be savage not average ★ princess ? No bitch queen @Cheong Josephine
(aesthetic)

Visiblement, la princesse fanfreluche n’est pas décidée à capituler. Foutu cafard, aussi joli que têtu… Quand allait-elle comprendre que ce n’était pas elle qui ferait la loi parmi les deux ? Sissi ne peut que grogner alors que la chipie la ramène à elle par les cheveux. Son dos rejoint brusquement le carrelage à son tour et c’est en serrant furieusement la mâchoire qu’elle siffle, hors d’elle « Putain, mais tu veux quoi à la fin ?? » Son regard noir la tue, la transperce. Un peu prise au dépourvue par les mots de l’ennemie, la kwon la laisse approcher son visage du sien sans plus rien dire sur le coup, seulement captivée par ce regard encré dans le sien… et par ses doigts naviguant sur sa joue. Son bas ventre se tord de désir en sentant le souffle de la belle frôler sa peau. A quoi joue-t-elle ? La vouloir comme trophée ? Malgré la chaleur s’emparant de son corps, Sissi ne se retient pas de pousser un petit rire ; aussi mauvais que suave. « Pitié. Je ne connais pas ton nom. Toi en revanche, tu connais le mien. Qui de nous deux rêve le plus de ça, au final ? » Crache-t-elle doucereusement, en la toisant avec une certaine fièvre non dissimulée. Bien sûr qu’elle lui fait de l’effet. Elle n’est pas laide. Elle est même loin d’être l’aide. Et après ? Elle n’est pas la première. Et elle ne sera pas la dernière. C’est elle qui est venue la provoquer. Elle qui, malgré les gestes violents, vient lui courir après et fait en sorte que l’échange ne se termine pas.

En même  temps que la chipie qui les désigne, son regard se baisse pour constater l’excitation visible à travers son débardeur. Croit-elle peut être qu’elle en a honte ? Peut être qu’on se ressemble plus qu’on ne le pense toi et moi. Un sourire narquois vient sublimer son petit minois, en entendant ces mots. « Je crois que tu te surestimes trop, chérie. » Rétorque la russe dans un souffle suave, alors que leurs prunelles se confrontent de nouveau. Sans ménagement, Sissi vient de nouveau inverser leurs positions en plaquant le dos de l’inconnue contre le mur. Ses mains serrent sans douceur les poignets de la belle, qu’elle plaque au dessus de sa tête, afin qu’elle ne bouge plus. « Je n’ai pas peur d’assumer l’effet que tu me fais. Je n’ai pas peur d’affirmer aimer ça. Mais contrairement à ce que tu penses, la situation n’a rien d’exceptionnelle pour moi. Tu penses sérieusement que tu es unique ? Que je crève d’envie de t’avoir comme trophée ? Petite conne… » Baissant son beau visage en direction de leurs poitrines, elle vient s’amuser à laisser les pointes érigées et gonflées de leurs seins se frôler sensuellement à travers le tissu moulant et trempé de leurs hauts. L’excitation grimpe en flèche. « Si je le décidais, ma main serait déjà dans ton foutu jogging. Si je le voulais, je ne t’aurais même pas laissé le choix. Je t’aurais prise contre ce mur sans demander ton avis. » Gronde-t-elle dans un souffle chaud et envoutant, tout près des lèvres de l’inconnue. « Ne redis plus jamais qu’on se ressemble, toi et moi. Toi, tu joues la grande mais tu n’assumes rien. Tu crois que je ne reconnais pas les filles en pleins dénis ? Ose d'abord coucher avec une femme et reviens me voir ensuite, si tu veux vraiment me provoquer. Moi, je n’ai pas de temps à perdre avec les petites filles qui se prennent pour de grandes folles. »