un son, je suivais son regard qui lorgnait sur un diamant autour de son doigt. Bague à laquelle je n’avais pas encore fait attention jusqu’alors. La bouche grande ouverte, je criais un peu trop fort « Tu vas te marier ? »


Featuring : @Han Gigi

à la Woogi Villa, Oryukdo, un dimanche de Juin 2018.
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Hum…. Ah… Oui. Ça pique. Je constate intérieurement en buvant une micro-gorgée de mon Gin Tonic. Je ne vois même pas pourquoi est-ce qu’on achète du diluant, surtout si c’est pour se servir des verres pareils. Je fronce les sourcils, en plein monologue intérieur, pesant le pour et le contre du Gin avec ou sans Tonic jusqu’à ce que la voix d’Elijah me sorte de mes rêves. « Tu vas te marier ? » qu’il se met à hurler et je le regarde, les yeux ronds comme des billes, à deux doigts d’exploser de rire. « Non, la vraie question c’est : tu vas ENFIN te marier Giselle ? » Je lui lance à demi-mot en éclatant finalement de rire face à son expression faciale. Puis, toute fière je secoue ma main gauche sous ses yeux en faisant miroiter le Diamant dans ses prunelles. « Incroyable, hein ? J’attends ça depuis douze ans ! Douze longues années… Enfin okay, Wood et moi on s’est fiancés à la sortie de la fac mais tu sais bien, j’ai eu quelques… déboires, entre autre l’annulation de nos fiançailles il y a six mois… » Je marque une pause histoire de reprendre mon souffle, réalisant au passage qu’il n’est forcément au courant du drama de ces derniers mois, puis je lance un regard un peu simplet à Elijah en poursuivant : « Oui je sais… C’est compliqué. Mais ! Mais mais mais ! Je vais me marier ! Merde ! » Je réalise que je rebondis sur le bord du canapé de manière frénétique, comme si j’avais été montée sur des ressorts émotionnels. Alors je souris de plus belle en buvant la moitié de mon verre, parce que tout semble si simple et beau depuis quelques jours.

« Tu dois fêter ça avec moi. Woody est partit s’amuser ce soir, alors moi aussi je veux m’amuser. » Ma voix cristalline résonne dans le salon que je trouve bien trop silencieux alors dans un automatisme habituel, je me lève pour aller allumer le jukebox vintage volé Dieu ne sait où par un Woodstock ivre. « J’te propose de créer notre propre fiesta à deux ! » Je gueule à l’autre bout du salon en direction d’Elijah, me mettant à rouler des hanches au rythme brûlant des Sex Pistols en action avec leur fameuse chanson God Save the Queen. Je sens un élan de patriotisme anglais se déverser en moi et je brandis mon verre en l’air, hurlant un « God save the queeeeen ! » qui vient me bousiller les cordes vocales. Je poursuis mon karaoke en offrant un spectacle digne de ce nom à mon acolyte, tournoyant sur moi même en secouant la tête dans tous les sens jusqu’à m’en donner le tournis. Le Xanax gobé une heure plus tôt fait son effet et j’me sens aussi légère qu’une plume sur les cordes d’une guitare électrique. Je me sens si bien que j’en pleurerais presque, d’abord parce que ça fait une éternité que j’ai arrêté de me sentir bien mais aussi parce qu’Elijah est là. Il est l’une de ces rares présences humaines que je côtoie et aussi loin que je m’en souvienne, il a toujours fait partie de mon paysage personnel. « Merci, Eli. » Je lui lance d’une voix douce par-dessus la musique agressante. Juste comme ça, parce qu’il le vaut bien. Je lui tend ma main et lui demande : « Un petit plouf pour fêter ça ? » Je tourne la tête en direction des quelques bouées psychédéliques qui flottent sur la surface de l’immense piscine sur la terrasse. Chacune a un nom et je louche sur Bob le flamant rose vert pomme qui tournoie doucement dans la vapeur d’eau.

C’est décidé, je finis par tirer Elijah à mes côtés et nous dirige vers la baie vitrée pour la pousser de toute ma force légendaire. « Je l’ai mise à chauffée tout à l’heure… » je déclare dans le vent en sautillant sur place. Je béni Dân et ses installations magiques qui ont fait que la musique du jukebox ressort sur les hauts-parleurs à l’extérieur et qu’une multitudes de néons donnent une ambiance groovy à la terrasse.



Featuring : @Ahn Elijah

à la Woogi Villa, Oryukdo, un dimanche de Juin 2018.
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J’étais plus surpris que choqué, une réaction qui failli lui faire cracher son gin sur ma face, m’arrosant une deuxième fois avec autre chose que de l’eau comme promis. Je ne pus retenir un sourire à mon tour. En effet, vu sa situation, et sa longue relation avec son homme, il était étonnant de ne pas encore trouver une bague à son doigt. Je crus avoir le tournis alors qu’elle gigotait ses longs doigts fins sous mon nez, l’observation avec finesse du diamant étant contraignant. J’attrapais doucement son poignet pour l’empêcher de bouger et le détaillait du regard avant de hocher la tête, le goulot de ma bouteille trouvant mes lèvres pour y déposer la précieuse boisson ambrée. « Il s’est enfin décidé à sortir le grand jeu. » déclarais-je le sourire plaqué sur le visage, sincèrement heureux pour la jeune femme. Je levais un sourcil interrogatoire alors que je m’installais sur l’accoudoir du divan sur lequel elle était affalée. « Annulation de fiançailles ? Qu’est ce que tu as encore fait comme connerie pour accéder à cet extrême ? » Demandais-je sans aucune hésitation. C’était comme ca entre nous : sans chichi. Elle se justifiait, insistant sur le fait qu’elle allait se marier et que c’était le plus important. Elle n’avait pas tord cela dit. Elle paraissait planer sur un petit nuage de bonheur, à moins qu’elle n’ait profité de mon absence pour ingurgiter je ne sais quelle substance. Je levais ma bière vers elle en guise d’approbation, portant un toast. « A toi et ton mariage ! » j’éclatais de rire alors qu’elle décidait de créer une fiesta à deux. Elle avait une drôle de définition de la fête, mais c’était cette partie déjanté de sa personne qui m’avait fait m’attaché à elle. « Comment refuser une telle invitation. » hurlais-je par-dessus la musique avant de la rejoindre sur la piste pour mouvoir mon corps sur deux-trois pas de danse que je massacrais impunément. Heureusement que les plus proches voisins étaient assez loin pour n’entendre qu’en bruit de fond le brouhaha que l’on provoquait. Je souris, attrapant sa main pour sa nouvelle invitation. Un petit plouf ? J’étais déjà mouillé alors un peu plus ou un peu moins. Je regardais en direction de la piscine, un flamant rose sur l’eau me pointait de son bec. « Je crois que j’ai une touche. » lui murmurais-je à l’oreille, désignant la bouée en forme d’animal. Arrivée sur la terrasse, je posais ma bouteille sur une table basse en passant, commençant à déboutonner ma chemise pour l’abandonner sur le sol mouillé. Je me déplaçais ensuite derrière mon acolyte que j’attrapais dans mes bras, passant un bras sous ses jambes, la faisant basculer vers moi, l’autre main au niveau de ses épaules. Je la soulevais de sol avec une facilité déconcertante. L’emmenant dans mon élan, je courais vers l’étendue d’eau. « Et si on allait voir si elle est à la bonne température ? » lançais-je par-dessus la musique, avant de nous jeter dans l’eau dans un immense splach. Nos tenues peu appropriées à ce genre de situation, nous encombrait dans nos mouvements. Je la déposais sur le flamant rose qui avait fait un bond dans les airs à notre arrivée. « Le carrosse de madame est avancée. » je regardais la bouée qui m’observait de son regard lubrique, lui donnant une tape sur le bec. « Me regarde pas comme ca, je ne suis pas intéressé. »


Featuring : @Han Gigi

à la Woogi Villa, Oryukdo, un dimanche de Juin 2018.
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De toute ma vie, je n’ai jamais autant ris qu’avec Elijah. C’était presque maladif tellement tout était si simple avec lui. Je lui lançais un regard empreint de rire et d’affection, parce que sa connerie combinée à la mienne recelait d’une spiritualité parfaite. Ou un truc du genre. Un large sourire sur mon visage, j’envoyai une petite tape sur son épaule quand il me fit comprendre que le flamant rose dans la piscine lui faisait de l’œil. « Tu devrais aller l’accoster... » j’entre dans son jeu sur un air semi-sérieux et finis par glousser comme une dinde en sentant les effets du Gin et des médocs ingurgités au court de la soirée. Après avoir trinqué une énième fois, je le regardait se déshabiller en continuant de rire : « j’ai un bikini bleu qui t’irais à mer-veilles mon cher. » La main sur la bouche et le regard rieur, je le reluque sans aucune gêne, absolument indélébile à sa masculinité. À croire que mes hormones ne sont réglés que sur la fréquence Woody. Perdue dans mes pensées, je me sens subitement perdre pieds et mes globules menaces de sortir de leur orbites. Un petit cri de poussin « Hiiiiiiiiiiiii » s’échappe de la commissures de mes lèvres et je me retrouve telle une princesse dans les bras d’Elijah. « Mais qu’est-ce que…. Noooooon » j’envoie valser mon verre de gin qui va s’éclater dans le pot de mon immense Bonsaï au bord de la piscine et bouche mon nez en fermant vivement mes paupières. Merde merde merde.

Ni une ni deux, je me retrouvais le cul enfoncé dans le flamant rose, pliée de rire et mes yeux se liquéfiant sous le maquillage qui venait de couler. « Désolée j’t’ai piquée ta nana » Je lui dis entre deux trois gloussements avant de tapoter la tête de la bouée d’un air possessif. Elijah envoi une tape sur le bec du flamant et je fronce faussement les sourcils en entourant le cou de la bête d’un air protecteur : « Hé pas touche à Lucy. » à moitié ivre et défoncée, je pouffe en envoyant une giclée d’eau sur Elijah avant de m’enfoncer dans le trou de la bouée pour disparaître sous l’eau. Je jaillis de cette dernière en sautant sur ma proie, enroulant mon corps autour de celui mon ami pour le faire couler. « Vengeance ! » je gueule dans la véranda à travers la musique en tentant par tous mes moyens possibles d’enfoncer son grand corps dans les profondeurs violettes de la piscine. Je ne sais pas combien de temps dura notre petite bataille mais ce fut assez long pour que je ressente ce besoin brûlant de boire un verre… Ou de prolonger mon ivresse. J’arrive tant bien que mal à échouer mon corps sur le bord de la piscine telle une baleine et tends un bras vers la bouteille de bière d’Elijah pour en boire une grande goulée. Je cligne des paupières et jette un regard amusé à mon acolyte « Tu veux ma photo ? » je lui lance sur le ton de la plaisanterie, certaine de pouvoir déplacer des montagnes ce soir.



Featuring : @Ahn Elijah