i should give you the slap that you deserve

L’énervement était de rigueur dans le corps faim du Thaïlandais. Il avait une envie bien présente de faire comprendre à Makaveli qu’il n’était pas un jouet avec qui on pouvait s’amuser quand on en a envie. Si les baisers échangés et la tendresse ne signifiaient rien pour lui, c’était autre chose pour lui. Il n’était pas quelqu’un de tactile, il s’était laissé faire avec Makaveli et il y a eu un impact sur lui. Il mit son manteau et s’avança en direction de l’appartement du blond qui était certainement avec son cher colocataire Daw. Il comptait bien lui faire comprendre qu’on ne le prenait pas pour un con. S’il était d’un naturel calme, il semblait avoir péter son petit câble de l’année. Il finit par y arriver, toquant plutôt violemment contre la porte. Attendant que ce décoloré daigne lui ouvrit la porte. Quand il lui ouvrit, son regard noir se planta dans ceux du blond, avec son air toujours nonchalant. « Tu t’es bien foutu de ma gueule Makaveli. Tu t’es servi de moi pour assouvir tes désirs et maintenant tu me dégages de ta vie parce que je n’ai pas besoin de toi soi-disant ?! » dit-il en serrant ses poings. Le regard toujours posé sur lui. Il était beau, comme toujours mais il rêvait de lui en coller une pour avoir joué avec sa raison et son cœur. « Tu es dégueulasse d’agir ainsi » dit-il en secouant la tête alors qu’il recula d’un pas. N’ayant bizarrement plus envie de rester ici.

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parce qu'il est fier comme un lion au milieu de sa savane, makaveli ne perd pieds face aux messages échangés avec son cadet. le sourire de malice qui loge sur ses lèvres, le blond peine à dissimuler cette joie naissance. l'idée de recevoir le brun dans un état second ne faisait que le faire sourire d’avantage. une semaine avait passé. une semaine depuis des élans de tendresses. une semaine depuis des baisers échangés. une longue semaine que makaveli avait prit pour lui, non pas pour travailler, mais bien pour repenser à tout ça. à tester ce qu'il avait à tester. à élucider ce qui devait l'être. la cigarette entre ses lèvres, il balance sans peine son téléphone sur le sofa présent au milieu de la pièce. ce dernier rebondit pour finalement atterrir à même le sol. les yeux du blond roulent, ce dernier, exaspéré par cet terminaison. puis vient le fracas. le chaos qui tambourine à la porte. aucun doute pour le blond qui abandonne finalement sa cigarette sur le bord de son cendrier pour ouvrir à son invité. makaveli vient à faire face à la colère du jeune, le faisant ainsi sourire plus que de raison. il n'en dit rien. le laisse parler. le laisse même reculer avant que le silence ne vienne s'installer. « t'es semblable à un ptit chiot... tu jactes beaucoup, mais tu ne fais rien. » sa main saisit finalement le haut du brun pour l'attirer dans le loft. la porte se refermant, le blond vient à faire du brun son prisonnier entre la dite porte et la grandeur du blond, en personne. « bon, que je comprenne... ce qui te pose problème, c'est qu'à tes yeux, je me suis foutu de toi ? » le sourcil arqué, il vient déposer ses mains contre la porte, de part et d'autre du visage délicat du jeune thaïlandais. « tu réfléchis bien peu, sunan. trop peu même. ça en devient presque égoïste comme façon. » bien trop proche l'un de l'autre, makaveli abandonne finalement, se reculant pour retourner auprès de sa fameuse cigarette. « je t'ai pas réellement dégager, je t'ai seulement mis de coter pour un petit moment, justement pour éviter bien des dégâts. » besoin de réfléchir, de solitude pour mieux comprendre, mieux agir. il laisse la fumée envahir ses poumons, les détruisant un peu plus à chaque bouffée avant de finalement se tourner à nouveau vers le plus jeune. « tu voulais quoi ? que je reste avec toi, par défaut ? que je te brise plus que tu l'es ? que je te fasse miroiter des choses avant que je vienne à me rendre compte un jour, que je me suis trompé ? » car au fond, c'était bien pour ça qu'il le rejetait. parce qu'il avait besoin de temps. besoin de ressentir le manque que finalement, il avait commencé à ressentir ces derniers jours. « alors ouais sunan, je préfère être dégueulasse comme tu dis. » et ça restera sûrement dégueulasse, parce que même si sunan lui avait manqué, makaveli n'était pas prêt. pas prêt à l'aimer comme il le faudrait. pas prêt à lui avouer que son esprit était bien trop occupé à penser à lui, plutôt qu'aux autres. pas prêt à lui avouer qu'au final, il l'aimait lui et personne d'autre.

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La fureur était de rigueur dans ce petit corps frêle, Sunan ne comptait pas laisser passer le comportement de son soi-disant sauveur. Le thailandais s’était amené à cette porte, pour être accueilli par un youtubeur énervant voir même souriant. Cette situation l’amusait ce qui énervait un peu plus le danseur. A croire qu’il prenait un malin plaisir à le voir aussi mal par cette situation. « Ferme-là » dit-il d’un ton sec à l’entendre l’appeler chiot. Il n’impressionnait pas beaucoup en s’énervant, il faut dire que c’était plutôt rare. Il n’eut le temps de rien dire, se retrouvant rapidement coincé entre Makaveli et la porte nouvellement fermée. Il était bloqué à l’intérieur. Son regard ne baissa pas, la noirceur qu’on pouvait y lire montrait bien son état. S’il avait les couilles, il lui aurait déjà collé une bonne droite. « Tu t’es totalement foutu de ma gueule » et ça, il ne le supportait pas. Il aurait dû fuir ce soir-là, il n’aurait jamais dû enregistrer son numéro. Il aurait dû le repousser quand il est venu toquer chez lui totalement sous et couvert de blessure. Ça aurait été plus simple et il ne serait pas là à souffrir pour un rien. Il l’écouta, sentant son cœur se serrer un peu plus à chaque mot. « Parce que tu penses que je suis quelqu’un qu’on met de côté pendant un temps et qu’on reprend quand on en a envie ? Nan, je ne suis pas comme ça Makaveli. Et je ne te laisserai pas me le faire devenir » Il était venu le voir pour mettre fin à cette relation, s’il y avait réellement une relation. S’il continuait dans ses pensées du début, c’était la dernière fois qu’il voyait le blond. S’il était resté contre la porte, il avança d’un pas rapide vers Makaveli levant la main d’un coup pour qu’elle se rabat rapidement sur le visage pale de cet homme qu’il pense aimer. Les joues de Sunan étaient devenues rouge pas la rage, il le repoussait… Il venait de clairement lui dire qu’il ne voulait pas rester à ses côtés par dépit. « Tu n’es qu’une merde Makaveli. Comment j’ai pu ressentir une seconde le moindre sentiment pour ta personne ? Tu es sale ! tu es dégueulasse et tu ne mérites aucune attention. » dit-il alors que ses mains tremblaient et que ses yeux s’embrumaient de larme qu’il tentait de retenir, laissant sa gorge se serrer. « Alors t’inquiète pas, il n’y aura pas de défaut. C’est la dernière fois que tu me vois et n’essaye même pas de venir chez moi. Je ne te répondrais pas -quoi que je doute que tu viennes, je ne suis que quelqu’un par défaut n’est-ce pas ? » dit-il en secouant la tête. Il ressuya rapidement une larme qui coula de ses yeux et tourna les talons. Bien décidé à ne plus voir ce sale con.

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c'est tout ce qu'il souhaitait éviter. ces mots. ces cris. cette dispute. préserver cette fragilité. ce garçon bien trop précieux malgré les dires du blond. trop précieux pour que makaveli faiblisse et l'aime comme le jeune devait être aimé. trop précieux pour que la vérité ne sorte car au fond, ces derniers jours, c'était ce qu'il avait compris le blond. qu'il était bien trop imparfait pour le brun. qu'il n'était pas celui qui l'aimerait comme il le devrait car l'amour, il ne le connaissait pas. il ne l'a jamais connu. on ne l'a jamais aidé, guidé. sa vie n'avait été faite que de violence et manipulation. ainsi, comment un être tel que lui pouvait aimer, chérir une personne ? « pense ce que tu veux. » il ne cherchait même à se défendre. à quoi bon ? le jeune ne cherchait pas réellement à comprendre, tout comme makaveli, ne voulait déclarer ce qu'il y avait à déclarer. car sunan ne voyait pas plus loin que le bout de son nez. sunan restait focalisé sur ce manque de tact du blond, il restait focalisé sur ce rejet qui pourtant, dissimulait bien des sentiments. et puis le geste brusque s'échoue sur le visage du vieux. ce dernier, passant sa main sur la victime du geste, il sourit, nerveusement, essayant de noyer une impulsivité, une violence qui venait de s'éveiller sous ce geste. « pourquoi t'es là ? pourquoi t'as pris la peine de te déplacer pour une merde ?! pourquoi t'es pas juste resté chez toi ? tu pouvais pas simplement laisser ton cul sur ton putain de canapé ? » puis il suit, makaveli. il suit le jeune, d'un pas rapide. trop rapide. tellement rapide qu'il vient à le repousser à nouveau contre cette porte. si rapide que ça en est presque violent. ainsi, il le tourne parce qu'il a besoin de croiser son regard, à sunan. « pourquoi tu fais ça ? pourquoi tu chercheras pas plus loin ? pourquoi t'es pas foutu de lire entre les lignes ? » sa main glisse autour du cou du jeune, sans pression aucune. son regard se plonge dans celui du thaïlandais. à nouveau, il en faisait son prisonnier. tout comme lui, il avait fait du blond, un prisonnier de bien des sentiments. « est-ce que tu as mal ? parce que moi oui. » depuis cette nuit passé au milieu de l'eau. cette nuit où il avait gardé le jeune au creux de ses bras. depuis cette nuit là, le blond souffrait, silencieusement. « je te l'ai dis sunan. j'étais peut être bourré, mais je te l'ai dis. t'es toujours dans ma putain de tête. tout le temps. constamment. et ça fait tellement mal. » mal car il résiste pour ne pas briser cette image conservatrice. mal, car à ses yeux, il lui été impossible d'aimer les hommes. mal de confiner des sentiments pour préserver le peu d'innocence qu'il restait chez le brun.

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Il n’y a aucun problème, il pensait très bien ce qu’il voulait de Makaveli. Il était totalement dans l’idée que le blond s’était joué de lui, parce qu’il ne voyait que ça. Le regard noir, versant sa haine comme il le pouvait. Il l’avait finalement fait, il l’avait giflé après ces paroles blessantes. Il continuait à en sortir. Le thaïlandais ne voulait plus écouter. « si j’avais su, crois-moi que je serais le cul dans mon canapé » dit-il en fronçant les sourcils. Il n’en fallait pas plus pour qu’il tourne les talents et s’enfuir de cette maison. Du moins, c’est ce qu’il a pensé mais bien sûr, Makaveli n’a pas souhaité que ça se passe ainsi. Il se retrouva plaquer contre la porte une nouvelle fois, se cognant la tête au passage. Il le regardait sans comprendre, les yeux encore embrumés par les larmes qui manquaient de couler. « tu es impossible à comprendre Makaveli, tu me repousses autant que tu m’attires » dit-il en secouant la tête. Il n’était pas capable de le comprendre, le blond était trop difficile pour qu’il puisse entrer dans son cerveau. Il était compliqué, renfermé, parfois totalement dérangé… Il ne savait rien de lui et pourtant, il le gardait toujours en tête. « J’ai mal au cœur » dit-il simplement. Il baissa la tête, ne sachant pas vraiment ce qu’il devait ajouter. Il n’avait pas l’impression d’être si présent que ça dans la vie du coréen. « Pourquoi tu me repousses Mak ? Je comprends pas, tu aurais dû me laisser partir si tu ne me veux pas dans ta vie » dit-il en secouant la tête. Il ne savait plus rien quand il s’agissait de Mak. Une larme coula doucement sur sa joue, une de perdu.

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perdu. au fond d'un gouffre de mille et une question. à deux doigts de faiblir. à deux doigts de posséder celui qu'il voulait laisser libre. loin de lui. loin de sa maladresse éternelle. il frôle cette envie de le garder pour lui. de le chérir comme jamais il ne l'avait fait. et alors que les mots du brun caresse son audition, makaveli baisse les yeux, laissant sa main remonter jusqu'à la joue du plus jeune, quittant ainsi cette emprise présente autour du cou de celui-ci. « c'est bien là le problème sunan. tu t'efforces d'être ici et là.. alors que c'est pas ce que je souhaite. » il serait mentir de dire qu'l ne le désirait pas. mais là encore, il renie et balaye le tout de quelques mots. courageux de cacher des sentiments naissants, mais pourtant égoïste car la douleur n'en devient que plus diffuse. « je sais pas pourquoi tout ça. j'en sais rien. » toujours rien. il savait. il savait même très bien. mais non. il se taisait. il se renfermait dans ce silence. il se contente de relever le visage de l'autre d'un geste délicat de la main. « tout est de ta faute. » et c'était vrai. inconsciemment, le jeune rendait le blond bien faible. si faible. trop faible. le bout de ses doigts glisse sur les lippes du jeune dans un geste de vas et viens las. « est-ce que tu vas fuir, encore ? » l'envie de l'embrasser. de déposer à nouveau ses lèvres sur celles du jeune. l'envie de réitérer ce baiser qui n'a pu être que souillé la première fois, tout comme les fois suivantes. l'envie de réparer ce qui a pu être fragilisé. mais là, makaveli ne voulait pas faiblir si c'était pour avoir la sensation de sauter dans le vide. de se tuer. de la même façon que sunan avait pu le tuer intérieurement ce soir là, sous cette douche.

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Le cœur de Sunan avait pris un coup. Il ne savait plus quoi penser, Mak avait plusieurs faces qu’il venait de voir en l’espace de quelques minutes. D’un côté, il y avait celui qui le repoussait comme un mal propre et de l’autre, celui qui semblait lui crier de rester à ses côtés et de le comprendre. Il aimerait le comprendre, mais il était à lui tout seul un puzzles 600 pièces, comment pouvait-il tout résoudre rapidement ? « Je ne m’efforçais pas, j’étais là parce que tu me manquais ! mais tu as tout gâché à me repousser » Là, ça lui a donné l’envie de ne plus être ici et de partir. Ils étaient deux à ne rien savoir, mais cette larme qui coule de son œil montrait bien son mal-être. Que pouvait-il faire face au blond ? Un soupire sortit de ses lèvres en l’entendant dire que c’était de sa faute à lui. « Tu as raison, je n’aurais pas dû sortir ce soir-là de notre rencontre. Ca aurait éviter tout ça » mais n’était-il pas heureux d’être capable d’être touché et embrassé par un homme ? si, mais il avait bien peur que ça le mène à sa perte. Il secoua doucement la tête, le regardant les yeux toujours rouges et la gorge nouée. « Si tu me veux avec toi nan, mais tu ne peux plus faire marche arrière si tu me dis de rester… Je ne supporterai pas un autre rejet de ta part » dit-il en se mordant la lèvre inférieure. Il voulait l’embrasser maintenant et seller ce pacte silencieux. « Embrasse-moi Mak » dit-il alors que son regard se plongea dans le sien, un peu d’espoir en lui. Ils en crevaient d’envie tous les deux, ça se sentait.

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en quelque semaine, le jeune thaïlandais avait fait du blond, ce que personne d'autre n'avait réussi à faire. creuser, faire faiblir un être aussi imbu de lui même tel que lui. solitaire au possible devenant subitement dépendant du jeune. bien trop fier pour énoncer de vive voix ses sentiments au jeune et pourtant, il ne cessait de faiblir. il ne cessait de tenter de lui faire comprendre. glissant bien des sous entendus, des références, parce que makaveli, il est comme ça. mais au fond, il sait qu'un jour viendra, où ces mots seront prononcés malgré lui. « si j'ai vraiment tout gâché, qu'est-ce que tu fais encore là ? » si le jeune se faisait entendre, makaveli, lui restait bien plus discret. des paroles soufflées près des lèvres du plus jeune. bien calme il était devenu car la colère, face au brun, il n'en voulait pas. pas avec lui. pas aujourd'hui. « tu es monstrueux, sunan. véritablement monstrueux. » à l'image de ces sirènes prête à charmer malgré elles, sunan était semblable à ces créatures, faisant de makaveli un homme bien faible face à cette dernière requête. dans l'obligation de céder, le blond se plonge à corps perdu dans un baiser bien trop passionné. échange silencieux, bien que maladroit. autant que le sont ses sentiments pour le jeunes, eux aussi, maladroit. malgré la fougue offerte au milieu de ce baiser tant attendu, il loge une part de tendresse peu connu chez le blond. perturbé au possible. éternel instable, il rompt ce pacte silencieux mais ne s'éloigne pour autant parce qu'il comprend. il prend conscience makaveli, qu'il veut le jeune. qu'il le veut seulement pour lui. possessivité naissante et déjà bien dévastatrice.

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Le thaïlandais était totalement perdu face au comportement du blond. S’il souhaitait fuir, son cœur et son esprit lui disaient de rester et de comprendre pourquoi il agissait ainsi. Il le faisait fuir autant qu’il semblait vouloir le garder. Il n’y comprenait rien mais il avait envie de se laisser aller, sentant sa colère s’évaporer après la baffe qu’il lui a mis. Une première quand on sait que Sunan est loin d’être quelqu’un de violent d’ordinaire. « Je suis autant désastreux que tu ne l’es » dit-il en secouant la tête doucement. Oui, il disait fuir mais il était là tout de même, coincé contre lui. Des paroles sortirent de sa bouche, une simple demande qui se lisait dans les yeux sombres du brun. Il voulait se laisser aller dans un baiser qu’il lui aura offert. Calmant ainsi sa colère et sa haine, il en avait besoin. Le baiser arriva rapidement, la main du thaïlandais caressa les cheveux du blond. A la fin de ce baiser, il plongea son regard dans le sien, laissant son front se poser contre le sien. Il ferma les yeux doucement. « Tu es aussi monstrueux que moi à toujours être dans mes pensées. » dit-il en secouant la tête. Il finit par se laisser aller dans les bras du brun, le serrant contre lui alors que les quelques autres larmes retenues sortirent doucement dans un silence total. « Ne fais plus jamais ça s’il te plait, je ne le supporterai pas une autre fois » dit-il en secouant la tête alors qu’il laissa ses doigts attraper le t-shirt du blond.

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peu de rire, de sourire. le coeur n'était pas à la fête et ce, malgré l'échange qu'ils avaient tous deux pu s'offrir. makaveli, possédé par ces émotions bien sombre, léger pessimiste quant au bien qu'il pouvait offrir au plus jeune. il garde le silence, se contente de passer l'un de ses bras autour du jeune. possessif, à nouveau. sa main libre se glisse dans la chevelure ébène du garçon alors qu'un soupir échappe au blond. colère soudaine. envers lui plus qu'envers son cadet. « j'ai jamais prétendu être un ange. » à mainte reprise il avait signaler le fait d'être désagréable, conscient de la personne infâme qu'il pouvait être. à mainte reprise il avait clamé être détestable et peu aimable. mais rien n'avait pu stopper le jeune. autant d'alerte, de mise en garde, pour finalement le laisser entrer dans sa vie et le chérir malgré lui. « plus jamais faire quoi ? chercher à te protéger en t'éloignant de moi ? » parce qu'au final, c'est ce qu'il avait fait ces derniers toujours. conscient qu'il était néfaste pour bien des personnes. conscient qu'il était bien trop secret pour le jeune qui en souffrirait tôt ou tard. il l'avait rejeté. ouvertement. aussi mal que cela puisse être. « si tu veux que j'arrête, contentes-toi d'arrêter de me gifler. » propos bercé par un second degré. il saurait mentir de dire qu'il n'avait pas apprécié la colère du jeune. au fond, plus qu'un reproche ou menace, le blond ne cherchait qu'à apaiser cette aura quelque peu triste. déposant finalement un baiser sur le haut du crâne du plus jeune, makaveli vient à sourire quelque peu avant de relever le visage du thaïlandais. « tu pleures autant qu'une princesse. c'est horriblement moche. » et pourtant. à contrario de ses paroles, le blond trouvait l'autre bien plus beau ainsi, aussi triste que cela puisse être. un baiser volé et il fini par se détacher. « j'aime pas les princesses. » vile punition. il le rejetait, encore, sans pour autant réellement le faire. douce provocation pour le forcer à cesser ses pleurs car bien douloureux était son myocarde face à cette vue. « pour rester ici, faut pas être une princesse. » invitation déguisé. l'envie de reprendre l'autre dans ses bras, mais il ne cède pourtant pas, attendant que les larmes cessent de couler sur ce visage bien précieux.