Âge : 26 ans qu'il respire l'air pollué de cette foutue planète Métier ou études : artiste de génie reconnu dans le monde de l'art sous le pseudo de Fubuki, il a récemment ouvert The Hole, une galerie d'art avec Yuki à Busan, enfin plutôt un bordel artistique où les fous comme eux se retrouvent oui
Résidence : Il vit dans un magnifique loft moderne avec vu sur la mur au dessus de la galerie d'art nommé The Hole dont il est le fier propriétaire avec Yuki. Il y vit d’ailleurs avec cette dernière et son petit frère Tôru. Côté coeur : completely heart-broken, il noie son chagrin dans l'alcool et des bras inconnus pour se la retirer de l'esprit et du cœur
Journal :
You're only happy when yoursorry head is filled with dope
Ever since you left, been rainy days
I’ve been a fuckin’ mess
Wakin’ up in a sweat
Memories a haze
Still faded and drunk as shit
Been anywhere that trouble is and God is not
Girl, I confess
I’ve been crossin’ off death wishes
my life is a fucking roller coaster, my heads is filled with some shit and yet I still think about you , can we go back to the way things used to be ? Cause I'm a dead among the leaving without you
#teamRyuKi
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I hurt you and I won't ever apologize enough for it, but honey, I never lied about my feelings for you
I'll always be there to take your hand, I'll save you as you saved me
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Just lay a finger on his head and you're dead
We've taken different paths
And travelled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old, and when you're in the trenches, And you're under fire I will cover you, If I was dying on my knees , You would be the one to rescue me, And if you were drowned at sea, I'd give you my lungs so you could breathe
Pourquoi finalement avait-il cette incessante impression qu'il merdait sans arrêt. Que finalement plus il tentait de faire bonne figure, de faire ce qu'il jugeait être le meilleur, plus il blessait ceux autour de lui. Comme si finalement pour qu'il soit heureux, il devait semer le chaos autour de lui. Ce sentiment de culpabilité ne faisait qu'amplifier au fil des années. Alors ouais, il avait commencé à mentir, à se jouer des autres, à faire croire que finalement sa vie était parfaite, qu'il était heureux en permanence quand ce n'était jamais réellement le cas au fond. Car pouvait-il réellement être heureux ? C'était quoi même ce sentiment ? Pendant un moment il s'était dit que finalement, il avait dû le connaître quand il vivait avec Yuki et Toru dans leur loft. Ça devait être ça d'avoir une famille ouais. Seulement il avait tout niqué avec la phrase de trop un je t'aime qui avait fait voler en éclat tout ce qu'il avait si durement construit. À présent il n'avait plus rien à part le regret et la douleur. Il était à nouveau seul face à ses pires démons. Alors ouais, comme un con, il s'était jeté dans la gueule du loup la tête la première alors qu'il était resté clean pendant cinq ans. Il savait pertinemment que c'était pas la solution seulement c'était tout ce qu'il avait toujours eu comme remède quand il était perdu et souffrait trop. Il n'avait jamais était le mec droit, fort bien dans ses baskets comme il le laissait penser. Non, il était en réalité toujours cet ado paumé, meurtri qui tentait tant bien que mal de se convaincre qu'il avait une raison d'exister sur cette foutue terre. Ce mec qui préférait de loin fuir plutôt que de refaire vivre un enfer à ses proches, ce mec qui avait trop honte à l'idée d'avoir fait trois pas en arrière après tout ce qui avait été mis en place pour qu'il aille mieux. Il avait préféré fuite, quitter la Corée, ignorant toutes les mains qui semblait lui être tendues, préférant son éternelle autodestruction alors que l'aiguille transperçait délicatement sa peau. Si au début, il arrivait à peu près à faire bonne figure, car il avait embarqué Allen, son mini-lui comme il aimait le dire, avec lui dans cette fuite des problèmes. Dès que ce dernier était parti, ce fut une autre histoire. La solitude, l'éternel ennemi l'enfonça toujours un peu plus dans son mutisme alors que les nouvelles qui pouvaient donner de temps en temps se firent de plus en plus rares. Trop loin pour tout ça, les pieds ne touchant même plus le sol de cette réalité qui ne lui a finalement jamais tant plus que ça, il commença à peu à peu remplir le vide qui hantait son être de fête, d'alcool, de drogue et d'inconnu le faisant oublié l'espace d'une seconde à quel point il était seul dans ce pays autrefois sien. Ce soir n'était pas une exception à la règle, le bordel, la débauche totale régnait dans ce loft grand luxe et portant si vide qu'il occupait. La musique et l'ambiance semblaient au rendez-vous alors que ses vieilles connaissances si détestées par son entourage se la jouaient maîtres des lieux. Mais pas de Ryu à l'horizon, il n'était pas avec ses invités, non pas ce soir. Il était là dans cette pièce isolée au fond du couloir qu'il avait peinte du sol au plafond pendant son escapade japonaise. Une œuvre grandeur nature qu'il avait peinte petit à petit quand ses mains ne tremblaient pas trop et que les hallucinations ne le faisaient pas confondre les couleurs. Une sorte d'exécutoire qui lui permettrait de ne pas complètement sombrer. Il était là au centre de la pièce, allongé au sol les yeux clos, un joint à la main, une bouteille de Jack à côté et de la peinture partout sur le bout des doigts. Assez high avec tout ce qu'il a pu consommer dernièrement, il ne prête même pas attention aux bruits et aux voix qui semblent l'appeler de l'autre côté de la porte. À vrai dire il s'en branle même complètement, préférant de loin rester où il était à ne rien ressentir ou penser. Seulement quand le silence se met peu à peu à régner dans le loft et qu'il entend les pas des pas s'approcher il ne sent déjà pas le truc. Il reconnaitrait ce pas vénère entre mille. La porte s'ouvre, mais il ne bouge pas de son spot, il grimace simplement quand la lumière du jour vient agresser ses pupilles plus vraiment habituées. Il finit par ouvrir un œil afin de la voir s'approcher de lui le visage fermé, clairement énervée. Il soupire avant de lâcher plutôt pour lui même "Putain pourquoi j'ai pas changé le code de la porte, quel con... " il finit par se redresser un peu avant de tirer sur son joint histoire de se donner un peu de force avant d'enfin affronter le regard qu'il a tant redouté, maudit, et pourtant souhaiter revoir. "Franchement Yuki, si tu te ramènes ici, il vaut plus rien mon plan d'exile tu sais" lui lance-t-il blasé. Il sait qu'elle va l'engueuler, mais bizarrement il n'a pas une once d'appréhension ou autre comme il l'aurait habituellement. Dans sa tête il la déjà perdue y'a un mois. "Que me vaut ta visite ?" Il se lève enfin pour lui faire face avant de lui lancer d'un calme des plus étonnant pouvant paraître froid au vu de leurs précédents rapports "Tu viens faire quoi ici au juste, constater les dégâts ? 乗り物を楽しむ. (Enjoy the ride then)" lui lance-t-il un riant sarcastiquement alors qu'elle a clairement déjà eu un aperçu suffisant vu l'état du loft. Il reste un instant silencieux, l'euphorie étant redescendue comme un soufflet quand l'illusion de la Russe s'était révélée être la vérité. Il finit par baisser légèrement la tête avant de lui dire dans un souffle "Ce n’était pas une bonne idée de venir ici, retourne à Busan Yuki." Non il ne voulait pas la revoir ou plutôt il ne voulait simplement pas qu'elle le revoie à nouveau au plus bas.
joe l'embrouille(c)
tolstoi yuki
✨ Дочь Владимира Путина ✨
More informations ?
Âge : 25 ans ; un quart de siècle maggle Métier ou études : artiste genre avec un grand A comme anarchiste
Résidence : dans le loft du bout de la rue qui te fais rêver Côté coeur : butine pour pas s'avouer qu'elle a ryu dans la peau
Journal :
Vodka( a drink which makes you strong and clever) Russian Water lover ; art = her way to signify her opinion and making something out of nothing then sell it ; she’s complicated : her emotion are constantly in conflict with each other ; most of the time most interested in herself than anyone else ; sarcastic : too smart to be understood ; beautiful in a provocative manner ; can be seen as heartless thruth is she most of the time doesn’t care about people’s feelings …
Tokyo. La belle Tokyo. Ville aux milliers de néons colorés qui t’as vu grandir. Ville qui a été ton terrain de jeu. Ville que tu as aimé de tout ton cœur. Ville que tu aimes encore et pourtant ce soir tu arpentes ses rues avec angoisse. Tu ne te sens pas à la maison dans cette avenue que tu connais pourtant par cœur. Ton coeur s’emballe même et tu t’accroches au bras que Toru t’offres sans rechigner. Lui aussi n’a pourtant pas l’air serein. Pourtant il n’a contrairement à toi pas la moindre idée du danger qui pointe le bout de son nez. Cette situation tu ne la connais que trop bien. La même rue et la même nuit pluvieuse. Oui si tu n’étais pas bien réveillée tu pourrais presque avoir le sentiment de revivre le même cauchemar. Celui d’une nuit que tu n’as jamais oublié. Une nuit d’horreur dont tu n’as jamais osé parler au jeune homme qui se tient à côté de toi. Tu as promis à son aîné de toujours garder le secret et tu as jusqu’ici tenu parole. Seulement tu sens que quelque chose à changer. Que ce qui ne devait plus jamais se produire est à nouveau perceptible. Parce que Ryu va mal. A cause de toi. Cette vérité t’es douloureuse. Tu souffres silencieusement. Tu fais celle qui s’en fiche. Celle qui n’en tiens pas rigueur alors que tu as comme lui, le sentiment d’avoir tout perdu. Vous aviez pourtant réussi à remonter la première pente. Oui vous aviez réussi à trouver un équilibre semblant convenir à tous le monde. Vous viviez une vie sans vague, entourée de ce que vous aimez le plus : votre art et vos amis. Tout allait pour le mieux dans ce que tu pensais être le meilleur des mondes. T’aurais pourtant dû ouvrir les yeux, dû voir les signes avant-coureur parsemés un peu partout. Mais non. Toi tu avais pris l’habitude de garder tes yeux clos. Tu refusais de voir l’évidence qui pourtant ne cessait de se faire plus claire, jour après jour. Il t’aime. Il t’aime tellement qu’il a même décidé de taire ses sentiments. Seulement voilà, il a prit peur en revoyant débarquer Andy dans ta vie. Il s’est imaginé des choses, ces choses qu’il aimerait pouvoir connaître avec toi mais qui le renvoi sans cesse à des barrières que tu dresses avec froideur. Vous n’êtes qu’amis. Vous êtes âmes sœurs. C’est tellement beau et c’est tellement fort que tu crèves de trouille à l’idée d’aller plus loin. A l’idée de passer un cap qui changerait à tous jamais ce que vous êtes. Seulement lui ne pouvait plus faire semblant. Alors il te l’a dit. Il te l’a dit et tu n’as rien trouvé de mieux à faire que de l’envoyer balader comme tu l’aurais fais avec n’importe qui d’autre. Seulement voilà il n’est pas n’importe qui. T’as bien cru au début qu’il parviendrait à prendre ça avec le sourire, qu’il reviendrait à toi comme il le fait toujours. Seulement non. Il a mit les voiles, c’est illustré dans les abonnées absent et tu as pris peur. Tu as pourtant respecté son choix durant les premières semaines, puis ces jours sont devenus et des mois et les indices de vie qu’il a daigné donné n’ont rien arrangé à tes angoisses. Tu as pu y lire le retour de ses vieux démons. Des démons qui l’entraîne jour après jour dans des abysses si sombres que tu crains qu’il puisse repasser à l’acte.
Voilà pourquoi, pourquoi tu arpentes ses rues que tu détestes. Celle qui mène à son loft. L’endroit même où, il y a des années, il s’est laissé prendre par ses pensées négatives. Tu as bien failli le perdre là-bas et maintenant que l’immeuble pointe le bout de son nez tu crains d’avancer par peur de ce que tu vas bien pouvoir découvrir. Tu souris à Toru en lui demandant de t’attendre au petit magasin qui fait l’angle de la rue. Il rechigne ne comprenant pas pourquoi il ne peut pas monter avec toi mais tu finis par le convaincre. Quoi qu’il puisse se cacher derrière ces murs, tu sais que son petit frère ne pourra pas le supporter. Pire encore, tu crains qu’il puisse faire face à un image de son frère qu’il ne soupçonne même pas. Parce que Toru ignore tout de cette part sombre. Cette part que tu es finalement la seule à avoir dû confronter. Tu prends une grande inspiration et tu composes la succession de chiffre qui te permette d’entrer. Un dernier sourire à Toru et tu disparaît à ton tour.
A l’intérieur la musique bat son plein. Ils sont nombreux ceux qui dansent au milieu des pots de peintures vides et des carcasses de bouteilles. Tu grimaces, tu détestes ces gens qui profite de lui et qui se fiche pas mal de savoir dans quel état il peut bien être. Sur la table des petits sachets vides. Ton cœur s’emballe alors que tu ne retrouves pas la silhouette du japonais au milieu de tous ces gens. Malgré toi tu te mets à penser au pire, et si il avait fait une bêtise. S’il était en train de mourir quelque part sans que personne ne l’entendent ? Tu te mets à ouvrir toutes les portes que tu trouves. Une, puis deux et la troisième et finalement la bonne. Il est là, allongé par terre et seul la fumée qui émane de son joint de permet de comprendre qu’il est en vie. D’abord du soulagement, mais ça ne dure que l’espace d’une demi-seconde. A peine se redresse-t-il un peu en constatant que c’est toi qui est venu l’embêter que tu sens la colère monter en toi. Son plan d’exil dit-il. Tu grimaces avant de t’emparer de son joint que tu viens éteindre en l’écrasant sur le mur. « Tu sais bien pourquoi tu as pas changé ton code Ryu ». Parce qu’évidemment il devait bien se douter que tu finirais par venir le chercher. Comme tu l’as toujours fais et comme tu le feras toujours, qu’il le veuille ou non. D’ailleurs il ne tarde pas à te faire ressentir que tu n’es pas la bienvenue ici. Ça te fais gentiment sourire. Tu as pourtant l’impression que tu étais la personne qu’il attendait. « Tu sais bien que je me fiche pas mal d’être sur la liste des invités ». Tu croises tes bras et tu l’observes silencieusement pendant un moment. Ton cœur se serre quand tu constates qu’il est comme tu le craignais sur la pente descendante. Il a maigri, il est creusé et tu lis en lui cette tristesse que tu pensais pourtant avoir réussi à éradiquer. « Je suis venue parce qu’il est temps que tu arrêtes tes conneries tu ne crois pas ? » Parce que la vie ne doit pas s’arrêter simplement parce qu’il est déçu et parce qu’il est important que tu lui rappel que tu n’es pas le centre du monde. « D’ailleurs j’suis pas venue seule, Toru est là, je lui ai dit de t’attendre en bas. J’penses pas que tu aurais aimé qu’il te vois dans cet état là ». Tu sais que tu appuies là où sa fait mal en évoquant son frère mais tu crois que c’est nécessaire car il est temps qu’il se reprenne en main.