L'Histoire tu vois le jour à brighton, ville côtière de l’angleterre. t’es née dans une famille heureuse de te voir naître, t’as jamais manqué d’amour, ni de rien en général en fait. tes parents ils avaient pas la bourse à crésus mais ça t’as pas empêché d’être une gosse heureuse, joviale et sociable. ptête pour ça qu’en grandissant tu commences à avoir ce désir, rien de trop gros, pourtant t’en parles à tes parents, juste en rigolant au début, puis plus sérieusement à la fin. tes parents, eux, ils n’ont jamais été vraiment d’accord avec ça, te voyant dans un tout autre domaine. un truc de plus stable nécessitant de vraies études, style médecin ou infirmière. des choses loin, très loin de t'émoustiller. alors ouais t’as insisté, tu t’es même montré capricieuse mais t’as finalement eu gain de cause, tes parents ils t’ont permi de prendre des cours d’art dramatique à la condition que tu poursuives de vraies études à côté. t’as accepté, t’étais heureuse, tellement que t’as commencé à sécher de plus en plus pour te consacrer à ta passion. t’as essayé de le cacher au maximum à tes parents, mais quand ils payent une fortune une école, les courriers ne tardent jamais à arriver et le masque lui à tomber. tu te rappelles de la soufflante, tu te rappelle tes larmes et des menaces de tes parents. tu les as détesté pour ça, pour ne pas te comprendre aussi. c’est d’ailleurs ça qui a motivé ton choix, celui de partir, loin, très loin de cette terre qui t’as vu naitre…

t’es parti sans rien dire, dans la nuit, prise par une folie que tu ne te connaissais pas, t’as pris un billet d’avion avec le peu de thunes que t’avais sur ton compte, sans même penser au surplace. direction le pays de tes origines. tu débarques à séoul avec ta ptite valise, pas bien grosse et c’est là que pour la première fois tu tdis merde. merde parce que tu sais pas ou tu vas crécher, faut dire que t’as à peine de quoi te payer une chambre d'hôtel, tu tdécides quand même à partir à la recherche d’un endroit où dormir qui rentrera dans tes frais. dans ton petit bout de lit, tu repenses à tes réves, au pourquoi tu es ici. t’as rêvé de devenir une actrice, te reste plus qu’à te bouger pour atteindre ton but. voilà le pourquoi, le lendemain tu tmets à faire le tour de toutes les agences de la ville pour tprendre que des refus. y’en a pourtant une, qui a bien voulu écouter ta demande et qui t’as montré de l'intérêt, ils t’ont alors donné leur carte, précisant que c’est leur filiale à busan qui aurait besoin de tes services. autant dire que tu n’as pas hésité à t’y rendre. un geste que tu regrettes encore aujourd’hui. cette agence, cette filiale était bien intéressée par toi, mais plus par tes courbes et ton visage de poupée que par ton véritable jeu d’actrice. ils t’ont proposé un contrat, tu as pris peur, faut dire que tu ne souhaite pas être ce genre d’actrice, toi tu veux être de celle qui tourne dans les films qui passe au cinéma, pas de celle qui tourne tout court devant la caméra. t’as fuis, en courant, aussi loin que tu pouvais. puis t’as réfléchi, pendant plusieurs jours, t’as essayé de trouver des ptits jobs pour tenter de gagner de la thunes pour vivre mais jamais t’as reçu de réponse positive, alors c’est con mais t’as commencé à repenser aux paroles de ce type dans cette agence, aux promesses qu’il t’as fait et t’y est retourné et t’as apposé ta signature sur ce maudit contrat. ce contrat qui t’as mené droit vers l’enfer, t’as découvert un monde, un monde que tu pensais pas qu’il puisse exister. douce déchéance que voilà, t’as commencé à boire (trop), à te piquer (trop) à ne plus payer les factures de l’endroit ou tu dormais, pour simplement payer tes fixes. t’es devenue une autre femme, une femme qui a pris conscience que la vie c’est dla merde mais qui malgré continue d’y vivre.