Takahashi Toru

Japonais de naissance, Toru est né à Tokyo avec son grand-frère Ryu. Papa et maman s'aimant beaucoup, ils ont divorcé quand il avait 8 ans. Ce fût un choc pour le cadet de devoir quitter son pays et son grand-frère pour la Corée du Sud.  ✮ Emmené par son père à Séoul, il a mal vécu la séparation de ses parents et le nouveau mariage de son père. Il s'est retrouvé dans une nouvelle famille, alors qu'il n'avait qu'une chose en tête, revoir Ryu. ✮ Ils sont restés proche malgré tout en s'envoyant des lettres, Toru passait son temps libre à écrire de belles lettres à Ryu, pour lui dire à quel point il lui manquait. ✮ Heureusement, le temps à changer et la technologie est arrivée. Ce n'était plus des lettres qu'ils s'envoyaient mais, des e-mails, puis les conversation webcam, msn et skype. ✮ Toru n'a plus eu de nouvelles de sa mère après la séparation de ses parents. ✮ Son père s'étant remarié, il a un demi-frère qu'il ne supporte pas. Son opposé, l'enfant parfait qui réussi tout. ✮ Il parle japonais, coréen et anglais. ✮ Son adolescence a été des plus banales, un peu trop banale. Toru n'a pas cherché à suivre ses désirs, il a juste écouté papa bêtement. ✮ Dès ses 16 ans, il savait qu'il allait devenir comme papa, un avocat. Sauf qu'il en a eu très vite marre. ✮ Alors, à 18 ans il a tout plaqué, il a emmerdé son père, il a souhaité bonne chance à son demi-frère et il s'est barré à Busan. Une ville plus tranquille que Séoul, mais, en soit peu importe la ville, il avait besoin d'un nouveau départ. ✮ Il a toujours un paquet de clope sur lui et un zippo dans la poche. ✮ Il n'a pas beaucoup d'amis, mais, ils sont les plus proches. ✮ Il a quitté le foyer familiale à 18 ans pour retrouver Ryu. Il a terminé ses études à 22 ans et est devenu avocat de la défense, toujours à défendre les pires. ✮ Il a découvert le monde de la musique par hasard et a commencé à produire des sons dans son atelier. ✮ Il vit avec Ryu et Yuki depuis maintenant six ans.

storytime

le caractèregénéreux ; sociable ; protecteur ; intelligent ; bordélique ; sensible ; menteur ; fidèle ; têtu ; accro à la nicotine ; sincère ; envieux ; impulsif ; gamin ; rebelle ; pacifiste

Toru c'est un mélange de confiance et de doute. C'est un mec sympa, qui fait gaffe à ce qu'il fait, mais, qui du jour au lendemain peu tout envoyer chier.  ☆ Généreux, il l'a toujours été, il compte le rester. Une valeur auquel il tiens le plus. ☆ Sociable, c'est un mec sympa, qui a la tchatche et qui aime traîner avec ses potes et rencontrer de nouvelles personnes. ☆ Protecteur, il aime pas trop quand on fais chier ses proches, il monte vite sur ses grands chevaux et joue au preux chevalier. ☆ Intelligent, un don du père ou de la mère, il sait pas. Mais, il comprends vite les choses et a une très bonne mémoire. C'est de cette manière qu'il s'en est sortit à l'école sans faire d'efforts. ☆ Sensible, il le cache pas. ça lui arrive souvent de pleurer ou de rire pour un rien. Il est comme ça, même si ça le fait chier parfois de pas contrôler ses émotions. ☆ Menteur, son plus gros défaut. Il cache souvent la vérité, une habitude qu'il a prit très vite. Il mentait souvent à son père, que ce soit pour sortir ou pour éviter des problèmes. C'est devenu une habitude, souvent par flemme de raconter sa vie et d'éviter les détails chiants. Un façon pour lui d'embellir le tableau. ☆ Fidèle, pas du genre à laisser tomber ses potes ou à tromper pendant une relation. Il aime bien s'engager et est loin de trahir ses proches. ☆ Têtu, il aime avoir raison et a du mal à accepter l'avis des autres. Quand il a tords, il ne l'admet jamais. Ou très rarement. Il sait qu'il est con parfois, mais, c'est comme ça. ☆ Accro à la nicotine, il fume clope sur clope depuis ses 19 ans. Le matin c'est le rituel des trois C. Une journée sans clope c'est dur pour lui, c'est son petit rituel. Son petit plaisir, même si ça lui pourri la santé. ☆ Bordélique, l'organisation il connaît pas, que ce soit au travail ou chez lui. Chambre toujours en bordel, lit jamais fait, courses jamais faites, rendez-vous prient au dernier moments. Sa vie est un gros bordel, mais organisé. ☆ Sincère, même si c'est un menteur, il aime pas cacher ce qu'il pense, ce qu'il ressent. Il l'exprime même très facilement. ☆ Envieux, son manque de confiance fait surface parfois. Il a tendance à vouloir être à la place des autres, à envier la vie de certains, à jalouser le couple d'autres. Il y peu rien, il arrive pas à être satisfait de sa vie. ☆ Impulsif, ça lui arrive des fois, de faire des trucs sans trop réfléchir. D'agir juste par envie ou par ressenti. Il essaie de pas agir trop bêtement, même si la plupart du temps c'est le cas. ☆ Gamin, c'est un petit con, il est pas trop mature, mais, il s'en fou. Il aime jouer au con et raconter des conneries. Il suit souvent Ryu dans ses conneries, il aime déconner avec lui. ☆ Rebelle, pas du genre à rentrer dans les critères de la société ou à satisfaire son père. Anti-conformiste il l'a toujours été et rebelle encore plus. Juste pour faire chier son père et emmerder toutes ces règles à la con. ☆ Pacifiste, pas du genre à démarrer une bagarre ou à hausser le ton. Il aime pas les conflits et essaient de les gérer dans le calme.

l'histoireS'il y a bien une seule chose que j'ai regretté pendant mon enfance, c'est d'avoir été impuissant face au divorce de mes parents. Si j'avais pu faire la moindre chose, je l'aurai fait. Mais, j'en ai été incapable. Le Toru de huit ans ne voyait pas que sa famille allait complètement se déchirer en deux. Il n'a pas pu prédire cette séparation avec son grand-frère. À huit ans, j'étais bien loin de comprendre ce qui allait m'arriver. Mais, j'ai toujours su que je resterai proche de Ryu. Je n'en ai jamais douté. Même si papa me disait de ne pas trop m'en faire. J'ai quand même écris ces lettres. Chaque jour, j'écrivais à mon frère. Et je n'ai pas arrêté. Et j'ai bien fait, je m'y suis attaché et c'était bien la seule chose qui me donnait envie de continuer dans la vie. Retrouver Ryu une fois majeur. Mes souvenirs d'enfance à passer du temps à dessiner avec lui, me berçaient la nuit. Quand je suis parti avec papa, j'avais emporté quelques dessins de Ryu. Ces dessins, je les ai encore, je les ai toujours gardés près de moi. Comme des portes bonheurs, des allumettes. Les seuls souvenirs qu'ils me restaient de lui. Je n'avais plus que du papier et des dessins. Plus que des traces écrites. J'aurais aimé savoir ce qu'il faisait à Tokyo, comment il allait, comment il était. Et comment maman allait aussi. Elle ne m'a plus donné aucun signal radio depuis la séparation. J'ai seulement obtenu des nouvelles par le biais de papa et encore, c'était rare. Et j'suis resté impuissant, face à ce bordel familial. J'ai des regrets aujourd'hui. Des putains de regrets, mais, c'est comme ça. Tant pis.

"Toru ça suffit." Le ton sec de papa me force à me retourner. J'évite son regard, bras croisé. Il m'énerve, depuis qu'il s'est remarié, il n'arrête pas de me disputer pour un rien. J'veux pas cette belle-mère, j'veux pas de demi-frère. J'veux pas rester à Séoul. Pourquoi il comprends pas ça ? "Tu vas tout de suite aller t'excuser auprès de Jihoon." Il parle japonais, dès qu'il m'engueule il parle japonais. À croire que son naturel prends le dessus, à croire qu'il refoule sa véritable langue, qu'il n'utilise que dans les mauvaises situations. Sourcils froncés, il insiste et gigote dans tous les sens. Je le regarde sans rien dire. J'irai pas m'excuser, je donnerai pas mon pardon à ce petit con, qui n'est pas mon frère. Peut-être que je fous la merde dans cette nouvelle famille, mais, j'en ai rien à foutre. Encore trois ans avant de pouvoir me barrer. Je ferai le strict minimum, participer à la vie de famille sans broncher. Et puis voilà, tout le monde sera content. Si seulement Ryu était là, ce serait bien différent. Personne peu remplacer Ryu et surtout pas Jihoon. Il est le cliché du fils parfait, du fils à maman, du mec qui a tout réussit et qui va tout réussir. Le genre de personne que je ne supporte pas. "M'excuser ? Auprès d'un frère de remplacement ? Non merci. T'as peut-être choisit ta nouvelle famille, mais pas moi papa." Regard glaçant, je tourne les talons et retourne dans ma chambre. La porte claque, je m'enferme. Mon corps tombe sur mon lit. La colère monte, je ferai tout pour me barrer, pour m'échapper. Mais, j'suis bloqué ici. Dans ce pays presque trop inconnu. J'veux revoir Ryu. Alors, j'allume mon ordi, branche ma cam et vérifie s'il est en ligne. Il n'y a que lui pour m'aider, il n'y a que lui pour m'échapper, il n'y a que lui sur qui je pourrai toujours compter.

Pantalon lisse, chemise repassée, cheveux plaqués en arrière. Je serai presque sérieux comme ça. Le miroir affiche un reflet que je ne reconnais pas. Mais, il paraît que c'est la chose à faire pour ma première journée en école de droit, selon papa. Il veut que tout soit parfait. Il insiste à chaque fois. Il veut que je devienne comme lui, un grand avocat. Tu parles. C'est la deuxième année que je m'habille comme un clown le premier jour de cours. Je fais ça pour lui ouais, parce que je ne sais pas quoi faire d'autres et parce que je n'ai pas d'objectifs, ni d'envies. Le costard me sert un peu trop, c'est pas du tout confortable. Ça me ressemble pas du tout. Mais tant pis. J'vais quand même y aller, j'vais quand même le faire. Suivre l'exemple de mon père. Il sera peut-être fier de moi pour une fois. Je regarde une dernière fois ce reflet, puis quitte la pièce et sors de la maison. L'heure tourne et je ne dois pas être en retard. Pas le premier jour de cours en tout cas. "J'y vais." Je signale mon départ et quitte la maison. La routine va reprendre, j'vais revoir les mêmes gueules de cons, suivre les mêmes cours de merde. Heureusement que j'ai pas besoin de faire beaucoup d'efforts pour avoir de bonnes notes. Car si en plus, je devais travailler, papa m'aurait foutu une pression monstrueuse. Et ça aurait été vraiment pas cool. Je me considère chanceux, même si ça me troue le cul plus qu'autre chose. Je me dis que Ryu lui aussi doit se faire chier des fois, même s'il fait ce qu'il aime au moins. Le grand bâtiment se dresse enfin devant moi, comme un mouton, je suis la foule et assiste au premier cours de l'année. Le temps s'est ralenti pendant plusieurs moi, mais, finalement la fin de l'année est arrivée et j'ai pu souffler. Mains dans les poches, je longe le long couloir du bâtiment annexe, quand mon téléphone sonne. L'écran affiche un numéro inconnu. Je décroche après hésitation et entends une voix bien trop familière."C’est moi, tu sors de ton école pourrie là ?" C'est lui, c'est sa voix. Je l'aurai reconnu entre mille. "R…Ryu ?" C'est bien lui. Je me fige dans le couloir et écoute ses paroles. "Alors, viens chercher ton cadeau de Noël rapidement dehors. Ça caille en Corée putain, tu m'avais pas prévenu little bro." Incapable de prononcer, incapable de comprendre que le moment tant attendu est enfin arrivé, je fais le schéma et réponds rapidement. "J'arrive." Je cours dans le long couloir, j'évite les gens et sort le plus rapidement possible de mon école. Une fois, dehors, je le vois. Alors, je cours encore plus vite et saute dans ses bras. Il est là, il est enfin là. De chaudes larmes coulent sur mon visage, je le sers comme si c'était la dernière fois. Mais, il est de retour, il est là pour moi et j'vais enfin avoir un avenir avec lui.

Busan est froide aujourd'hui. La clope au bec, je regarde par la fenêtre. Le vent hivernal me fait frissonner, j'écrase le mégot dans un cendrier et ferme rapidement la fenêtre. Je retourne m'asseoir sur la chaise de mon bureau et observe le bordel. Il faudrait peut-être que je range un jour. Pieds posés sur le bureau, j'attrape un dossier. Celui-là est un gros défi, il échappera jamais à la prison. J'vais devoir faire de mon mieux pour lui éviter une peine trop lourde. Dire que ça fait seulement deux ans que je défends ces abrutis de criminels. Deux ans que je suis diplômé de mon école de droit et deux ans que papa me dit de passer du côté de la défense de la Victime. C'est vrai qu'être avocat du diable ça ne plaît pas à tout le monde. Mais, ça me convient. Et maintenant, j'suis avec Ryu et Yuki et je veux pas partir. Et je ne partirai pas, j'suis bien dans ce loft, ma vie commence à avoir un sens, un vrai. J'suis enfin bien et j'veux enfin faire les choses.