★ 톤 조직도,
histoire du personnage.


doc. « Rose, ta maman m’a dit que tu as fait une bêtise. »
rose. « oh… »
doc. « Rose, pourquoi tu as mis le feu au hangar du vieux O’Sullivan ? »
rose. « c’était pour pas qu’ils s’perdent… »
doc. « … qui aurait pu se perdre ? »
rose. « bah, les Hommes des Etoiles ! fallait leur montrer l’chemin… »

Lorsqu’on a huit ans, on a pas forcément conscience de tous les dangers qui nous entourent. Rose, elle était comme ça, c’était une gamine rêveuse avec une imagination débordante, elle voyait des choses qui ne se passaient que dans sa tête, mais généralement ça n’allait pas trop loin. Enfant trop intelligente mais trop bizarre, trop ailleurs. Jamais vraiment rejetée car considérée comme un phénomène de foire ; elle grandit néanmoins dans une famille aimante en dépant de quelques petits déboires ; Madame Watanabe, anciennement Ward, jeune mannequin junky, épousa ce jeune romancier japonais qui s’était enfuit de son pays. Il s’était surtout défait de l’emprise du clan Watanabe. Fils d’une vieille famille de prêtres et prêtresses au Japon, le père de Rose échappa à son devoir et elle en récolta les frais une décennie lus tard. Déjà bien avancée dans sa folie enfantine, on envoi le petit bout de dix ans au Japon pour y apprendre les bases du métier. Le problème lorsqu’on est Rose, c’est que tout n’est pas si facile. Considérée comme trop rêveuse, trop folle par les anciens, ils décident de la foutre royalement à la porte à l’aube de son diplôme du secondaire. Sans rancune elle s’en va vers de nouveaux horizons avec un bout d’héritage minable en poche. Elle ne rentre pas en Irlande, elle va vendre sa science astrale en Corée du Sud.

6 Février 2011 : Dans les rues du vieux quartier.
{Busan, Corée du Sud}.

Si l’écroulement du temple familiale au Japon lui avait valut la porte, elle en trouva une bien ouverte et fut accueillie par un cafard de la taille d’un donut à Yeonge-gu, dans le vieux quartier de Busan. Rose elle est quand même allée à la fac quelques temps, histoire de squatter les cours d’astronomie et d’astrologie : ça lui donnait bonne conscience et c’est là qu’elle a commencé à lire l’avenir dans les lignes des mains de ses camarades. C’était rien au début, juste un truc que son arrière-grand-mère japonaise lui avait apprit. Puis au fur et à mesure le feeling était bon et les prédictions coïncidaient. Tellement que Rose est tombée dans le vice et s’est auto-persuadée de ses dons astraux. Elle sort avec deux ans d’avance dans le programme de la Busan National University à l’âge de 21 ans et ouvre son bouboui pourrit en-dessous de son rooftop en miette. La belle petite voyante en carton du vieux quartier est arrivée sous les cocotiers il y a maintenant sept ans, connaissant Busan comme sa poche, elle vous guidera de toute les manières vers toutes formes d’univers.