Raya-Lleva Gabriel

Actuellement quadruple champion d’Europe, octuple champion d’Espagne (dont trois quand j’étais en junior) et premier patineur espagnol à être médaillé aux Jeux-Olympiques pas plus tard que cette année, avec l'or tant qu'à faire ☾ Je suis arrivé en Corée il y a quelques années, en 2014 pour être exact, j’avais à peine vingt ans ☾ Même si je maîtrise correctement la langue depuis le temps, je n’ai jamais perdu mon accent ☾ Je patine depuis mes 5 ans environ ☾ Mon plus grand rêve est d’obtenir l’or une nouvelle fois aux prochains Jeux Olympiques ☾ Amateur d’animation japonaise ☾ J’ai arrêté mes études, je n’ai jamais été très attiré par l’école ☾ En dehors du patin, je suis passionné d’astronomie, j’aime bien sortir la nuit pour observer les étoiles et amateur de photographie j’ai souvent mon appareil photo autour du cou ☾ J’aime aussi un peu trop rester dans le canapé à jouer à la console quand je n’ai aucun entraînement ☾ Je parle anglais, espagnol et de mieux en mieux coréen maintenant que je vis à Busan ☾ Ce n’est pas toujours simple de s’intégrer en Corée, surtout vu la culture très différente de mon pays natal, mais j’apprécie l’intérêt que cela m’attire par moment et j’ignore simplement le reste ☾ Accro au café ☾ Pas spécialement croyant, je porte pourtant la médaille de mon baptême quoi qu’il arrive, c’est un peu comme un porte-bonheur, même si je refuse d’admettre que je crois à ces grigris ☾ J'aimerais avoir mon propre ice show quand j'arrêterai les compétition.

storytime

le caractèreDu haut de mes 24 ans, j’aime un peu trop profiter de ma jeunesse et de mon aisance financière ; Surtout auprès des demoiselles, je reste plus discret sur ma bisexualité pour le bien de ma carrière ; Volage ; Bourreau des coeurs ; Parfois un peu égoïste ; Loyal ; Protecteur ; Dévoué ; Franc ; Impulsif et pas toujours réfléchis ; Sociable, j’apprécie ma popularité mais je ne suis pas contre un peu de solitude par moment ; Têtu ; Aventurier ; Possessif.

Se décrire soi-même n’est jamais une tâche aisée, mais je vais faire de mon mieux … Commençons peut-être par ce qui me décrit le plus : ma passion pour la glace et ma personnalité fêtarde. Si lors de mes entraînements je peux être d’un sérieux sans faille et complètement focus sur ce que je dois travailler, en dehors … Et bien je dirais que je suis comme beaucoup de jeune homme de mon âge. J’ai sortir, m’amuser, profiter, boire un peu trop, draguer … On ne peut pas dire que je me refuse grand-chose, même si je dois faire attention pour le bien de ma carrière. C’est bien pour ça que je reste discret sur ma bisexualité. Je n’ai eu des relations sérieuses qu’avec des femmes, mais j’avoue ne pas être insensible aux charmes de certains garçons. Le dernier à m’avoir fait céder, c’est Manoa … Enfin, c’est surtout moi qui suis allé vers lui quand je l’ai croisé en soirée et … Honnêtement je n’aurais jamais pensé que ça tournerait ainsi. En réalité, c’est plutôt pratique. Il n’a aucun raison de vendre la mèche sur le fait qu’on se fréquente sur le plan sexuel. Je dois dire que je m’arrange souvent pour tourner certaines situations à mon avantage, alors quand il s’est montré ouvert à cette éventualité, je n’ai pas reculé. Je ne dirais pas que je suis manipulateur, mais parfois un peu opportuniste sans doute. Bourreau des cœurs aussi par moment, quand certaines femmes attendent plus, mais que je n’ai pas envie d’aller plus loin qu’une relation d’un soir. J’ajouterais à ça beau parleur, cela dit je ne suis jamais méchant ou humiliant envers elles.

Quand il ne s’agit pas de patin, j’ai tendance à être un peu feignant. Je préfère rester chez moi devant Netflix plutôt que faire du sport, même si parfois je n’ai pas le choix, en tant qu’athlète de haut niveau je dois entretenir ma musculature. Heureusement pour moi, le patinage fait beaucoup du travail. Ma fainéantise fait que je ne suis pas non plus très organisé et mon appartement est rapidement en bazar … J’ai un caractère très sociable et je suis souvent le premier à aller vers les autres, mais ça ne m’empêche pas d’aimer un peu la solitude par moment. Surtout quand je commence à avoir le mal du pays, aujourd’hui encore ça m’arrive de temps en temps. Ah oui, je ne vous ai pas parlé de mes deux autres hobbies. Le plus clair de mon temps est dédié au patin, ça ne fait pas de doute, mais il n’y a pas que ça dans ma vie … Je n’ai jamais été très brillant à l’école, juste moyen, il faut dire que ça ne m’a jamais passionné non plus, par contre … Durant ma jeunesse j’ai dévoré des livres sur l’astronomie. Passionné par les étoiles, l’univers, ce genre de chose. Quand le temps le permet j’aime bien observer le ciel, il renferme des secrets fascinant. Sinon, j’aime bien la photographie. Je ne suis qu’un amateur qui prend des photos pour le plaisir, surtout de paysage. Quand je rentre en Espagne, ça m’arrive très souvent de jouer au touriste dans mon propre pays, les environnements y sont particulièrement jolis à mon humble avis, mais … Il ne compte probablement pas. Puisque si on me demandait quel pays je préfère … Je répondrais l’Espagne. J’aime prendre des photos pour garder des souvenirs aussi. Sentimental ? Juste un peu, mais faut pas le dire. Cependant, malgré tout cela, le patin reste toute ma vie et ma plus grande ambition. Je suis compétitif et je n’aime pas la concurrence, ce qui ne vaut pas que pour le patin. Je suis aussi du genre assez acerbe quand quelque chose ou quelqu’un ne me plaît pas et je ne mâche pas mes mots.  

On dit souvent que les espagnols sont très ouverts, chaleureux et sociable, en ce qui me concerne ce n’est pas tant un cliché. J’ai beaucoup d’amis, sans doute trop et une bonne partie qui ne sont pas des amis proches, mais j’aime toujours les retrouvés en soirée autour d’un verre. Il faut dire que mon statut de sportif de haut niveau me confère une certaine popularité et même si je ne fais pas ça dans cet objectif, je ne crache pas dessus. C’est toujours agréable d’être entouré. Surtout quand je rencontre des personnes avec lesquelles je ne suis pas forcé de parler coréen. J’aime cette langue, mais elle est très différente de l’espagnol et j’en ai bavé pour l’apprendre. Aujourd’hui encore c’est loin d’être parfait et j’ai toujours un accent chantant très prononcé, mais j’ai fait des progrès, croyez moi. En amitié je suis plutôt protecteur, pas forcément de bon conseil je préfère proposer d’aller boire une bière pour oublier nos soucis, taquin même dans certaines situations qui pourraient être plus délicate c’est ma façon de détendre l’atmosphère, blagueur, loyal. Et côté cœur … Je pense être un petit-ami attentionné, quoiqu’un peu jaloux. Mon problème … ? C’est que j’ai tendance à vite me lasser.

On ne peut pas dire que je sois très responsable. J’ai déjà du mal à veiller sur moi-même ou à me fixer des limites … Pourtant j’adore les enfants et je prends toujours plaisir à les aider à la patinoire quand je m’entraîne lors d’une séance publique, mais je crois que je ne suis pas prêts d’en avoir. Déjà parce que me poser n’est pas dans mes plans pour le moment et deuxièmement … Je serais probablement un père très irresponsable pour l’instant. Cependant, j’aimerais fonder une famille un jour. Probablement quand je mettrais un terme à ma carrière dans les compétitions. Aujourd’hui, mes seuls enfants ce sont mes deux chats tigrés du bengal Isis et Cléopâtre, ou Cléo pour les intimes. Je suis aussi du genre aventureux, à foncer tête baissée. J’agis et je réfléchis après. Je perds trop rapidement mon sang froid aussi … Je jure trop souvent en espagnol. Heureusement ici, presque personne ne me comprends.

l'histoire Vivre à Malaga, c’est un peu avoir l’impression d’être toujours en vacances … La plage, les palmiers, le soleil quand les beaux jours reviennent … Je crois que je pourrais vous citer milles raisons pour lesquelles je tiens tant à ma région natale. Benjamin d’une fratrie de trois enfants, j’ai grandi dans une famille aisée et je n’ai jamais manqué de rien, alors j’imagine que j’ai tendance à penser que tout arrive facilement. Même si j’ai vécu dans une ville où il fait beau huit mois dans l’année, je me suis passionné pour un sport un peu particulier … Très peu pratiqué et populaire en Espagne quand j’étais en enfant. Si je m’y suis intéressé c’est surtout à cause de ma sœur qui le pratiquait et de mon frère qui faisait du hockey. J’ai donc commencé le patinage artistique assez jeune, vers mes quatre ans si ma mémoire ne me fait pas défaut. Au départ j’aimais juste être dans les pattes de mon frère et de ma sœur, je voulais faire comme eux. Puis avec le temps j’ai commencé à vraiment aimer patiner. J’ai pris des cours, fais de petites compétitions inter-club, je ne prenais pas tout ça très au sérieux. Puis avec le temps et surtout les encouragements de mon coach, j’ai commencé à m’entraîner plus durement. J’ai participé à ma première compétition nationale junior à l’âge de 15 ans et j’ai obtenu la médaille d’or. Je n’attendais pas beaucoup de cette compétition, même si j’espère secrètement de me classer correctement et je dirais que ce championnat national a été le début du parcours que j’ai construit jusqu’à maintenant.

Pour être honnête, il ne s’est jamais rien passé de très traumatisant dans ma vie … J’ai grandis dans une famille aisée. Petit dernier de la fratrie, mes aînés râlaient souvent en disant que j’étais chouchouté lorsque nous étions plus jeunes … Enfin, les chamailleries habituelles entre frères et soeurs. C’est loin d’être un cliché tout ça. Un coup nous étions les meilleurs amis du monde et quelques minutes plus tard ma mère était obligé d’intervenir. Enfin, quand nous étions plus jeunes, en grandissant ça c’est arrangé, comme toujours. La glace, c’est une affaire de famille comme je vous l’ai expliqué un peu plus tôt, mais je suis le seul à avoir littéralement fait de cette ma passion le centre de ma vie. Après ma première participation au championnat nationale, les compétitions ce sont enchaînées. Je n’étais pas toujours très bien classé, mais je m’accrochais. En grandissant, j’ai eu un autre rêve … Rendre le patinage artistique populaire en Espagne, mais pour cela il fallait que je me surpasse et que je devienne moi-même le meilleur. J’ai abandonné mes études après le lycée pour me consacrer au patinage artistique. Après mon premier championnat national, j’ai déménagé à Madrid avec ma famille pour poursuivre mon entraînement sous la tutelle d’un ancien patineur russe très réputé dans ce sport. Il m’a permit de gagner encore beaucoup de compétitions et de commencer mon ascension.

Cependant, devenir un grand sportif nécessite souvent de faire des sacrifices. Tout se passait bien avec mon entraîneur, mais pour m’améliorer il fallait que je mette toutes les chances de mon côté et mes résultats étaient encore assez faibles … Alors j’ai décidé de partir quand j’ai eu 20 ans. J’ai déménagé en Corée pour m’entraîner avec un autre patineur de renom, canadien. Il avait notamment sous sa tutelle Kim Yuna … Une des étoiles du patinage coréen. J’ai eu du mal à quitter mon pays natal, mais c’était pour le mieux. Cela fait donc quatre ans que je suis à Busan et depuis ma carrière s’est envolée. J’avais à peine vingt et un an quand j’ai remporté ma première médaille d’or aux championnats européens. Sans vouloir me vanter, depuis je suis jamais retombé à la seconde place pour cette compétition et je compte bien continuer sur cette voie. Je veux rendre le patinage artistique populaire en Europe et particulièrement en Espagne, mon pays natal.

Je pense que je n’ai pas grand chose à ajouter … Aucun drame larmoyant n’est venu perturber mon existence depuis que je suis né … Je crois que le choix le plus difficile que j’ai eu à faire, c’était de décidé si oui ou non je partais pour la Corée afin de poursuivre mon entraînement ... Finalement j’aime beaucoup habiter ici. Le choc culturel a été assez compliqué à surmonter au départ, autant dire que la Corée et l’Espagne n’ont rien à voir. Avec le temps je me suis habitué … Je ne dirais pas que je me fonds dans la masse, car avec mon apparence physique et mon accent, ce n’est pas difficile de comprendre que je ne suis pas d’ici, mais je me sens un peu plus à ma place et j’aime beaucoup ce pays. Du haut de mes vingt quatre ans il me reste encore beaucoup de choses à vivre ici …