Moon Jae

groupe social :blue lagoon
Featuring. seo kang joon.

Les Anecdotes une petite anecdote ou information qui claque sur ton personnage.il est né et a grandi dans une secte religieuse assez connue. il l’a quittée de son plein gré à ses quinze ans ✮ jae est quelqu’un qui ne peut pas vivre autrement qu’intensément. ses émotions explosent, font mal, ne viennent jamais à moitié et l’emmènent dans des situations impossibles. parfois, il aimerait bien pouvoir perdre la capacité de ressentir, de pouvoir vivre uniquement mené par la raison, à d’autres il n’échangerait son hypersensibilité pour rien au monde ✮ l’art qu’il préfère pratiquer est la musique. il était interdit de pratiquer un instrument dans le milieu dans lequel il a grandi, mais son père lui avait offert un violon secrètement. il s’entraînait dans la grange à l’écart. il a appris en autodidacte, intuitivement ✮ jae est synesthète, il voit la musique en couleurs. ainsi, lorsqu’il compose, il voit les portées comme des gradations de couleurs, y trouve moyen de créer les parfaites harmonies ✮ il est ce qu’on appelle surdoué, avec un QI aux environs de 150 et une hypersensibilité handicapante ✮ il se perd dans ses pensées fréquemment, bien trop. son regard s’égare, et il n’écoute plus ce qu’on lui dit, tout entier plongé dans sa propre tête. ses pensées filent, et il a du mal à les organiser. ✮ pour ne pas perdre ses idées, il traîne avec lui un dictaphone où il enregistre ses pensées, réflexions, inspirations, idées, même les conversations qu’il peut avoir avec d’autres ✮ à cause de son enfance et de son adolescence, il est d’une certaine manière un adulte-enfant. les choses de la vie, bien qu’acquises depuis quelques années maintenant, lui semblent toujours parées d’une bizarrerie qui dore ce qui semble illégitime d’expérimenter✮ extrêmement sensible aux stimuli, particulièrement auditifs. son hyperacousie lui déclenche des acouphènes, qui sont corrigés grâce à une prothèse auditive. sans elle, il aurait trop mal rien que pour sortir dans la rue ✮ il ne peut pas prendre les transports en commun sous peine de devenir fou. sujet à des bouffées d’angoisse, les foules sont sont pire cauchemar. outre le bruit qui l’agresse, il ne supporte pas qu’on le frôle, ou de sentir l’odeur corporelle des inconnus. ✮ en dehors de ça, c’est un homme qui aime toucher les autres, mais uniquement ceux qui lui sont proches ✮ un peu maladroit dans les règles de la société, il comprend rarement les non-dits, les sous entendus ou le second degré ✮ s’il aime bien produire de l’art en jouant du violon, il aime le recevoir avec la lecture. il se nourrit de littérature, et c’est ce qui l’a mené à devenir bibliothécaire. ça, et l’absence de bruit qui est requise dans ce genre de lieu ✮ il n’a jamais eu de relation amoureuse ni de relation sexuelle. les deux lui semblent inaccessibles, la deuxième n’a aucun sens pour lui en tant qu’acte uniquement charnel. il ne s’imagine jamais pouvoir coucher avec quelqu’un dont il ne sera pas complètement et irrémédiablement amoureux. ✮ il aime la présence des animaux. il possède d’ailleurs deux chats, et n’a aucun mal à le dire aux gens. peut-être que certains trouvent ça bizarre, un homme qui vit seul avec des chats, mais lui ne s’en rend même pas compte de toute façon. ✮il est allé à l’école publique pour la première fois à ses quinze ans, disons tout de suite qu’il ne s’est pas exactement intégré. alien parmi les humains. ✮il n’a plus aucun contact avec ses parents puisque les membres de la secte n’ont pas de contact avec l’extérieur. de toute façon, ayant décidé de partir, ils l’ont sûrement effacé de leur mémoire volontairement. sa seule famille est sa tante, la soeur de sa mère, ou en tout cas, dont il est au courant ✮ son premier et seul amour est une jeune femme de son âge, qui était dans la secte avec lui ✮il est très, très, très difficile sur sa nourriture.✮

Le caractère hypersensible; affectueux; attentif; dans la lune; lunatique; immature; collant; peu confiant en lui

Une âme d’enfant dans un corps tout grand, un homme qui ne sait pas trop bien quoi faire de sa tête, de ses membres. Tout lui semble étranger, malgré le temps, et lorsqu’il voit, il peut tour à tour s’émerveiller, désespérer. Lancé dans la vie mû par un idéalisme sans failles, il se retrouve confronté à la noirceur de l’humain et de la société dans laquelle il évolue. Il la rejette, sans pourtant s’ériger en barrière. Il la rejette simplement parce qu’elle n’a pas fait de place pour lui, et que chaque jour, il est obligé de s’y adapter. Les conventions sociales, les non dits, ce qu’on attend de lui, tout ce qui est censé peser sur ses épaules lui passe par dessus la tête, et il a compris depuis un moment que pour rester en vie, et ne pas faire un tour du côté des ponts, il doit renoncer à s’intégrer à un moule qui ne lui convient pas. Seul, seul, éternellement seul, d’un vide qui lui creuse le coeur et fait perler les larmes, d’un homme qui est incapable de cacher ce qu’il ressent. Tout visible sur son visage, livre ouvert, qui ne méprise rien de plus que l’hypocrisie, que le mensonge. Il s’érige en exemple de la justice, ne laisse pas un tort devant ses yeux sans essayer de le redresser, maudit ceux qui évoluent dans le monde en écrasant les pions sans même leur adresser un deuxième regard. Il hait l’humanité autant qu’il l’aime. Il garde espoir dans cette minorité au bon coeur, dans ceux qui se rendent compte qu’ils ne sont pas tous seuls, que leurs réactions, leurs dires, leurs actes ont des conséquences, dans des vagues qui ne s’échouent parfois jamais. Il hait la vie. Il l’aime. De la lumière qui caresse une feuille, d’un goutte d’eau qui tombe sur des rails rouillés, d’un froid qui entre dans ses narines. Il sent, tout, ressent, tout, trop, bien trop, jusqu’à parfois atteindre la pente raide, celle qu’il dévale la tête sous les draps, à se demander si le poids dans sa poitrine se lèvera jamais. Instable, tanguant, passionné, il fait résonner ses heurts dans les notes jouées à l'archet, donne un peu de répit à son esprit en se perdant dans les pages, les mots, le meilleur pansement pour son âme. Il n’a pas d’adjectifs. Il se meut en fonction du réveil, du temps, de la lumière, de la personne qu’il a croisé au café, d’une mèche rousse qui retombe sur un visage, de la poussière d’un ouvrage qui lui monte au visage, lui chatouille les narines, la gorge, le fait tousser. Tout change. Tout mue. Surtout lui.