|
Cho Sanjay(Workaholic) Social disaster More informations ? Âge : Vingt huit ans Birthdate : 02/09/1990 Métier ou études : Directeur général de la filiale C.Holding Côté coeur : Ai-je l'air d'avoir le temps pour ces conneries ? Journal : Messages : 290 Crédits : Nightglow ** | | Sujet: Broken soul ▬ SanJi ♥ 25.05.20 22:32 | |
Broken soul ⌁ Une semaine, puis deux, pour enfin qu'un mois entier ne se soit écoulé. ses allers-retours me donnaient le vertiges et chacune de ses "apparitions surprises" me provoquaient des migraines. La matriarche était là, fière guerrière de son empire créé de toute pièce. Elle orchestrait tout d'une main de maître, absolument tout... y compris moi. Peu importait que je sois sa chair et son sang, si les objectifs n'étaient pas remplis, si les chiffres n'étaient pas bon et les clients pas assez satisfaits... je finissais comme n'importe quel employé lambda. Je l'entendais réprimander et ordonner, je voyais mes collaborateurs blêmir sous ses injonctions sans ne jamais rien pouvoir faire. Je regardais les journées s'écouler avec une lenteur sans nom, les semaines passer à une vitesse phénoménale et chaque soir, je rentrais épuisé. Harassé par cette pression quotidienne, je n'étais plus qu'un corps las et éreinté qui passait la porte de son foyer solitaire et se laissait tomber sur le support le plus proche pour entamer des nuits toujours plus courtes. Ce soir là ne faisait pas exception, l'esprit encore plongé dans les graphiques, les courbes et autres diagnostiques que j'avais miré toute la journée, je me pensais enfin libéré de toutes ces obligations professionnelles en poussant le battant en bois de mon antre. Mais je fus bien vite devancé par les plans diaboliques de celle que j’appelais "mère". Sans prévenir, elle entra avant même que je n'ai eu le temps de me déchausser et alla directement s'installer en cuisine pour préparer le repas. J'aurais pu être content d'être le sujet de cette marque d'affection, mais il n'en était rien. De cette façon, elle s'assurait que son soldat ne faiblisse pas, qu'il continue à travailler avec ardeur à sa mission. " Ne prévois rien demain soir, nous allons dîner dehors !" J'aurais dû m'en douter... Levant les yeux au ciel, je fis mine de ne pas entendre l'ordre qu'elle venait de me donner, et me contentais de quitter l'apparat d'homme d'affaire pour passer un ensemble de jogging et débardeur en coton bien plus confortable. Une tenue qui n'était pas du tout de son goût. " Sanjay ! Comment peux-tu te laisser aller ainsi ?!" Je voyais l'air réprobateur dans son regard, la petite lueur écarlate qui brillait dans ses yeux plissés par la déception. Mais ne l'avais-je pas toujours été ? Une source de déception grandissante pour le couple qui ne jurait que par la réussite de sa société... " Je suis bien comme ça, nous ne sommes plus au bureau alors ça ne dérangera personne." lâchais-je. Quelle grossière erreur venais-je de commettre... Sa mâchoire se crispa, ses poings se serrèrent et je pouvais presque sentir l'atmosphère lourde et électrique qu'elle dégageait. " Personne ? Mevani ne sera pas de cet avis !" Le prénom m'arraché un frisson, mais la seule réaction que je pu avoir fut de rester ébahi. " Je vois que tu n'as pas oublié ! Il va falloir faire un effort, c'est une femme de goût." Mon autre tyran... J'exécrais son prénom, la simple mention de son existence me hérissait le poil et je savais... je savais qu'elle était la raison de la présence de la matriarche sur mon territoire. " Je t'ai dit que je ne voulais pas. Combien de fois dois-je te le répéter ?" Pour toute réponse, je n'eu droit qu'à un rictus, celui derrière lequel se cachait une volonté de fer, une organisation imparable à laquelle je tentais depuis des années de me défaire... en vain jusqu'à présent. Son air hautain me fit perdre pied. Elle avait beau m'avoir donné la vie, je n'en éprouvais pas plus de tendresse qu'elle ne pouvait en avoir pour moi, et remettre cette histoire sur le tapis eut raison de ma patience trop longtemps mise à rude épreuve. " JE. T'AI. DIS. NON." La rage fit trembler ma voix, et le grondement sourd qui s'échappait de ma gorge la fit sursauter, mais comme un soldat, elle ne quittait pas son poste. Les épaules droites, le menton haut, elle planta ses perles dans les miennes sans dire mot. Sans qu'un son ne vienne faire écho à la tempête qui venait d'éclater. Je n'avais plus mon libre arbitre... à vrai dire, je ne l'avais jamais eu... Depuis mon arrivée à Busan, je vivais dans l'illusion que je contrôlais mon destin... quelle blague. La jointure de mes doigts blanchissait sous l'effort de mes poings serrés, et j'en fis tomber un sur la table sans même m'en rendre compte. " Ne me parles pas de Mevani. Ne me parle pas de papa. Ne me parle pas de l'entreprise. Ne me parle pas de MA VIE !" sifflais-je. Tremblant, je n'attendis pas une seconde de plus pour quitter ma demeure et ainsi me faire dévorer par les ténèbres d'une soirée déjà bien entamée. J'avançais dans les rues sans savoir où aller, j'errais sans but jusqu'à ce que mon chemin ne croise celui d'un pub. Sans réfléchir davantage, j'en poussais la porte en verre et m'y engouffrais pour m'accouder au comptoir d'ébène. Les minutes défilèrent, les verres s'entassèrent. L'un après l'autre, je les ingurgitais sans laisser de repos à ma gorge brûlée par l'alcool et ce jusqu'à ne plus me souvenir de la raison pour laquelle j'avais atterri là. " Encore..." demandais-je d'une voix pâteuse. " Non mon gars, ça suffira pour ce soir." Je lui offris mon regard le plus noir, mais il ne semblait pas le moins du monde impressionné par la moue grotesque de l'ivrogne que j'étais devenu. Les coudes appuyés, ma tête résonnait, vibrait et semblait tourner sur elle même alors qu'elle reposait fixe et inerte entre mes mains. "Est-ce que vous voulez que j'appelle quelqu'un pour venir vous chercher ?" Une bienveillance louable, mais qui ne lui fit récolter encore et toujours cette moue revêche que j'avais décidé d'emprunter. J'eus l'impression de lui répondre, mais mon corps ne semblait plus répondre à mes commandes, et même lorsque je descendis du tabouret, mes jambes peinèrent à me tenir debout. Mais il m'en fallait bien plus pour m'arrêter ce soir là, et si les souvenirs qui précédaient ma débauche était encore flous, je savais que je ne devais pas rentrer chez moi. Aussi repris-je ma route, sans savoir où elle me mènerait. Sur mon trajet j'heurtais sans m'excuser, une ascension lente et laborieuse dont les pas me conduisirent vers un immeuble qui me semblait alors familier. La silhouette du bâtiment dansait devant mes yeux, et sans jamais faire intervenir le bon sens et l'intellect qui s'étaient réfugiés dans un coin de ma tête, je décidais d'y pénétrer. La porte ne me résista pas mais il me fallut de longues minutes pour apprivoiser les escaliers que l'éclairage aveuglant rendait bien plus pentu... ou bien était-ce mon imagination ? Encore un effort, et je me trouvais devant une porte, d'une banalité affligeante mais mon subconscient me poussait à y faire résonner quelques coups. Ma main s'abattit mollement contre le panneau en bois, tandis que l'autre s'évertuait à me tenir debout en prenant appui sur le mur et quelques secondes plus tard, ce fut un visage familier, un visage brillant, presque trop lumineux pour que je ne le regarde directement. Un visage doux et rassurant, un visage qui m'arracha un sourire fatigué alors que la liqueur avait pris le contrôle. Contre mon gré, mes bras vinrent s'enrouler autour de sa taille et mon menton vint se ficher sur l'une de ses épaules tandis qu'un soupir lourd et brûlant filtrait mes pulpeuses. J'avais cruellement besoin de ce réconfort, de cette sensation de bien être qui m'envahissait soudainement, si brutalement qu'elle ramena tous les démons que j'avais voulu anesthésier. feat. @Im Ji Eun the most perfect girl gabi le loup |
| | | Im Ji Eun(MomHeart) Property of a Social disaster More informations ? Âge : 24 anos amigos ! Birthdate : 14/02/1994 Métier ou études : 6ème années de médecine et emplois à droite et à gauche, faut gagner de l'argent pour vivre. Résidence : Dong-gu Côté coeur : Tu pensais être tranquille, mais entendre son coeur battre à fait manquer un battement au tien. Son sourire est irrésistible et le déni est devenu ton ami. Journal :
" What if we rewrite the stars? Say you were made to be mine "
Ce n'était qu'un regard, qu'un baiser, qu'une caresse...
... qui restent pourtant dans ma mémoire.
Elle imite à la perfection pikachu, gollum et stitch et le fait souvent pour faire rire, mais finalement elle rigole plus que les autres. ✮ Un jour, alors qu'elle sortait des cours, un gars habillé en clown est passé devant elle (c'était la grande mode du moment suite à un film) elle s'est recroquevillée en criant le plus fort qu'elle pouvait. Elle a fini par être tétanisée de peur. ( La phobie des clowns quand tu nous tient) ✮ Elle cache son insuffisance rénale aux gens de peur qu'on la prenne en pitié. Elle attend une greffe patiemment sans réellement vouloir réaliser la gravité.
✮ Elle a essayé de faire du skate une fois dans sa vie.. et a complètement foiré. Un genou , un coude et les mains éraflés et une peur bleue✮ Elle voudrait manger de tout, tout le temps mais son régime alimentaire est stricte et prépare donc tout toute seule. Mais si elle sort elle profite sans trop abuser. ✮ Elle adore les balançoire et se retrouve souvent à réfléchir la bas
✮Une peur se développe, celle de la nuit, de dormir, de ne jamais se réveiller. Elle angoisse de plus en plus mais chaque matin, elle continue de sourire. ✮ On lui a déjà demandé si elle n'avait pas mal aux joues à force de sourire. Certains prennent cela pour de la stupidité, mais les critiques elle s'en moque.
✮Elle a un tatouage sur tout son dos, un phœnix à l'encre rouge. Elle l'a fait après avoir eu la majorité quand sa maladie a empiré. Elle veut renaître de ses cendres et ne pas craindre la mort. ✮ Les seules traces sur son corps sont des bleus au niveau du creux de tes avants bras dû au dialyses. ✮ Tu es une enfant, et parfois c'est vraiment drôle. Sauf quand on met en relation : médecin et toi.
Fiche rp
Your kiss haunt me
Messages : 520 Crédits : Chonchon | | Sujet: Re: Broken soul ▬ SanJi ♥ 01.08.20 15:57 | |
Broken Soul Music⌁ Les journées s'enchainaient bien, mieux. Tout avait changé depuis que cet étrange inconnu était apparu dans ta vie. Depuis que tu n'attendais plus un appel désespéré qui semblait prendre une éternité à venir. Et pourtant ce petit sentiment de culpabilité restait gravé en toi t'obligeant, plus que jamais, à donner tout ton être pour ceux qui n'avaient pas ta chance. Ca avait toujours été le cas. Prendre soin des autres devenant une priorité qui allait sûrement enlever toutes ces idées sombres qui restaient gravées en toi quand la nuit tombait et que tu te retrouvais seule face à cet astre lunaire éclairant ta chambre. Devant elle tu savais que tu ne pouvais plus jouer la comédie, que tu te laissais aller, elle était la seule témoin de ces larmes qui dévalaient lorsque tu repensais à tout ce que tu traversait. Sous ce sourire se trouvait la peine d'une injustice toujours grandissante, un sentiment d'abandon qui créait toujours plus de dommages. Et malgré ces jours à prétendre que tu allais bien tu ne cessais de ressentir cette peine sourde et cruelle. Sauf quand il était là. Aussi étrange que cela paraissait, malgré son travail, son expression presque inchangée tu te sentais bien en sa présence. Elle t'avait tout d'abord impressionnée, mise mal à l'aise, puis lentement elle était devenue une source de chaleur, de réconfort. Avant de redevenir douloureuse. Ce fut ton portable sonnant qui te tira de ces songes qui venaient ronger ton âme chaque soir te laissant exténuée le lendemain. Chaque lettre se dessinant sur l'écran te donnait cette envie de l'oublier. Chaque son qui faisait écho dans ton esprit te laissait tremblante. Ce sentiment qui bouillait en toi, faisant de cette personne douce une tout autre femme n'était pas facile d'accès. Personne n'y arrivait mieux que cette dame. Cette grande dame respectée et respectable. Dans le plus loin des tableaux. Elle n'était que belle en photo. Tu la connaissais cette avocate dure et respectée. Tu la connaissais autant qu'elle t'avait délaissé. Chaque mot qu'elle écrivait te laissait la mâchoire serrée. Se rappelait elle de toi pour une soirée banale dans son monde de bourgeois sans coeur ? Se rappelait elle de toi pour montrer qu'elle avait réussi ? Sans n'avoir jamais rien fait pour toi? Montrer. Exposé. Mentir. Un monde que tu haïssais autant que tu haïssais la justice de décider pour d'autres. Chaque mot sonnait faux, chaque point était étudié, telle une convocation au prudhomme tu sentais l'impératif de lui répondre, de venir, de jouer. Un soupire las t'échappant tu laissais cet appareil électronique sur la table te glissant dans tes draps. Quoi de mieux que du repos ? Pour effacer son image, effacer ses mots, cette pression. Si tes yeux s'efforçaient de rester fermer pour duper ton cerveau, il fallait se rendre à l'évidence que ce n'était clairement pas une réussite. Celui ci tournant toujours à plein régime, laissant quelques images, quelques paroles revenir à toi. Son sourire, doux et affectueux d'un père pourtant seul. Une tombe que tu visitais dès que tu le pouvais t'excusant toujours de ne pas venir plus souvent. Tu avais besoin de lui, besoin d'un père. Mais ton esprit se jouait de toi te rappelant cet autre homme que tu ne pouvais garder. Un air froid, un regard glacial mais une générosité qui t'avait sauvé. Tu te souvenais un peu trop de son visage, le détaillant durant des minutes sans qu'il ne s'en rende compte, concentré sur des chiffres qui le perdaient dans un monde toxique et dangereux. Il ne pourrait être à toi, il te l'avait confirmé lui même ,tu avais accepté sans réellement le penser. Maintenant tu regrettais. Aussi détestable étaient ils, ces regrets se formaient et ne voulaient plus quitter ton esprit, rendant ton âme lourde. Ne pas tenter de le connaître, de le connaître. Cela t'aurait sauvé. La bouche sèche, l'esprit embrumé, l'énergie au plus bas tu tentais de te reprendre avec un verre d'eau. La réflexion voulant faire de cette nuit son terrain de jeu tu tentais la distraction par les réseaux, les animaux, la musique. Mais le bruit tapant sur ta porte te ramena à cette réalité. Si ton coeur battait plus vite d'avoir pensé au brun, tu soupirais en reconnaissant là les gestes d'un homme ivre. Ce même homme qui pensait pouvoir t'utiliser. Avec toute la conviction du monde, ta gentillesse de côté tu ouvrais la porte dans un soupire. " Jin arrête de venir quand... Sanjay ?" Son prénom était sorti sans même que tu ne puisses le maîtriser. Ton regard s'étant simplement posé sur lui, le reconnaissant presque immédiatement comme étant celui qui occupait tes pensées. Chaque pensée, chaque geste sembla être coupé par la surprise. Tu ne comprenais ni sa présence à ta porte, ni ce geste presque naturel qui t'avait rapproché de lui. Ni même cette odeur d'alcool qui imprégnait ton appartement. " Sanjay tu as bu ? " C'était peut être une mode de venir chez toi ivre. Et pourtant tu ne pouvais le renvoyer, ta main se perdant dans ses cheveux dans un geste réconfortant malgré l'étrangeté de la situation. Après tout, il oubliera tout durant la nuit. [i]feat. [/i@"Cho Sanjay" My man gabi le loup |
| | |
Sujets similaires | |
|
| |