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Cheong Josephine✨ Admin de l'espace ✨ More informations ? Âge : 20 bougies Birthdate : 18/07/1998 Métier ou études : elle rêve de détrôner la papesse de la mode et d’être à la tête de son propre empire mais au pire si ça marche pas elle pourra toujours récupérer l'empire cosmétique de papa Résidence : Namgu obviously Journal : ♔ Josephine ♔
The sassiest sass queen to ever walk this earth. Everyone should bow down to her sassiness. She speaks the truth that every peasant is too afraid to say. Those who are friends with Josephine are the coolest because they're awesome enough to be friends with the sassiest sass queen to ever walk this earth. Everyone else is a peasant.
Primadonna girl, all I ever wanted was the world. I can't help but I need it all : the primadonna life, the rise and fall. You say that I'm kinda difficult but it's always someone else's fault. Got you wrapped around my finger, babe you can count on me to misbehave
【jaegyu】
If this feeling flows both ways (Sad to see you go) Was sorta hoping that you'd stay (Baby we both know) That the nights were mainly made for saying things that you can't say tomorrow day
【pacey and joey】
Messages : 112 Crédits : nigth glow (avatar) ; tumblr (gif + icons) | | Sujet: bad joke (ft. silas) 21.11.18 19:24 | |
Aéroport de Busan. Sur un écran s’affiche que le vol en direction de Séoul vient d’arriver. Tu souris à l’idée de retrouver l’homme qui t’a tout appris et que tu adores : ton père. Il apparaît, tiré à quatre épingles, comme à son habitude, dans son costume. Tu lui fais de grands signes avant de le serrer dans tes bras. 나의 공주, dit-il en te regardant de haut en bas. Tu souris de plus belle. Sa princesse. Oui tu es de ses filles qui peuvent dire qu’elles sont choyées par leur père. Il ne t’aime pas, il t’adule. Pas de doute à ses yeux tu es l’être le plus merveilleux que la terre a vu naître et tu lui rends tout cet amour avec joie. Bien que des kilomètres vous sépare aujourd’hui vous rester fusionnelle et il ne fait nul doute que tu es bien plus proche de lui que de ta mère. 우리 아빠, lui répliques-tu dans un sourire avant d’ajouter qu’il a l’air fatigué et que tu vas prendre soin de lui durant son séjour. Parce que c’est ce que les gentilles filles font n’est-ce pas ? Et parce que tu sais qu’il en a besoin. Depuis qu’il s’est séparé de ta mère il y a de ça un peu plus de cinq ans, il s’est plongé dans le travail et ne pense pour ainsi dire plus qu’à ça. Ça t’inquiète, mais tu ne dis rien, tu sais que cette rupture est encore très douloureuse pour lui et il prend grand soin d’éviter de parler de tout ça. Lorsqu’il vient te rendre visite, vous parlez surtout de toi. De ce que tu fais de ta vie, de tes études et de toutes les choses extraordinaires que tu accomplis. Évidemment tu lui passes les détails sur le revers de la médaille : les garçons, les soirées trop arrosées et toutes ces choses qu’il n’apprécierait sans doute pas. Tout va donc parfaitement bien dans le meilleur des mondes, vous savourez ses retrouvailles en vous dirigeant vers la berline noire qui vous attend. Seule ombre au tableau : un dîner auquel tu n’as absolument pas envie d’aller, mais auquel ton père tient particulièrement. Il te l’a déjà expliqué au téléphone, mais semble penser qu’il est important de répéter à quel point la soirée que vous allez passer est importante pour lui comme pour toi. Tu ne poses pas vraiment de question, tu as une confiance aveugle en ton paternel et tu imagines qu’il est sans doute question d’affaire. Tu trouves d’ailleurs ça plutôt excitant. Tu as comme le sentiment que ce soir tu vas pouvoir t’initier au dîné d’affaire avec un grand a et c’est à tes yeux la preuve ultime de la confiance sans faille que ton père à pour toi. La voiture défile à toute allure et vous échangez sur tout est rien. Pour être honnête, tu ne vois même pas le temps passer si bien que tu es presque surprise lorsque le bolide s’arrête pour faire face à une demeure que tu connais bien. Enfin bien est sans doute un grand mot. Mais tu ne t’attendais pas à dîner chez les Bae ce soir. On vous ouvre la porte et tu constates que les petits plats ont été mis dans les grands. Tu saluts la maîtresse de maison et son mari et tu aperçois finalement au loin Silas. Tu souris, tu ne sais pas à quand remonte la dernière fois que vous vous êtes vu, mais tu constates qu’il n’a pas vraiment changé et qu’il est toujours aussi agréable à regarder. On te débarrasse de ton manteau et on t’invite à rejoindre le salon pour boire un verre. Sur le fauteuil qui te fais face se tient ton aîné qui tire une tête d’enterrement. Étrange, penses-tu sans même avoir la moindre idée de ce qui se trame derrière ton dos. « T’as l’air heureux de me voir » lances-tu presque vexée alors que les parents ne sont pas encore arrivés. gabi le loup |
| | | More informations ? Âge : vingt-cinq ans. Métier ou études : étudiant en double cursus ; Commerce et gestion, et anthropologie. Résidence : nam-gu, ofc. Côté coeur : célibataire. on lui apprit à pas s'attacher. il est doué pour appliquer ce qu'on lui apprend au pied de la lettre. Journal : RS --- tel --- rp
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games Messages : 46 Crédits : urban night. | | Sujet: Re: bad joke (ft. silas) 21.11.18 22:43 | |
Son père lui a dit “habille toi bien”. Sa mère lui a dit “soit présentable”, avant de le prendre dans ses bras, et de rigoler comme une gamine qu’a un secret. Alors évidemment, que Silas, ça lui a mis la puce à l’oreille. Il a mis son jean, son débardeur, et il a débarqué chez Sewoon, sans le prévenir, bien sûr. Il est monté dans la chambre de Joon, sans dire bonjour à Sewoon d’abord, comme d’habitude, et a refermer la porte derrière lui, pour les enfermer, Joon et lui, dans leur petit cocon. Et il est là, à attendre, allongé sur son lit, à le regarder faire je-ne-sais-quoi, assis à son bureau. Il est pas sûr de s’il le dérange ou pas. Mais il reste silencieux, au cas où ce serait le cas. Et lorsqu’enfin, Joon se retourne, le sourire qu’il lui envoie lui sert le bide. “Qu’est-ce qu’il y a ?” Et Silas lui explique. Que ses parents sont chelous. Que depuis ce matin, les employés de maison lui filent des regards qui veulent tout dire, mais qui veulent rien dire à la fois. Et que Silas a la trouille qu’ils lui annonce un truc grave. Genre, un truc vraiment grave. Il aimerait bien qu’ils lui annoncent leur divorce. Mais il sait que ce sera pas le cas. “Peut-être qu’ils t’ont enfin trouver une belle femme.” Et Silas hausse un sourcil à la phrase de Joon. Déjà, c’est un truc qui lui fait pas trop plaisir, de savoir qu’il va se marier plus tard, avec quelqu’un que ses parents auront choisi pour lui. Mais il sait que ça va arriver, donc il s’est préparé à ça, toute sa vie. Après, il imaginait que ça arriverait plus tard, probablement. Ce qui le dérange vraiment, c’est que ce soit Joon qui lui dise ça. C’est vraiment chelou. Comme si ce genre de phrase lui étant destiné n’avait rien à faire dans sa bouche à lui. “Arrête, c’est n’importe quoi.” Joon hausse les épaule, et se retourne, pour bosser. Et Silas reste là, un moment, allongé sur le lit. S’endort. C’est Joon qui le réveille, et qui lui tend son téléphone portable. Et il sait qu’un truc cloche lorsqu’il lui tend pas son téléphone, à Silas, mais le sien, à lui. Et lorsqu’il le prend, sans surprise, la voix de son père résonne. “Bae Silas ! Tu reviens à la maison immédiatement ! Les invités vont pas tarder à arriver, et toi, tu. Tu passes ton temps avec ce… cette.” “J’arrive.” Et Silas raccroche, avant que son père trouve ce mot qu’il utilise pour désigner Joon. Un mot que Silas supporte plus d’entendre. Et son père, il a une voix qui sait se faire entendre. Et il sait, Silas, que Joon a pas loupé une seule miette de leur conversation. Et dans les moments comme ça, il aime ses parents, mais. Dans les moments comme ça, il les déteste. Pour oser blesser Joon, il les déteste. Joon sort une pièce de sa poche, et s'accroupit pour être à la hauteur de Silas. “Pile, t’y vas. Face, tu restes ici.” Silas hoche la tête. Même s’il sait, qu’au final, quelque soit le résultat, il va finir par y aller. Et Joon aussi, le sait. Silas finit toujours pas obéir à ses parents. La pièce est lancée, et retombe sur la main de Joon. Il la tourne sur la main de Silas, c’est toujours comme ça, qu’ils font. Il soulève la sienne. Pile. Une fois chez lui, il est évidemment accueilli par son père, rouge de colère, et sa mère, blanche comme un linge. Probablement inquiète qu’il revienne pas à temps pour… Pourquoi, d’ailleurs ? Il monte dans sa chambre, et s’habille, bien. Le mieux qu’il peut. Et voit une femme de chambre passer. L’arrête, dans le couloir. “Monsieur ?” “Qu’est-ce qui se prépare ?” “Monsieur Bae m’a interdit de vous le dire, Monsieur.” “Je m’en fou.” “Je suis désolée, monsieur.” Il la regarde, le regard glacial. Il la laissera pas passer. Elle devrait le savoir. Elle travaille ici depuis assez longtemps pour le savoir, maintenant. “Je peux pas garantir votre place, mais je peux garantir votre renvoi, si je le veux, et quand je le veux. Maintenant. Je veux savoir. Ce qu’il se passe.” “Monsieur, j’ai une famille à nourrir.” “Dans ce cas, à votre place, j’parlerai vite.” Ils le savent, merde, les employés. Que quand Silas veut un truc, il l’a. Et qu’il a aucun problème à faire virer les gens qui font pas ce qu’il veut. Et ce qu’il veut, c’est jamais un truc ouf, en plus. Il est plutôt sympa, comme type, dans son genre. Il le dit pas, mais en vrai, depuis qu’il a appris que les parents de Joon étaient agents de maison, comme ça, il a jamais mis ses menaces à exécution. Mais ça, cette pauvre bonne femme a pas besoin de le savoir. Il descend quinze minutes plus tard, bien préparé, et s’assoit sur le fauteuil, en attendant Josephine et son père. Lorsqu’elle arrive, et qu’elle s’approche de lui, il a ce sourire, sur le visage, décalé. Il trouve pas cette situation drôle, juste. Juste. Il aime savoir ce qu’il se passe, alors qu’il sait que Josephine, elle, le sait pas. “Ouais, j’suis ravi. Comme toujours.” Il se lève pour la saluer avec respect, comme il se doit de le faire. Et l’invite à s'asseoir autour de la petite table du salon. Où les parents viennent s'asseoir quelques secondes plus tard. Et c’est parti pour un numéro de cirque inoubliable. gabi le loup |
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Messages : 112 Crédits : nigth glow (avatar) ; tumblr (gif + icons) | | Sujet: Re: bad joke (ft. silas) 22.11.18 14:51 | |
La maison est comme tu t’en souviens. Cela fait plusieurs années que tu as mis les pieds ici et pourtant rien n’a vraiment changé. Il y a toujours cette photo de famille bien encadrée où ils ont l’air heureux et où tu reconnais les traits du garçon pour qui tu en pinçais sérieusement du haut de tes six ans. Sans même t’en rendre compte, tu souris. Pour être tout à fait honnête, tu as toujours un peu envié les Bae. Pas parce qu’ils ont une belle maison ou plein d’argent. On sait tous que tu n’as pas besoin d’être jalouse de ce point de vue là. Et pourtant ils ont quelque chose que tu as perdue il y a cinq ans : ils sont une famille. Alors oui tu imagines qu’ici comme ailleurs ils ont leurs lots de désaccords et de disputes. Sans doute passent-ils même parfois des journées difficiles et pourtant ils restent ensemble. Dieu comme tu aurais aimé que tes parents puissent faire de même. Le divorce c’est courant aujourd’hui. Ça ne choque plus personne est on la société commence à s’en accommoder, mais pour toi c’est une autre histoire. Bien évidemment que tu as finis par te faire à l’idée que lui jamais ils ne pourraient s’aimer et pourtant ton cœur se serre lorsque tu observes les parents de silas se regardent avant de sourire. Dieu comme tu aimerais que ce genre de complicité puisse encore se laisser voir entre ta mère et ton père. Tu peux bien dire ce que tu veux, cette séparation malgré tes vingt années de vie et toutes les raisons qui font que c’est arrivé reste douloureuse. C’est la raison pour laquelle tu t’es promis de ne jamais te marier avec quelqu’un que tu n’aimes pas vraiment et de prendre ton temps. D’apprendre à connaître la personne qui partagera le reste de tes jours et de l’aimer jusqu’à ce que la mort vienne vous séparer. Il daigne finalement poser les yeux sur toi pour te rétorquer qu’il est ravi de te voir, tu lèves les yeux au ciel pas franchement convaincu par ses dires « Je t’ai connu bien plus enthousiaste ! ». Enfin, c’était il y a si longtemps qu’il ne s’en souvient peut être même pas. Tu avais cinq ans et il en avait dix. À l’époque, il était pour toi celui avec qui tu voulais te marier. Il était beau, il te laisser jouer avec lui sans trop se plaindre. Bref tu avais envie de prendre soin de lui et de lui passer la bague au doigt. Aujourd’hui ça te fait gentiment sourire. Tu te demandes ce qu’il a bien pu devenir depuis tout ce temps. Peut être est-il tombé amoureux et sans doute a-t-il oublié la petite fille qui avait l’habitude de lui courir après. Finalement, les parents se joignent a vous et sa mère vous regarde avec des étoiles plein les yeux en ne cessant de répéter comme ils sont beaux. Tu demandes ce qui lui prend, mais tu te contentes de sourire pour ne pas mettre ton père dans l’embarras après tout il t’a appris qu’il faut toujours faire semblant quand il est question d’affaire. Seulement dès lors qu’elle se retourne tu te penches discrètement vers Silas pour lui glisser à l’oreille « Elle est toujours comme ça ta mère ? » Le plus étrange dans tout ça c’est que ton père et celui de Silas abordent le même sourire. Mais qu’est-ce qu’ils ont. Penses-tu en portant tes lèvres au verre de champagne qu’on t’a servi un peu plus tôt. C’est à cet instant précis que tu te décides enfin à poser la question qui va faire basculer la soirée dans une tout autre dimension. « Alors est-ce que quelqu’un peu me dire pourquoi nous sommes réunis ce soir ? ». gabi le loup |
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C’est pas si mal. Vraiment, ça aurait pu être pire. Josephine, elle est jolie. Moins que ce qu’elle pense, parce qu’à l’entendre, elle devrait devenir de suite miss univers, mais jolie, quand même. Bien plus que pas mal de filles d’autres familles qu’il a déjà contemplé épouser. A partir d’assez tôt dans sa vie, il a commencé à regarder les filles des familles riches. Sachant qu’un jour, il en épouserait une, de toute façon. Et Josephine est, certes, pas la plus belle. Mais loin, très très loin, d’être la plus désagréable à regarder. Il pense rapidement à la fille Choi, qui doit avoir passé la barre des cent kilos et qui ne semble pas vouloir faire d’efforts pour arrêter de manger les bons petits plats de sa cuisinière. C’est dommage pour elle. Mais principalement, c’est dommage pour la personne que ses parents lui feront épouser. Après tout, dans ce monde, où ils vivent, lui, Josephine, la fille Choi, ils ont pas le choix. Ou en tout cas, ils sont très peu à l’avoir. L’amour, les mariages d’amour (pas que Silas y croit), sont rares. Encore. En général, on finit par épouser son ami d’enfance, ou le fils/la fille des amis d’enfances de ses parents. Ou pire encore, le fils/la fille de leur plus proche partenaires. Un peu comme une manière de sceller d’un contrat encore plus fort, quelque chose de purement lié aux affaires. Mais ils sont habitués à ça. On les habitue dès leur plus jeune âge, à être des faire valoirs. A remplir certains rôles. Et Silas savait, qu’un jour, ses parents lui choisiraient une femme. Il connaît un peu Josephine. Il l’a vu quand ils étaient plus jeunes. Cette gamine qui lui tournait toujours autour, et avec qui il était obligé de jouer. Parce que ses parents voulaient qu’il lie une belle amitié avec elle. Sans blague. Silas se demande s’ils avaient pas déjà prévu que ça se terminerait comme ça, à l’époque. Il pense à Joon, quelques instants. Il lui dira pas. Il va pas lui dire tout de suite. Il sait que ses parents accélèrent le process, probablement pour que ça les éloigne. Et Silas comprend pas trop le rapport entre son mariage et Joon, mais il préfère lui cacher, pour le moment. Et profiter du moment. Il a follement envie de voir la réaction de Josephine. Probablement qu’ils leur auraient annoncé ça alors qu’ils étaient encore gamins, elle s’en serait réjouis. Après tout, fallait pas avoir le QI d’Einstein pour piger qu’elle était amoureuse de lui, à l’époque. Le genre de premier amour, pas réciproque, que t’as sur le voisin plus âgé. Mais aujourd’hui, c’est différent. Josephine est probablement plus amoureuse de lui, il l’espère en tout cas. Parce que ça rendra le moment plus amusant encore. Après tout, faut bien qu’un d’eux deux résiste à tout ça. Et lui, il compte pas s’y opposer. C’est son rôle, depuis qu’il est gamin, épouser une fille qu’il aimera pas. Pas qu’il ait déjà aimer qui que ce soit. L’amour est qu’une chimère, de toute manière. Une de leurs employées leur ramène des boissons, dans des beaux verres. Du champagne. Evidemment. Silas écoute sa mère s’égosiller sur le fait qu’ils soient “beaux”, ou qu’ils s'accordent “bien”. No kidding. Après tout, sur la photo, Josephine et Silas feraient un beau couple. Le genre de couple parfait que forment ses parents. La seule différence, c’est que Silas mettra rapidement les points sur les I. Ca servira à rien d’essayer d’être heureux et de s’aimer. Ses parents ont essayé, et aujourd’hui, ils font chambre à part, et se disputent tout le temps. Il a entendu une claque partir, l’autre fois, c’était pas la première fois. Il frappera jamais Josephine. Il boit à sa coupe lorsque Josephine demande pourquoi ils sont là. Il va pas répondre. Il va attendre que leurs pères leur annonce la “bonne nouvelle”. Et lorsqu’elle arrive, c’est encore mieux que ce qu’il imaginait. “Josephine. Tout d’abord, je suis vraiment heureux de te revoir. Cette maison a besoin d’une jolie fille, et ça faisait longtemps que tu n’étais pas venue.” Il s’arrête quelques secondes. Silas pense un instant qu’il y en a déjà une, de jolie fille, dans cette maison. Mais son père semble voir sa mère que lorsqu’il a besoin d’un punching ball ces derniers temps. “Nous avons décidé, il y a un moment déjà, ton père et moi, que Silas et toi feriez un très joli couple.” Il s’arrête un petit instant, juste le temps que l’information arrive au cerveau de Josephine. Et Silas continue à siroter doucement sa coupe de champagne. “Nous nous sommes mis d’accord pour vous fiancer.” Silas réagit pas. Il continue à boire sa coupe, et la pose finalement sur la table quand elle est vide. Il sera pas le premier à ouvrir la bouche, non. Puis il a beaucoup trop envie d’entendre la furie à côté de lui péter son câble. gabi le loup |
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Messages : 112 Crédits : nigth glow (avatar) ; tumblr (gif + icons) | | Sujet: Re: bad joke (ft. silas) 23.11.18 20:27 | |
Il y a des regards qui ne trompent pas. Des regards qui vous mettent directement sur la voie. À peine ton père pose-t-il ses yeux sur toi que tu sens l’entourloupe arriver. Ce regard tu le connais bien. Il a sorti le même à ta mère un bon milliard de fois à l’époque où ils vivaient encore sous le même toit. Ses prunelles te crient ce que tu refuses déjà d’entendre. Tout, mais pas ça. Monsieur Bae commence par te dire que la maison a besoin d’une jolie fille et presque malgré toi tu te mets à le toiser. Tu te fiches désormais pas mal des règles de bienséances que ton père a pu t’insulter. Pourquoi ? Parce que tu n’as en aucun cas envie de sourire à ce compliment qui annonce déjà une nouvelle que tu n’as pas envie d’entendre. Tu retiens ta respiration et tu te pinces en espérant être en pleins cauchemars, mais rien ne bouge. Tes prunelles noisette croisent à nouveau celles de ton père, tu n’es pas en train de me faire ça pas vrai ? lui demandes-tu silencieusement. Non, il ne te ferait pas ça, pas à toi et pas pour une histoire d’arrangement à la con. Toi tu n’es pas un contrat. Tu es sa fille. Ce qu’il a de plus précieux au monde. Ou c’est en tout cas ce que tu croyais. Parce que l’inévitable arrive et tu as l’impression de te prendre une vague de plein fouet et de boire la tasse. Ils sont persuadés que vous feriez un très joli couple. Oui et ? Non vous n’allez pas faire un joli couple. Vous n’allez d’ailleurs rien faire du tout tous les deux et encore moins vous fiancer. Attendez, vous fian quoi ? Tu crois d’abord à une mauvaise blague, mais quand tu vois vos pères respectifs trinquer à la bonne nouvelle tu réalises qu’aucune caméra cachée ne va sortir de derrière le rideau. Ton regard se pose sur Silas qui ne semble pas le moins du monde surpris par cette nouvelle. Est-il de mèche avec eux ? Où a-t-il simplement l’habitude d’être fiancé à la première venue ? Tes doigts qui jusqu’alors tenaient avec fermeté la flûte de champagne se dénouent et le verre tombe pour se briser en mille morceaux. « Nous fiancer ? » répètes-tu avec difficultés. Ton père s’approche de toi pour venir te passer sa main dans le dos et tu te redis à l’instant même où cette dernière te frôle. « Oui ma chérie n’est-ce pas merveilleux ? » puis il se tourne vers ses amis « Excusez là pour la flûte, c’est l’émotion ». Les sourires se font un peu plus larges et on s’amuse même de ta réaction en l’estimant être adorable. Plus les secondes s’écoulent et plus tu as le sentiment que tu es sur le point d’exploser. Tu chasses du revers de ta main ton père avant de te redresser et de lui faire face. « Comment as-tu pu oser me faire ça ? » Il veut te marier ? Lui ? Lui qui a eu la chance de pouvoir choisir sa femme et qui t’as toujours promis que toi aussi tu pourrais en faire de même. « Espèce de menteur ! » hurles-tu avant de te retourner vers les parents de Silas. « Avec tout le respect que je vous dois, écoutez-moi bien : personne ne va se fiancé ici » tu te retournes alors vers ton aîné avant d’ajouter « Nous sommes bien d’accord ? ». gabi le loup |
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Il sent son regarde à elle, se poser sur lui. C’est hilarant. Il montre rien sur son visage de marbre, mais à l’intérieur, il a envie de se foutre de sa gueule. La pauvre. Il est heureux d’avoir réussi à soutirer les infos avant de l’apprendre comme ça. Ca aurait été compliqué à vivre. Il aurait probablement mieux réagi qu’elle, c’est sûr. Et il aurait probablement rien laissé paraître sur son visage. Comme actuellement. Mais à l’intérieur de lui, il se serait pas passé la même chose. Il aurait été dégouté, choqué, énervé, peut-être. Juste le temps de se souvenir qu’il a pas le choix. Et que quitte à ce qu’il épouse quelqu’un, mieux vaut elle que la fille Choi. Puis il aurait, comme il le fait actuellement, juste pu profiter du choc et de la réaction générale de Josephine. La flûte qu’elle tenait tombe par terre, et se brise en milles morceaux. Silas retient un sourire en coin. Elle est trop prévisible. Ce sera calme, de vivre avec elle. Il aura qu’à faire chambre à part et jamais la voir. Ou alors qu’à prévoir toutes les remarques qu’elle pourrait faire pour préparer ses réponses. Parce que Josephine, fallait pas être savant pour comprendre qu’elle allait pas réagir en acceptant la chose, comme ça. Josephine, parfois, Silas se demande si elle connaît vraiment sa place. Si elle sait vraiment qu’être riche, ça n’implique pas qu’avoir tout ce qu’on veut, mais que ça implique aussi de devoir sacrifier quelques aspects de sa vie, pour ça. Dont, l’amour. Silas s’en fout, il y croit pas, de toute façon. Et en toute sincérité, il imaginait pas que Josephine soit du genre à y croire non plus. Et même si c’est vraiment le cas, voilà. Y’a des choses, que eux, les héritiers, ont été programmés pour faire. Se marier avec quelqu’un que leur parents auront choisi est l’une de ces choses. Et Josephine doit l’accepter. Comme lui l’accepte. Puis lui, tout ce qui peut l’éloigner d’un potentiel mariage avec la fille Choi, ça l’arrange. Josephine arrive enfin à mettre des mots sur son état de choc, mais les utilise pour juste répéter ce que le père Bae vient de dire. Elle a l’air complètement paumée. Dans l’incompréhension. Et Silas détecte presque un sentiment de déception dans son regard, lorsqu’elle regarde son père. Comme si elle avait l’impression d’avoir vécu une horrible trahison de sa part. Silas comprend pas vraiment, mais passe à autre chose, et continue de regarder la scène comme un parfait spectateur, qui regarde un numéro de clowns au cirque du coin. Et lorsque son père répond, Silas profite du moment. Parce qu’alors qu’elle s’attendait peut-être à ce qu’il lui dise que c’est une blague et se confonde en excuse, il fait la sourde oreille, l’autruche, et continue à fantasmer sur leur mariage avec les Bae. Silas se sentirait presque mal pour Josephine s’il en avait quelque chose à faire. Parce qu’elle donne vraiment l’impression qu’elle pensait pas que ça pourrait arriver un jour. Il se demande dans quel monde elle vit. Et lorsqu’elle dégage la main de son père d’elle, violemment, et qu’elle se lève, Silas se dit juste que les clowns se lancent dans une réelle joute verbale, et qu’il va juste encore plus en profiter. Il lâche un ricanement sourd et silencieux en entendant la question qu’elle pose à son père. Si lui osait parler à son père de la sorte, il se prendrait trois claques, et finirait au tapis, avant de monter dans sa chambre et d’être privé de sorties pendant trois semaines. Surtout depuis l’arrivée de Joon. Surprenant que son père ait augmenté la violence des punitions juste depuis qu’il est revenu de Londres avec un ami dans sa valise. Elle le traite de menteur. Et ça aurait valu quatre coups. Ou plus. Probablement plus. Elle se retourne vers ses parents, et ses mots résonnent dans son crâne. Comme quelque chose de plutôt drôle. Elle ressemble à une voleuse qu’on a pris la main dans le sac et qu’essaye de se défendre en disant qu’elle a pas volé le chocolat alors qu’il lui en reste des traces tout autour de la bouche. Aussi helpless que ça, qu’elle est, Josephine. Et lorsqu’elle se retourne vers Silas, avec la ferme attention de le relier à sa cause, il hausse juste les épaules, croise les jambes. “Vous avez prévu le mariage quand ?” Il ignore pas totalement Josephine. Juste, il répond indirectement à sa question. Parce que non, ils sont pas d’accord. Si elle est la solution pour qu’il évite Choi, alors il est prêt à se lancer dans cette affaire de mariage la tête la première. Il pense un instant à Joon, mais chasse l’idée aussi rapidement qu’elle est apparue. Il lui en parlera pas tout de suite. Il veut pas le déranger avec une formalité comme le mariage. gabi le loup |
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Messages : 112 Crédits : nigth glow (avatar) ; tumblr (gif + icons) | | Sujet: Re: bad joke (ft. silas) 25.11.18 17:51 | |
Tu ne peux pas y croire. Non tu n’arrives pas à intégrer que tout ça est vraiment en train d’arriver. Comment peuvent-ils oser de faire ça ? Pour la première fois de ta vie, tu comprends ta mère. Cette femme que tu as pourtant détestée pour avoir pris la décision d’avoir quitté ton père. Tu lui en as tellement voulu que tu l’as traité de tous les noms. Tu l’as presque rejetée et tu sais qu’elle en a beaucoup souffert. Tu es amère. T’as l’impression d’avoir été bernée, d’avoir choisi le mauvais camp alors que pendant tout ce temps elle avait raison lorsqu’elle te disait que ton père n’est rien d’autre qu’un lâche. Un lâche qui à l’audace de sourire. Qui est fière de la merveilleuse idée qu’il a eue. Vous marier. Oh oui sur le papier c’est sans doute le plus beau contrat qu’il n’a jamais signé. Imaginez un peu cette belle alliance. Pas de toute avec la fortune des Bae ajoutés à la vôtre rien n’y personne ne pourra plus jamais vous arrêter. Et c’est sans doute ça le problème. Parce que tu comprends ce soir que c’est bien tout ce qui compte pour les adultes qui vous sourient. Oui, ils n’ont que faire de votre bonheur et de votre épanouissement. Dans le fond il ne vous demande même pas de vous aimer, ils souhaitent simplement faire de vous les meilleurs business partenaires. Tu les vois déjà arrivés sur leurs grands chevaux. Vous expliquer à quel point le monde sera à vos pieds. Dire que l’idée ne te séduit pas serait mentir. Oui, une part de toi pourrait sans doute trouver une forme de contentement là dedans. Après tout tu aimes ça le pouvoir. Tu aimes l’idée qu’on te jalouse quand bien même t’as vie n’est belle que sur papier glacé. Et pourtant, pourtant c’est sans doute la fougue liée à ta jeunesse qui ne te permet pas de dire amen. Alors quand ton aîné semble être prêt à sauter le pas sans rechigner tu ne peux t’empêcher de venir lui mettre une claque sous les yeux ébahis de vos parents. « Réveil toi Silas, y’aura pas de mariage ». Tu sais que tu as le droit de dire non, que rien ni personne ne pourra venir contrer ton désir à toi et encore moins te forcer. Tu te retournes alors vers ton père et la colère te gagnes un peu plus « Déshérite moi si ça te chante, mais jamais tu ne feras de moi un pantin, tu m’entends ? Jamais ! » puis ton attention se reporte sur Silas. Tu as presque de la pitié pour lui et pour cet air si détaché qu’il prend face à toute cette situation pourtant inacceptable. « C’est triste Silas, tu trouves ça normal d’accepter tout ce qu’ils peuvent bien dire sans rechigner ? T’as peur qu’on te coupe les vivres ? Ou qu’on t’en colle une ? » Tu te mets à rire et ton insolence est telle que tu ne peux t’empêcher de te retourner vers son père « désolée pour ça d’ailleurs, je vous ai devancé, mais vous n’allez pas m’en tenir rigueur n’est-ce pas ? » Parce qu’après tout cette baffe n’est qu’une goutte d’eau dans tout le mouvement de contestation que tu mets en place. gabi le loup [/quote] |
| | | More informations ? Âge : vingt-cinq ans. Métier ou études : étudiant en double cursus ; Commerce et gestion, et anthropologie. Résidence : nam-gu, ofc. Côté coeur : célibataire. on lui apprit à pas s'attacher. il est doué pour appliquer ce qu'on lui apprend au pied de la lettre. Journal : RS --- tel --- rp
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games Messages : 46 Crédits : urban night. | | Sujet: Re: bad joke (ft. silas) 25.11.18 23:37 | |
Il s’attendait à pas mal de réactions de la part de Josephine. Il s’attendait presque à ce qu’elle finisse par se rouler par terre en tapant des points et en pleurant. Mais vraiment, il s’attendait pas à ça. Il s’attendait pas à ce qu’elle lui mette une claque, comme elle vient de le faire. Et elle lui crie dessus, presque. Silas supporte pas qu’elle lui manque de respect, mais se contente de serrer ses poings, très fort, et de garder un visage froid, et calme. Il la regarde, mais elle pourra rien déceler dans son regard. Pas de haine, pas de colère, pas de tristesse. Juste du vide. Ou peut-être un peu d’orgueil, et un sentiment évident de supériorité. Il la trouve pitoyable, à faire sa gamine, à pas réussir à garder son sang froid. Vraiment, qu’est-ce qu’elle croyait ? Que son père allait la laisser épouser un homme par amour, de n’importe quelle classe sociale ? Elle est naïve. Si naïve. Qu’elle lui ferait presque pitié. Ses pensées négative à son propos ont plus aucune limite. Il avait déjà un souvenir quelque peu non joyeux de ses quelques rencontres avec elle, mais là, c’est pire. Elle peut bien dire ce qu’elle veut, taper qui elle veut, le mariage aura lieu. Silas connaît assez bien son père pour le savoir. Et il connaît un peu le père de Josephine. Assez pour savoir que si elle joue bien ses cartes, il risque de retirer sa proposition. Ou, retirer l’acceptation de la proposition de ses parents. Silas sait pas d’où vient l’idée, pour être tout à fait honnête. De quelle famille. Mais que ce soit l’une ou l’autre, il se dit que Josephine est quelqu’un de douée, pour manipuler les gens. Et surtout pour manipuler son père. Et il refuse qu’elle mette sa seule façon d’éviter Choi fille en danger, juste pour un caprice. Lorsqu’elle va jusqu’à lui dire qu’il peut bien la déshériter si il veut, il réagit pas, laisse juste un côté de sa lèvre se relever, utilisant enfin une main pour caresser, et apaiser la joue qu’elle vient de frapper. Elle supporterait jamais d’être déshéritée, c’est des conneries. Et quiconque faisant partie de la haute société de Busan, et connaissant Josephine la capricieuse le saurait. Josephine sans son argent, c’est plus Josephine. Enfin. Pardon. Josephine sans l’argent de son père, parce qu’elle a aucune espèce d’idée de ce que c’est, de travailler pour elle même, c’est plus Josephine. Elle a l’air bien énervé, et vraiment, Silas pensait pas s’amuser autant à ce rendez-vous arrangé, à ses propres fiançailles. Elle se retourne vers Silas, et elle parle. Et elle parle probablement pour l’énerver, ou pour lui faire prendre conscience de certains trucs, mais, nope. En fait, ça marche pas. Et il a tellement envie de lui répondre qu’il a probablement moins peur qu’elle qu’on lui coupe les vivres, puisque lui, à l’inverse d’elle, a déjà travaillé pour gagner un salaire. Que lui, connaît ça, et qu’il pourrait réussir à faire sa vie, sans l’aide de ses parents. Que les claques, il a l’habitude de les prendre, que ouais, s’il peut les éviter, tant mieux. Mais que juste, il est réaliste, sur le monde dans lequel ils vivent. Mais il hausse les épaules. Parce qu’il a pas envie de gaspiller sa salive et ses arguments face à une gamine qui fait un caca boudin. Et lorsqu’elle se retourne vers son père, Silas se dit qu’il a vraiment rien à faire, et que les parents sauront gérer ça. Effectivement, son père réagit directement, pour parler à sa fille. “Ma chérie, mais. Je pensais que ça te ferait plaisir. Après tout, tu étais tellement attachée à lui, enfant. Tu m’as même dit que tu étais amoureuse et que tu voudrais l’épouser.” Et pour Silas, c’est trop. Il essaye de cacher un rire, mais n’y arrive qu’à moitié. Il reprend vite contenance, et se racle la gorge, pour cacher son petit dérapage. Mais arrive pas à retrouver un visage sans sourire. Il a tellement envie de se moquer d’elle, de prendre ce que vient de dire son père, et de lui tartiner le visage avec. Mais il le fait pas, à la place, il se lève, calmement, avec grâce, et s’approche d’une des femmes de maison qui est là. “Pourquoi est-ce que je n’ai toujours pas de glace pour ma joue ?” Et son regard est froid, comme toujours, lorsqu’il parle au personnel. Il se retourne vers Josephine, finalement, et lui fait un clin d’oeil. D’un endroit qu’elle est la seule à pouvoir le voir. Un clin d’oeil empli de sous entendu. Tout le monde a entendu ce qu’il a demandé. Elle l’a blessé. Elle s’est comporté de façon clairement indigne. Totalement non civilisé. Et c’est évident que cette histoire s’arrêtera pas là. D’ailleurs Silas a bien vu le regard de son père lorsqu’il a vu le geste. Les Cheong vont probablement être victimes d’une violente remontrance. Même si, il le sait. Il va pas kiffer le fait qu’il se soit laissé frapper par une fille. Et que lui aussi, sera victime d’une violente, physique, punition, plus tard. gabi le loup |
| | | | | Sujet: Re: bad joke (ft. silas) | |
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