L'Histoire Dân, naissance entre trois murs et les barreaux d'une prison, enfant non désiré mais pas rejeté. L'éducation, à l'extérieur, laissée au père. La mère, restée à l'intérieur, encore de nombreuses années. Des années d'amour maternel à travers une vitre et un téléphone fixé au mur de la salle des visites. Parfois des histoires d'anti héros depuis un téléphone mobile. Mobile de cellules en cellules surpeuplées de femmes loin des enfants mais tout près de leur cœur. Dehors, à deux on est plus fort. La fierté du père pour le fils et du fils pour le père. C'est nous sans eux. C'est nous contre eux. Papa, modèle familial. Vivre au jour le jour. Jusqu'à la libération. Maman elle est sortie. Famille peu banale, situation bancale. Vie marginale.

« Dân, je te lance le défi de quitter ton Vietnam adoré et tes parent tarés. Tu viens me retrouver en Corée. »

L'excès, un arrière goût de danger au travers de la gorge. Un coup d'adrénaline dans les veines. L'existence du fils est le portrait craché de la parentalité. Apparenté aux cellules grises qui privent de liberté. à l'amour à la haine. à la vie à la mort. Bouteilles d'alcool et cachets sur la table, décor immoral. Vision normale. Le voisinage dit aux parents que c'est anormal. De quoi ils se mêlent tous ? Tous le monde s'en mêle. Le vietnamien il déménage souvent. Il a pas d'attaches. C'est drôle, l'ami de tout le monde il ne s'attache pas au monde qui l'entoure. Tourner le dos, retourner sur ses pas, on a qu'une vie. Le vietnamien il relève toujours les défis. Gagne tous les paris.

« Elle est où ta chambre Hyuk ? Que je m'y installe. »