Seo Aelis

Tu ne supporte pas très bien les plats épicés. Embêtant pour quelqu'un qui vit en Corée. ☾ Ta mère te manque, quand bien même tu ne le diras pas, jamais. Ou pas à n'importe pas du moins. ☾ Tu ne parle jamais de ton père, tu en as un peu honte, un peu. Oui. ☾ Malgré ce qu'on peut penser ou dire de toi, tu es encore vierge. Non, tu n'es jamais allé jusqu'à là. Aucun homme n'a eut ce privilège. En général tu rompt avant. ☾ Tu es allergique à la noix de coco. ☾ Ta couleur préférée, la blanc, non ce n'est pas une couleur mais c'est celle que tu porte le plus. ☾ Tu prends grand soin de toi, il est possible que tu passe deux heures à la salle de bain. Masques visage cheveux, corps, tout. Gommage et compagnie. ☾ Une part de toi déteste ce que tu es devenue ☾ Tu ne dis à personne que ta mère est en prison. ☾ Malgré la richesse que tu monte sur ta personne tu n'as plus autant de moyens qu'avant.

storytime

le caractèrehypocrite ; déterminée ; secrète ; superficielle ; sensible ; têtue ; fière ; curieuse ; généreuse ;

La plupart des adjectifs qui te décrivent ne sont en réalité qu'une façade. Une façade que tu as forgé dans le monde impitoyable des écoles privées, de la haute société. Ta mère t'as toujours apprit à te protéger. Ne jamais laisser personne voir tes faiblesses, jamais. Toujours paraître plus forte, quitte à passer pour une peste. C'est comme ça qu'on se fait une place dans ce monde. Alors oui, tu es une hypocrite, envers ces filles de riches. A leur faire croire qu'elles sont parfaite, autant que toi. Et à mépriser les gentils. Ceux qui ne l'ont pas mériter. Mais ce ne sont pas eux qui sont dangereux pour toi, pourtant tu les as écrasé, durant toute ton adolescence. Les vrais ais sont rares. Ceux qui te connaissent véritablement. Qui savent qui tu es. Oui, très rare. Au delà de cette façade tu es quelqu'un de très déterminé tu ne recule devant rien, tu ne te laisse pas impressionner. Tu fais toujours en sorte d'arriver à tes fins, peu importe le moyen à utiliser. fière tu ne reconnaîtra pas tes erreurs, ou très difficilement. T'écraser devant quelqu'un, jamais. Tu ne parle quasiment jamais de toi, très secrète tu ne laisse personne connaître ton histoire, tes failles, tes douleurs, ou tes joies. Tu ne laisse rien paraître. Encore une fois, les personnes qui y ont droit sont rares. Très, rares. têtue au possible, tu ne lâcheras rien. Quand tu as une idée dans la tête tu ne l'as pas ailleurs. Malgré cette apparence de peste tu es sensible et généreuse tu aide tes amis comme tu le peux, tu ne lâchera jamais un ami, même si tu dois agir secrètement, tu agira quoiqu'il arrive. fidèle en amitié comme en amour. Tes amis sont toute ta vie, et ceux là, tu ne les oublies pas. Tu n'oublie pas ce qu'ils ont fait pour toi. Tu n'as pas eut énormément de relation amoureuse, bien que tout le monde pense le contraire, tu n'en parle jamais, tu préfère laisser planer le doute. Si ces requins te savaient encore vierge, ils pourraient s'en servir pour te détruire, oui, sans doute. Alors personne ne sait rien. Tu reste tout de même une petite princesse, tu as du mal avec la vie simple, modeste, tu as trop pris goût au luxe. A la dépense, tu dépense sans compter. Manger à la cafétéria de l'université est une grosse épreuve pour toi. Tu es quelque peu maniaque sur les bords, il faut que ce soit propre. mais c'est mal barré mh ? Tu as fini par t'y faire, mais tu as encore des élans par moment, des moments où tu oublie que tu vis à nouveau dans la simplicité, et non dans le luxe.

l'histoireTu es née ici, à Busan. Et c'est ici que tu as vécu tes sept premières années de vie. Entre une mère quelque peu maniaque et un père que tu trouvais cool à cette époque là. Tu n'étais pas à plaindre. Mis à part le fait que tes parents s'engueulaient souvent. c'était à se demandé s'ils s'étaient vraiment déjà aimé. Mais tu n'y faisait pas vraiment attention. Toi tu passais ton temps avec Rei. C'était ton meilleur copain. Des fois ta mère t'emmenait voir des amis à elle. ils étaient riches. Ils avaient un fils. San Jay, il était plus vieux que toi, mais il était gentil. Il était avec Rei, ton meilleur copain. Puis alors que tu fêtais tes sept ans.Tes parents se sont séparés.Et tu as parti. Parti de Busan pour aller vivre à Paris, avec ta mère. Tu compris alors que tu ne verrais plus Rei. Mais tu promis de lui envoyer des lettres, tous les jours. Ta mère a accepté de prendre le numéro de la mère de Rei et grâce à ça, tu discutais avec lui, tous les jours, par message. Au début par l'intermédiaire de ta mère. Parce que tu étais bien petite pour envoyer des messages. Tu lui racontais tes journées. Les messages étaient en différé, à cause du décalage horaire. Puis à la fin des vacances d'été, tu es entré dans une école de riche. Bien différente de ce que tu as connu. Il fallait être bien habillé, pas un cheveux mal coiffé. Au début tu essayais de te faire des amis, tu étais gentilles, douce. Mais tu as vite compris le monde dans lequel tu évoluais. Il fallait écraser ou tu te faisais écrasé. C'est là que tu as commencer à être une petite peste. Hypocrite. Capricieuse. Manipulatrice. Tu as tout de même gardé contacte avec Rei, tu n'aimais pas top ce que tu devenais, mais tu n'avis pas le choix. Il le fallait. Puis tu as pris goût au luxe. Tu as pris goût à la bonne nourriture, aux jolis vêtements. Tu ne savais jamais ce que ta mère faisait comme boulot, tu n'as jamais vraiment compris. A seize ans tu as rencontré un jeune motard, il avait un an de plus. Il était secret, mystérieux. Et tu n'as pu que succomber sous son charme. Un flirt, puis deux, puis trois. Et ainsi de suite jusqu'à ce qu'il parte à nouveau. Cependant vous avez gardé contact, merci internet. Jusqu'au jour où tu reçois un message qui t'annonce qu'il est décédé. Ce message venait de sa .. copine. Tu n'as pas compris. Tu ne comprends toujours pas. Tu ne sais pas ce que ça signifie. Pourquoi t'aurait il menti. Qui était cette fille. D'où elle sortait elle. Mais tu étais bien trop loin pour avoir réponse à tes questions. Tu n'as plus eut de nouvelles. Alors tu as fini par y croire. Par croire qu'il était mort. Et ça t'a pas mal miné le moral. Tu as passé des nuits à pleurer, sans trop savoir pourquoi ça te touchait autant. étais tu tomber amoureuse pour de bon ? Tu en as bien sûr parlé à Rei. Il essayait de te consoler du mieux qu'il pouvait, mais par écrit, ou par téléphone, on ne peut pas toujours avoir les bons mots. Ni agir comme on le voudrait.
L'année d'après, à tes dix sept ans, on sonne à la porte. C'était la police, ils venaient pour ta mère. Quoi ? Pourquoi ? Tu ne comprenais pas. Et ils l'ont emmené. Tu n'étais pas émancipée. Ni majeure. Alors la justice à pris la décision de te renvoyé chez ton père, qui t'acceptait les bras ouvert. C'est ainsi que tu es revenue sur Busan. Vivre avec ton père, qui tenait toujours son épicerie. Il vivait encore dans la même maison. La maison héritée de ses grands parents. Tu était tellement simple. Sale. Lugubre. Tu as mis un long moment à t'y faire. Tu as passé énormément à fuguer pour te rendre chez San Jay. Ses parents t'avais accepté sans problèmes. Ils étaient proches de ta mère, elle leur avaient demandé de prendre soin de toi. Tu as terminé ton lycée dans une école coréenne, ce n'était pas difficile, parce que tu n'as jamais cessé de parler Coréen. Grâce à Rei. Tu as validé le lycée et à dix huit ans tu es entrée à l'université, pour apprendre le droit. Voilà maintenant six ans que tu es de retour. Et tu as encore du mal à te faire à la modeste vie de ton père. Tu n'arrives pas à renouer le lien perdu il y a des années. Tu as gardé ton petit caractère, parce que même ici, tu ne te fera pas écraser. Jamais. Pur ce qui est de ta mère. Tu n'en parles pas. Elle t'écrit, et t'appelle, souvent. Tu as un virement permanent, tous les mois, qui te permet de louer un appartement, d'acheter ce dont tu as besoin. Tu ne sais pas d'où elle sort tout cet argent. Mais tu ne t'en plains pas. Ton père essaye de te ramener à la réalité, de t'habituer à la modestie. Parce que tout cet argent ne sera pas éternel. Il faut que tu apprenne à subvenir à tes besoin. Mais pour le moment tu n'as pas envie de l'écouter.