AHN JOON

bilingue en anglais ; nécessaire pour son travail. ☾ fanatique de photographie et de paysages. toujours à prendre des photos de son environnement, mais pas trop des gens. ☾ aime beaucoup les vieilles musiques de l’époque de ses grand-parents. ☾ adore jouer aux jeux vidéos. ☾ peut passer une journée devant un écran d’ordinateur sans flancher une seule seconde. mais il a une très mauvaise vision et porte tout le temps des lunettes. ☾ a participé à de nombreuses manifestations (pacifistes ou non), dont certaines l’ont entrainé jusqu’au poste de police pour y passer quelques nuits en garde à vue. ☾ sa mère est assez vieux jeu dans sa façon de pensée et d’agir, ce qui n’arrange pas vraiment sa relation avec joon. elle n’a pas toujours été très supportive quand joon a déclaré à ses parents qu’il aimait aussi les hommes. encore maintenant, même si elle l’a accepté, elle fait encore quelques remarques insinuant sa bisexualité. ☾ son père, en revanche, est très ouvert d’esprit, et joon s’entend à merveille avec lui. ☾ malgré son côté rebelle, il a aussi un côté vieillard. les gens ont tendance à lui donner bien plus que son âge réel. ☾ ses parents travaillent pour m. cheong, ceo d’une entreprise connue de cosmétiques. son père étant proche de m. cheong, l’accompagnant partout où il va, ils vivent dans une annexe de la maison des cheong.

storytime

le caractère gentil ☾ doux ☾ posé ☾ amusant ☾ susceptible ☾ possessif ☾ joueur ☾ moqueur ☾ aventurier ☾ aimant ☾ rassurant ☾ artiste ☾ rebelle

aventurier. du genre à tout plaquer et partir pendant un an dans un pays où il n’est pas même pas capable de dire bonjour.
honnête. il assume tout ce qu’il est et ce qu’il fait. il n’est pas de nature à regretter ses actions. quelqu’en soit les conséquences, il en paie le prix. il peut se plaindre, mais jamais il ne reportera la faute sur quelqu’un d’autre. il a beau être rebelle, il ne fuit pas les responsabilités.
naturel. pourquoi donner aux personnes une image erronée de soi-même ? s’ils ne l’aiment pas pour ce qu’il est, c’est une perte de temps. il a appris les conséquences de se montrer sous un faux aspect.

joueur. joon aime rire, il aime taquiner. il adore les gens, c’est un charmeur naturel, et il aime bien en jouer. jamais rien de bien trop sérieux, néanmoins. du moins, il pense.
obstiné. une idée en tête, il a du mal à s’en défaire. pas facile de lui annoncer qu’il a tort, car même s’il le sait, il lui faudrait un certain temps avec d’admettre la vérité. sûr de lui, il ne repense pas trop à deux fois avant d’ancrer son idée fermement dans son esprit.
ouvert d’esprit. en se rendant compte qu’il n’était pas comme tout le monde, et en subissant les regards mauvais et les remarques blessantes, il s’est fait une promesse de ne jamais critiquer afin de blesser les autres par pure méchanceté. promesse qui s’avère un peu difficile certains jours. il a beau accepter tout le monde, certains tendent le baton pour se faire battre.
négligeant. pas très ordonné dans sa vie, un peu flemmard, il y a toujours quelque chose qui traine, quelque chose qui n’est pas encore fini. peut-être va-t-il le terminer un jour, qui sait.

l'histoire

un drame, et tout s’efface, la vie n’est plus.
son ami d’enfance, celui avec qui il passait ses journées, à qui il confiait ses plus terribles secrets et partageaient ses plus grandes joies du haut de leur neuf ans. rien ne semblait pouvoir les arrêter, leur innocence rayonnait aussi fort que le soleil. joon l’adorait, et ils s’étaient promis de toujours être amis, quoiqu’il arrive.
mais un accident ne pardonne pas, ne laisse pas de seconde chance. un conducteur ivre a percuté la voiture. elle a fait des tonneaux sur plusieurs mètres, avant de s’arrêter, à l’envers. les pompiers ne sont pas arrivés assez tôt sur la scène, et le petit garçon ne vit plus jamais la lumière du jour.
le traumatisme tellement puissant a empêché joon de prendre la voiture pendant plusieurs années. il suppliait ses parents de ne pas prendre la voiture, il suppliait le ciel qu’on lui rende son meilleur ami. mais aucun ne l’écoutait. on compatissait avec sa peine. « le pauvre petit, perdre un ami si jeune. » mais personne ne comprenait réellement.


l’amour inconditionnel d’une mère est-il vraiment plus fort que tout ?
résiste-il à toutes les épreuves que la vie met en travers du chemin ?
joon aimerait le croire encore, espérant que l’amour que lui porte sa mère est toujours aussi fort qu’à l’instant où il est né. mais les remarques, les regards remplis d’incompréhension et de mécontentement ne laissent aucun doute. quelque chose a brisé la dynamique entre la mère et son fils unique, ce lien si puissant qu’il pourrait déchirer des mondes. joon sait très bien ce qu’est la cause de ce gouffre.
sa bisexualité.
son amour pour les femmes et pour les hommes.
quand il les avait assis dans le salon, leur demandant de se préparer pour ce qu’il avait à leur dire, sa mère s’était attendu à tout. vraiment tout. joon lui aurait dit qu’il allait être emprisonné pendant plusieurs jours, qu’il était condamné pour dégradation et manifestation, elle aurait été moins surprise et choquée qu’elle ne l’était réellement. jamais elle n’aurait pensé que son fils, son enfant chéri, lui annoncerait qu’il était dépravé. à tout jamais perdu aux yeux de sa mère. elle avait eu l’impression d’être écrasée par le mur de ses échecs. joon. elle avait tant espéré pour lui, mais peut-être avait-elle mis trop de pression sur son petit garçon. et si elle était la cause de sa débauche ? il était devenu sale à ses yeux, un pervers qu’elle avait du mal à regarder dans les yeux.
le cœur de joon était déchiré en deux. le soulagement qui l’envahissait en même temps que les bras de son père l’encerclait. la douleur s’imprégnant en lui alors que sa mère le regardait, écœurée par son propre enfant.
l’amour est futile, et un rien peu le briser. il est aboli, un clignement et le voilà disparu, englouti par la haine.
joon en était persuadé, quand sa mère le gifla, lui répétant encore et toujours les mêmes mots blessants.
« tu n’es qu’un prostitué. tu me dégoutes à coucher à droite et à gauche avec des hommes, tu es sale, tu t’es surement déjà chopé une maladie, c’est contre nature, comment oses-tu coucher avec des hommes. tu es dégueulasse. »
joon était parti. l’environnement familial devenu malsain l’étouffait, le rendait fou. il acceptait qui il était, il s’aimait, et la haine que lui portait sa mère commençait à l’atteindre, à casser les barrières de son estime. alors il a pris ses valises, un billet sans retour pour londres, un dernier regard chaleureux à son père, et s’en est allé.