La journée avait été difficile. Deux chirurgies difficiles avaient été planifiés pour aujourd'hui, l'une d'entre elle concernait un enfant avec une petite malformation cardiaque dont vous aviez dû chercher une solution pour lui permettre de vivre en évitant une transplantation. Cela n'avait pas été facile puisque les risques pendant et post-opératoire étaient bien présents. La chirurgie s'était bien passé, malgré une complication que vous aviez rencontré. Puis cette après-midi à quinze heures précisément une autre t'attendait pas des plus reposantes puisque l'opération s'annonçait longue. Te reposer ? Oui tu le devais, mais tu ne le faisais pas, car ce n'était tout bonnement pas toi et puis tu n'étais pas de garde hier donc ça devrait aller.

Tu marchais dans le service, jusqu'aux comptoir des infirmières pour utiliser l'ordinateur afin de consulter le suivi des patients sous ta coupe, mais également ceux de certains de tes hoobaes dont le boulot n'était pas parfait à tes yeux, même négligent. Cela de fait, tu posas la plaquette contenant la fiche imprimée de l'un de tes patients à la chef des infirmières. La seule qui ne te regardait pas avec des cœurs dans les yeux sans écouter réellement ce que tu leur indiquais. Cela fait, tu pris le pas en direction de l'ascenseur. Tu avais besoin de rendre au département deux étages supérieurs à celui-ci, où se trouvait les bureaux administratifs. Pourquoi devais-tu aller ? Pour faire pression afin de permettre à un enfant d'obtenir les soins qu'il devait malgré le manque d'argent de ses deux parents. Pourquoi il devrait être voué à ne subir aucun soin à cause de l'incompétence de ses parents pour lui assurer une bonne vie ?

Tu avançais, sans vraiment remarquer que depuis plusieurs minutes déjà quelqu'un te suivait et essayait de t'interpeller. Tu pris l'ascenseur qui se referma à temps avant que cette personne ne puisse pénétrer à l'intérieur. Tu attrapas ton portable afin de voir si tu avais reçu un message. Aucun. Tu le rangeas dans ta poche après avoir également consulté l'heure. L'ascenseur s'arrêta, tu attendis l'ouverture des portes avant de sortir. À peine quelque pas fait en dehors de celui-ci que tu t'arrêtas à cause de cette fameuse personne qui avait enfin réussi à te mettre la main dessus.