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Peut-être qu’il s’était fait des idées, mais le blond était loin d’être doué pour faire des compliments… soyons honnête. « C’est toi, tu ne sais pas t’exprimer » dit-il en grognant dans sa barbe inexistante. Enfin, il préféra ne rien ajouter, de toute façon ils se retrouvèrent bien vite dans la chambre du blond. Il proposa alors de prendre les pizzas et les garder ici, pour manger ensemble dans sa chambre. Le brun comptait bien profiter du lit du blond, pendant qu’il allait travailler sur une nouvelle vidéo certainement. « Et s’il est mignon je lui demande son numéro ? » dit-il avec un sourire au coin. Il hausse les épaules à ses paroles avant de secouer la tête doucement. Il se leva quand ça sonna, s’approchant de la porte qu’il ouvrit. Le livreur était certes agréable à regarder, mais il n’était rien à côté du blond, sans aucun doute. Le brun paya et laissa la monnaie avant de prendre les pizzas. Il vient s’installer sur le lit, déposant les boîtes devant lui ouvert. « Il était plutôt mignon, c’est certain. » dit-il pour l’énerver un peu mais aussi pour l’embêter, comme d’habitude c’est lui qui l’embête. Il prit sa première part de pizza aux fromages et croqua dedans, son ventre plus que ravi. « Viens manger » dit-il en l’observant avant de reprendre un croque.

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pizza à bon port. makaveli retournant à ses affaires avait bien eu du mal à se rendre compte que les pizza étaient désormais dans les parages. le casque partiellement sur les oreilles, seule la voix de son cadet l'extirpe de l’édition de sa vidéo. retirant alors le casque, abandonnant sa tâche, il tourne le dos à ses appareils pour accorder son attention au plus jeune. roulant jusqu’au lit, il plisse des yeux à la remarque du thaïlandais. pique bien mérité pour le blond, mais bien fier il était de voir le brun jouer ainsi. « fallait te barrer avec lui, au pire.. » jeu plaisant, mais pas trop non plus. makaveli restait bien trop possessif malgré son aspect de grand brute. attrapant une part de sa pizza, il vient à croquer un morceau, oubliant ainsi cette jalousie soudaine. « alors comme ça… m’sieur a du mal à se passer de son sauveur ? » il pique. il pique autant que le jeune venait de le piquer, pointant ainsi cette jalousie consumée par une fierté. « je te savais pas si fleur bleue, princesse. fragile, oui. mais fleur bleue… on aura tout vu. » moqueur à nouveau. il croque un nouveau morceau avant d’abandonner sa part aux cotés de ses semblables. peu d’appétit possédait le blond et ce, depuis bien des années. moineau éternel. « trève de connerie sunan. on sait pourquoi moi je suis resté éloigné de toi. mais toi, pourquoi t’es pas venus plus tôt ? » certes, il est clair que le blond était loin d’être supportable. loin d’être facile à cerner. mais à de multiples reprises il avait crié ô combien il était de ce genre là. « t’avais besoin de calmer tes pulsions auprès d’un amant ou quoi ? » sait-on jamais. sunan avait sû s’interroger à ce sujet concernant le blond, alors pourquoi pas l’inverse ?

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Makaveli était en plein dans son travail, laissant Sunan s’occupé de la réception des Pizza. Le livreur était mignon, il ne pouvait pas dire le contraire. Mais il ne valait rien, comparé à Makaveli et il devait bien se l’avouer. Le blond lui retournait totalement le cerveau, lui qui ne pensait pas s’intéressé à un garçon. « Tu n’aurais pas aimé » dit-il en haussant les épaules doucement. Il était bien sûr de lui le thaïlandais, sans aucun doute. Il commença à manger tranquillement, regardant par moment le coréen en train de travailler. « On peut dire ça, tu t’es incrusté dans ma vie alors forcément… je m’y suis habitué, attaché » dit-il en souriant doucement. Il grommela dans sa barbe quand il l’appelle une nouvelle fois princesse. Il n’en était pas une, il n’était pas non plus fleur bleue ou du moins, il n’en avait pas l’impression. Il continua de manger préférant pas répondre à ce pique, bien que la question difficile se lança rapidement. Il finit sa bouche, restant silencieux quelques minutes. « J’attendais que tu viennes, pour être sûr que tu te moques pas de moi… Au final, ça c’est fini ainsi » Peut-être qu’il s’était moqué de lui, un minimum. Il n’en savait rien et il n’avait pas non plus envie d’y penser. « Je ne vois personne, tu es… le premier que je fréquente depuis aussi longtemps que je me souvienne » dit-il en secouant la tête doucement. Oui, Makaveli était le seul bien qu’il doute l’être de son côté, il devait avoir un franc succès.

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difficile de parler d'amour. makaveli restait douteux face à la situation. aussi trouble que cela puisse être, il n'en restait pas moins apaisé auprès du cadet. les questions se bousculent, se chevauchent et pourtant, il n'en dit rien. il se contente d'observer le brun. il se contente d'observer le moindre détail. de quoi le faire faiblir plus qu'il ne l'est déjà. le silence s'impose auprès du blond, car trop concentrer à caresser les courbes de l'autre d'un regard curieux. ainsi, le thaïlandais parle. encore et encore. et makaveli oublie de répondre. makaveli est loin. à des années lumières de cette vie. de ce moment. parce que makaveli est comme hypnotisé par l'autre. troublé au possible. l'hétérosexualité envolée. il découvre alors à nouveau cette dépendance pour le jeune. « je. oui. sûrement. » les pieds à nouveau sur terre. il repense à ce fameux livreur. et clairement, il n'aurait pas aimé. clairement, il aurait pu avoir les mains à nouveau ensanglanté. et l'idée de penser à cette fugue du brun avec l'inconnu, ça le rendait presque malade.« accro. » il osait. alors que lui même l'était envers le plus jeune. silencieusement. trop fier pour avouer ô combien ces jours passés, il avait été semblable à un lion en cage. mais au fond, imposer cette distance n'avait que le rendre plus fou qu'il ne l'était. « et donc ? est-ce que j'ai l'air de me moquer de toi ? » loin d'être le cas. car à ce jour, personne n'avait eu droit à cette proximité avec le blond. absolument personne. « que tu fréquentes ? » presque irrité à cette parole. les sourcils du blond se froncent légèrement, alors qu'il vient vers le brun dans une certaine lenteur. intimité détruite, makaveli frôle les lèvres du jeune. une fois. puis deux. puis trois. et cède. gourmand. punition divine qu'il infligeait à l'autre. baiser noyé dans une passion encore inconnue. baiser tentateur qui pousse le blond à grogner, rompre l'échange avant de s'éloigner et retourner à sa tâche. esprit faible face à une envie nouvelle. « j'appelle pas ça fréquenter, moi. »

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Le regard posé sur le beau brun, il le regardait, l’observait autant qu’il le pouvait. Dieu sait quand il repartira de plus belle. Sa pizza en face de lui, il ne put s’empêcher d’hausser les épaules quand il lui dit être accro. Il commençait à le devenir bien que ça ne lui plaisait pas réellement. Un nouveau haussement d’épaule alors qu’il mangeait une part de pizza toujours allongé sur son lit. « J’en sais trop rien, tu es difficile à comprendre » ou alors il n’était juste pas doué. Sunan et son in capabilité à parler de ce qu’il pense réellement. Il ne sait jamais quoi utiliser comme mot et Makaveli semblait avoir mal compris ses paroles. Il y avait de quoi, la communication n’a jamais été son fort. Surpris de ce changement de situation, il ne s’attendait pas à ce que le blond s’approche de lui. Echange de baisers, plus que divin aux yeux du brun. Il ne se laissait aller totalement troublé par ceux-ci. Pourtant, il se leva pour retourner à sa tâche l’air de rien. Une punition plutôt bien appréciée bien que pas assez longue à son goût. « Tu appellerais ça comment ? on est … un couple ? » demanda-t-il en arquant un sourcil alors que le rouge lui montait déjà aux joues. Un sourire finalement, il vient reprendre une part de pizza pour en manger un bout.

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changement radical. docile au possible face à sunan. emprise certaine. le thaïlandais était ce genre de personne, capable de faire ressortir le meilleur d'un être, et ce malgré lui. apaisé au possible, makaveli fixait l'autre. allant jusqu'à abandonner son travail. quitte à avoir du retard... autant que ce soit pour une bonne cause. ainsi, il resta auprès du brun. curieux à son égard, mais n'en dit rien. il pouffe de rire. parce que l'incompréhension de sunan, c'est quelque chose. alors mak, en rit. il ne peut qu'en rire parce que tout ça, c'était pas la première fois qu'on le lui disait. tout ça, il l'avait entendu. encore et encore. presque à en devenir sourd. « creuse alors. tente. essais de comprendre sunan. » une façon pour lui de lui offrir la clé de son coeur. parce qu'au fond, sunan lui était précieux, quoi qu'il dise. quoi qu'il fasse. sunan, il était à lui depuis bien plus longtemps qu'il ne veut le croire. amoureux certains, depuis cette nuit au milieu des eaux. coup de foudre soudain. ça en est presque puéril. fleur bleu. mais il en a strictement rien à foutre, mak. « je sais pas. » ouais, il savait pas. parce que pour lui, un couple, c'était qu'un mot. rien d'important. « j'sais juste que t'es à moi. » c'est clair et sans détour. ça ferait presque peur tant il ne prends aucun gants, lui qui pourtant, reste habituellement pudique face à ce qu'il peut ressentir.

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Sunan se laissait totalement faire par le blond, presque un soumis en devenir. Il avait pourtant ce désir de le comprendre, sauf que c’était presque impossible. Le blond en riait même, ça l’amusait que le thaïlandais ne le comprenne pas. Le regard posé sur lui, il fronça les sourcils en secouant la tête doucement. « C’est vraiment pas sympa de te moquer de moi » dit-il en plissant du nez doucement. Il fit une moue boudeuse avant de poser sa joue contre son point, posant son regard sur lui. Il lui demanda finalement s’ils étaient un couple tous les deux, il n’en avait pas l’habitude. C’était la première fois que ça lui arrivait. Il le regarde doucement avant d’hausser une nouvelle fois les épaules quand il dit ne pas savoir lui-même. Ca n’allait pas l’aider à comprendre. « Si on ne sait pas tous les deux, ça risque d’être difficile » dit-il en soupirant doucement. Pourtant, la suite de ses mots fit relever la tête du brun. Ca sonnait très clair, Sunan était l’appartenance du youtuber. Il aurait pu mal le prendre, n’étant pas un jouet. Mais sous les paroles de Makaveli, ça voulait tout dire. Cet brut avait un cœur doux même s’ils n’osaient pas le montrer. « tu espères que je sois à toi, mais tu as encore beaucoup de chose à faire » dit-il avec un sourire au coin alors qu’il finissait tranquillement sa part de pizza.

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jeu perpétuel entre les deux hommes. cela restait bon enfant, bien que pour le blond, cela n'en était qu'une simple habitude. hors, la réparti que pouvait avoir sunan à son égard lui semblait des plus plaisant. puis la grimace du jeune marquant son visage car peu plaisant pour lui de voir makaveli rire. se moquer. mais ainsi il était. alors le blond, il fixe encore et toujours sunan. haussant les épaules, il finit par se pencher vers le jeune, au risque de le déstabiliser à nouveau. « si je ne me moque pas, tu voudrais que je fasse quoi dans ce cas ? » parce que c'était plaisant de provoquer le plus jeune. plaisant de le voir s'énerver, s'offusquer, se gêner dans ces situations. toujours plaisant. et bien que cela semblait maladroit voir même parfois, très peu au gout du jeune thaïlandais, makaveli lui, s'en délecté car il n'est fait que d'égoïsme. mais au fond, il aimait ça. il aimait s'en prendre à sunan plus qu'à un autre. « mh. je suppose qu'on sait déjà. mais qu'il vaut mieux rien en dire. » pour ne pas brusquer les choses. pour ne pas foncer dans un mur. pour ne pas prendre peur avant d'être sûr. parce qu'au fond, rien ne disait à makaveli que sunan était loué de sincérité à son égard, tout comme l'inverse. relation à peine native et malgré l'affection et l'intérêt plus qu'évident de l'un envers l'autre, il fallait attendre. être bercé par une patience certaine. « ah ? et bien dis-moi, dans ce cas, sunan. que dois-je faire pour que tu sois à moi ? » être de bonne volonté. à nouveau, docile au possible. mais au fond, partir en guerre et relever quelques défis imposés par le jeune ne lui ferait guère du mal. loin de là. « ne me demande juste pas de vendre mon âme au diable. il la détient déjà. » large sourire. moqueur à nouveau. mais cette fois envers lui même plus qu'envers le jeune. « alors ? » impatient.

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Le blond avait cette tendance à toujours taquiner le brun. Lui, plutôt susceptible d’habitude ne dit rien de plus. Il commençait à avoir l’habitude même si ça se voyait toujours autant sur son visage. Il hausse les épaules à sa question. « Autre chose, quelque chose qui me met moins mal à l’aise peut-être » dit-il en souriant doucement. Makaveli devait certainement apprécier voir le brun perdre sa tête, apprécier également de le voir aussi rouge de gêne mais également de colère. Certainement, ils savaient ce qu’ils étaient du moins le thaïlandais espérait qu’ils pensent à la même chose tous les deux. Il approuva de la tête simplement, alors qu’il le regardait toujours, allongé sur ce lit. Un sourire énigmatique se dessine sur les lèvres du danseur, regardant le blond alors que sa tête était posée sur ses mains. « J’ai besoin de te connaître plus et de voir comment tu tiens à moi » dit-il en arquant un sourcil. Il avait un peu son idée en tête mais il ne voulait pas être trop facile non plus. « Ah ouais, tu es si méchant que ça ? » dit-il en arquant un sourcil. Il sourit alors qu’il posait sa tête sur le lit, regardant toujours le blond dans les yeux. Il ne le voyait pas comme quelqu’un de sage en tout cas, c’est certain.

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légère troublé par les propos du jeune, makaveli se plonge dans un certain silence. lourd et pesant. le calme qui s'impose avant une tempête certaine. puis finalement, il perd patience. quitte alors sa chaise pour venir rejoindre le brun sur le lit. sourcil légèrement froncé, perplexe à nouveau, c'est sans gène aucune qu'il force le brun à s'allonger pour mieux se placer au dessus de lui. « dis-moi clairement ce que tu veux, qu'on en finisse sunan. » toujours impatient. lui qui aimait pourtant se jouer des autres, il avait une sainte horreur des devinettes, ce qui pouvait aisément expliquer ô combien il était trop honnête. trop brute dans ses propos plutôt que user de douceur ou de requête dissimulée à l'image de sunan. « je te l'ai dis sunan, il suffit de creuser pour savoir ce que tu veux savoir. » se mettre à nu. offrir son passé trouble sur un plateau d'argent, sans langue de bois, au risque de le faire fuir. makaveli arque finalement un sourcil aux dernières paroles du brun avant de se laisser tomber sur lui, le visage s'engouffrant au creux du cou du plus jeune alors que les yeux viennent à se clore peu à peu. « je sais pas si je le suis. aujourd'hui en tout cas. mais je l'ai été. » confession qu'il plonge dans une certaine honnêteté. près à partiellement offrir au jeune, de quoi apprendre à cerner le blond.