Bae Aiden<

Ta langue manie de multiples sonorités. Habitué depuis le plus jeune âge à changer de langage. Tu maîtrises parfaitement l'italien, le coréen, le français et l'anglais. En plus de ça tu te débrouilles en chinois et en espagnol. Un savoir dont t'es fier. Ton prochain objectif, c'est le japonais.  ✮  Le corps toujours en mouvement, en harmonie avec les mélodies. Tu danses mieux que tu ne marches. Comme un poisson dans l'eau, un oiseau dans le ciel, c'est ton élément et il te fait vibrer. Tu maîtrises chacun de tes muscles,  tu les fais obéir comme t'en as envie. T'es précis, doué, acharné. Tu danses jusqu'à l'épuisement, jusqu'à en souffrir, jusqu'à ne même plus pouvoir suer.  ✮ (Personne t'as jamais touché de façon intime. C'est pas que t'en as pas envie, seulement t'en as jamais vraiment eu l'occasion. Au plus tu attends, au plus tu as peur. Le monde autour de toi ne fais que gagner en expérience tandis que t'es toujours au point mort. Ça te complexe, t'as peur d'être nul, de mal t'y prendre. Tu voudrais miraculeusement être parfait dés la première fois, mais tu sais bien que ça n'arrive que dans les films. Pour toi qui a toujours besoin d'être le meilleur, c'est un angoisse.) Mise à jour de l'anecdote: Depuis la fin du printemps 2018, tu as perdu ta virginité. Une soirée trop alcoolisée avec ton meilleur ami, qui était aussi ton premier amour. La déprime du mariage approchant. L'envie que ce ne soit pas Ji Moon, ta promise, qui soit la première à te toucher, à te faire vibrer. Non, tu n'as pas été parfait comme dans un rêve. Ta seconde fois avec Shin non plus, tu es venu bien trop rapidement. Mais désormais, ton expérience grandis et avec elle, tu t'améliores. N'ayant désormais plus à rougir de tes performances. ✮ T'adores te perdre dans les livres, l'odeur du papier. Chez toi les murs sont couverts de bibliothèques. Tellement d'ouvrages sur les étagères que tu ne peux même pas encore te vanter d'avoir tout lu. Tu lis dans toutes les langues, parce que t'aimes pas les traductions et que ça entretient tes connaissances. T'as une section réservée aux livres d'astronomies, une de tes passions. ✮ Tu sursautes à la vue d'un insecte. Tu sais bien que c'est pas viril, mais t'arrives pas à t'en empêcher. T'aimes pas les clowns non plus, mais heureusement, t'as rarement l'occasion d'en croiser. C'est ta dernière phobie qui est la plus difficile à gérer, celle du noir. C'est compliqué d'expliquer pourquoi tu dors encore avec une lumière allumée à ton âge... Tu passes souvent pour un idiot, un enfant et l'étiquette de froussard te colle à la peau. ✮ Tu sors souvent avec un masque sur le visage. Pas parce que tu as honte de te montrer, mais parce que ton immunité est à chier. Ton corps est un aimant à microbes. Tu attrapes toutes les grippes, les rhumes et même les gastros que tu croises. Un enfer que tu dois aux problèmes de santés que tu as connu plus jeune et qui t'ont laissé fragilisé. ✮ Virtuose. Ta mère t'as initié à la musique à ton plus jeune âge. Elle t'as mit un violon dans les mains alors que tu n'avais que quatre ans. T'as appris à maitriser l'instrument à la perfection, puis tu as complété ton apprentissage avec le piano et le violoncelle. Du bout de tes doigts tu es désormais capable de créer toutes les mélodies que tu veux.✮ T'as été élevé dans une prison dorée. Avec l'argent viennent souvent les conventions, et t'y as pas échappé. T'as toujours été obligé de présenter correctement, t'as pas eu le droit aux erreurs et aux folies. Tes parents t'ont surveillé de près pour pas que tu dérapes. La pression sur tes épaules, t'as toujours eu l'impression de n'être qu'un objectif pour ton père et non un fils. Entre vous y'a pas de sentiments, juste des attentes. Tu ne te sens pas libre, d'ailleurs tu n'as même pas eu la liberté de choisir ton épouse. Cette bague que tu portes au doigt, c'est le symbole de ton entrave. Fils de bonne famille qui ne rêve que de briser ses chaînes, mais qui jamais n'ose.✮ T'as un chat, une femelle au poil brun qui étale ses poils sur tes chemises blanches. Ça te rend dingue, mais tu l'aimes, elle te réconforte. Tu lui as donné un prénom français, t'aimes la façon dont il roule sur la langue des coréens qui essaient de le prononcer. Praline, ça fait mystérieux et élégant pour qui ne parle pas la langue. Toi ça t'évoque juste ta passion pour le chocolat... ✮ Quand le monde t'étouffe, t'aimes avoir l'occasion de marcher sous la pluie. Les gouttes froides contre ton visage te redonnent un second souffle. Ça t'éveille. Et puis lorsque le ciel gronde et se strie de lumières, t'es toujours collé à ta fenêtre pour admirer le spectacle. T'aimes sentir l'orage jusque dans ton coeur. Lorsque ça vibre et s'acharne. Lorsque ça ressemble à l'apocalypse. ✮ Quand t'es sincèrement énervé, tu jures en italien.

storytime

le caractèreEt toi qui brûle, brûle
Sens-tu nos consciences qui brûlent, brûlent autour de nous ?
Et moi qui brûle, brûle
Je sens la défiance qui brûle, brûle jusqu'au bout

Calme | Réservé |  Confiant | Narcissique | Sarcastique | Persévérant | Volontaire | Têtu | Orgueilleux | Conquérant | Posé | Réfléchit | Outrecuidant | Froid | Souriant | Passionné | Acharné | Perfectionniste | Méfiant | Impassible

Des deux, c'est toi la raison. T'es fier, tu connais tes qualités. T'as pas besoin de faire du bruit pour t'affirmer. Toi t'observes en silence et quand tu t’énerves, ta langue fourche en italien. Une chose qui arrive rarement, tu préfères éviter le conflit. Tu pars, tu fuis et tu laisses les choses se tasser. T'aimes pas investir ton énergie dans les mauvaises choses. Dans ta vie, t'étouffe sous les entraves mais tu subis. Tu subis encore et encore. Pourtant t'as l'impression qu'un jour tu vas exploser. T'en as marre d'avoir l'impression que ta vie t'appartiens pas. T'as parfois envie de t'enfuir et tout recommencer à zéro. Si t'es si froid, c'est sûrement pour te protéger. T'as formé des murs autour de toi, t'as enterré ta sensibilité qui a pas le droit de parler. Parce que t'as besoin que tes épaules encaissent.
T'aimerais partir, oui. Mais alors qui s'occuperait de ta moitié ? Qui sortirait Allen du caniveau ? T'es coincé dans cette vie, dans tes responsabilités. Coincé, parce que l'abandonner, c'est t'abandonner.
Fatigué.
Il ne te reste plus que la danse pour extérioriser. Tu danses jusqu'à t'écrouler, jusqu'à oublier.  

l'histoire

Combien ont pris les paradis artificiels pour tremplin ?
Je cherche à combler l'vide ou à évacuer le trop plein
J'fais que culpabiliser en regardant c'temps de chien
Chaque jour la même rengaine
J'en veux à la terre entière
J'ai ce manque d'oxygène qui me fait angoisser
On d'vient des solitaires drogués aux somnifères
J'reste un sortilège, un esprit indompté

#Entry1_________________________________un soir
La sueur perle sur ton front. Dans ton sommeil, tu te débats. Tes muscles se crispent, tu geins. T'essaies de te réveiller, mais t'es coincé. Coincé dans ton cauchemar. Les mains dans le sang.
Encore, toujours.
Ansel.
Ce même souvenir, ce même tableau qui reste inchangé. Tous les détails sont là, jusqu'aux plus minimes. Tu peux même encore sentir les odeurs. Le mélange de la rose, émanant du savon posé sur le coin de la baignoire et qui embaumait toujours toute la pièce, et l'odeur métallique du sang.
La scène tourne en boucle dans ta tête, sans jamais te quitter. Tu dors avec cette boule au ventre, cette culpabilité. Ton impuissance.
Parce que t'étais son grand frère, et que t'as rien pu faire. T'as pas été assez attentif, t'as rien vu venir. Parfois t'as l'impression que c'est de ta faute et t'as envie de te mettre la tête dans le mur.
Dans tes bras le corps inerte et froid de ton frère. T'as les mains dans l'eau rouges, ça imbibe tes vêtements. Contre le carrelage trempé, tes genoux baignent. Tu le tires, tu le tiens contre toi. Ton cadet aux lèvres bleues, les yeux éteints, le regard dans le vide. Y'a plus rien, pas d'âme dans le corps. Tu le sens, tu ne tiens qu'un pantin. Tu hurles mais il ne t'entend plus. Non, plus jamais il ne t'entendra. C'est fini, t'es arrivé trop tard.
Trop tard.
Tes draps sont humides quand t'arrives enfin à ouvrir les yeux, à te sortir de ce souvenir qui te hante encore. Tu transpires, tu trembles. Mais t'en as presque l'habitude.
Tu soupires, sors de ta torpeur pour te trainer jusqu'à ta cuisine où tu tentes de noyer ton fantôme dans un fond de soju.
Finalement tu trouves refuge sous l'eau chaude de ta douche. Effaçant la sueur, t'effaces le cauchemar. Avec ça t'as l'espoir de pouvoir retourner dormir un peu plus paisiblement.

J'aimerais être contemporain autant qu'intemporel
Pour ça j'contemplerai le ciel
J'suis d'ceux qui tendent l'oreille
Pas d'ceux qu'attendent pour rien
Y'avait personne quand on pleurait
C'est l'hécatombe qu'importe le réel
Vu qu'c'est Dieu qu'emporte le rêve
Mon Seigneur c'est pour ça qu'on t'implorait
J'vois les restes de bons sentiments
Dans mon cœur incorporés
Emportés par un corbeau, incarné par ton corps
J'pourrai encore pleurer
Mais j'suis plus qu'un missile téléguidé

#Entry2_________________________________été 2017
Tu t'es enfermé dans la salle de bain familiale, t'as prétexté avoir des crampes au ventre. Ou peut-être que t'en as vraiment.
Ta tête tourne.
Tu peux sentir tes poings liés. Aujourd'hui tu rencontres ta fiancée. Celle que t'as pas choisi, celle qu'on t'as imposé.
C'est bon pour les affaires tes parents ont dit. C'est pour renforcer les liens entre votre société et la leur, c'est symbolique. Tu dois le faire, c'est ton devoir.
Mais toi tu voulais de l'amour.
Pourquoi toi, pourquoi pas Allen ?
Devant le miroir tu serres les poings. T'as presque envie de pleurer. Mais tu retiens tes larmes, comme un homme.
Tu réajustes le col de ton costume, t'inspires. C'est l'heure, t'y échapperas pas, alors tu redescends.

La sonnette retentit comme une sentence. Ils sont là.
La rencontre est formelle, tu te courbes face à ta futur belle famille, tu découvres celle qui deviendra ta femme.
Elle est pas laide, au moins t'as de la chance. C'est juste que tu la connais pas, qu'elle t'intéresse pas.
T'as même pas encore eu l'occasion de goûter aux choses de l'amour, et probablement que t'en auras plus jamais l'occasion désormais. T'as connu qu'un baiser. Ton premier pas d'explorateur mais tes parents t'ont coupés l'herbe sous le pied.
Tu peux encore te souvenir de cette soirée comme si elle datait d'hier. D'ailleurs c'est presque le cas.
Il pleuvait, tes cheveux collaient à ton visage, tes fringues étaient imbibées. Vous aviez mit trop longtemps à trouver un abri, même si vous avez couru sous le déluge.
Coincés sous ce pont à attendre l'accalmie, à écouter le tonnerre briser la nuit. T'as pas compris comment vous en êtes arrivés là, c'était peut-être l'ambiance de fin du monde qui vous a rapproché, peut-être la bière de trop que t'avais bue. Mais tes lèvres ont rencontrées les siennes, et ça t'a tordu l'estomac. T'as rougi. Tu sais même pas si l'initiative est venue de toi ou de lui, ou si vous vous êtes trouvés d'un commun accord.
C'était doux et chaud, ça tranchait avec les gouttes froides qui perlaient le long de tes mèches.

Ce souvenir te fait encore frissonner. Et ça te pousse à la haïr, cette fille qui n'a rien demandé non plus. Elle a brisé tout ça en s'imposant dans ta vie. Toi qui aurais aimé explorer plus loin, comprendre.

On avance vers le mur, vers les larmes
La colère et l'silence, la mort c'est la vie mais j'ai d'l'espoir le bonheur est immense
Vivre dans ses peurs, autant mourir tout d'suite
Je souris dans l'aigreur, mon quotidien est hostile
Il restera les mensonges, cachés sous une panoplie
Les souvenirs de notre amour, pendu par la jalousie
Les écrits d'un anonyme, l'atrophie d'la passion
Le dernier verre d'un alcoolique, et la folie du poison