Han Ma Ru

La première fois qu'il est tombé amoureux, il avait neuf ans. Il s'est déclaré, mais la jeune fille de cette époque lui a fait clairement comprendre que ça ne fonctionnera jamais. Elle était riche et lui était pauvre. On ne mélange pas les torchons et les serviettes. ☾ Pendant toute sa vie de chirurgien, Ma Ru a connu deux cas de mort sur la table en Corée. L'un pendant qu'il était interne dans le secteur de chirurgie thoracique, il était assistant. C'était une opération délicate avec peu de chance qu'aucune complication ne soit rencontrée pendant l'opération. Le deuxième cas s'est passé lorsqu'il était chirurgien pédiatrique. Une enfant de sept ans répondant au nom de Ji Hye. Un accident de voiture, de nombreuses blessures sur tout le corps causé par l'accident. C'était une chirurgien d'urgence, Ma Ru a tout fait pour la sauver, malheureusement la jeune enfant à céder face à ses multiples blessures. ☾  Ma Ru a fait de l'humanitaire pendant six mois en Syrie, bien que sa spécialisé en chirurgie soit pédiatrique, il s'est vu faire des chirurgie sur des hommes, femmes, des personnes âgés. Il a connu beaucoup de mort pendant ses six mois. Beaucoup trop. ☾ Dans son appartement, Ma Ru a une pièce dédiée exclusivement à une bibliothèque de livres☾ Ma Ru a son permis de voiture, mais également de moto. ☾ Il tient très bien l'alcool.  Ou plutôt le coréen sait se montrer raisonnable. Boire pour boire, n'est pas du tout son trip. Il tient à conserver son foie intact pour vivre une longue vie à faire de la vie des autres un enfer. ☾ Les belles femmes qui viennent à lui et essaye de ne le séduire ne l'intéressent pas. Il n'aime pas ce genre de femme et il a même tendance à se montrer odieux avec elle. Surtout si elles se montrent insistante. ☾ Le café coule dans ses veines. Vrai drogué de la caféine, Ma Ru ne peut décidément pas se passer de café. Celui qu'il préfère est le café bien fort et noir. ☾ Depuis qu'il a commencé ses études, Ma Ru n'est jamais allé voir ses parents de sa propre personne. Son père lui en veut de leur avoir tourné le dos parce qu'ils étaient pauvres. Sa mère quant à elle, vient souvent à l'hôpital voir son fils avec des plats qu'elle a cuisiné pour le plus grand malheur du chirurgien qui fait toujours en sorte qu'on ne le voit pas en sa compagnie. S'il y a bien une chose que Ma Ru ne souhaite pas, c'est qu'on sache d'où il vient réellement.  

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le caractèreSérieux ; Mature ; Responsable ; Réfléchit ; Intelligent ; Raisonnable; Bosseur ; Ambitieux ; Compétent ; Opportuniste ; Minutieux ; Mesquin ; Diabolique ; Dur ; Strict ; Intransigeant ; Ponctuel ; Rancunier ; Orgueilleux ; Fier ; Confiant ; Sûr de lui ; Franc ;  Maniaque

Ma Ru est un homme intelligent, compétent et minutieux. Dans sa branche, il est reconnu comme l'un des meilleurs chirurgiens pédiatriques de Busan. Il a bossé pour en en arriver à là contrairement à bon nombre de ses collègues ou supérieur dont l'acquisition de leur poste n'est que le fruit des relations influentes qu'ils ont.  

Ma Ru n'est pas connu pour être la personne la plus appréciable et agréable de l'hôpital et même en-dehors. Un sale type, insensible, sans cœur, horrible, un sale connard égocentrique, arrogant et on en passe. Voilà comment certaines personnes le désignent. Peu flatteur et pourtant ils n'ont pas tout à fait tord sur plusieurs points. Non Ma Ru n'est pas un type sympa, il le sait et on peut même penser qu'il cultive cette personnalité de connard. Il est strict et ne tolère aucune erreur. Principalement dans son travail où une erreur même la plus infime peut être fatale. Ma Ru ne pardonne aucune erreur et s'il y en a une, il fera de la vie de ce/cette fautif/ve un vrai enfer pour une durée indéterminée. Les hoobaes de son département et ses élèves à l'université en savent quelque chose. Si aux premières rencontres avec le grand chirurgien, ils avaient tous hâte de travailler et apprendre à ses côtés, ils ont très vite déchanté en découvrant sa vraie personnalité.

Gentil ? Il semble que le chirurgien en soit bien incapable. Du moins, il est difficile de l'imaginer ainsi avec ses hoobaes ou ses élèves. C'est un type diabolique et mesquin. C'est le genre à donner énormément de devoirs pour que ses élèves bossent jusqu'à très tard dans la soirée. Celui à donner des examens préparatoires à chaque fois qu'il les revoit en cours.  À noter avec sévérité, une phrase à moitié juste sera tout simplement considéré de fausse avec zero point donné. Il est celui qui donnera un sujet de recherche très compliqué avec des études de revues scientifiques pointues à ses hoobaes qui auraient fauté. Il est celui qui n'aura aucune gêne à afficher une personne. Un connard ? Oui et il l'assume. Il est très dur et très exigeant, peut-être même un peu trop, mais Ma Ru a une bonne raison d'agir ainsi. C'est une manière pour lui de les pousser vers le haut. Il les pousse à bout, à le haïr pour les booster à vouloir le dépasser et montrer ce qu'ils valent réellement. Drôle de manière, n'est-ce pas ?

Ma Ru est un homme sûr de lui et confiant en toute circonstance, jamais il n'a douté une fois de lui ou de ses actions. Le doute de soi est une faiblesse qui ne fera jamais avancer personne, selon lui. Orgueilleux et fier, il a conscience de ses qualités et ce dont il est capable, c'est pourquoi piquer son orgueil en lui disant qu'il n'est pas capable de faire une chose, surtout quand celle-ci est quasi impossible, le poussera à le faire. Ma Ru ne se rabaisse devant rien ni personne quel que soit le rang social. Les personnes qui souhaitent le dégager, prendre sa place ou lui mettre des bâtons dans les roues doivent être prêts, car le trentenaire n'est pas un homme qui se laissera facilement faire. Ce qu'on lui fait, il aura le rendra en quadruple. Oeil pour œil, dent pour dent. Le monsieur est rancunier.

Ma Ru est ambitieux, il se donne toujours des objectifs à les atteindre et même à surpasser. C'est un opportuniste qui sait saisir les occasions qui se présente à lui, bien qu'il ne fonce jamais tête baissée dans quoi que soit. Il réfléchit avant de prendre toute décision même celle qui pique son orgueil de chirurgien. Jamais il ne choisira une situation qui le mettra en déficit si l'issu est voué à l'échec. Sa réputation est précieuse et Ma Ru ne fera rien qui l'entachera. C'est quelqu'un de sérieux, mature et responsable, même s'il ne tolère aucune erreur, il en a également fait par le passé, mais il les a assumées et aujourd'hui il n'en fait plus. S'il y a une autre chose que le coréen ne supporte pas en plus des erreurs, c'est bien les retards. Ponctuel, toujours là bien un quart d'heure avant tout rendez-vous, il ne conçoit pas que les autres ne fassent pas de même ou au moins arriver à l'heure. Toutes personnes en retard au département de chirurgie ou pendant son cours à meilleur temps de ne pas venir, au risque de se prendre une sacrée soufflante.  

Ma Ru est franc et qui dira toujours ce qu'il pense. Néanmoins, selon les situations, il dosera toujours ses paroles, même si ce n'est pas souvent le cas notamment avec ses élèves et hoobaes. Il n'est pas du genre très bavard, il ne parle d'ailleurs que très peu de lui, voir pas du tout. Son passé, il le garde pour lui. Seule des rares personnes sont au courant de sa vie et de qui il est réellement, car dans le fond très peu ne le connaisse réellement. Le trentenaire est un bel homme, il en a fortement conscience, mais il n'use pas de sa beauté pour charmer les femmes et les mettre dans son lit. Coucher pour coucher, n'est pas son kiff, même si cela lui ait déjà arrivé quelquefois. Non, il n'attend pas le grand amour. En réalité, il s'en fiche bien de finir sa vie seule ou avec celle qui lui ait destiné. De toute façon avec sa satané personnalité beaucoup pense qu'il finira sa vie seule et pourtant ils seraient très surpris de voir qu'il peut être bien plus attentionné qu'on le pense. Oser aller au-delà de cette apparence démoniaque pour découvrir ses facettes cachées.  

l'histoireL'argent est-il réellement important pour vivre heureux ? Ne peut-on pas simplement vivre avec l'amour d'une famille se soutenant dans la difficulté ?

On ne choisit pas sa famille. On ne choisit pas le milieu de vie dans lequel on souhaite naître. Ma Ru aurait aimé naître comme un fils de chaebol, avoir tout ce qu'il aurait bien pu souhaiter sans se soucier de l'argent qui aurait été dépensé pour cela. Il aurais aimé faire différentes activités extra-scolaires qu'elles soient sportives ou bien plus créatives. Il aurait aimé porter de beaux vêtement et marcher la tête haute, fier de sa famille. Il aurais aimé... Oui, mais malheureusement ce fût bien le contraire.

Sa famille était pauvre. Un père pêcheur, une mère marchande à la criée, des revenus variables n'étant jamais très extraordinaire pour assurer à leur trois enfants un repas décent. Jouets et beaux habits, les enfants Han pouvait oublier, c'est avec leur imagination qu'ils devaient essayer de s'amuser. Une chose que les faux-jumeaux Ma Na et Ma Oh savaient très bien faire. Contrairement à lui qui rêvait de tous ses jeux à la mode, de ce robot que tous les petits garçons de son âge avait, mais que lui ne pouvais avoir. Toujours à cause de l'argent. Ma Ru a détesté ses parents. Il a eu honte d'eux, car par leur faute le jeune garçon devait porter des vieux habits dépassés, troués par endroits qu'il essayais de camoufler. Heureusement à l'école, le port de l'uniforme uniforme permettait de palier à cette différence avec les autres. Même si cela n'empêchait pas certains de ses petits camarades à l'appeler le mendiant ou même le pouilleux. Des surnoms qui le mettaient en colère et à chaque fois qu'il les entendait, Ma Ru les attaquait à coup de poing pour les faire taire.

Le coréen voulait changer de vie et le seul moyen pour cela était de faire des études. De bonnes études afin d'avoir un boulot bien payer, prestigieux  afin de monter dans l'échelle sociale de cette société. Il a toujours été un excellent élève, toujours à travailler encore et encore sans s'arrêter afin d'être le meilleur de sa classe. Non, même de son niveau. Il a toujours tout fait pour obtenir des bonnes notes, même des excellentes notes en visant le 100 à chaque fois. Au vu de ses notes, ses professeurs lui avaient vite proposé différentes voies à emprunter et à l'approche du Suneung différentes universités réputées dans lesquelles il pouvait prétendre à y être admis. Des études de droits, d'économie, de politique, de médecine, un large choix devant lui. Mais depuis le début du lycée, Ma Ru savait déjà ce qu'il souhaitait devenir. C'est vers des études de médecine, qu'il se dirigea sans pour autant encore savoir encore la spécialité dans laquelle il se spécialiserait. Très bien classée au Suneung, Ma Ru n'a eu aucun de mal à rentrer à la fac de médecine. L'entrée en médecine fût pour lui une porte de sortie, un échappatoire, une libération qui lui a permis de quitter sa famille. En prenant une chambre étudiante, le tout jeune Han avais pu enfin s'éloigner de tes parents et de cette vie. Bien que cela lui imposait de devoir travailler à côté pour payer cette chambre et également ses études coûteuses. Travailler en même temps qu'étudier ne fût pas aussi facile que Ma Ru le pensait. Il a dû sacrifier de nombreuses heures de sommeil, toutes ses pauses de travail qu'il utilisait pour travailler que cela soit le week-end en tant que serveur et en semaine le soir en tant que vendeur dans un C&U. Ce n'était pas facile, même très dur aussi bien physiquement que psychologiquement. Le coréen a failli abandonner, mais cela signifiait revenir à cette vie à laquelle il voulait échapper absolument. Il en était hors de question. C'est ce qu'il l'a fait tenir jusqu'au bout. De sa promo, Ma Ru était l'un des meilleurs élèves avec des compétences déjà reconnues par ses professeurs et médecins de l'hôpital pendant son internat. C'est vers la chirurgie qu'il a décidé de s'orienter. Discipline pointilleuse, intéressante, mais avec beaucoup de responsabilité c'était ce qu'il voulait.

Pendant son internat, Ma Ru a eu la chance de voir tous les secteurs de chirurgie. Il a même pu participer à de nombreuses chirurgies en tant que premier assistant, mais également comme premier chirurgien. Si le secteur de neurochirurgie fût celui qui le tentait davantage, par la complexité que le cerveau pouvait présenter. C'était au final vers la chirurgie pédiatrique qu'il décida de se diriger. Oui difficile à le croire quand on connaît sa personnalité que beaucoup qualifierait presque d'inhumaine. Et pourtant aussi invraisemblable qu'on pouvait le croire, Ma Ru adorait les enfants. Leur offrir une seconde chance de continuer à vivre une vie normale en les soignant de leur mot était tout ce qu'il souhaitait. Les enfants étaient bien les seuls êtres à pouvoir adoucir son cœur, même si jamais un sourire chaleureux sur ses lèvres n'a pu apparaître ou du moins encore jamais personne n'a eu la chance de le voir. Il faut dire qu'au cours des années, Ma Ru a tout fait pour maintenir cette image arrogante, car c'est grâce à ce satané caractère qu'il a pu en arriver là aujourd'hui. C'est-à-dire un chirurgien en chef et un professeur à la fac de médecine reconnu, réputé et compétent dans sa discipline.