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Il ne l’était pas, il était loin d’être un ange tout comme lui. Le regard posé sur le blond, il échappa un léger rire entre ses lèvres. « Tu ne l’es pas, je n’ai jamais pensé que tu étais un ange » dit-il en secouant la tête doucement. Nan, il semblait plus être un démon qu’autre chose, un démon sauveur. Il secoua encore la tête en l’entendant dire qu’il le protégeait de lui. « Tu dis n’importe quoi, je suis sûr que tu n’es pas un danger pour moi… Puis, c’est mon choix. C’est à moi de décider ce que j’ai envie de vivre » dit-il en fronçant les sourcils. Le moment de tendresse était de rigueur, il se blottit contre lui, le serrant toujours un peu plus contre son corps frêle avant de laisser échapper ces quelques larmes. Un baiser perdu sur son front, il sentit son cœur battre plus vite, des sentiments… Il fronça les sourcils en l’entendant l’appeler princesse. « Arrête, je ne suis pas une princesse » nan, il était juste quelqu’un de plus sentimentale que lui. « Tu mens, tu m’aimes bien moi » dit-il en soupirant. Il ressuya ses quelques larmes et renifla avant de passer une main dans ses cheveux ébènes totalement décoiffé. Il regarde finalement autour de lui, remarquant que c’était la première fois qu’il venait ici. C’était plutôt banal comme décoration, ça convenait parfaitement à Makaveli. Il commença à observe le salon puis la cuisine non loin. Il restait silencieux à observer de long en large et en diagonale.

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bien du monde connaissant makaveli le savait bien diabolique. le diable en personne qui se pavane dans les vies insignifiantes. il marque de bien des façons son passage dans l'une d'entre elles et pourtant, il en restait fier. quoi qu'il dise. quoi qu'il fasse.« personne est un ange de toute façon. » n'importe qui aujourd'hui, venant prétendre le contraire, serait bien fou. malmené de bien des façons, il serait rapidement la risé de bien des personnes tant l'être le plus angélique sur cette planète n'existe guère. « tu apprendras les choses à tes dépends. si tu veux t'y risquer, fais donc, mais ne viens pas plus tard me reprocher le fait que je ne t'avais pas prévenu. » car il savait le blond, que tôt ou tard, certaine vérité viendrait à éclater. il savait également qu'un jour viendrait, où il serait dans l'obligation de se dévoiler et dévoiler son passé tumultueux. mais l'heure n'était guère aux révélations. l'éveil soudain du brun force le blond à afficher un sourire de satisfaction. « princesse. » il pique. toujours. constamment. puis les mots du brun le bouscule. le blond fronce les sourcils avant de hausser les épaules, se sentant soudainement bien vulnérable. « je te trouves bien sûr de toi sur ce coup là. » mais là encore, ses gestes vont à l'encontre de ses propos. venant bien assez vite attirer le brun auprès de lui, l'entourant de ses bras. possessif, à nouveau. « princesse. » encore. et encore. et encore. il murmure. il chuchote. et tout ça, près des lèvres de son cadet. il provoque comme à son habitude, mais plutôt que de laisser l'autre prendre le temps de répondre à cette provocation enfantine, makaveli cède à nouveau aux croissants de chair de son cadet. tendre baiser qu'il lui offre. geste lent et délicat. il perd pieds et retrouve à nouveau cette vulnérabilité qu'il hait tant. mais au final, ainsi soit-il. « princesse. » dit-il à nouveau contre les lèvres du jeune, le rire se mêlant à cette parole quelque peu empoisonnée. « les princesses, ça crie à l'aide tout le temps. et ça pleure. et tu fais ça très bien, princesse. »

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Il avait raison, bien que sunan l’était certainement plus que Makaveli. Il eut un sourire au coin avant d’approuver de la tête doucement. « Tu as raison, mais je le suis plus un ange que toi » dit-il avec un sourire au coin des lèvres plutôt moqueur. Il semblait s’être calmé le thaïlandais bien que son esprit soit toujours un peu perturbé par tout ça. Au fond, il avait certainement un passé difficile de son côté. On n’est pas certain que ça soit Sunan qui en souffre le plus au final. « Seul le temps nous le dira » dit-il en haussant les épaules. Finalement, il n’hésita pas à l’appeler « Princesse », ce qu’il n’était définitivement pas. Sunan lui fit une grimace quand il continua à l’appeler ainsi. Il haussa les épaules commençant déjà à observer l’antre de Makaveli. « Tu m’as dit d’être franc, alors je le suis » dit-il alors qu’il bougeait doucement dans l’appartement. Il sourit doucement quand il vient l’attraper pour se retrouver contre son torse encore. Sunan ne ressemblait clairement pas à une fille, bien que son physique restât tout de même frêle quand on regarde bien. Il sourit encore, le regardant dans les yeux alors que son cœur battait encore. Il répondit à ce baiser une nouvelle fois, l’embrassant encore comme il semblait le vouloir. Il grogna entre ses lèvres en l’entendant le définir, mais au fond il n’avait pas tort. « Ca fait de toi un prince alors, tu viens me sauver sur ton cheval blanc et tu sèches mes larmes ? » dit-il en souriant d’une manière moqueuse. Il se colle un peu plus contre lui, l’embrassant encore une fois laissant ses cheveux entre ses doigts.

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bulle de douceur. le jeune au creux de ses bras, makaveli cessait de plonger dans son terrain miné par mille et une question. son regard plongeant dans les rétines du plus jeune, il vient déposer ses lippes sur le bout du nez de ce dernier, fragile au possible. « c'est bien. l'élève écoute son maître. t'auras un bon point ! » fausse allure d'homme fier, il aborde fin sourire avant de voler un nouveau baiser au jeune. ses bras abandonnant le corps du thaïlandais, il part en quête d'une des mains de ce dernier avant de grimacer à ses propos. « je suis le prince des connards dans ce cas. je vois pas d'autre solution. puis quitte à être un soit disant prince, autant être le pire d'entre eux. » attirant finalement le jeune dans le coin cuisine, il vient à ouvrir le frigo, fouillant dans celui-ci avant d'en sortir une brique de jus d'orange. « la prochaine fois que tu viens, préviens plus tôt mon chat. j'ai pas eu le temps de faire les courses et les deux affamés ont clairement... vidé le frigo. une verre ? » il agite la brique de jus sous le nez du brun, attendant sagement sa réponse. « sauf si, éventuellement, t'as faim... mais dans ce cas là, faut commander quelque chose. » nouvelle grimace. il se sentait presque gêné par la situation, maudissant intérieurement ses deux colocataires, qui certainement, devaient à l'heure actuelle s'envoyer en l'air dans un coin de la ville.

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Le thaïlandais ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel au propos du blond. Voilà qu’il se prenait pour le mettre maintenant, il n’est pas un peu fou celui-là. Enfin, ça amusait tout de même Sunan de le voir aussi confiant après lui avoir demandé d’être plus franc. « Tu t’y crois un peu trop là » dit-il en ayant un sourire au coin. Enfin, l’appartement était tout de même bien intéressant. Un autre baiser rapide et les voilà comme si de rien ne s’était passé. « Tu es un prince des connards si tu le souhaites » dit-il avec un sourire au coin. Au fond, peut-être que le danseur aussi était un connard. Il haussa les épaules doucement alors qu’il le suivait dans la cuisine, l’observant la tête dans le frigo. « Tu n’avais qu’à pas me provoquer, je ne serais pas venu. Et oui, prenons un verre » Dit-il en haussant les épaules. Il s’installa à la table, observant toujours le blond. « Je n’ai pas bien mangé ces derniers temps, du coup ça me tenterait bien une pizza. Tu aimerais ? Je paye » dit-il en sortant son téléphone pour regarder les pizzas dans le coin et il remarqua tout de suite Domino’s pizza. « Une avec du fromage » parce qu’il était fan du fromage. Et même s’il ne le voulait pas, il choisirait pour lui tout de même.

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makaveli, éternel joueur. provocateur. il aimait se jouer des autres. mais plus encore lorsque cela touchait sunan. les nerfs à vif. patience limité. et dieu sait ô combien voir le jeune sortir de ses gonds, faisait sourire le blond, autant que cela lui plaisait. colère charmante qui faisait faiblir l'organe pulsateur du plus vieux. « laisse-moi donc rêver après ce cauchemar. » dispute qu'il avait cherché à éviter, mais qui pourtant avait frappé à sa porte aujourd'hui. sans regret car au fond, cela lui a permit de s'accaparer le thaïlandais et d'en faire son précieux. contradictoire à souhait, lui qui pourtant, cherchait à le repousser pour mieux le protéger. éviter de le faire souffrir inutilement. bien faible il avait été. amoureux, certainement. aussi surprenant que cela puisse être. « avoue-le, tu crevais d'envie de me voir. » sourire presque démoniaque. moqueur à souhait, il vient à servir au jeune, son verre de jus d'orange avant de remettre la brique au frigo. très peu pour lui les jus de fruits. il s'installe alors derrière le thaïlandais, observant les annonces au dessus de son épaule, car sa grandeur le lui permet. « Tu paies rien du tout. Et puis... c'est pour ça que t'as plus beaucoup de fesse ? Tu fais un régime sale gosse ? » mécontent. la grimace s'installe sur ses lèvres avant d'attraper le téléphone pour commander.« capricieux en prime... j'ai gagné le gros-lot dis donc. » le baiser s'envole, se déposant sur le dessus du crane du jeune avant de s'écarter pour finalement passer commande. caprice cédé au jeune, le blond commanda la fameuse pizza souhaité par le cadet, ajoutant à sa commande une régina. appel rapide, il revient après quelques minutes auprès du brun. « revenons à nos moutons, princesse. tu voulais juste t'assurer que j'avais pas une petite poulette avec moi ici, avoue-le. » question calculé. elle aussi cachant un soupçon de provocation divine dont seul le blond avait le secret. il attira finalement le jeune, le faisant prisonnier de ses bras avant de venir reposer sa tête contre l'épaule de l'autre. « tu m'as donné mal au crane à crier comme un putois. »

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Un cauchemar, c’est ce qu’il a cru vivre aujourd’hui. Ayant levé la main sur le blond, lui d’ordinaire si altruiste, il s’était totalement laissé emporter par sa colère, sa peur. Il voyait déjà les rires du joueur, se moquant ouvertement de sa naïveté. Il s’est senti faiblir, une nouvelle fois à cause du blond, à croire que son cerveau ne tournait que pour lui. Peut-être qu’il crevait d’envie de le voir, c’est même fortement le cas. Devait-il pour autant le lui dire ? Il le savait déjà, ça se lisait dans les yeux du thaïlandais qui brillait rien qu’en regardant le plus vieux. « Peut-être que tu m’as manqué » dit-il tout bas pour répondre à sa question, mais possiblement pour ne pas qu’il l’entende. Enfin, jus d’orange devant lui, le danseur était déjà en train de regarder les pizzas, lui il voulait du fromage sans aucun doute. « Tu m’as dit que j’allais avoir de grosse fesses alors » dit-il en haussant les épaules. Oui, il s’en souvenait très bien le soir de leur rencontre. Enfin, il n’avait pas beaucoup mangé à cause de cette situation, ça lui a coupé l’appétit. Maintenant, il pouvait se laisser aller. Il le laissa prendre son téléphone pour passer la commande comme il ne souhaitait pas qu’il paye. Enfin, il prit son verre de jus d’orange et en but une gorgée avant de le redéposer à sa place. « Oui, en quelque sorte, je voulais m’assurer que tu ne jouais pas avec moi » dit-il en haussant les épaules alors que son regard semblait ne plus vouloir quitter le corps de Makaveli. Il était beau, faisant frissonner le brun. C’était la première fois que le danseur agissait de cette manière, lui qui avait tendance à avoir une peur bleue. Une nouvelle fois dans ses bras, le jeune bae se laissa totalement aller, détendu par ce geste lui qui se crispait au moindre frôlement. « Tu m’as aussi donné plein de trouble, j’ai un manque de sommeil évident à cause de toi » dit-il en claquant sa langue contre son palais. Il caressa doucement le bras de cet homme qui le tourmentait autant qu’il le faisait vibrer. Il doit certainement maso, maso de makiabélique.

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souvenir amer de la main du jeune s'échouant sur son visage. habituellement rancunier, makaveli n'en tient pourtant pas compte car au fond, il se sait coupable de ce geste causé par une colère qu'il a créé chez son cadet. silencieux, il passe outre, chassant ce détail de son esprit pour mieux se concentrer sur sunan. et puis le sourire vient. le rire nait. paroles qui ne font que amuser le plus vieux. « oui, c'est ça. peut être. » il relève finalement la tête, fixant l'autre avec un sourire bien à lui. éternel taquin. il ne peut réprimer son envie de baiser, venant alors embrasser les lèvres du jeune. ainsi, bien faible il devenait lorsque le thaïlandais nichait au creux de ses bras. « ouais... ton fessier était mieux ce jour là. j'aime bien les grosses fesses. » grimace légère, makaveli agrippe la main du jeune, le forçant à quitter ses bras pour mieux se mouvoir. la chambre non loin, le plus vieux conduit son cadet dans cette pièce. précieux endroit pour le blond. cocon parfait. milles et une fois il avait interdit ses colocataires d'y entrer. matériel du parfait youtuber bien trop précieux pour être souillés par deux furies. décorations tout aussi précieuses. une chambre semblable à celle d'un adolescent. de quoi avoir le tournis. mais ainsi, cette pièce restait la seule ordonnée. au millimètres près, car le vieux n'était qu'un perfectionniste. chaque détail compte. « tu peux voir par toi même qu'il y a personne... pas même sous le lit... » ou peut être que si. seulement le chat. mais ça, il n'en savait rien le jeune. « si t'es réellement crevé, petite nature, tu sais quoi faire. » le blond pointe alors son lit du doigt. invitation particulière, mais tout de même innocente. « j'ai du travail à terminer, donc tu risqueras pas de te faire violer, princesse. » les mains en l'air, signe d'innocence, ou presque. il jurait de rester sage et ainsi le laisser rattraper son soit disant manque de sommeil. « mais avant de t'affaler sur le lit, contentes-toi de remplir tes fesses. » ordre saillant. c'était ça, ou rien.

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Il n’allait tout de même pas lui avouer directement qu’il lui avait manqué à crever, ce qui l’a empêché de dormir correctement. Il passerait pour un homme faible et il l’est déjà assez aux yeux du blond. Il émit une supposition bien qu’il devait se douter de la réponse au final. Ca se voyait rien qu’à la manière dont il avait de le regarder, il avait des paillettes presque. Il arque un sourcil avant de secouer la tête doucement, face au commentaire de Makaveli sur ses fesses. « tu ne disais pas ça la dernière fois, tu disais qu’elles allaient devenir énormes. Comme si, ça ne te plaisait pas » dit-il en haussant les épaules. Il s’en moquait un peu, tant qu’il pouvait dévorer les lèvres du blond. Finalement, il se retrouva dans la chambre du blond et il ne put s’empêcher de rougir légèrement. N’ayant pas pour habitude de se retrouver dans un endroit aussi intime avec quelqu’un qu’il apprécie plus qu’il ne l’aurait pensé au début. « Je te crois, et je doute même que quelqu’un puisse être confortable là-dessous depuis le temps que je suis là » dit-il en haussant les épaules. Il regarda alors l’installation du blond, youtubeur gamer dans l’âme. Ca lui allait pas mal. Il posa son regard sur son lit en l’entendant dire qu’il pouvait se reposer en attendant. Il hausse les épaules quand il lui fait comprendre qu’il n’allait pas le toucher. « Je m’en doutais bien, ne t’inquiète pas » dit-il en s’installant sur le lit à son tour. « Les pizzas vont pas arriver de suite, tu peux commencer à travailler. J’irai chercher les pizzas et on mangera ici » dit-il en arquant un sourcil, simple et efficace.

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tourbillon de sentiment. makaveli devant docile à souhait. faible face au danseur. extrêmement faible. mais trop fier pour l'avouer, le montrer. il se contente alors de quelques petites attentions, quelques taquineries, bien plus douce qu’auparavant, car bien nouveau cela restait pour lui, que d'aimer un homme. explorateur sur bien des niveaux, il était semblable à ces gosses possédant un nouveau jeu dont le thème lui été inconnu. novice à l'extrême. maladroit au possible. mais toujours discret dans ses craintes. il n'en dit rien. laisse faire le temps. « c'est toi qui a crus que ça ne me plaisait pas. » éternelles conversations combatives. toujours l'un contre l'autre. avis différent. point de vue différent. opposés et pourtant semblables. « t'es susceptible de toute façon. t'prends tout d'travers. » vérité vrai. maintes fois, le blond avait eu à se justifier sur bien du sujet tant le cadet été à prendre avec des pincettes. tout comme maintes fois, il avait dû rattraper ses paroles, les corriger pour soigner certains détails. « bizarrement, je pense le contraire. » encore une fois. opposés. puis les épaules se hausses et le blond s'installe sur sa chaise à roulette. les écrans allumés. la console également. il fouille dans les tiroirs de son bureau avant de faire demi-tour, roulant jusqu'au jeune pour lui tendre un billet. « laisse-donc la monnaie. le livreur y est habitué. » si daw et hyo étaient semblables à des rapaces face à l'argent, makaveli avait été celui qui laissait les monnaies en guise de pourboire, sympathisant avec le livreur, aussi improbable que cela puisse paraître. « tu laisses juste la monnaie. tu pars pas avec lui. » autoritaire, mais nécessaire. possessif à souhait, car le blond savait ô combien le livreur pouvait être attirant et ce, malgré son passif d'homme à femme, jamais cela lui avait empêché de relooker quelques enfants d'apollon.